L’EXPLOIT DE L’US IVRY

Neuf équipes franciliennes étaient en lice ce week-end pour les 32es de finale de la Coupe Gambardella ! Parmi elles, l’US Ivry, équipe de Régional 2, est venue à bout de l’US Orléans, pensionnaire du championnat national U19 (1-0). Retour sur cet exploit avec l’entraineur des U18 de l’US Ivry, Marwane HAMZA.

Après sa victoire contre l’US Orléans, l’US Ivry est qualifiée pour les 16es de finale de la Coupe Gambardella et aura le costume de petit poucet. Son entraîneur Marwane HAMZA est revenu sur cette magnifique performance : « C’était une semaine de préparation compliquée car on avait un match en retard dimanche dernier en championnat, puis on avait un match mercredi qu’on a pu reporter à la dernière minute. On s’est entrainés normalement tout de même en essayant de préparer la rencontre de manière classique sans mettre de pression particulière à nos jeunes. On a travaillé sur les attentes du match, sur du travail tactique mais surtout mental car forcément, face à ce genre d’adversaire, avec le contexte du monde autour du terrain, il fallait être fort dans les têtes. On a parlé avec nos jeunes toute la semaine. »

Une rencontre qui avait pourtant mal démarré : « Sur le match, on a une entame compliquée jusqu’à la 22ème minute où on a beaucoup couru sans toucher le ballon. Ils étaient sur un temps fort et ont eu l’occasion d’ouvrir le score avec un penalty dès le début du match, mais tiré au-dessus », explique Hamza. « On n’arrive pas à relever la tête après le penalty, avec une succession d’occasions franches pour eux mais sans marquer. Forcément au bout de 20 minutes mes joueurs comprennent que c’est le moment de réagir, et on a un temps fort de la 25ème à la 45ème. On a la chance de marquer un beau but à la 30ème minute et on revient à la mi-temps à 1-0. En seconde période on a décidé de reculer, d’avoir un bloc un peu plus compact. On a été solides avec quelques situations de contre où on peut tuer le match, mais on a manqué d’efficacité. Les garçons se sont accrochés jusqu’au bout, ils se sont bien battus et ont réussi à tenir le résultat. »

Une performance historique égalée pour l’US Ivry : « On égale le meilleur résultat du club en Coupe Gambardella avec un 16ème de finale il y a 11 ans », précise l’entraineur des U18 R2. « Ça reste historique pour le club et surtout pour les joueurs qui ont connu un parcours compliqué car, en tant que R2, nous sommes entrés tôt dans la compétition avec des matchs difficiles. De fil en aiguille, on a réussi à faire notre petit bonhomme de chemin et j’ai senti dès le départ que les joueurs avaient cet objectif de faire un parcours en Gambardella. Ils ont joué le jeu jusqu’au bout et forcément cela a réuni beaucoup de monde autour des matchs, de l’engouement s’est créé avec le président du District qui est venu. Ils ont le soutien de toute une ville, de tout un club. »

La suite pour les U18 de l’US Ivry, ce sont les 16èmes de finale avec un tirage jeudi 18 janvier. « Maintenant, ce n’est que du bonus pour nous, on espère avoir un beau tirage et recevoir un club plutôt renommé pour faire une belle fête autour de ce match. On est le petit poucet donc, forcément, il ne reste que des grosses équipes. Après, sur un match, tout est possible et pourquoi ne pas franchir encore un cap », conclut Marwane HAMZA.

Les résultats de nos clubs franciliens en 32èmes de finale  :

US Vermelles (R2) – Brétigny FCS (R1) : 1-4
Versailles 78 FC (R1) – Maladrerie OS (R1) : 2-2 (TAB 5-4)
US Pays de Saint-Omer (R1) – FC Montrouge 92 (NAT) : 2-2 (TAB 5-3)
US Ivry (R2) – US Orléans (NAT) : 1-0 
FC Mantois 78 (R1) – FC Montfermeil (NAT) : 2-2 (TAB 3-1)
Epinal SA (R1) – PSG (NAT) : reporté au 17 janvier
F. Bourg-en-Bresse Péronnas 01 (NAT) – FC 93 Bobigny (NAT) : 3-0
FC Sochaux (NAT) – Paris FC (NAT) : reporté au 17 janvier

UN DERBY FRANCILIEN EN 32E

Les 32èmes de finale de la Coupe Gambardella ont lieu ce week-end, avec neuf équipes franciliennes encore en lice (voir ci-dessous) ! Parmi celles-ci, deux se rencontrent dimanche pour un beau derby : le FC Mantois 78 (R1) reçoit le FC Montfermeil (NAT). Les entraîneurs des deux équipes livrent leurs impressions avant ce match.

