Kremlin-Bicêtre Futsal – Orléans Futsal
Quart de finale de Coupe Nationale Futsal
Le compte-rendu
Le KBU fait valoir sa supériorité d’équipe de l’élite en dominant la première période, mais la défense acharnée d’Orléans empêche les Kremlinois de trouver l’ouverture. Mais peu avant la pause, Galmim conclut de près (1-0, 19e) et permet à l’équipe du District 93 de rentrer aux vestiaires avec cette précieuse avance.
Le KBU assure sa place en demi-finale
Après deux parades décisives de son gardien dès l’entame, Kremlin-Bicêtre punit son adversaire et fait le break grâce à Galmim (2-0, 24e). Mais quelques minutes plus tard, Orléans réduit l’écart (2-1, 27e) et relance le suspense de cette rencontre. Un sauvetage sur la ligne du capitaine kremlinois Bessa permet d’éviter une égalisation orléanaise (30e). Les locaux font ensuite en sorte de se faciliter la fin de match en marquant un troisième but par Hammad (3-1, 34e) et un quatrième par Galmim, qui réalise un triplé (4-1, 38e). Le Kremlin-Bicêtre Futsal se qualifie pour les demi-finales de la Coupe Nationale Futsal !
Amar Bessa, capitaine du Kremlin Bicêtre Futsal
« On savait que ça n’allait pas être facile, c’est une équipe qui avait quand même battu Paris Acasa au tour précédent. Donc on savait qu’il ne fallait pas les prendre à la légère. On a mis un peu de temps à entrer dans le match, avec un petit score de 1-0 à la mi-temps. Cela s’est débloqué en deuxième période, malgré leur réduction de l’écart. On avait la mainmise sur le jeu, mais ils avaient quand même quelques belles actions. Merci à notre public, sans eux ce n’est pas le même match
L’objectif, c’est clairement d’aller au bout, et je ne parle pas d’aller en finale, mais de la gagner. On ne veut pas uniquement faire bonne figure, on veut prendre le trophée. On ira à Toulouse en demi-finale, on espère que l’on va gagner cette rencontre avec la manière. »
Salah Galmim, joueur du Kremin Bicêtre Futsal, auteur d’un triplé
« Le plus important, c’était la qualification pour les demi-finales de cette Coupe. C’est un objectif pour nous d’aller le plus loin possible dans cette Coupe Nationale. On a fait le boulot contre une belle équipe d’Orléans, qui n’a pas démérité et qui a bien joué son jeu. On est très contents de cette victoire. Cela fait toujours plaisir de mettre un triplé, c’est une première en carrière. Cela donne confiance pour la suite, avec les échéances très importantes que nous avons, comme l’accession aux playoffs. Malgré le triplé, c’est la prestation collective et le fait que l’on soit qualifiés qui sont à souligner. On ne remerciera jamais assez nos supporters d’être toujours présents en masse pour nous soutenir à domicile, et même à l’extérieur parfois. Notre demi-finale sera à Toulouse, ce sont les aléas du tirage au sort, mais on fera tout pour aller en finale ».
Demain samedi ont lieu les quarts de finale de la Coupe Nationale Futsal. Deux clubs franciliens y prennent part : Le Kremlin Bicêtre Futsal (D1), qui reçoit Orléans Futsal (D2) (le « Match du week-end » à suivre sur les réseaux sociaux de la Ligue) et le Sporting Club Paris (D1) qui se déplace dans la salle du Nantes Métropole Futsal (D1). L’entraîneur du Sporting Rodolphe Lopes, recordman du nombre de victoires dans cette compétition (5), présente ce choc entre équipes de l’élite.
Himed Hamma, entraîneur de Youssouf Fofana en U19 R1/DH à la JA Drancy, aujourd’hui coach de l’équipe N3 du club, évoque les années drancéennes du milieu de terrain international français de l’AS Monaco.
