Le rêve est terminé, les souvenirs vont rester

Face à une équipe mixte du PSG, qui avait laissé Mbappé, Neymar, Icardi et Navas au repos, le petit Poucet de Linas-Montlhéry, leader de sa poule B de Régional 1, s’est logiquement incliné (0-6) sur la pelouse de Bondoufle devant près de 15 000 spectateurs. Une défaite qui restera cependant comme le souvenir d’une carrière pour la bande de Stéphane Cabrelli. 

Ils n’avaient que ce match en tête depuis le 9 décembre et le tirage au sort des 32èmes de finale de la Coupe de France effectué à Rennes et qui mettait sur le chemin de Linas-Montlhéry l’ogre du Paris-Saint-Germain. Les joueurs de Stéphane Cabrelli ont fait et refait le match dans leurs têtes ou dans leurs songes pendant trois semaines avant de se présenter hier soir sur la pelouse de Bondoufle. 

S’il n’y avait pas face à eux les Mbappé, Neymar et autre Icardi, laissés au repos, le capitaine de Linas-Montlhéry, Yohan Roca, échangeait les fanions avec Edinson Cavani qui portait pour l’occasion le brassard du PSG. Pour le milieu de terrain essonnien, ex-pensionnaire du centre de formation du PSG, ce fut un sentiment incroyable : « C’était impressionnant de jouer contre une équipe de stars. Même s’il n’y avait pas tout le monde. « . Et pourtant les joueurs de Stéphane Cabrelli n’hésitaient pas à mettre d’entrée un intense pressing sur leurs adversaires. 

Une étreinte qui peu à peu se relâchait à mesure que le PSG entrait dans son match et se procurait (23e) une première triple occasion de Kehrer, Kouassi et Kurzawa dont les tentatives successives étaient repoussées par le portier de Linas-Montlhéry, Lutumba, et par son milieu de terrain, Duval. Une première grosse alerte qui était logiquement suivi de l’ouverture du score (30e) du jeune Aouchiche bien servi sur le côté droit par Dagba. 

Si les Essonniens souffraient, ils parvenaient toutefois à obtenir une incroyable opportunité sur une faute de Dagba qui accrochait dans la surface de réparation le bras de Cissé. L’arbitre de la rencontre Franck Schneider n’hésitait pas et désignait le point de pénalty (38e). Kanouté, le gaucher, s’avançait mais sa frappe décroisée était stoppée par Rico, le remplaçant de Navas dans les buts du PSG. 

Il serait exagéré de parler de tournant de la rencontre, cependant dans la foulée le PSG doublait la mise (41e) par son buteur et capitaine Cavani qui, cette fois, ne laissait aucune chance à Lutumba qui avait brillamment repoussé quelques minutes auparavant une tête à bout portant du goléador uruguayen.

Au lieu d’atteindre la mi-temps sur un hypothétique score de 1-1, les joueurs de Stéphane Cabrelli étaient menés 2-0. La seule petite pointe d’amertume du coach de Linas-Montlhéry : « Il y a un petit regret avec le penalty et une situation juste avant où l’on a manqué un peu de simplicité.« 

La deuxième période sera une formalité pour les Parisiens avec un doublé de Cavani (60e) qui sera imité par Sarabia (63e, 69e), tandis que Chupo Moting, entré en cours de jeu, y allait également de son but pour clôturer le score. 

Un score finalement anecdotique même si Stéphane Cabrelli soulignait à la fin de la rencontre : « Je n’avais pas tablé sur un score en particulier mais ne pas en prendre plus de cinq aurait été sympa, comme de rentrer à la mi-temps à 1-1.  J’ai dit à mes joueurs que j’étais fier et content d’eux car malgré les débats déséquilibrés, on a proposé certaines choses et je pense que le match n’a pas été désagréable à regarder. » 

Compte tenu du fossé qui séparait les deux équipes Linas-Montlhéry ne pouvait effectivement pas avoir de frustration comme le confirmait Yohan Roca : « On a vu la différence entre eux et nous. On les a regardés dans les yeux, mais on souffrait. C’est dur physiquement, tactiquement, techniquement. Tout ce qu’ils font, c’est juste. Avec le penalty raté, c’était dur mentalement de rentrer à la mi-temps à 2-0 alors qu’on aurait pu faire 1-1. Après, le match, on l’aurait perdu, on ne va pas se mentir. Bravo au PSG, ils nous ont respectés. On a pris beaucoup de plaisir.« 

Un respect qui se matérialisait à la fin de la partie par des accolades chaleureuses et les échanges de maillot. Stéphane Cabrelli, au moment du débriefe, n’était pas le moins satisfait : « On savait qu’on affronterait une équipe mixte proche de celle qui avait joué face au Mans en Coupe de la Ligue. On était un peu déçus au début, on aurait aimé avoir toutes les stars contre nous mais cela aurait été une boucherie (rires). On est déjà ravis d’avoir joué contre Cavani, joueur emblématique du club et une belle personne. On sait que mardi (demain), il y a aura moins de monde (de médias) à l’entraînement. C’est notre quotidien, on le connaît mais on a pris un maximum de lumière pendant trois semaines. À la fin, j’ai souhaité et je nous suis souhaité (en tant que supporter inconditionnel du PSG) un beau parcours européen. » 

Les prochaines échéances vont également arriver rapidement pour Linas-Montlhéry qui reprendra le 18 janvier son parcours en championnat de R1 avec à la clé une première place à préserver passant du rêve à une réalité qui pourrait également s’avérer toute aussi souriante. 


