HOMMAGE

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris ce matin le décès d’Angelo SETTINI, à l’âge de 83 ans.

La Ligue de Paris Île-de-France a perdu un grand serviteur en la personne de Monsieur Angelo SETTINI.

Le nom d’Angelo Settini est étroitement lié à l’histoire et à l’évolution du football francilien depuis 56 ans.

D’abord arbitre de Ligue, dès 1968, Angelo Settini deviendra salarié de la Ligue, chargé notamment des désignations des arbitres.

A la création des districts en 1981, il postule tout naturellement à la direction du District des Hauts-de-Seine. Il restera à ce poste jusqu’en 2004, l’âge de la retraite. En parallèle il gardera des activités bénévoles au sein des Commissions Régionales et Départementales d’Informations et de Formation dont il prendra la présidence.

Très impliqué également dans le foot handisport, il occupera les fonctions de Président de la Commission Fédérale d’Appel Sportive et Disciplinaire de la Fédération Française Handisports.

En 2005, il intégrera la Commission des Statuts et Règlements et Contrôle des Mutations dont il était jusqu’à ce jour un membre actif et un pilier.

Passionné, ce grand serviteur du football francilien s’est également investi quelques week-ends par mois depuis plus de dix ans dans la permanence téléphonique mise en place par la Ligue pour aider et informer les clubs.

La Ligue est en deuil ; elle perd aujourd’hui un grand homme et une figure de notre football francilien.

Le Président Jamel Sandjak et l’ensemble de son Comité Directeur présentent à sa famille et à ses proches leurs plus sincères condoléances. 

« UN PREMIER TOURNANT »

Actuellement leader de la poule A de Seniors Féminines R3, l’équipe de Paris 15 AC reçoit ce samedi son dauphin, l’US Villeneuve Ablon. Présentation de ce choc pour la montée en Régional 2 avec les entraîneurs des deux formations, Mikaël Perianmodely et Christophe Jacquin.

En Seniors Féminines R3, un choc en haut du classement est attendu ce samedi dans la poule A. En effet, Paris 15 AC, leader du championnat s’apprête à recevoir l’US Villeneuve Ablon, son dauphin. Une rencontre qui pourrait sonner comme un premier tournant de la saison entre deux concurrents directs à la montée. Dans cette poule, un seul club montera en R2 à la fin de l’année. Mikaël Perianmodely et Christophe Jacquin, les entraîneurs des deux équipes, présentent ce match à enjeu.

Mikaël Perianmodely, coach de Paris 15 AC, décrit ce match comme le premier tournant de la saison :

Christophe Jacquin, entraîneur de l’US Villeneuve Ablon, est conscient de l’importance de cette rencontre pour ses joueuses :

> Les autres rencontres de la poule A

> Le classement

1000 EMPLOIS SOCIOSPORTIFS

En Octobre 2023, le Président de la République, Emmanuel Macron, annonçait la mise en place d’un dispositif afin de favoriser l’insertion professionnelle par le sport et qui comprend le recrutement de 1 000 éducateurs socio-sportifs dans 500 villes.

Ces 1000 postes seront répartis entre les différentes fédérations sportives sur l’ensemble du territoire national, et l’arbitrage sera fait par le Ministère. Courant mai, les clubs intéressés et éligibles devront faire leur demande sur le compte asso.

Pour rappel, les postes visent des profils d’éducateurs avec de l’expérience, et doivent prévoir des missions d’insertion par le sport ; le but étant d’« amener les éducateurs à intervenir au sein du quartier, aux « pieds des immeubles » et dans les établissements scolaires, et faire le lien avec les professionnels de l’emploi et de l’insertion sur le territoire (Missions locales, France travail, …) ».

L’aide pour le recrutement d’un éducateur socio-sportif (CDI, temps plein) est de 60 000 euros sur 3 ans.
. 10 000 € en 2024 (période de juillet à décembre)
. 20 000€ en 2025 (période de janvier à décembre)
. 20 000€ en 2026 (période de janvier à décembre)
. 10 000 € en 2027 (période de janvier à juin)

Information reçue le 11 mars : IL N’Y A PLUS L’OBLIGATION DU COFINANCEMENT DE 50% (ET DES 20 000 € DE RESTE A CHARGE).