Mehdi Khair, entraîneur du FC Mantois 78 :
« C’est un 32ème de finale de Coupe Gambardella, ce n’est pas tous les ans que l’on a la chance d’arriver à ce niveau de la compétition. En plus, c’est un derby francilien face à Montfermeil, un club que l’on connaît bien. C’est une équipe contre qui nous avons l’habitude de jouer en match amical ou en championnat. Pour la petite histoire, avec le coach de Montfermeil, nous devions organiser un match amical mais nous n’avons pas réussi à trouver de date, et finalement nous nous rencontrons en match officiel, en Gambardella, c’est top. Nous avons de bons rapports et c’est toujours agréable de jouer ce type de match. Le charme de cette compétition, c’est de jouer des matches face à des équipes de différentes divisions, comme Saint-Ouen-l’Aumône (R2), Créteil (R1)… C’est un parcours intéressant. Les garçons ne vivront ce type de parcours qu’une fois dans leur vie, donc il faut marquer le coup. Au tour précédent, nous avons reçu un accueil exceptionnel de Cellois, c’était un beau match que nous avons gagné 1-0. Et atteindre pour la deuxième fois de l’histoire du club les 32èmes (après 2018), c’est beau. Ce sera une belle fête à la maison, ça fait du bien de recevoir, je pense qu’il y aura du monde pour venir supporter l’équipe. Ce sont de très beaux souvenirs pour les joueurs, le club. Et ce sera encore plus un moment de fête si on a la chance de sortir victorieux de ce derby francilien. On connaît le football francilien, c’est un football de transition, très athlétique, avec beaucoup d’intensité. Ce sont les matches qu’on aime. »

Fabio Frasconi, entraîneur du FC Montfermeil :
« Cela va être un match intéressant. En plus, les deux clubs se connaissent bien. Par rapport au tour précédent, quand nous avons reçu Valenciennes, ce sera une rencontre différente. Là, nous serons à l’extérieur, face à un club amateur, comme nous. Là, on ne jouera pas contre des joueurs qui s’entraînent tous les jours, mais ils ont d’autres forces. Valenciennes, on les rencontrait dans nos championnats, en 17 ans et en 19 ans, alors que nous n’avons pas joué face au FC Mantois. Mais je sais qu’ils font un très bon championnat.
L’année dernière, on s’est un peu loupé en sortant au 1er tour fédéral à l’extérieur contre une équipe d’Île-de-France (Linas-Monthléry), donc on a envie de bien faire. Il faut confirmer ce qui a été très bien fait face à Valenciennes. Il faut aborder ce match à Mantes de la même façon, en sensibilisant peut-être plus les joueurs sur certains éléments, comme la concentration et l’implication. Il y aura des différences par rapport au tour précédent, mais l’enjeu est le même, c’est d’essayer de passer ce tour et de continuer à partager une belle expérience tous ensemble. »

Les 32èmes de finale des clubs franciliens :

US Vermelles (R2) – Brétigny FCS (R1)
Versailles 78 FC (R1) – Maladrerie OS (R1)
US Pays de Saint-Omer – FC Montrouge 92 (NAT)
US Ivry (R2) – US Orléans (NAT)
FC Mantois 78 (R1)FC Montfermeil (NAT)
Epinal SA (R1) – PSG (NAT)
F. Bourg-en-Bresse Péronnas 01 (NAT) – FC 93 Bobigny (NAT)
FC Sochaux (NAT) – Paris FC (NAT)

 

eCOUPE DE FRANCE 2024 !

L’eCoupe de France 2024 fait son retour 🎮

Ce grand tournoi mobilisera, à travers toute la France, les meilleurs joueurs licencié(e)s d’EA Sports FC 24 sur Playstation 5 et Xbox Série S/X. L’occasion pour nos Franciliens, dont les sélections ont débuté dans les districts, de briller et de représenter l’eFoot de France. 