Linas-Montlhéry (R1) – PSG (L1) : 0-6 (0-2).

Spectateurs : 15 000. 
Arbitres : M. Schneider. 
Buts : Aouchiche (30e), Cavani (41e, 60e), Sarabia (63e, 69e), Choupo Moting (87e). 

Linas-Montlhéry : Lutumba – Tchabo, Tsota, Diallo, Kouassi – Gbobouo, Roca, Duval (Milongo, 80e) – Kanouté, Leno (Mejri, 64e), Cissé (El Gachbour, 73e). Entr. : Cabrelli.  

PSG : Rico – Kurzawa (Meunier, 73e), Kehrer, Kouassi, Dagba – Paredes (Gueye, 73e), Herrera (Chupo Moting, 65e), Aouchiche – Draxler, Sarabia, Cavani. Entr. : Tuchel.  

Les cadors au rendez-vous !

A la trêve, la moitié des rencontres du championnat Régional 1 Foot Entreprise a déjà été disputée. Il est donc temps de faire un premier bilan à mi-parcours. A la vue du classement, aucune grosse différence n’a été faite pour le moment même si l’on retrouve aux trois premières places les trois équipes qui ont trusté les titres de champion d’Ile-de-France ces dernières années. 

Ce n’est pas une surprise de les retrouver là. Orange Issy, Best Training et Nike occupent à la trêve les trois premières places du championnat Régional 1 Foot Entreprise. Attention cependant aux apparences car pour y parvenir les habitués du haut de classement de l’élite francilienne ont connu des difficultés ou des mésaventures.

A l’image d’Orange Issy, solide leader, qui a toutefois lâché des points face notamment à des équipes comme le Conseil Général du 92 ou Expograph Vanves qui n’occupent pas le haut du tableau. Les Isséens se sont, en revanche, montrés compétitifs face à leurs concurrents directs en décrochant deux nuls sur les pelouses de Nike et de la Banque de France et en l’emportant, à domicile, face à Best Training. 

Un champion en titre en difficulté en début d’exercice. Souverains la saison dernière, les joueurs de Chambourcy dominent beaucoup moins leur sujet. Malgré les trois défaites déjà concédées et les deux matches nuls, Best Training a arraché, lors du dernier match avant la trêve, la deuxième place en se rapprochant à deux longueurs de la tête du classement. 

Une deuxième place acquise aux dépens de Nike. En retrait la saison dernière, les joueurs de Saint-Ouen l’Aumône ont retrouvé, cette année, leurs ambitions en ne perdant pas une seule rencontre sur le terrain (ils en ont perdu une sur tapis vert mais le club a fait appel de la décision) mais en concédant toutefois déjà cinq matches nuls.

Les équipes de tête n’ayant pas été irrésistibles, il reste de la place derrière pour des formations qui peuvent encore prétendre jouer les premiers rôles. C’est le cas de l’étonnant Air France Roissy qui a enclenché avant la trêve une série de sept matches sans défaites avec à la clé quatre victoires et trois nuls dont un ramené de Nike. De superbes performances qui propulsent Air France Roissy au pied du podium. 

En compagnie de Métro qui compte le même nombre de points. Habitués aux accessits, l’équipe d’Antony a une fenêtre de tir pour se hisser, cette saison, encore plus haut. Pour sa première année dans l’élite régionale l’ASPTT Champigny brille puisqu’il termine à la trêve à égalité de points avec Métro et Air France Roissy. 

Petite déception, en revanche, pour la Banque de France qui, après un début d’exercice plutôt convaincant, a terminé la première partie de la saison par trois défaites consécutives qui l’ont fait glisser à la septième place. 

Une septième place synonyme de position charnière entre la première et la deuxième partie de tableau. En effet, un trou est déjà fait avec la huitième place où l’on retrouve le Conseil Général du 92.   

Dans le bas du classement, Expograph Vanves occupe à la trêve la dernière place. L’équipe des Hauts-de-Seine a pourtant démontré qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleurs en tenant en échec Nike et Orange Issy. Tous les espoirs lui sont donc encore permis. 

D’autant que devant, l’APSAP Roux, les Municipaux de Louveciennes et le Conseil Général du 92 ne sont respectivement qu’à trois, quatre et cinq longueurs. Rien d’insurmontable même s’il faut remarquer le potentiel de ces adversaires directs à l’image du Conseil Général du 92 qui s’est payé le scalp d’Orange Issy et a tenu en échec Nike et Best Training.  