Afin de pouvoir candidater, voici les critères à respecter (Fiche Pratique FFF)

. Le club doit être une association sportive locale, affiliée à une fédération agréée
. Faire partie des 500 villes identifiées
. Le club doit respecter les obligations sociales et s’inscrire dans une démarche d’accompagnement.
. Être dans la liste des clubs sportifs engagés. Pour vous y inscrire, c’est ici.
. Le poste doit être une création de poste (en CDI). Il est néanmoins possible de candidater au dispositif dans les cas suivants : passage d’un temps partiel à un temps plein, passage d’un temps plein CDD en temps plein CDI.
. Niveau de rémunération proposé : Groupe 4 de la CCNS
. L’éducateur recruté doit être un professionnel du sport : il justifie à la fois d’une carte professionnelle, d’un diplôme reconnu dans le code du sport, et d’une expérience d’encadrement d’activités physiques et sportives.
. L’éducateur devra être inscrit dans un parcours de formation qui lui permettra d’acquérir des compétences dans l’encadrement de publics fragilisés ou éloignés, dans l’éducation et l’insertion par le sport. Le COSMOS et l’AFDAS réaliseront une proposition officielle complète.
. L’éducateur devra être mobilisé dans l’animation des dispositifs : 1) de repérage et de remobilisation en lien avec France travail (du stade vers l’emploi, accompagnement des bénéficiaires du RSA, programme « Aller vers ») ; 2) de continuité pédagogique initié dans le cadre de Quartier 2030, pendant le temps scolaire et en dehors (accueil 68/18h, 2h supplémentaires de sport au collège, cités éducatives, vacances apprenantes) ; 3) liées à la politique de la Ville.

Pour toute question relative à ce dispositif, nous vous invitons à prendre attache avec Florence Duc au 01.42.44.11.97 ou par courriel (fduc [@] paris-idf.fff.fr). 

 

« J’AI ENTRAÎNÉ »… M. THURAM

Philippe Souyris, entraîneur de Marcus Thuram en U12 (et Responsable Technique du foot réduit) à l’Olympique de Neuilly, aujourd’hui Responsable de la Section féminine et entraîneur des U18 Féminines du club, évoque les années neuilléennes de l’attaquant international français de l’Inter Milan. 

> La fiche de Marcus Thuram

« Marcus est arrivé au club en U12. Il venait d’intégrer une école à Neuilly et son prof de sport, que Je connaissais, l’a aiguillé chez nous. Et sa maman l’a amené au club. On voyait qu’il avait déjà fait du foot, il avait joué en Italie, où il habitait avant. Il était déjà fou de foot, il adorait ça. Quand il est arrivé, on a fait une petite détection, comme pour tout le monde. On remarque tout de suite ses qualités au-dessus de la moyenne, bien évidemment, et on l’a donc intégré chez nous. Il avait déjà des qualités physiques et techniques supérieures à la plupart des enfants. Il maîtrisait l’intérieur du pied, avait une bonne frappe, sentait un peu le jeu. Et il était déjà plus grand que les autres. Il est arrivé dans une équipe avec pas mal de gamins qui se connaissaient, mais Marcus a un relationnel très facile, donc il s’est très bien intégré. Il est hyper sociable. Il a toujours été leader dans l’équipe, leader de groupe, toujours avec le sourire. On voyait qu’il aimait le foot, et aussi être avec les copains. Quand je le vois avec les pros, je me dis que c’est vraiment le même Marcus que celui que j’ai connu gamin : il est toujours en train de chambrer, d’enlacer les gens… On voit qu’il s’est très bien intégré à l’Inter, qu’il est apprécié par ses partenaires, en équipe de France aussi. Et c’est ce qu’il se passait déjà quand il était gamin.
J’avais déjà eu des fils de pros, Fernandez, Rocheteau, Pardo, Boli… Comme eux, Marcus a été logé à la même enseigne que les autres, c’est pour ça aussi que ça a aussi bien fonctionné avec lui et avec ses parents. Si on commence à traiter un enfant différemment, il peut commencer à prendre la grosse tête ou à avoir un comportement qui n’est pas naturel. Il faut être juste avec tout le monde pour que l’ambiance soit saine.