A vos manettes, affiner vos stratégies et vos gestes techniques, l’eCoupe de France revient pour la 5ème édition. Organisée en trois phases (départementale, régionale et nationale), l’eCoupe de France 2024 est l’unique challenge eFoot (FIFA) en France s’adressant prioritairement aux licencié(e)s du football amateur.  La compétition a déjà débuté dans les districts franciliens où les licenciés FFF âgés de 16 ans peuvent se rendre sur le site ecoupedefrance.fff.fr pour s’inscrire à l’une des phases départementales.

Au niveau Ligue, la compétition se tiendra au mois de mars avec la perspective pour le vainqueur d’affronter les vainqueurs des autres Ligues et de décrocher son billet pour la finale nationale. Les qualifiés pour ce plateau national seront rejoints par 16 joueurs professionnels évoluant en eLigue 1 Uber Eats, une nouveauté avec un affrontement entre amateurs et professionnels. La finale nationale aura lieu au CNF Clairefontaine les 24 et 25 mai 2024. 

Conditions de participation :

  • L’eCoupe de France est ouverte à tous les licencié(e)s FFF de + de 16 ans (libre, futsal, entreprise, loisir, dirigeant, arbitre, éducateur, volontaire). 
  • Une autorisation parentale est requise pour les mineurs. 
  • Les joueurs/joueuses du top 15 FUT (au moment du lancement de l’eCoupe de France), ne pourront prendre part à cette compétition.   

Modalités de participation : 

  • L’eCoupe de France est un tournoi GRATUIT
  • Le mode de jeu est 1v1 / coup d’envoi – mode 95. 
  • Le tournoi se déroule sur EA Sports FC 24, sur les consoles dernières générations : Playstation 5 et Xbox Série S/X. Il est indispensable de souscrire à un abonnement Playstation Plus
  • Plusieurs représentants par club sont autorisés. 
  • Il est nécessaire de renseigner son Numéro de licencié(e)s et le nom de son club pour pouvoir s’inscrire.  

Retrouvez le règlement de la compétition dans son intégralité.  


Kit de communication

À l’attention des districts et des clubs qui souhaitent communiquer sur l’eCoupe de France 2024, voici le kit de communication mis à disposition par la FFF :

 

LE DÉFI DE LA VGA ST-MAUR

La Coupe de France Féminine revient ce dimanche 14 janvier avec quatre clubs franciliens encore en lice, dont la VGA ST Maur (R1) qui sera opposé au RC Lens (D2 Féminine). Présentation de ce 16ème de finale avec l’entraineur de l’équipe première de la VGA ST-Maur, Yanis Lamraoui.

La VGA ST-Maur Féminine, équipe de Régional 1, défie ce dimanche le RC Lens (D2 Féminine) à domicile pour le compte des 16es de finales de la Coupe de France Féminine. Une affiche de gala pour les joueuses franciliennes comme l’affirme leur entraineur, Yanis Lamraoui : « On prépare cette rencontre depuis la reprise, soit 2 semaines. L’objectif est d’offrir la meilleure opposition possible à notre adversaire. Sur le papier, on est conscients que l’on n’est pas favoris et qu’on n’a rien à perdre sur ce match là. Maintenant, on va essayer de les embêter au maximum en espérant que la magie de la Coupe de France opérera mais on reste lucides sur l’écart de niveau entre les deux équipes. »

« Concernant la préparation, on a eu une semaine difficile avec les conditions météorologiques », précise Lamraoui. « Vendredi dernier nous n’avons pas pu utiliser le terrain et nous sommes allé(e)s en salle. Une semaine qui n’est pas optimale pour préparer cette rencontre mais bien entendu on fait avec ».