En toute fin de tableau, à égalité avec Expograph Vanves, on retrouve une formation des Communaux de Maisons-Alfort qui avait pourtant entamé ce championnat par une victoire et un match nul. Mais elle a enchaîné ensuite un cycle de sept défaites et un nul décroché face à l’APSAP Roux. Mais comme pour le reste de ce championnat rien n’est encore joué et les Communaux auront tout le loisir de se reprendre dans une deuxième partie de saison qui s’annonce palpitante. 


Le classement : 

  1. Orange Issy (22 pts)
    2. Best Training (20 pts)
    3. Nike (19 pts)
    4. Métro Football (17 pts)
    5. Air France Roissy (17 pts)
    6. ASPTT Champigny (17 pts)
    7. Banque de France (16 pts)
    8. Conseil Général 92 (11 pts)
    9. Municipaux Louveciennes (10 pts -1m)
    10. APSAP Roux (9 pts -1m)
    11. Communaux Maisons-Alfort (6 pts)
    12. Expograph Vanves (6 pts)

Le Régional 1 perd la boussole

Il s’agit probablement d’une statistique très peu vue à ce niveau lors de ces dernières années. Dans le groupe B de Régional 1, et après dix journées de championnat déjà disputées, six points seulement, soit deux victoires, séparent à la trêve le leader, Linas-Montlhéry, du dernier, le Mée. 

Jamais dans cette poule B une formation n’est parvenue à prendre le leadership réellement. Même si deux équipes, Linas-Montlhéry et le promu, l’Espérance Aulnaysienne, ont été le plus régulièrement en haut du classement sans pour autant dominer leur sujet comme le prouve les quatre nuls et les deux défaites déjà concédés par les Essonniens. 

Les joueurs de Stéphane Cabrelli, toujours qualifiés en Coupe de France où ils rencontreront le PSG, peuvent avoir la satisfaction d’être également toujours leader à la trêve. Mais le chat est maigre sur leurs poursuivants. Un petit point seulement sur l’Espérance Aulnaysienne et sur Sénart-Moissy sur le podium malgré ses trois défaites et ses trois nuls en dix rencontres. 

Dans ce contexte, où toutes les équipes semblent finalement presque se valoir, le septième, Sucy, n’est qu’à un petit succès de la tête du classement. 

Il en est de même devant pour le Plessis-Robinson, Viry et Fleury alors même que le bilan des deux premières équipes affiche autant de victoires que de défaites. Fleury fait à peine mieux avec trois succès pour deux défaites et surtout déjà cinq nuls. 

Peut-on, dans ces conditions, parler de bas du classement ? Comptablement les Méens, relégués de National 3, sont bien derniers. Mais pas d’inquiétude à avoir puisqu’avec deux victoires consécutives, le podium se dessinerait très probablement. 

Même situation curieuse pour une autre formation reléguée, Brétigny, onzième et donc relégable avec seulement quatre longueurs de retard sur le leader. Il en est de même pour Montreuil et le promu, Montrouge. 

Avec le même nombre de points, les Lilas peuvent toujours rêver à l’accession malgré une série de cinq matches sans succès en tout début de saison. 


Le constat dans la poule A est légèrement différent. Les écarts sont plus importants même si rien n’est joué à la trêve dans le haut comme dans le bas du classement. Saint-Denis a pris les affaires en main après la troisième journée. Les Dynosiens ont même réalisé une rareté dans ce championnat, à savoir une superbe série de six victoires consécutives avant d’être tenus en échec lors de la dernière rencontre avant la trêve. 

Avant Saint-Denis, Meaux avait pris le meilleur départ en alignant trois victoires pour un nul lors de ses quatre premières rencontres avant de tomber pour la première fois face à Saint-Denis. Un coup d’arrêt pour des Meldois qui se sont montrés ensuite beaucoup moins constants comme le prouve leur défaite face à Cergy et leur deux nuls concédés lors des deux dernières rencontres. 

Noisy-le-Sec et Vincennes ont également occupé brièvement la tête du classement. Mais aucune des deux équipes n’est parvenue à garder le rythme et Noiséens et Vincennois se retrouvent à la trêve respectivement à six et sept points du leader. 

Cergy, après un début de championnat moyen, a également eu la bonne idée d’enchaîner des victoires. Quatre consécutives, série en cours. Ce qui a permis aux Val-d’Oisiens de recoller à la tête du peloton avec un match en plus à disputer. 

Sur le podium à la trêve, Saint-Brice est longtemps resté la dernière équipe invaincue dans ce championnat de Régional 1 avant de céder, lors de la neuvième journée, face à Saint-Denis. Les Val-d’Oisiens restent placés pour la seconde partie du championnat. 

Dans le bas du classement, Rungis, lanterne rouge, est en réelle difficulté. Les Val-de-Marnais n’ont marqué que quatre petits points en dix matches et n’ont pas remporté un seul match. Avec cinq points de retard sur le dixième, Saint-Ouen l’Aumône, rien n’est perdu évidemment mais il faudra vite engranger des points et renverser la situation. 