C’était quelqu’un qui aimait le jeu. Quand il était sur un terrain, il aimait le ballon, il aimait dribbler. Pour lui, c’était vraiment un jeu. Il fallait à la fois le laisser jouer, s’exprimer, pour qu’il développe ses qualités individuelles, mais aussi, quand les choix collectifs n’étaient pas bons, c’était bien de le prendre à part et de le lui expliquer les situations de jeu. On a beaucoup travaillé aussi sur le sens de l’effort parce que, temps en temps, quand quelque chose n’allait pas, il pouvait bouder. En étant derrière lui, il réagissait plutôt positivement. Sur ces trois années, j’ai été ravi de l’évolution de l’enfant qu’il était : il s’était très bien intégré au groupe, avait un super état d’esprit, il aimait le foot et pensait au jeu, sans penser à sa future carrière. Il a bien progressé, individuellement et collectivement. En plus, autour de lui, il y avait une bonne équipe, qui jouait au ballon, donc c’était très plaisant et intéressant. Au niveau de son poste, il était plutôt dans l’axe, parce que c’était un joueur décisif, et on alternait entre milieu et attaquant. De par ses qualités, c’était un joueur offensif parce qu’il aimait provoquer, frapper au but et marquer.

Lors d’un tournoi, je ne sais plus si c’était en demi-finale ou en finale, on va aux tirs au but et il n’a pas voulu tirer. Il a eu peur. Du coup, j’ai fait tirer quelqu’un d’autre, qui a loupé et on a perdu le match. En rentrant, dans le train, j’ai discuté avec Marcus. Je lui ai dit que c’était lui qui avait le plus de qualités dans l’équipe et que c’était à lui de prendre la responsabilité de ce tir. Je lui ai dit qu’il faudrait que ça soit son rôle à l’avenir, parce qu’il avait les qualités pour le faire. Quelques années plus tard, quand il jouait à Guingamp et qu’il est venu au Parc des Princes (en Coupe de la Ligue), il avait éliminé le PSG en transformant un pénalty à la dernière minute alors qu’il en avait raté un en début de match. J’étais fier de lui, même s’il avait éliminé mon équipe (rires).

Sans enlever le mérite de Marcus, ses parents ont joué un grand rôle dans sa réussite. Quand son papa Lilian jouait à Barcelone, il m’appelait avant et après chaque match pour faire un petit débrief. Il voulait savoir comment s’était comporté Marcus, s’il avait une bonne attitude. Quand Lilian est arrivé à Paris ensuite, il venait voir tous les matches. Il avait l’œil sur le comportement de Marcus, regardait s’il avait une attitude positive envers ses partenaires. Marcus et son frère Kephren ont été très bien aiguillés par leur père et leur mère. Sur le foot en lui-même, leur papa a fait en sorte qu’ils soient sur le bon chemin et qu’ils aient toujours une attitude positive. Je pense que c’est grâce à ça qu’aujourd’hui, ils ont une progression linéaire.

Je ne regarde jamais de foot à la télé hormis le PSG et Marcus m’a fait regarder des matches de Sochaux, Guingamp et du championnat allemand. Je le suis parce que je suis très content de ce qu’il est devenu. Je trouve qu’il dégage une belle image du foot. Tout le monde parle de lui en bien, je suis content de ça.

Pour la première sélection de Marcus en équipe de France, Lilian m’a appelé et m’a dit, avec beaucoup d’humour, « c’est à grâce à toi ça ». J’ai été tellement fier de sa première sélection, du fait qu’il soit appelé pour l’Euro 2021 et qu’il marque son tir au but face à la Suisse. Que Marcus et Kephren soient sélectionnés en équipe de France, c’est une grande fierté pour le club aussi. C’est une belle image que l’on peut renvoyer de notre formation. On est un petit club amateur, on ne joue pas à très haut niveau, mais on fait un travail sérieux. C’est un club familial et sérieux au niveau sportif. »

UN COURS À LA LIGUE

Lundi, la Ligue de Paris Île-de-France a eu le plaisir et l’honneur d’accueillir des élèves du DU Droit du sport de l’Université de Créteil-Est Paris Val-de-Marne, accompagné(e)s de leur professeure Joëlle Monlouis, Vice-Présidente de la Ligue, dans l’amphithéâtre de la LPIFF. Les élèves reviendront dans ces lieux historiques et symboliques que sont la Place de Valois et le siège de la Ligue pour d’autres cours dans les mois à venir.
 

