« IL Y A DE L’EXCITATION »

La finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors se déroule ce mercredi 17 avril au stade Aimé Bergeal de Mantes-la-Ville à 20h30. Le FC Conflans (R2) défie le club de Houilles AC (R1) pour une finale 100% Yvelinoise. Présentation de la rencontre avec l’entraîneur du FC Conflans, Kevin Reuzeau.

Houilles AC (R1) et le FC Conflans (R2) se retrouvent ce mercredi à 20h30 pour disputer la finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. Dans la même poule de championnat la saison passée, les deux équipes batailleront pour repartir du stade Aimé Bergeal de Mantes-la-Ville avec le trophée de vainqueur.

Kevin Reuzeau, entraîneur du FC Conflans : « C’est la première fois que Conflans arrive en finale de la Coupe de Paris Seniors, donc bien sûr qu’il y a de l’excitation. On découvre comment est organisée la finale, le protocole, etc. Cela met aussi un coup de projecteur sur le club et la ville de Conflans, la direction qui est là depuis un moment et le pôle seniors qui travaille bien depuis plusieurs années. La finale met en lumière tout le club de Conflans, les éducateurs, les jeunes, les parents, les dirigeants, les bénévoles et toute lumière est bonne à prendre pour un club comme le nôtre.« 

« Nous n’avons pas chamboulé les jours d’entrainement en vue de cette finale, nous sommes restés sur les mêmes jours aux mêmes horaires », ajoute le coach de Conflans. » On a pu effectuer un match amical le week-end dernier pour tester des choses, et nous avons fait notre dernière séance ce lundi soir à l’image d’une séance habituelle d’avant match du vendredi, pour être prêts et compétitifs contre Houilles ce mercredi.« 

« On connaît bien cette équipe de Houilles car nous sommes deux clubs des Yvelines et on a eu la chance de les affronter l’année dernière en R2« , précise Kévin Reuzeau. « Nous avons dominé pendant longtemps le championnat mais Houilles a été plus régulier et performant dans la dernière ligne droite et est monté en R1 en finissant juste devant nous. C’est une équipe avec un staff que l’on connaît, que l’on respecte et qui s’est renforcée pour performer en Régional 1. Notre effectif a aussi bougé avec de nombreux départs, mais on s’attend à une opposition de style. Houilles est plus axée sur la maîtrise du ballon et la possession, et nous on va essayer de mettre en place un bloc assez rigoureux, compact avec des transitions vers l’avant, même si on pourra aussi surprendre l’adversaire. On vient d’éliminer trois équipes de R1 à l’extérieur, on sait que c’est difficile et qu’il y a un fossé entre les deux championnats, mais on est capables sur un match de sortir une équipe du dessus. Houilles reste tout de même le grand favori de cette finale.« 

Avec trois séances de tirs aux buts remportées lors de cette Coupe de Paris, le FC Conflans est en confiance dans cet exercice. « Pour arriver jusque-là il a fallu que les joueurs se dépouillent, et avoir un brin de réussite aussi bien dans les matchs que sur la séance de penaltys. Nous sommes passés aux tirs aux buts au Red Star et à Mantes (1/4 et 1/2 finale), on a la confiance de cette série avec un gardien de but capable de faire des exploits sur pénalty et des garçons qui ont pris confiance dans l’exercice. Cela peut être une arme si le match n’arrive pas à se décanter c’est certain, maintenant on fera tout pour ne pas en arriver là et essayer de gagner pendant les 90 minutes. », conclut l’entraîneur conflanais.

Le club de Houilles AC s’est exprimé en vue de la rencontre via son correspondant : « On se prépare tout à fait normalement à cette finale de Coupe de Paris, c’est du plus pour nous. On l’a jouera très sérieusement et on espère que ce sera la cerise au gâteau pour les joueurs. »

LE MATCH DU WEEK-END

US Palaiseau – JA Drancy 2
20ème journée Seniors R2 Poule A

Le compte-rendu

La rencontre démarre avec deux équipes qui mettent de l’intensité mais s’observent sans trouver la faille. Hormis la tête d’Obrad B (3e) au-dessus, la JA Drancy aura du mal à s’exprimer sur cette première période. L’US Palaiseau est un peu plus dangereux mais sans parvenir à concrétiser, avec notamment la frappe d’Abidine A (44e) qui termine sur le poteau après une contre-attaque. 