Comme semble devoir le faire la Garenne-Colombes dont la trêve arrive peut-être un peu trop tôt. Très à la peine, battus six fois de suite, les joueurs des Hauts-de-Seine ont su relever la tête lors de leurs deux derniers matches en s’imposant face à Vincennes et en tenant en échec Meaux. 

Un rebond dont a fait preuve également la Colombienne. Dernière après quatre journées, la formation de Colombes a entamé un beau rétablissement en allant décrocher quatre victoires lors des six dernières journées. 

La trajectoire a été un peu inverse pour Chatou à la lutte pour les premières places avant de subir une série de cinq matches sans succès. La réserve du Red Star, pour son entrée dans l’élite régionale, a, pour sa part, eu bien du mal à se montrer régulière.   


Classement Groupe A :

  1. Saint-Denis (21 pts)
    2. Meaux Académy (18 pts)
    3. Saint-Brice (17 pts)
    4. Cergy-Pontoise (16 pts -1m)
    5. Noisy-le-Sec (15 pts)
    6. Vincennois (14 pts)
    7. Chatou (13 pts)
    8. Colombienne (13 pts)
    9. Red Star (11 pts -1m)
    10. Saint-Ouen l’Aumône (9 pts)
    11. Garenne-Colombes (8 pts)
    12. Rungis (4 pts)
     Groupe B :1. Linas-Montlhéry (16 pts)
    2. Espérance Aulnaysienne (15 pts)
    3. Sénart-Moissy (15 pts)
    4. Fleury (14 pts)
    5. Plessis-Robinson (14 pts)
    6. Viry Chatillon (13 pts)
    7. Sucy (13 pts)
    8. Lilas (12 pts)
    9. Montrouge (12 pts)
    10. Montreuil (12 pts)
    11. Brétigny (12 pts)
    12. Le Mée (10 pts)  

La Coupe à cœur

Les 32èmes de finale de Coupe de France se disputeront les samedi 4 et dimanche 5 janvier prochains avec pour affiche ce duel des extrêmes qui fait déjà parler toute l’Ile-de-France entre le petit Poucet, Linas-Montlhéry (R1), et l’Ogre du Paris-Saint-Germain. N’oublions pas toutefois que pour les quatre autres formations franciliennes engagées un possible 16ème de finale se profile aussi.

En guise de cadeau de Noël, le club de Linas-Montlhéry pouvait difficilement espérer mieux. Depuis le tirage au sort du 9 décembre dernier à Rennes qui leurs a réservé le PSG comme adversaire des 32èmes de finale, les Essonniens n’ont toujours pas touché terre. Chez le Président, l’entraîneur, les joueurs et dans l’ensemble du club le mot « rêve » revient sur toutes les lèvres. A commencer par celles de Michaël Bertansetti : « Pour nous je crois que le slogan de la compétition « la Coupe de tous les possibles » n’a jamais aussi bien porté son nom. Comment imaginer un jour rencontrer le Paris-Saint-Germain et sa pléiade de stars. C’est plus qu’extraordinaire. Il n’y a même pas de qualificatif. Nous sommes aux anges pour le club pour tout ceux qui nous soutiennent depuis des années. C’est un moment incroyable pour mettre la lumière sur le club et la ville. Nous sommes sollicités de tous les côtés et nous répondons bien volontiers à ces sollicitations. Ce match est une formidable passerelle lancée entre le football amateur et le football professionnel. J’espère que tous les clubs franciliens s’identifieront à travers nous et notre objectif est aussi de les mobiliser derrière nous car ce sont les couleurs du football amateur francilien que nous allons porter. J’essaie pour ma part de ne pas trop m’enflammer car il y a un match à disputer et je veux que cette rencontre soit un kiffe pour tout le monde.« 

Du côté de l’expérimenté entraîneur, Stéphane Cabrelli, aucun doute sur la notion de plaisir pour ce supporter du PSG qui est abonné au Parc des Princes depuis l’âge de 6 ans : « Au-delà du fait que je suis un fervent supporter du PSG, dites-moi pour quel club amateur ce ne serait pas un rêve d’affronter une équipe du top niveau européen et mondial ? Même si l’on sait que ce sera compliqué pendant 90 minutes et que le 5 janvier notre aventure en Coupe de France s’arrêtera qu’est-ce que l’on pouvait souhaiter de mieux ? Pour le club, pour les joueurs, pour le Président et le travail qu’il abat depuis des années. La seule chose que nous souhaitons faire sur la pelouse de Bondoufle c’est de donner une belle image de Linas-Montlhéry, mais aussi du football amateur francilien et de son niveau. Nous sommes dans une excitation générale surtout chez les joueurs. Je crois que même avec un plâtre ils voudraient disputer ce match. Ce sera à nous d’être vigilants pour bien gérer tout ceci et ne surtout pas compromettre le reste de la saison et ce championnat où nous figurons bien. Je comprends néanmoins toute cette excitation d’affronter de tels joueurs« . 