« Je suis arrivé à la JA Drancy pour la saison 2016-2017. Youssouf est né en 99 et il évolue en U17 R3. Il faut savoir qu’il y avait deux équipes de U17, les 17 ans Nationaux et les 17 ans R3, l’équipe réserve. A cette époque, il n’y avait pas les U16. Il avait donc été avec l’équipe réserve toute la saison. Quand j’arrive de Sannois à la JAD, je commence par faire le tour des effectifs, donc je regarde des matches de championnats Nationaux et aussi l’équipe réserve. Et dans cette équipe, je remarque trois ou quatre joueurs, dont Youssouf, qui avait le potentiel pour être dans mon groupe la saison suivante. Il faut savoir qu’il a connu, cette année-là, une saison difficile. Pas sportivement, mais il était déçu de ne pas avoir fait partie du groupe des 17 ans Nationaux et il voulait arrêter. Il l’a dit à L’Equipe, si je ne l’avais pas retenu, il allait arrêter et se consacrer à ses études. Je l’ai vu sur un dernier match, une finale de la Coupe de Paris Paris FC-Drancy. Je trouve alors que c’est un joueur de qualité, mais qui est un tantinet en roue libre, avec un manque d’exigence. Le match va jusqu’à la séance des tirs au but et Youssouf tente une Panenka qu’il rate totalement. Cela ne m’a pas plu mais, quand j’ai pris le groupe au mois de juin, je l’ai convié aux séances d’entraînement et je lui en ai parlé. On a discuté. C’est un garçon qui est très attachant, très à l’écoute. Je lui parle et, une semaine après, on fait un match amical. On a un pénalty, il le tente et le loupe encore une fois, au-dessus. Et je le renvoie au vestiaire. Plus tard, quand il était à Strasbourg, on a déjeuné ensemble et il raconte cette anecdote. Il m’a dit que ce jour-là, il avait imaginé son renvoi du club. Je l’avais juste puni pour lui faire comprendre qu’il avait un potentiel pour aller au-dessus.
Je n’imaginais pas que ce serait de la Ligue 1 et de l’équipe de France, mais c’était un garçon qui avait le potentiel pour aller à un niveau supérieur. Après ça, il a commencé à travailler. Au début, ça a été un peu difficile parce qu’il n’a pas tout de suite joué. Il y avait une forte concurrence et il fallait aussi lui faire comprendre qu’il devait gagner sa place. Il a travaillé, a été sérieux, et il a joué très vite. Après quelques journées au début, il a pris sa place et n’est plus sorti de l’équipe. Il a été exemplaire durant toute la saison, sportivement et humainement. Il continuait aussi ses études, ce que je regardais. C’est un garçon qui a toujours travaillé, il restait avec moi la dernière demi-heure de séance pour tirer des coups de pied arrêtés. Il a toujours été demandeur. J’en avais parlé au staff seniors mais il n’y avait pas besoin de joueurs à son poste, donc il a fait toute la saison avec moi. On a fait une saison remarquable, on a été champions et il a mis 9 buts alors qu’il était milieu défensif. Il faut savoir qu’il jouait relayeur quand je l’ai récupéré, et je l’ai replacé devant la défense, le poste qu’il occupe actuellement. Cela a créé un peu de scepticisme au club. Le Directeur Technique de l’époque m’avait dit qu’il n’y croyait pas, qu’il ne le voyait pas jouer plus bas. Et finalement, il a excellé cette année-là et nous réussissons un doublé coupe-championnat.
C’est le foot francilien qui lui a permis d’en arriver là. Il a été confronté à de la concurrence, de l’adversité, au football dur de la région parisienne, où il y a du potentiel partout. C’est la meilleure des formations. Il a connu ça et, en arrivant à Strasbourg, ça lui a paru plus facile. Là-bas, ils ont continué à le parfaire pour le rendre le plus professionnel possible, mais les bases, c’est en région parisienne qu’il les a eues. Il avait une très bonne famille, un très bon entourage, très sain. Sa maman, je l’ai vue quelques fois, on comprend l’éducation qu’il a. C’est un garçon qui a toujours été bien conseillé et suivi, son environnement n’a jamais été envahissant.
Avant qu’il aille à Strasbourg, on a eu une discussion un peu musclée au mois d’octobre. Il n’y a que moi qui avais parlé, Youssouf écoutait. J’estimais qu’il avait un potentiel monstre et qu’il fallait qu’il en prenne conscience, qu’il fasse tout pour réussir. Cela m’a marqué parce que j’ai senti un garçon qui avait enfin compris le message, qu’il n’avait pas moins de qualités que les autres et qu’il fallait absolument qu’il se fixe un objectif pour aller chercher quelque chose.