Un penalty raté et une fin de match décousue

Comme lors du premier acte, beaucoup de duels sont livrés dès la reprise et les deux équipes se rendent coup pour coup. L’US Palaiseau pense ouvrir le score après un penalty obtenu par Heritch N (55e), mais le gardien palaisien Glossoa A manque le cadre et le score reste vierge. La formation essonnienne continue de pousser avec la frappe de Pierre P (60e), la tête au-dessus d’Orlann L (69e) et le tir de Youssef K (80e), sans vraiment inquiéter la défense drancéenne. La JA Drancy 2 va réussir à repartir avec un point de Palaiseau malgré une fin de match décousue. Le drancéen Idris B voit sa frappe contrée au dernier moment (92e), puis l’équipe palaisienne touche la barre sur un ultime corner (94e).  

> La feuille de match
> Le match en stories

Les réactions

Mathurin Monnel, entraîneur de l’US Palaiseau
« Il y a beaucoup de frustration car on a eu des occasions franches. Mais j’ai des joueurs qui ont tout donné avec les moyens du moment. Plusieurs joueurs n’étaient pas à notre disposition et je suis plutôt satisfait de notre prestation même si je pense que l’on doit gagner ce match 2 ou 3 zéro. En gagnant aujourd’hui, on pouvait espérer aller chercher quelque chose sur un concours de circonstances, mais il faut être réaliste, l’objectif de la montée c’est terminé. Il faudra qu’on finisse bien ces quatre derniers matchs en faisant toujours attention à ce qu’il se passe en dessous, puis on va se concentrer sur notre demi-finale de Coupe de l’Essonne pour se qualifier en finale. »

Christian Mbouma, entraîneur de l’équipe 2 de la JA Drancy
« C’était un match particulier de par son contexte car nous sommes avant-derniers et avec ce match en retard nous avions une obligation de résultat. La manière n’était pas le plus important aujourd’hui, l’objectif était de repartir de ce déplacement avec des points. En prenant du recul, on a eu des situations qui auraient pu faire pencher la balance en notre faveur, mais on s’estime aussi heureux de repartir avec 1 point car ils ont bénéficié d’un pénalty qu’ils n’ont pas converti, en plus d’une barre et d’un poteau. Dans l’ensemble, je suis plutôt content car mes joueurs ont fait preuve de solidité et on a eu ce fond de réussite qui nous permet de prendre un point. On aurait pu gagner si on avait mieux exploiter les situations offensives, mais on ne serait probablement pas en train de jouer le maintien si nous étions capables d’être efficaces. Le maintien était notre objectif initial, nous ne sommes pas surpris de le jouer aujourd’hui. On est dans une saison de reconstruction avec beaucoup de départs cette année, donc beaucoup de nouveaux joueurs qui sont jeunes. Nous devons avoir une moyenne d’âge de 21 ans, avec des garçons qui sortent de la catégorie U20, donc ils ont une période d’adaptation, ils font des erreurs et ils apprennent. ».

> Les résultats

« J’AI ENTRAÎNÉ »… M.-A. KATOTO

Décisive lors des deux derniers matches de l’équipe de France (but contre l’Irlande vendredi dernier et passe décisive en Suède), Marie-Antoinette Katoto a débuté le football en Île-de-France. Alioune Diatta, son entraîneur en U13 au FCF Colombes, aujourd’hui coach des « fillofoot » et intendant des Seniors du Racing CFF, évoque les années colombiennes de l’attaquante internationale française du PSG.

« Marie-Antoinette, je l’ai entraînée au Football Club Féminin de Colombes, qui a ensuite fusionné avec le Racing. Quand elle est arrivée au club, chez les petites, les « fillofoot », je n’étais pas son entraîneur. Elle a fait une année avec les petites et je l’ai récupérée l’année suivante, en U13, elle était surclassée. La différence avec les filles de son âge était énorme, elle était vraiment au-dessus. Elle savait déjà tout faire : jongler, faire des reprises de volée… Les choses que des gens confirmés au foot font, elle le faisait déjà à cet âge-là. Mais comme elle était très timide, elle faisait tout pour ne pas vexer les autres. Elle n’a jamais aimé se mettre en avant et cela se sent encore aujourd’hui. Dans un groupe, elle pouvait rester plusieurs heures sur le côté sans parler, alors que c’est une fille très joyeuse. Donc, dans les matches, elle ne voulait pas être au-dessus. Elle pouvait faire des choses, mais elle voulait partager, que les autres y participent. Parfois, c’était à s’en tirer les cheveux, parce que l’on savait qu’il suffisait qu’elle le veuille pour qu’on gagne le match. Elle a un état d’esprit extraordinaire, voulait toujours mettre ses copines en avant. Je pense que ça n’a pas changé.