Et parmi ces joueurs, Yohan Roca, le capitaine de Linas-Montlhéry, espère qu’ils retrouvera Neymar, Mbappé, Icardi ou Di Maria. « Nous voulons les affronter. J’ai regardé, la saison dernière Mbappé et Neymar avaient été titulaires lors de la rencontre de 32ème face à Pontivy. » Pour ce milieu de terrain défensif, qui a passé quatre années au sein du centre de formation du PSG, la perspective de se frotter à Neymar est juste incroyable. « Qui ne rêverait pas d’affronter les meilleurs joueurs du monde ? Et c’est vrai qu’en raison de mon parcours ce match est encore plus spécial pour moi. Des rencontres comme celle-ci, à 33 ans, je n’en jouerai pas d’autres. Je suis l’ancien dans ce groupe. Je devrais tempérer les jeunes. Mais la vérité c’est que je suis au moins aussi excité qu’eux. Les trois quart de l’équipe sont des supporters du PSG, ce sont des Franciliens. Mais pour autant sur le terrain nous n’allons pas juste les regarder jouer. Nous devrons être à 100 %, essayer de nous accrocher le plus longtemps possible et pourquoi pas jouer à fond le peu de chances que nous aurons. L’essentiel sera de montrer une belle image du football amateur francilien.« 

Un football amateur francilien qui sera aussi représenté par Versailles. Car si la rencontre de Linas-Montlhéry mobilise toutes les attentions, les Yvelinois auront également un superbe coup à jouer pour se hisser en 16èmes de finale chose que Versailles n’a plus réalisé depuis 1947 et une défaite 4-1 face à Gueugnon. L’équipe de Youssef Chibhi peut donc entrer dans l’histoire et le coach versaillais en est bien conscient : « Nous sommes au cœur d’une aventure incroyable avec ces six rencontres déjà gagnées pour atteindre les 32es avec comme point d’orgue cette formidable semaine à la Réunion et une qualification à la clé. Cette semaine tous ensemble a été géniale en terme de cohésion. Elle a renforcé nos liens en coupe comme en championnat. Je n’oppose pas les deux compétitions. La dynamique de victoire en coupe peut être profitable en championnat même si cela implique de jouer plus que nos concurrents. Le succès appelle le succès. Nous ne partirons pas favoris face à Granville (N2) qui évolue dans une division supérieure et, qui plus est, a déjà réalisé dans une histoire récente de formidables parcours dans cette compétition (quart de finaliste en 2016 et huitième de finaliste en 2018). Ils auront l’avantage hiérarchique et l’expérience mais nous évoluerons à domicile et avec notre public nous tenterons d’arracher cette qualification.« 

Un objectif partagé par l’Entente Sannois-Saint-Gratien et son entraîneur, Didier Caignard : « Nous allons rencontrer une nouvelle équipe de National 2 après les Gobelins, Saint-Geneviève et Croix. Cela nous permet de rester mobilisés d’autant qu’il faudra prendre cette équipe d’Epinal très au sérieux. Elle a sorti notamment Sochaux lors des tours précédents et il y a deux ans cette même équipe était venue s’imposer à l’Entente en 32es de finale de Coupe de France. Cette compétition nous est très profitable en championnat. Nous savions les difficultés auxquelles nous serions confrontés en début de saison avec pas moins de 14 départs dans notre effectif. La Coupe de France nous a permis de continuer à travailler, à construire et à avancer. Nous avons de grosses difficultés en championnat à l’extérieur. Nous avons démontré qu’avec l’état d’esprit nous pouvions nous qualifier en Coupe de France à l’extérieur en faisant preuve de solidité et de solidarité pour tenir un score. Je pense que ce match comme nos précédents se jouera sur des détails.« 

Le Red Star (N) devra être entièrement mobilisé également pour espérer sortir l’équipe de Chambly, pensionnaire de Ligue 2. Mais entre une équipe camblysienne en difficulté dans son championnat et des Audoniens qui jouent les premiers rôles dans le leur, la différence hiérarchique, dans l’antre de Bauer, pourrait vite s’estomper. 

La tache la plus aisée semble revenir au Paris FC qui se déplacera sur la pelouse de l’AS Fabreguoise (N3). Attention cependant à cette formation deuxième de son championnat N3 d’Occitanie. D’autant que les Parisiens, qui avaient fait tourner leur effectif, avaient connu bien des difficultés à se qualifier au tour précédent face à une équipe de Régional 1 (l’Olympique de Valence). C’est là tout le charme de cette Coupe de France qui reste décidément une compétition pas comme les autres.  


Le programme : 

Samedi 4 janvier à 13h
Versailles (N3) – Granville (N2)
AS Fabregues (N3) – Paris FC (L2)

Samedi 4 janvier à 18h
Red Star (N) – Chambly (L2)

Dimanche 5 janvier à 17h15
Entente Sannois-Saint-Gratien (N2) – Epinal (N2)

Dimanche 5 janvier à 20h55 à Bondoufle
Linas-Montlhéry (R1) – PSG (L2)

 

               

  

On prend les mêmes…

La saison dernière, à l’issue de la dernière journée, les formations du CA Paris 14 et de Vaux-le-Pénil La Rochette terminaient aux deux premières places du championnat R1 Féminine et décrochaient ainsi leur ticket pour les barrages d’accession. 