Strasbourg est venu le voir en octobre, je connaissais bien Abbes Saadi, le recruteur du club. Je lui ais dit que Youssouf n’était pas encore prêt, qu’il fallait encore attendre un peu. Grâce à la confiance que l’on avait de Strasbourg et François Keller (Directeur du centre de formation), Abbes est revenu au mois de février et j’ais estimé que Youssouf était prêt. Il est allé à Strasbourg, son essai s’est très bien passé et il a signé dans la foulée. Qu’il signe dans un club pro, je n’étais pas étonné. Un fois qu’il avait franchi ce palier, il était capable d’en franchir d’autres, parce qu’il avait cette force mentale. C’est un garçon travailleur et un compétiteur, donc je n’avais pas de doutes qu’il allait réussir. Maintenant, le voir en équipe de France A et vice-champion du Monde, je n’avais pas de boule de cristal. Youssouf ne se met pas de limites, avec humilité. Il est très assidu et sait se faire mal. Il n’est pas arrivé là par hasard.
Je ne suis pas étonné du tout qu’il soit devenu le capitaine de Monaco (ndlr : quand Ben Yedder ne joue pas), parce qu’il avait déjà à l’époque cette âme de leader. C’est quelqu’un qui a toujours été entraînant pour les autres. Même quand il n’avait pas le brassard dans mon équipe parce qu’il y avait des joueurs plus âgés que lui, il a toujours été dans le groupe des leaders positifs et a toujours su emmener les autres avec lui. C’était un compétiteur, il n’aimait pas perdre et c’est ce qui lui a permis d’avancer.
Nous avons gardé contact. Je ne l’ai pas régulièrement au téléphone, mais on s’échange quelques messages. Quand il était à Strasbourg et que j’étais à Bobigny en National 2, il m’a fait la surprise de me rendre visite à l’hôtel où nous étions la veille d’un match à Haguenau. C’est un garçon qui est toujours resté connecté, il n’a pas changé. Il est toujours aussi généreux et bienveillant.
Chaque semaine, un championnat de la Ligue de Paris Île-de-France est mis en avant, et c’est la Poule A des U16 R3 qui est cette fois à l’honneur. La performance du week-end est celle de l’ES Trappes (2ème), vainqueur sur la pelouse de l’OFC Les Mureaux (3ème), 2-3.
A l’occasion de la 15ème journée, en U16 R3 Poule A, l’ACS Cormeillais (5e) est allée s’imposer 3 buts à 2 sur la pelouse de l’ACBB (8e). Pendant ce temps, trois rencontres ont vu les équipes se partager les points sur un score de 2-2. Le St-Brice FC (4e) contre l’AC Houilles (6e), le FC Issy-les-Moulineaux (9e) qui recevait le FC Cergy-Pontoise (10e) et le FC Argenteuil (11e) face au FC Poissy (12e).
La perf du week-end concerne l’ES Trappes qui est revenue victorieuse de son déplacement sur la pelouse de l’OFC Les Mureaux, 3-2. Franck Chadeau, entraîneur de l’équipe U16 de l’ES Trappes s’est exprimé sur la belle performance de ses joueurs ce dimanche : « C’était un match très important pour la suite du championnat. Nous étions leaders de la poule depuis le mois de septembre avant de perdre chez notre concurrent direct la semaine dernière, l’Entente SSG. Pour rester dans la course au titre, il fallait absolument faire un résultat positif aux Mureaux, qui eux aussi sont dans la course à la montée. On avait un point d’avance au classement sur l’équipe des Mureaux, donc c’était un match crucial à l’extérieur contre une équipe solide. »
« On est bien entrés dans notre rencontre en réussissant à ouvrir le score sur une erreur de la défense adverse », ajoute l’entraineur trappiste. « Ensuite, nous nous sommes faits rapidement rejoindre après une mésentente et le score était de parité à la mi-temps. On a maîtrisé la première période, nous étions en place sans concéder d’actions et en se créant plusieurs situations. La deuxième mi-temps était plutôt similaire, on a réussi maîtriser notre sujet après quelques ajustements tactiques. Sur une belle séquence, on inscrit le deuxième but qui nous soulage, puis nous marquons de nouveau quelques minutes plus tard sur un coup de pied arrêté. On pensait alors être à l’abri, mais les Mureaux recollent au score moins de cinq minutes après notre troisième but, le score revient à 3-2. Le tournant arrive quelques instants après où les Mureaux obtiennent un pénalty mais ne le transforment pas. Nous avons eu une fin de match forcément tendue où nos adversaires poussaient mais nous avons su tenir. »
« C’était un match avec beaucoup d’intensité, une vraie belle partie de football avec un enjeu important », conclut Franck Chadeau. « On remercie le club des Mureaux pour l’accueil et malgré notre accroc à Sannois qui nous met à 5 points d’eux, on va continuer d’y croire en prenant les matchs les uns après les autres à fond. »
Nous vous informons de l’ouverture du dispositif F.A.F.A Emploi pour la saison 2024-2025 (15 mars – 03 mai 2024).