WEBINAIRES FFF : LES INFOS

Découvrez les prochains webinaires organisés par la FFF pour les clubs :

– Jeudi 7 mars de 18h à 19h : « Le BMF et le BEF en apprentissage » : présentation des formations d’éducateur en apprentissage pour la saison 2024-2025.

Lien d’inscription : https://qlic.it/1371059

– Mardi 12 mars de 18h à 19h : « La campagne ANS – PSF 2024 » : présentation de la campagne « Projets Sportifs Fédéraux » 2024 de l’Agence Nationale du Sport dont la gestion du dispositif est déléguée à la Fédération. Pour bénéficier d’une aide financière, les clubs peuvent déposer un dossier dont les actions doivent s’inscrire dans les thématiques suivantes : Développement de la pratique, Promotion du sport santé, Développement de l’éthique et de la citoyenneté

Lien d’inscription : https://qlic.it/1373982

– Lundi 18 mars de 18h à 19h : « Le Foot entre en Jeu » : comment faire de son club un lieu de partage, de découvertes et d’accueil durant cette année olympique. 64 fiches actions ont été conçues pour les accompagner, de mai à septembre, dans la réalisation d’événements autour de 4 thématiques : football, festif, multisports, éducatif

Lien d’inscription : https://qlic.it/1374019

– Jeudi 28 mars de 18h à 19h : « Le Foot5, opportunités de pratique pour mon club » : Les clubs apprendront comment exploiter les avantages qu’apporte cette variante dynamique du football, que ce soit en termes de développement des compétences techniques, de renforcement de l’esprit d’équipe, ou encore d’ouverture à de nouvelles perspectives de jeu. La Fédération présentera également son plan de développement des infrastructures et son partenariat avec les acteurs privés.

Lien d’inscription : https://qlic.it/1380392

 

LE MATCH DU WEEK-END

US MÉTRO FOOTBALL – AS NANTES MUNICIPAUX
Coupe Nationale Foot Entreprise, 8ème de finale

Le compte-rendu

L’US Métro démarre fort le match avec un face-à-face raté de Lanz (2e), mais ce sont les joueurs de l’AS Nantes Municipaux qui dominent ce début de match. Les frappes de Thuilliez (10e) et Richard (13e) ne trouvent pas le chemin des filets, et l’US Métro va en profiter. Après une belle remise Brindavoine, Lanz finit dans le but d’une frappe croisée aux 6 mètres (15e, 1-0). Le match s’équilibre alors dans des conditions de jeu difficiles, avec quelques situations des deux côtés. Fruchart passe proche de marquer pour les franciliens après une belle frappe (33e), et les nantais vont avoir des regrets après un tir sur la barre transversale (45e).

Un match serré jusqu’au bout

La rencontre reste équilibrée en seconde période avec une difficulté à faire le jeu. L’AS Nantes Municipaux va marquer sur un dégagement de Guyon qui trompe le gardien de l’US Métro sur le rebond (54e, 1-1). Après un but refusé sur coup-franc pour hors-jeu de l’US Métro (64e), l’équipe nantaise se procure quelques situations avec notamment Choisne seul face au gardien (70e). La fin de match est à l’avantage des joueurs franciliens mais sans grosses occasions. La rencontre se conclut donc par la séance de tirs aux buts, grâce à laquelle l’US Métro va venir à bout de l’AS Nantes Municipaux après deux belles parades de Becam (1-1, T.A.B 4-3).

> La feuille de match
> Le match en stories

Les réactions

Romain Auger, entraîneur joueur de l’US Métro
« C’était vraiment un match compliqué, avec des conditions météorologiques et un terrain difficiles. Après cela valait pour les deux équipes. On a ouvert le score assez rapidement et plutôt logiquement, puis on a souffert par la suite. Notre gardien de but nous a sauvé à multiple reprises et on lui a dédié ce match car il nous a ramené la qualification sur les tirs aux buts. Un beau match âpre dans l’ensemble avec deux équipes du même niveau dans des conditions difficiles.  »