La première coupe féminine U13, on l’a gagnée, c’est elle qui l’a gagnée. En finale, on avait battu Juvisy, qui était la meilleure équipe de la région. On avait gagné 2-1 et elle avait marqué les deux buts.

J’ai axé son entraînement sur le volume de jeu. A l’époque, on jouait à 7 et je la mettais toute seule au milieu de terrain, donc elle attaquait et défendait. C’était ce qu’elle aimait, elle adorait ça. Elle était partout sur le terrain, courrait beaucoup, elle était véloce, vive. Elle récupérait le ballon, remontait, marquait des buts. Elle a toujours joué milieu de terrain, jusqu’à son départ au PSG. Mais elle était déjà douée pour marquer des buts. Elle savait tellement faire de choses qu’il fallait juste l’aider à s’épanouir, à s’intégrer dans une équipe. Elle le faisait très bien et tout le monde l’aimait. Comme elle jouait avec des filles qui avaient 2 ou 3 ans de plus qu’elle, elles la protégeaient. On a eu le même groupe pendant 2-3 ans.

Quand elle a signé au PSG, je savais que, si elle le voulait, si elle se donnait les moyens, elle pouvait devenir pro. Je savais qu’elle avait le talent pour aller très haut, mais on a eu des joueuses très fortes qui ne sont malheureusement pas devenues pros. Elle, elle avait le truc en plus. Il y a eu des matches où on était coincé, dos au mur, on allait perdre, c’est là que l’on voyait la différence. C’était quelque chose à voir. Elle avait cette force, d’haïr la défaite, de ne pas vouloir perdre. Quand elle est allée au PSG, j’ai compris, parce que c’était quand même un long trajet de Colombes.

C’est un plaisir de la voir jouer au PSG et en équipe de France. Les gens me le rappellent toujours. Cela me fait plaisir de me dire qu’elle est passée par le club. Je n’étais pas le seul entraîneur, deux autres l’ont entraînée à Colombes. Pour mon bonheur, je l’ai eu plusieurs années et c’était un plaisir de la voir jouer.

Comme je connaissais bien ses parents, je suis plus en contact avec sa famille, mais je lui envoie de temps en temps des messages. Quand je retrouve des photos de quand elle était jeune, je lui envoie. Dès que je peux, je regarde ses matches, pour voir comment son jeu a évolué.

Aujourd’hui quand des gens disent devant les filles que j’entraîne que j’ai eu Marie-Antoinette Katoto, leur réaction est magnifique à voir. On a de bonnes joueuses, elles se réfèrent toujours à elle. Mais comme elles ne la voient pas souvent au club, il y a une certaine distance. Ce serait bien qu’elle vienne de temps en temps pour voir les petites. Cela pourrait créer quelque chose. »

INSCRIPTIONS BEF/BMF 2024-2025

La Ligue de Paris Île-de-France vous informe de l’ouverture des candidatures aux formations du parcours professionnel, par voie continue et par apprentissage, pour la saison 2024-2025.

La Ligue de Paris Ile-de-France de Football et son département formation se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans ce processus d’inscription.

Service formation au 01 85 90 03 70 – formations@paris-idf.fff.fr

Les tests d’entrée (BEF, BMF et BMF Apprentissage) auront lieu du 3 au 12 juin 2024 (convocation par 1/2 journée).