Aucune de ces deux équipes franciliennes n’est parvenue à monter en D2. Six mois plus tard, alors que nous sommes à la trêve, le CA Paris 14 et Vaux-le-Pénil La Rochette occupent de nouveau les deux premières places. Une évidence ? Pas vraiment. Car pour y parvenir, parisiennes et seine-et-marnaises ont rencontré de nombreuses difficultés. Notamment Vaux-le-Pénil La Rochette qui effectuera un début de saison chaotique avec deux défaites lors de ses deux premiers matches. Depuis, les joueuses de Seine-et-Marne ont pratiquement réalisé un sans-faute en dehors d’une défaite contre l’ES 16e. Particularité de cette équipe, Vaux-le-Pénil La Rochette n’a pas fait le moindre match nul. 

Ce qui n’est pas le cas du CA Paris 14 qui partage à la trêve la première place. Les Parisiennes ont en effet concédé trois nuls mais en contre-partie ne se sont inclinées qu’à une seule reprise, lors de leur premier match contre le Val-d’Europe, pour parvenir à se hisser au même niveau que leurs rivales seine-et-marnaises. 

Derrière ce duo de tête, les autres formations semblent un peu en retrait et surtout moins constantes. Troisième à la trêve, Osny est la très bonne surprise de ce championnat. Le promu ne s’est incliné qu’à trois reprises (comme Vaux-le-Pénil La Rochette) et s’est adapté à grande vitesse à l’élite régionale. 

Après onze journées, l’ES 16e peut encore prétendre évidemment aux barrages d’accession. Mais les filles du 16e arrondissement ont surpris par leur manque de régularité. Alors qu’elles semblaient irrésistibles en tout début d’exercice (3 matches, 3 victoires. 9 buts marqués, 0 encaissé), les résultats se sont délités et l’ES 16e n’est jamais parvenu ensuite à enchaîner plus de deux succès consécutifs. 

Il faudra probablement compter aussi sur le PUC dans la course aux barrages même si les Pucistes pointent déjà à huit points de la tête du classement. Les Parisiennes avaient pourtant réussi à combler une partie de leur retard provoqué par un début de championnat très moyen. Revenues à la troisième place elles ont de nouveau lâché des points face à des équipes mal-classées. 

A l’inverse, le Cosmo Taverny aura effectué une très belle entame de championnat avant de lâcher dans les dernières journées avant la trêve avec une série de trois défaites consécutives qui le repoussera à la septième place. 

Dans la deuxième partie de tableau, Rueil-Malmaison occupe à la trêve la dernière place mais n’a que deux petits points de retard sur le Val-d’Europe, premier non relégable. Entre les deux la JA Drancy devra surement batailler également jusqu’au bout pour décrocher son maintien. L’autre promu, Saint-Denis, semble également condamné à se battre pour rester dans l’élite. 

Comme à leur habitude les deux autres équipes réserves de ce championnat ont connu un parcours en dent de scie. Surtout la VGA Saint-Maur capable de prendre sept buts face à Vaux-le-Pénil La Rochette et d’en mettre cinq au Cosmo Taverny. C’est un peu différent pour Fleury, en difficulté en début de saison, et qui a terminé cette première moitié de championnat en trombe avec quatre grosses victoires lors de ses quatre derniers matches. 


Le classement : 

  1. CA Paris 14 (24 pts)
    2. Vaux-le-Pénil La Rochette (24 pts)
    3. Osny (20 pts)
    4. ES 16e (20 pts)
    5. Fleury (17 pts)
    6. PUC (16 pts)
    7. Cosmo Taverny (15 pts)
    8. VGA Saint-Maur (12 pts)
    9. Saint-Denis (11 pts)
    10. Val-d’Europe (10 pts)
    11. JA Drancy (10 pts)
    12. Rueil-Malmaison (8 pts) 

Versailles et Ivry prennent une option

La trêve hivernale est l’occasion de faire un premier bilan de ce championnat de National 3. Et force est de constater qu’après douze journées disputées, rien n’est joué même si des lignes fortes se dégagent. 

Dans la course à la première place, synonyme d’accession en National 2, deux équipes se détachent. Versailles, leader avec un petit point d’avance, aura la plupart du temps fait la course en tête paraissant même un certain moment presque intouchable. Avec six victoires lors de leurs six premières rencontres, les joueurs de Youssef Chibhi ont cédé une première fois face à Saint-Leu sans retrouver ensuite totalement leur rythme de croisière. 