Gilles Gallot, entraîneur de l’AS Nantes Municipaux
« Nous n’avons pas l’habitude de jouer sur un gazon et le terrain n’était pas très bon, après c’est le cas pour les deux équipes. J’ai plutôt été surpris de mon équipe qui a proposé des choses intéressantes dans le jeu. Dans un match comme celui-ci, tout se joue dans les surfaces de vérité et ils ont eu une meilleure entame que nous en prenant l’avantage. On a eu du mal à revenir au score même si on a eu des opportunités pour le faire. On a finit dans le dur physiquement en subissant et après c’est les tirs aux buts. Cela se joue au mental et pour une fois, nous ne sommes pas passés. »

> Les résultats

« UNE BELLE AFFICHE »

Les deux derniers vainqueurs de la Coupe Nationale Foot Entreprise sont franciliens, et ils se retrouvent ce samedi pour un 8ème de finale dans cette même compétition. Présentation de la rencontre avec les entraîneurs des deux camps.

Les 8èmes de finale de la Coupe Nationale Foot Entreprise ont lieu ce week-end avec six clubs franciliens engagés. Vainqueur en 2022, l’APSAP 94 Émile Roux reçoit ce samedi une vieille connaissance qui n’est d’autre que le tenant du titre, l’AS Orange Issy. Un huitième de finale qui a des allures de finale entre le leader du championnat R1 Élite (APSAP) et le troisième (Orange Issy). Les entraîneurs des deux équipes, Aleksandar Nicic et Samir Bengelloun, présentent cette belle affiche.

Aleksandar Nicic, entraîneur de l’APSAP 94 Émile Roux, décrit la très bonne saison de ses joueurs avant ce choc en coupe :

 


Samir Bengelloun, coach de l’AS Orange Issy, évoque cette rencontre importante contre un adversaire qu’il connaît bien :
 
 

 

 


6 clubs d’Île-de-France sont en lice lors de ces 8èmes de finale de la Coupe Nationale Foot Entreprise. Outre ce duel 100% francilien, voici les matchs des autres clubs engagés :
 

 

 
 
 
 
 
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LE MATCH DU WEEK-END

FC MANTOIS 78 – ESTAC TROYES
8ème de finale de la Coupe Gambardella

Le compte-rendu

Le public du Stade Jean-Paul David réserve un accueil digne d’un grand match à son équipe pour ce 8ème de finale de Coupe Gambardella. Si l’ESTAC calme un peu les supporters mantais en ouvrant le score au quart d’heure de jeu d’une tête de Diarra sur un corner (0-1, 15e), les locaux enflamment le match en inscrivant deux buts superbes en 8 minutes par l’intermédiaire de leur n°11 Mbella : une lourde frappe à l’entrée de la surface (1-1, 19e) et une action de grande classe avec plusieurs adversaires éliminés avant un tir légèrement dévié qui lobe le gardien troyen (1-2, 27e). Le club des Yvelines continue à pousser et rejoint les vestiaires avec cet avantage mérité.

Le FC Mantois sort la tête haute

Alors que la pluie redouble, les Troyens égalisent rapidement à la reprise, d’une frappe dans la surface de leur capitaine Bocoum (2-2, 47e). Les joueurs de Mehdi Khair restent solidaires, mais cèdent à 20 minutes de la fin, après une gros travail Traoré conclu de près par Chupin (2-3, 70e). Les visiteurs touchent ensuite les montants mantais à deux reprises, mais les Yvelinois ne baissent pas les bras et tentent jusqu’au bout d’arracher l’égalisation. Sans succès, mais le FC Mantois peut clairement quitter la pelouse la tête haute après un très bon match et un parcours exceptionnel.