Le volet Emploi du FAFA permet aux clubs amateurs de créer un poste autour d’un des trois profils suivants :
. Responsable sportif/ve
. Responsable administratif/ve
. Responsable administratif/ve et sportif/ve
L’aide allouée par le dispositif est de 24 000 € pour un temps plein, répartie sur 3 saisons.
Les clubs intéressés sont invités à prendre connaissance du cahier des charges du dispositif, et à se rapprocher de leur District ou de la Ligue pour la constitution de leur dossier.
Ils pourront faire leur demande via l’outil dédié, accessible depuis Footclubs, dès le 15 mars 2024.
Le dossier devra obligatoirement être déposé par le club sur l’outil informatique dédié disponible sur Footclubs pour les utilisateurs ayant le profil « Projet Club ». Il devra notamment respecter simultanément les 4 conditions suivantes :
. Rencontrer physiquement le référent FAFA Emploi de la Ligue afin de valider sa demande (fduc@paris-idf.fff.fr ou 01.42.44.11.97) ;
. Déposer sa demande sur l’outil informatique prévu à cet effet (se mettre sur saison 24/25);
. La transmettre par le biais de l’outil informatique à la FFF au plus tard le 3 Mai 2024 ;
. Recevoir l’accord de recevabilité et de conformité du Bureau Exécutif de la LFA avant la date effective d’embauche de la/du salarié.e
Aucune demande effectuée par mail ne sera traitée.
La phase régionale de l’eCoupe de France a lieu ce samedi 16 mars au siège de la Ligue de Paris Île-de-France. Les poules du tournoi étaient tirées ce mercredi par Joëlle Monlouis, vice-présidentede la Ligue et référente eFoot.
16 joueurs s’affronteront ce samedi sur EA Sports FC 24 lors de la phase régionale de l’eCoupe de France. La compétition se déroulera d’abord avec une phase de groupes puis un tableau final. Les poules du tournoi étaient tirées ce mercredi par Joëlle Monlouis au siège de la Ligue.
Deux joueurs par district se sont qualifiés pour cette phase régionale. Les seize participants sont répartis dans quatre groupes avec 2 vainqueurs et 2 finalistes de la phase départementale par groupe, sachant que les joueurs du même district ne pouvaient pas tomber ensemble.
Voici le tableau des poules pour l’eCoupe de France qui débutera samedi à 11h :
L’entraîneur du FC Fleury 91 Fabrice Abriel revient sur l’exploit de son équipe, qui est allée chercher sa qualification en finale de Coupe de France Féminines sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais.
Atteindre pour la première fois de l’histoire du FC Fleury 91 la finale de la Coupe de France en éliminant l’OL sur son terrain, c’est un scénario idéal…
C’était notre troisième demi-finale d’affilée, donc l’objectif était de passer ce palier. Effectivement, quand on élimine Lyon, cela donne encore plus d’ampleur à la qualification. La saison dernière, nous avions déjà rencontré l’OL en demi-finale et nous avions raté notre entame de match. Là, on l’a bien gérée. Ensuite, il fallait essayer de marquer, mais il y a finalement eu 0-0, donc il fallait garder la tête froide et être très lucide pour la séance de tirs au but. Bien respirer, se décontracter, visualiser et, surtout, ne pas être dans l’émotion, et on l’a bien fait. C’est top pour le club. C’est historique, on marque les esprits.
Ce sera une finale 100% francilienne face au PSG…
Oui, il y avait trois équipes qui représentaient l’Île-de-France en demi-finale (ndlr : le Paris FC a été éliminé par le PSG). Nous avons beaucoup de clubs en région parisienne et surtout, il y a de la qualité, du niveau.
Pour vous, originaire de la région et formé au PSG, c’est un beau symbole que votre carrière d’entraîneur vous amène à entraîner une équipe francilienne.
C’est un retour aux sources. Je reviens dans une région que j’ai bien connue dans ma jeunesse, pendant 20 ans. Aujourd’hui, c’est une transmission d’expérience, de mon parcours d’ancien joueur. Cela permet d’en faire profiter cette nouvelle génération.