La faute, peut-être, à la Coupe de France qui a mobilisé les têtes et de l’énergie avec notamment une qualification et un déplacement inoubliable sur l’île de la réunion. La faute également à la solidité de la formation qui talonne Versailles pour la première place. Ivry, après s’être incliné lors de son tout premier match, n’a plus ensuite connu la défaite. Les Ivréens, s’ils ne semblent pas survoler leur sujet, ont cependant démontrer une réelle solidité et ne sont pratiquement jamais passés à travers. 

Ces deux formations peuvent être satisfaites de leur début de saison d’autant plus que derrière les équipes qui les suivent à la trêve ne sont pas dangereuses. Le Paris FC et Créteil, deux formations réserves, ne pourront pas prétendre jouer le tout premier rôle malgré douze premières journées très convaincantes. 

Estampillé parmi les favoris au vu de son effectif et de ses ambitions, le Racing a déçu. Sixièmes, les hommes de Colombes comptent déjà neuf points de retard sur le leader. Plutôt à leur aise lors de l’entame du championnat, les résultats des Racingmen se sont étiolés avec notamment une série de quatre matches sans victoire. Difficile dans ce contexte espérer jouer la tête du classement.  

Des chances qu’Aubervilliers semble avoir désormais laissé passer. Les joueurs de Rachid Youcef, que l’on attendait comme à leur habitude en tête de classement, ont été relégables à un moment de la saison. En cause un début de championnat très difficile avant un redressement et une série de trois victoires consécutives qui permet à Aubervilliers de prendre ses distances avec la zone de relégation. 

Les sommets, ni le Blanc-Mesnil ni les Mureaux, des vieux grognards de la division, n’auront jamais réellement réussi à les côtoyer. Les Muriautins s’en seront approchés avant de subir une série négative de quatre défaites de rang. Le Blanc-Mesnil n’aura pas connu pareil vent contraire sans avoir la capacité pour autant de décrocher plus de deux succès consécutifs. 

Comme c’est souvent le cas, les promus auront connu des débuts délicats. A l’image de Noisy-le-Grand, longtemps dernier, ou de Saint-Leu qui n’aura jamais quitté durablement la zone de relégation. Mais ces deux équipes ont le mérite de ne pas s’être faites décrochées et tous les espoirs leurs sont encore permis pour la deuxième partie de saison. Torcy aura eu un parcours différent en effectuant un début de saison très intéressant et en décrochant à la trêve une très satisfaisante septième place. 

Avec le PSG, nous ne savions pas à quoi nous attendre après la décision du club parisien de dissoudre son équipe de National 2. Les pensionnaires de Saint-Germain-en-Laye auront levé les doutes en montrant de bonnes dispositions qui leur permettent d’occuper aujourd’hui une très belle cinquième place. 

La relégation aura été bien plus douloureuse pour une équipe très jeune de l’ACBB soumise, en plus des difficultés sportives, à des retraits de points. Les Boulonnais, qui peuvent encore espérer les récupérer, sont cependant loin d’avoir dit leur dernier mot. Leur redressement passera par le jeu qu’ils ne cessent de proposer.  

Enfin, la formation des Ulis, à l’instar de la saison dernière, reste à flirter avec la zone de relégation malgré le potentiel évident de cette équipe que l’on a pu entrevoir notamment face aux meilleurs.         


Classement 

  1. Versailles (26 pts)
  2. Ivry (25 pts)
  3. Paris FC (22 pts)
    4. Créteil Lusitanos (20 pts)
    5. PSG (18 pts)
    6. Racing (17 pts)
    7. Torcy (16 pts)
    8. Les Mureaux (16 pts)
    9. Aubervilliers (15 pts)
    10. Blanc-Mesnil (15 pts)
    11. Noisy-le-Grand (11 pts)
    12. Ulis (11 pts)
    13. Saint-Leu (10 pts)
    14. ACBB (5 pts)

Une hiérarchie déjà bien établie

Trois rencontres en retard sont venues clôturer la première moitié de saison de Régional 1 Futsal. A l’issue de ces derniers matches marqués par le nul (1-1) des Artistes face à Sengol et des succès de Diamant et de Roissy-en-Brie contre respectivement Créteil (4-2) et Pierrefitte (7-4), un premier bilan nous permet de constater que trois équipes se sont détachées et sont plus que jamais en course pour les deux places d’accession aux barrages. 

Le Régional 1 Futsal a, au terme de la première moitié de championnat 2019-2020, un visage bien différent de celui de la saison dernière. Exit Futsal Paulista qui évolue désormais dans des sphères supérieures, tandis que le champion en titre, Pierrefitte, et encore plus Créteil, à la lutte pour les barrages de montée l’année passée, ont laissé d’autres jouer les premiers rôles. 

Et parmi eux on retrouve le promu, Marcouville, qui a nettement dominé cette première partie de saison en ne concédant aucune défaite et seulement deux matches nuls. Pour le reste il n’y aura que des victoires qui permettent donc aux val-d’oisiens de finir leader à la trêve. 

Attention cependant car Marcouville est encore loin d’avoir réalisé le break. Derrière, deux autres équipes sont en mesure aujourd’hui de se mêler à la lutte pour le titre et les deux premières places. Deux fauteuil pour trois qu’espèrent bien occuper la formation des Artistes et celle de Diamant Futsal. 