Un évènement attendu par tout un club : « Le club de la VGA ST-Maur a déjà atteint les quarts de finale de la Coupe de France Féminine, mais cela faisait un bon moment que le club n’a pas été jusqu’en 16èmes. Donc bien évidemment qu’on en est tous contents, il y a forcément de l’excitation que ce soit pour les joueuses et pour moi en tant qu’entraîneur. Ce sont des matchs qui sont intéressants et qu’on a envie de jouer. De plus, la coach du RC Lens est une amie donc on est contents de s’affronter à nouveau. »

 

Les rencontres des clubs franciliens en 16es de finale :

CPB BREQUIGNY RENNES (D3F) – PARIS SAINT-GERMAIN (D1 ARKEMA)

VGA ST MAUR F FEM (R1) – RC LENS (D2F)

FC FLEURY 91 (D1 ARKEMA) – EA GUIMGAMP (D1 ARKEMA)

PARIS FC (D1 ARKEMA) – GIRONDINS DE BORDEAUX (D1 ARKEMA)

 

DEUX ARBITRES D’IDF QUALIFIÉS

Depuis le mois d’octobre a lieu la deuxième édition de la Coupe de France des arbitres.

Après des premiers tours disputés dans chaque Ligue avec des quiz sur les lois du jeu, les arbitres sont évalués sur le terrain depuis les 32èmes de finale. Un observateur voit deux arbitres officier, regarde leur façon de manager, leur communication avec les joueurs et leur technique d’arbitrage, pour désigner la ou le qualifié(e). 
En 8èmes de finale, la Ligue de Paris Île-de France compte deux représentants : Oussoubi Fofana (US Grigny) et Thomas Venant Cabasset (Val d’Europe FC). Bravo à eux et bonne chance !

 

« UNE TRÈS GRANDE FIERTÉ »

Après avoir battu Chambly, le Racing CFF (N2) est l’un des trois clubs franciliens (avec le PSG et le Paris FC) encore en lice en Coupe de France. En 16èmes de finale, les Ciel et Blanc recevront Lille pour un superbe défi. Interview du défenseur et capitaine du Racing Ababacar Paye.

Comment vos coéquipiers et vous vivez cette superbe aventure en Coupe de France ?
On vit quelque chose d’incroyable. Notre groupe a toujours envie d’aller plus loin, de continuer.

Vous êtes encore en lice alors que vous avez joué vos cinq matches précédents à l’extérieur !
Les premiers tours à l’extérieur, c’est un peu normal parce que nous avons joué des équipes d’un niveau inférieur. Après, plus les tours avancent, plus c’est compliqué. Mais ça reste une performance d’être passés cinq fois.

En 32ème de finale, vous avez arraché la qualification à Chambly à la dernière minute…
C’était magnifique. C’est un scénario que l’on a déjà vécu en championnat, mais en Coupe, c’est différent. Surtout que l’on affrontait une grosse équipe de notre championnat, qui est classée 3ème actuellement. Les battre chez eux, cela nous a vraiment fait plaisir et donné beaucoup de confiance.

Et vous êtes récompensés de ce très beau parcours avec un 16ème de finale face à Lille…
C’est une belle récompense. Après, sur ce tirage, je reste mitigé : quand on est joueur, on veut toujours affronter une grosse équipe, que ce soit Lille, Lyon ou le Paris Saint-Germain, mais on veut aussi aller loin dans la compétition parce que l’on veut revivre ces moments. Maintenant qu’on sait que notre adversaire sera Lille, on va essayer de passer. C’est une belle récompense pour le club, les supporters, nous… On va essayer de se jauger face à une équipe de Ligue 1 qui tourne bien.

En tant que défenseur, pensez-vous déjà aux Lillois que vous allez affronter, notamment l’attaquant Jonathan David ?
Oui, je reçois énormément de messages par rapport à Jonathan David, Zhegrova… Ce sont des joueurs qui sont au top niveau européen. La saison dernière, Jonathan David a terminé deuxième meilleur buteur de Ligue 1 derrière Mbappé. On va être confronté à ce qui se fait de mieux en Ligue 1, voire en Europe. Pour l’instant, on va se concentrer sur le championnat, mais on va regarder Lille, voir comment ils jouent, se déplacent sur le terrain… Cela va être une expérience enrichissante. Imaginez, on joue face à ce qui se fait de mieux en Ligue 1.