Avec le FC Fleury 91, un club ambitieux, vous avancez et progressez ensemble…
Oui, pas à pas, année après année, on arrive à passer des paliers. Cette qualification en finale de Coupe de France, c’est un bon indicateur de performance. En championnat, on arrive dans la dernière ligne droite, il faut aller se qualifier pour les playoffs, nous sommes encore en course. La fin de saison sera intense, rythmée. On aura de belles choses à jouer, avec cette finale en ligne de mire, juste avant la dernière journée de championnat. En tout cas, on va vibrer.
La finale de la Coupe de France Féminine, qui aura lieu le samedi 4 mai (15h) au Stade de La Mosson de Montpellier, opposera deux équipes franciliennes. Les premières qualifiées ont été les joueuses du FC Fleury 91, qui ont réalisé un véritable exploit en allant chercher leur billet pour leur première finale sur la pelouse de l’ogre lyonnais (0-0, 4-5 aux t.a.b.) samedi. Le lendemain, l’autre favori de la compétition, le Paris Saint-Germain, est venu à bout d’une autre équipe d’Île-de-France, le Paris FC, à nouveau après une séance de tirs au but (3-3, 4-3 aux t.a.b.). Le PSG disputera sa 9ème finale de Coupe de France et en compte trois à son palmarès.
PARIS UNIVERSITE CLUB – FC RUEIL-MALMAISON 13ème journée, Seniors Féminines R2
Le compte-rendu
Le début de rencontre est équilibré et disputé. Après plusieurs tentatives lointaines des Rueilloises, le PUC se crée une grosse occasion avant la pause mais la gardienne veille. La réponse de l’équipe des Hauts-de-Seine est une très belle passe en profondeur de Diallo, Leclerc bute sur la défense adverse.
Rueil-Malmaison fait la différence
Le FC Rueil-Malmaison réussit à ouvrir le score en début de deuxième période par Diallo(0-1) et continue à pousser pour faire le break. Le PUC réagit, sans parvenir à égaliser. Et ce sont les visiteuses qui doublent la mise. Suite à un corner, le ballon revient devant la surface et la reprise du gauche de Leroux finit au fond (0-2). Rueil-Malmaison clôt le suspense quand Diallo devance la gardienne, le ballon est poussé au fond par Legagneux(0-3).
Yves Furic, entraîneur du PUC « On a fait une bonne première mi-temps. Les filles ont été très solides et ont respecté le plan de jeu. Elles ont fait tout ce qu’on leur a demandé avec beaucoup de sérieux. On traverse une période compliquée, cette première période devait nous mettre un peu de baume au cœur et nous donner un peu d’élan, mais on était 11 et on a fait face à nos limites athlétiques. Même si on encaisse très tôt en deuxième période le premier but, cela n’a pas trop affecté l’équipe moralement. En revanche, le deuxième but est celui qui plie le match. Nous avons eu une occasion très peu de temps avant, cela aurait pu changer le cours du match. Mais à 2-0, c’était très mal engagé. Je suis quand même content de ce qu’elles ont fait, les filles ont été vaillantes et solidaires. Elles ont montré de belles valeurs, c’est ce que nous avons envie de les voir faire. On aimerait avoir un peu plus de points en championnat, être un peu mieux classé. Je suis sûr que d’ici la fin de la saison, il y aura des choses pour positives pour elles, elles le méritent en tout cas. »
Bienvenu Ngoye, entraîneur du FC Rueil-Malmaison
« La première mi-temps n’était pas très aboutie, on a un peu bafoué notre football, mais cela a été un bon duel physique. Le PUC a des joueuses athlétiques derrière. Après, on a un peu repositionné certaines filles qui n’étaient pas dans leur position préférentielle, et on a eu un peu plus le ballon dans les pieds. A partir de là, ça se passe beaucoup mieux dans les matches. Donc je trouve la victoire logique. Trois buts, c’est correct. A 2-0, on a joué en étant un peu plus à l’aise et on développe un peu plus d’échanges sur le terrain. A la mi-temps, je leur ai dit : « On ne peut pas descendre, il faut juste qu’on se fasse plaisir ». Elles l’oublient parfois, en étant trop sérieuses, la première des choses c’est de se faire plaisir. C’est ce qu’elles ont fait, et tout de suite on voit la différence. »