Les Essonniens n’ont été battus qu’à deux reprises par Marcouville et les Artistes. Tout sauf un hasard. Ils ne pointent aujourd’hui qu’à quatre longueurs de la tête du classement. 

Et c’est un match à trois qui semble se dessiner puisque la formation des Artistes tient également la cadence avec simplement un point de retard sur Diamant. Les joueurs de Villepinte, auteurs d’une dernière saison terne, ont renoué avec le haut du classement. Battus uniquement par Roissy, tenus en échec par Marcouville, BVE Futsal et Sengol, ils restent dans la course aux deux premières places et peuvent avancer sans trop se préoccuper de ce qui se passe derrière. 

Car le trou est fait entre ces trois équipes et le reste du peloton emmené par une surprenante équipe de Roissy-en-Brie. Les Seine-et-Marnais sont les seuls à présenter un bilan vierge de tout match nul et l’ont fait basculer, avant la trêve, vers le positif grâce à une sixième victoire enregistrée aux dépens de Pierrefitte. 

Le champion en titre relégué très loin des places de barragistes et qui n’a jamais réussi à trouver le bon tempo dans cette première moitié de championnat. Il compte le même nombre de points que BVE Futsal, devancé d’une longueur par Champs qui occupe une bonne cinquième place. 

Derrière ce trio, les positions deviennent de plus en plus inconfortables. Un temps relégable, Créteil s’est extirpé de la zone rouge tout en restant à portée. Les Cristoliens ne sont qu’à trois points de Garges Djibson, premier relégable. 

Concernés également au premier chef par cette lutte pour le maintien Aubervilliers et Sengol 77 vont devoir se battre pour préserver leur place dans l’élite francilienne. 

A la dernière place, Lieusaint compte déjà cinq points de rebours sur Aubervilliers, premier non relégable. Mais les Seine-et-Marnais se sont donnés le droit de continuer à espérer en terminant l’année en beauté par une toute première victoire décrochée aux dépens de Champs. 


Le classement : 

  1. Marcouville (29 pts)
    2. Diamant (25 pts)
    3. Artistes Futsal (24 pts)
    4. Roissy Brie Futsal (18 pts)
    5. Champs Futsal (14 pts)
    6. Pierrefitte (13 pts)
    7. BVE Futsal (13 pts)
    8. Sengol 77 (11 pts -1m)
    9. Créteil Futsal (11 pts)
    10. Aubervilliers (10 pts -1m)
    11. Garges Djibson (8 pts)
    12. Lieusaint Foot (5 pts)

Best Training et Orange Issy dans la même poule

Le tirage au sort de la phase de poules de la Coupe Nationale de Football Entreprise a été effectué mardi au siège de la FFF.   

Sept formations franciliennes, qualifiées après une première phase à élimination directe (32es et 16es), y participeront réparties dans quatre poules.

Le double tenant du titre, Best Training, retrouvera notamment Orange Issy dans le groupe A. 

Cette phase de poule s’étendra sur six journées du samedi 25 janvier au samedi 4 avril 2020.

Les quatre vainqueurs de poule seront qualifiés pour les quarts de finale, programmés le samedi 25 avril 2020. Les demi-finales auront lieu le samedi 16 mai 2020 et la finale le samedi 6 juin 2020.


L’intégralité du tirage :

Groupe A :
1. Best Training
2. Orange Issy
3. Renault Cléon AC
4. Toulouse TOAC

Groupe B :
1. Aéroport CDG
2. Conseil Général 92
3. RC Port du Havre
4. Toulouse Municipal

Groupe C :
1. HEC Panathénées
2. Métro Foot
3. Robert Masselin AS
4. SECUCAF

Groupe D :
1. Pietrosella AS
2. Nike FC
3. Transports en commun Rouen US
4. ASPTT Cagnes-sur-Mer

La R1 Futsal au rattrapage !

Trois rencontres du championnat R1 Futsal clôtureront, ce samedi, la première phase d’un exercice qui verra, quoi qu’il arrive, Marcouville terminer en tête à la trêve.   

Trois matches qui pourront cependant avoir des conséquences importantes au classement et notamment pour l’équipe des Artistes qui, en cas de succès sur le parquet de Sengol 77, pourrait revenir à trois points seulement du leader, Marcouville. 

Même enjeu important pour Diamant qui recevra Créteil. Les Essonniens, s’ils s’imposaient, se remettraient dans la course à quatre longueurs de la tête du classement. 

La troisième rencontre ne manquera pas d’intérêt non plus puisqu’on y retrouvera Roissy-en-Brie qui mène le peloton à distance respectable derrière le trio de tête détaché. Une position qui pourrait être reprise par le champion en titre, Pierrefitte, qui repasserait devant son adversaire du jour. 


Agenda :

Samedi 21 décembre :
Diamant – Créteil (16h)
Sengol 77 – Artistes (19h)
Roissy-en-Brie – Pierrefitte (20h)

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