Vous avez joué dans beaucoup de clubs d’Île-de-France (Aulnay, Livry-Gargan, Jeanne d’Arc Drancy, Paris 13 Atletico et le Racing), est-ce aussi une fierté pour vous de faire partie d’un des trois clubs franciliens encore en lice dans cette Coupe de France ?
Oui, bien sûr. Ce sont trois grands clubs, historiques, auxquels on pourrait ajouter le Red Star. Cela fait vraiment plaisir. Toute l’Île-de-France est derrière le « Petit Poucet » de la région. C’est vrai que j’ai joué dans beaucoup de clubs de région parisienne. Dans ma carrière, c’est la première fois que je vais en 16èmes de finale de Coupe de France avec un club francilien, j’avais déjà atteint ce tour avec Beauvais, mais dans un format différent de la Coupe de France quand il y avait le Covid. En plus, la Coupe de France est plus dure en région parisienne. Donc arriver jusqu’en 16èmes de finale, c’est une très grande fierté.

Ce parcours en Coupe peut-il aussi vous aider pour le championnat ?
Oui, le championnat, c’est notre quotidien. Au tour précédent, Nous avons eu la chance de tomber face à une équipe de notre championnat en réussissant à nous mettre en valeur. Cela va nous aider et nous permettre d’envoyer un message aux équipes de notre championnat, de leur dire que nous sommes toujours là. Cela nous permet aussi de rester dans une dynamique, les autres équipes ne jouent pas pendant que nous sommes en lice en Coupe de France. On enchaîne des matches de bon niveau au lieu de faire des matches amicaux. La Coupe n’est que bénéfique pour le championnat. 

Crédit photo : compte Twitter @racing_cff

COUPE DE PARIS : TIRAGES

Les tirages au sort des 1/4 et 1/2 finales avaient lieu ce mardi 9 janvier pour les catégories Seniors, CDM et Anciens. Ils ont été effectués en visio-conférence depuis le siège de la Ligue de Paris Île-de-France. 

Les tirages ont été réalisés par MM. Jamel SANDJAK, Président de la L.P.I.F.F – Ahmed BOUAJAJ, Secrétaire Général de la L.P.I.F.F – Philippe COLLOT, Président du District de la Seine et Marne – Philippe SURMON, Président du District Parisien – Jean-Pierre MEURILLON, Président du District des Yvelines – Claude DEVILLE CAVELLIN, Président du District de l’Essonne – François CHARRASSE, Président du District des Hauts de Seine et Denis TURCK, Président du Val de Marne.

> Le tirage des 1/4 de finale de la Coupe de Paris Seniors, CDM et Anciens

> Le tirage des 1/2 finales de la Coupe de Paris Seniors, CDM et Anciens

 

 

L’ENTENTE SI PRÈS DE L’EXPLOIT

Crédit photo : @geoffreytettart_photos – @entente_ssg

Il s’en est fallu de peu pour que l’Entente Sannois-Gratien, opposée aux Girondins de Bordeaux (Ligue 2), rejoigne les 16es de finale de Coupe de France comme en 2006 et 2019. Les Valdoisiens ont mené au score et ne se sont finalement inclinés qu’à l’issue de la séance de tirs au but (1-1, 2-4). « C’est rageant car on a plutôt fait un bon match et on concède un but sur coup de pied arrêté », a déclaré l’entraîneur de l’ESSG au Parisien à l’issue de la rencontre. « Les garçons se sont bien battus. Il y avait la place de marquer un 2ème but. Avec une meilleure gestion, c’était possible et cela nous aurait mis à l’abri sur la deuxième période. »

Présent au stade, le Président Sandjak félicite l’ESSG

Présent au Stade Michel Hidalgo de Saint-Gratien, le Président de la Ligue de Paris Île-de-France Jamel Sandjak salue la qualité de l’événement, sur et en dehors du terrain : « J’ai assisté à une belle rencontre très équilibrée. Une nouvelle fois, un club francilien témoigne de la qualité de notre football au plus haut niveau. Pour moi, c’est une fierté, aussi bien pour la qualité de nos joueurs que pour l’esprit sportif dont ils ont fait preuve tout au long de la rencontre. Je tiens aussi à féliciter le Président et son équipe pour la parfaite organisation de cette rencontre ».

Les résultats des clubs franciliens en 32es de finale :

ENTENTE SSG (N3) – GIRONDINS DE BORDEAUX (L2) 1-1, 2-4 aux tirs au but

FC CHAMBLY OISE (N2) – RACING CLUB DE FRANCE (N2) 1-2

OLYMPIQUE ALÈS (N2) – PARIS FC (L2) 1-2

US REVEL (R1) – PARIS SAINT-GERMAIN (L1) 0-9

« J’AI ENTRAÎNÉ »… K. DIANI

Serge Vaast, éducateur de Kadidiatou Diani à l’ES Vitry, aujourd’hui éducateur pour les U11 féminines à l’US Ivry, raconte les années vitriotes de l’attaquante internationale et comment il l’a découverte.