> La feuille de match
> Le match en stories

La réaction

Mehdi Khair, entraîneur du FC Mantois 78
« Il n’y a pas la qualif au bout, c’est dommage. Je pense qu’on a fait une bonne prestation, surtout en première période. On réussit à revenir au score et surtout, on passe devant. Mention spéciale à Eden Charles (Mbella), il fait deux « masterclass » à quelques minutes d’intervalle. Il réalise une bonne « perf », ça récompense le collectif, donc on était hyper content. On entame la deuxième période un peu plus timidement, je pense que les conditions climatiques ne nous ont pas aidés, ça a été un peu compliqué. On a la place pour les accrocher, mais on a mal géré notre temps faible. Dans l’ensemble, les garçons ont fait une bonne prestation. C’était un très beau moment de fête, on y a tous cru jusqu’au bout. L’essentiel, c’était d’exister dans ce match, de ne pas se faire surclasser, je pense que c’est chose faite. Un grand bravo au club pour l’organisation, aux supporters qui sont venus en masse et nous ont poussés jusqu’au bout. C’était un super moment. Bravo aussi à l’ESTAC, ils méritent leur qualification et surtout, ils ont été très sport. Ils nous ont respectés et ont très humains, humbles, ce qui n’est pas toujours le cas avec les clubs professionnels. Cela fait chaud au cœur que le Maire de la ville soit venu et nous ait félicités, et encore plus que le Président de la Ligue ait pris le temps de venir sur notre match. Il nous a félicités, a eu des mots chaleureux pour nous, donc un grand merci à Jamel Sandjak et à la Ligue pour tout ce qui est fait pour les clubs.
Cela a été un parcours historique. L’ambition, en début de saison, était de sortit un club pro, c’était chose faite avec Le Havre, on aurait aimé revivre cette expérience. Le club n’avait jamais connu de 8ème de finale, cela va dynamiser la suite. Cela va donner envie de faire encore mieux. C’était la première fois, et j’espère surtout que ça ne sera pas la dernière.
Maintenant, on va se concentrer sur notre quotidien, le championnat qui, à mes yeux, reste l’objectif majeur. »

> Les résultats

 

« ALLER CHERCHER LA QUALIF »

Ce dimanche à 14h, le FC Versailles 78 reçoit le Toulouse FC pour un 8ème de finale de la Coupe Gambardella. L’entraîneur de l’équipe francilienne, Jordy Cabarrecq, est revenu sur cette rencontre prestigieuse à venir pour ses joueurs et lui.

Avec le FC Mantois, le FC Versailles 78 est l’une des deux équipes franciliennes encore en lice en Coupe Gambardella. Le club versaillais, actuellement en U18 R1, va disputer son 8ème de finale contre le Toulouse FC ce dimanche. Jordy Cabarrecq, entraîneur de la catégorie U18 depuis 3 ans, explique comment ses joueurs se sont préparés à cette rencontre.

« Il y a un peu d’excitation pour cette rencontre mais il n’y a pas grand chose qui change de d’habitude pour les joueurs et moi hormis le fait que l’on s’entraîne en journée car ce sont les vacances scolaires. La vraie particularité est que l’on ne peut pas recevoir dans notre stade habituel, on se déplace sur le terrain du Plessis Robinson pour jouer sur un synthétique. Mais à part cela, nous préparons ce match de la même manière qu’un match classique de championnat. »

« Je sens mes joueurs concernés, forcément cela leur tient à cœur de faire partie du groupe pour le match contre Toulouse », explique l’entraineur du FC Versailles 78. « Ils sont concentrés à l’image de leur saison car c’est un groupe assez sérieux et je les sens impliqués comme sur chaque semaine d’entraînement. C’est un groupe qui vit bien. L’objectif est forcément d’essayer de se qualifier même si on sait que ce sera difficile. Depuis le début de notre aventure en Gambardella, on a eu des matchs compliqués à gérer, on est passé aux tirs aux buts en 64èmes et 32èmes de finale. On va rencontrer des garçons qui ont l’habitude de jouer à un niveau supérieur au nôtre, la plupart jouent dans le championnat U19 National ou en N2. Ils sont dans un cadre professionnel, avec plus de séances que nous et des conditions différentes. »

« Mais l’objectif de ce match est avant tout d’être compétiteur, d’intégrer cette notion de compétition pour être capable de remporter des rencontres quel que soit l’adversaire », précise Jordy Cabarrecq. « Cela va être une belle affiche, ça va être dur mais on fait cette compétition pour jouer ce type de match. On a déjà joué des clubs professionnels avec Lorient et Valenciennes sur les deux dernières saisons en Gambardella, en faisant des bons matchs mais sans se qualifier. Je vais devoir me servir de ces expériences pour être capable d’aller chercher la qualification toujours en montrant un beau visage. »

Les affiches de nos deux clubs franciliens lors de ces 8èmes de finale de la Coupe Gambardella :

FC Mantois 78 (R1) – ESTAC Troyes (NAT)

FC Versailles 78 (R1) – Toulouse FC (NAT)

1 29 30 31 32 33 256