« Dans ces années-là, j’étais éducateur à l’ES Vitry. Kadidiatou Diani et moi, on habitait dans la même cité, la Cité des Combattants. « Kadi » jouait dans la cour avec ses très bons amis qui faisaient du football. Les jours où il n’y avait pas entraînement, je me mettais à ma fenêtre. Et ce jour-là, j’ai observé Kadidiatou Diani qui jouait en bas. Et déjà, à son âge (10 ans), elle était à l’aise avec le ballon. Elle était très réservée, elle ne parlait pas beaucoup mais, footballistiquement, elle était déjà très forte. Je l’ai observée et j’ai vu que le football était sa passion. Donc un jour, je suis parti la voir et je lui ai dit : « Franchement, tu joues bien, est-ce que tu joues dans un club ? ». Elle m’a répondu que non et je lui ai demandé si ça l’intéresserait. Elle m’a dit : « Oui, mais il faut voir avec mes parents ». J’ai discuté avec son papa qui, catégoriquement, m’a donné une réponse négative. Pour lui, il était hors de question que « Kadi » aille jouer au foot. Quand j’ai vu que le Papa ne voulait pas, je suis passé par la Maman. Elle n’était pas fermée, mais sa priorité était l’école. Donc, avec sa Maman, on a suivi « Kadi » en même temps pour l’école et pour le foot. Et pour elle, si à l’école, ça n’allait pas, on arrêtait le foot. A l’époque, la priorité était l’école et on ne voyait pas le football comme une porte de sortie, ce qui est tout à fait normal. La Maman était d’accord et a donc inscrit Kadidiatou Diani à l’ES Vitry. Et après, pendant quatre ans, j’ai formé « Kadi ». Il n’y avait pas de filles et elle s’est donc entraînée avec les garçons.

« Kadi » ne parlait pas beaucoup, mais sur le terrain, elle parlait avec ses pieds. Elle avait des qualités hors normes. Et quand les autres joueurs ont vu qu’elle était très forte, douée avec le ballon, elle a fait partie du groupe assez facilement et l’intégration s’est bien passée. Il fallait l’encourager et lui dire que ce qu’elle faisait, c’était très bien. Techniquement, elle était très forte. Elle pouvait faire un crochet, un dribble, un passement de jambes, elle était facile avec le ballon. Sa capacité à éliminer l’adversaire, c’était sa force. La première formation, c’est le foot du rue. Elle jouait tout le temps avec ses copains de la cité, et c’est là que l’on apprend beaucoup de gestes techniques. Elle avait la passion du foot, on a continué à la former et, à l’école, elle a aussi fait ce qu’il fallait pour continuer à jouer. Elle a pris confiance au fil des années et elle a été encore plus à l’aise. C’était du foot à 8 ou 9, « Kadi » jouait beaucoup sur les postes d’attaque, milieu droit ou gauche et attaquante.

Elle a énormément évolué et, avec ce talent qu’elle avait déjà durant ces quatre années, elle est arrivée où elle en est aujourd’hui. C’est formidable pour le club, la ville, ses parents et sa famille. Je suis fier d’elle. Mon rôle d’éducateur, bénévole, je l’ai toujours. J’ai continué à faire ça pendant 30 ans à l’ESV, en faisant grandir ces jeunes par le biais du foot, en leur expliquant que l’école est aussi une priorité s’ils veulent aller loin et s’en sortir. Si je reviens en arrière, quand j’ai vu « Kadi » partir à Juvisy, être appelée en équipe de France U17, et tout le chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui, c’est une fierté pour moi. Et si tous les jeunes pouvaient la prendre en exemple, que ce soient les filles ou les garçons, ce serait bien.

J’ai eu « Kadi » au téléphone il n’y a pas longtemps, elle revenait d’un match qu’elle avait joué avec Lyon. Elle m’avait dit qu’on se verrait quand elle reviendrait à Vitry. Elle est très reconnaissante de ce que j’ai pu faire et elle me l’a prouvé en m’appelant souvent et en me proposant d’aller voir ses matches. Elle ne m’a pas oublié et je la remercie. »
Le Président Jamel Sandjak et Kadidiatou Diani après une finale de Coupe de Paris Ile-de-France remportée avec Juvisy 

Kadidiatou Diani et Serge Vaast

 

L’ENTENTE, HISTOIRE DE COUPE

Pour le compte des 32es de finale de la Coupe de France, l’Entente Sannois Saint-Gratien (N3) reçoit les Girondins de Bordeaux samedi à 18h. Présentation de cette affiche pour le football francilien avec l’entraîneur de l’Entente SSG, Jimmy Modeste.

Un spécialiste de la Coupe

Samedi, ce sera l’ambiance des grands soirs au Stade Michel Hidalgo de Saint-Gratien, qui sera à guichets fermés. Recevoir les Girondins de Bordeaux (Ligue 2) est forcément un événement, même quand on est un spécialiste de la compétition. Car l’Entente Sannois-Gratien (N3) a déjà une belle histoire avec la « doyenne ». « Certains anciens parlent de revanche », explique l’entraîneur de l’ESSG Jimmy Modeste, en faisant référence au 8e de finale de 2006 perdu à… Bordeaux (2-1). « Le club a eu l’habitude, avec Vincent Bordot (dont il était l’adjoint), d’atteindre au minimum les 32es de finale », poursuit Modeste. « De très belles équipes sont venues jouer à Hidalgo, Lens, Toulouse, Montpellier et Nantes. » Il y a quatre ans, le club valdoisien avait réalisé un superbe exploit sur son terrain en éliminant les Montpelliérains (1-0). Un grand souvenir : « Tout ce qu’il s’est passé avant, pendant et après le match, l’ambiance avec les supporters… A chaque fois que l’on arrive à la date à laquelle s’est jouée cette rencontre, les joueurs remettent la vidéo du but. Cela a créé quelque chose entre ce groupe de joueurs et le staff qui restera gravé pour toujours ».

Modeste, le porte-bonheur

Jimmy Modeste a lui-même une histoire assez extraordinaire avec la Coupe de France. En janvier 2019, il a vécu pleinement la magie de la Coupe, avec deux victoires contres des clubs pros en 24h ! « A l’époque, j’étais entraîneur adjoint de l’Entente (alors en National) et de Noisy-le-Grand (R1). J’ai eu la chance que les deux équipes ne jouent pas le même jour, j’ai pu participer aux deux matches. Cela a été un week-end vraiment fou parce que, à peine le match de Sannois terminé, je devais basculer sur celui de Noisy. Le dimanche soir, après ces deux victoires, j’avais du mal à me rendre compte de la chance que j’avais d’avoir pu réaliser cet exploit avec les deux clubs en éliminant deux équipes pros, Montpellier (L1) et le Gazélec Ajaccio (L2). » Et si l’on ajoute à cela une victoire avec le Paris FC (alors en National) à Toulouse (L1) en tant que joueur, et une autre face à Lens (L1) avec le Red Star en tant qu’entraîneur adjoint, on comprend que Jimmy Modeste est un vrai porte-bonheur dans cette compétition.

Faire opérer la magie

Retour au présent, avec cette Entente 2023-2024 qui peut écrire une nouvelle page de l’histoire de club : « Depuis le tirage, on a tout mis en place pour aborder ce match sans pression et réaliser de belles choses, en se disant qu’on a la chance de jouer un club aussi prestigieux. Bordeaux, c’est un grand club, malgré les soucis qu’ils ont eu ces dernières années. On préfère un tirage comme celui-ci plutôt qu’un club de N2 ou N3. Il y aura nos familles, beaucoup d’enfants du club. Je vais essayer de faire profiter à mes joueurs de mon expérience, pour faire opérer la magie une fois de plus. En Coupe de France, tout est possible ».

Les rencontres des clubs franciliens en 32es de finale :

ENTENTE SSG (N3) – GIRONDINS DE BORDEAUX (L2)

FC CHAMBLY OISE (N2) – RACING CLUB DE FRANCE (N2)

OLYMPIQUE ALÈS (N2) – PARIS FC (L2)

US REVEL (R1) – PARIS SAINT-GERMAIN (L1)

 

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