 


BEF (Brevet d’Entraîneur de Football)

Pour s’inscrire au BEF parcours traditionnel, cliquez ICI (Clôture des inscriptions : 07 mai 2024)

Pour s’inscrire au BEF par le biais du club, rendez-vous sur Portailclubs (cliquez ICI pour obtenir le guide utilisateur)

Le positionnement aura lieu les 7 et 8 juillet 2024 (Présence obligatoire les 2 jours)

Tarif : 3054 €

Données statistiques – Saison 2022-2023
Nombre de candidats au test d’entrée : 119 stagiaires
Nombre de stagiaires positionnés : 77 stagiaires
Taux d’entrée en formation : 66%
Taux de réussite : 97 %
Taux d’abandon : 0% (aucun abandon)

> Règlement du BEF

> Prérequis

> Fiche Pédagogique du BEF

> Dossier dispositions particulières pour les candidats en situation de handicap


BMF (Brevet de Moniteur de Football)

Pour s’inscrire au BMF – parcours Traditionnel, cliquez ICI (Clôture des inscriptions 07 mai 2024)

Pour s’inscrire au BMF par le biais du club, rendez-vous sur Portailclubs (cliquez ICI pour obtenir le guide utilisateur)

Le positionnement aura lieu les 9 et 10 juillet 2024 (Présence obligatoire les 2 jours)

Calendrier prévisionnel des semaines de formation au Campus  :
Semaine 1 : 23-27 septembre 2024
Semaine 2 : 07 – 11 octobre 2024
Semaine 3 : 4-8 novembre 2024
Semaine 4 : 13-17 janvier 2025
Semaine 5 : 17-21 mars 2025
Certifications : 26-30 mai 2025

Tarif : 2498 €

Données statistiques – Saison 2022-2023
Nombre de candidats au test d’entrée : 174 stagiaires
Nombre de stagiaires positionnés : 145 stagiaires
Taux d’entrée en formation : 80%
Nombre de femmes : 4 stagiaires
Taux de réussite : 83 % – Taux de réussite à l’examen VAE : 70%
Taux d’abandon : 8%

> Règlement du BMF

> Prérequis

> Fiche Pédagogique du BMF

> Dossier dispositions particulières pour les candidats en situation de handicap


BMF Apprentissage

Pour s’inscrire au BMF en Apprentissage, cliquez ICI (Clôture des inscriptions 23 mai 2024)

Pour s’inscrire au BMF en Apprentissage par le biais du club, rendez-vous sur Portailclubs (cliquez ICI pour obtenir le guide utilisateur)

Le positionnement aura lieu les 26 et 27 août 2024 (Présence Obligatoire les 2 jours).

Le Brevet de Moniteur de Football en Apprentissage (B.M.F. App) c’est :

  • Une formation en alternance et sous contrat d’apprentissage sur une saison
  • Pour les jeunes de 16 à 29 ans révolus

Pour l’apprenti c’est : 

  • Être rémunéré, pendant sa formation en tant que salarié
  • Bénéficier de la gratuité des frais de formation

Pour l’employeur (club) c’est : 

  • Former un futur salarié et lui apprendre un métier qualifiant
  • Bénéficier d’avantages financiers lors du recrutement

> Règlement du BMF Apprentissage

> Prérequis

> Fiche Pédagogique du BMF Apprentissage

> Dossier dispositions particulières pour les candidats en situation de handicap

ZOOM SUR : U17 R2 POULE B

Cette semaine, zoom sur le championnat U17 R2 Poule B. Le « carton » du week-end est à mettre à l’actif du FC Morsang, retour sur la victoire des Essonniens avec leur entraîneur.

Lors de cette 19ème journée, deux équipes sont allées chercher un succès en déplacement : le FC Brunoy (2ème) sur la pelouse du Savigny-le-Temple FC (10ème) (1-3), et l’ASA Montereau (11ème) à la VGA Saint-Maur (7ème) (1-2). Le leader, l’ESA Linas-Monthléry, s’est imposé à domicile (4-1) face au RC Arpajonnais (4ème), tout comme le Sucy FC (3ème) contre le Val Yerres Crosne AF (8ème) (2-0), et le FC Morsang (4ème), large vainqueur (11-1) du SC Briard (9ème).

Au sujet de cette dernière rencontre, l’entraîneur morsaintois Jordan Baka El Henshok revient sur le succès de son équipe et évoque plus globalement la saison des Essonniens :

« Dès l’entame, nous avons pris le match par le bon bout, en posant notre jeu et en montrant nos qualités à travers des actions collectives bien menées. On a démontré que l’on était capable de bien jouer au foot mais aussi de bien défendre, en alternant les exploits individuels et le jeu collectif. A la mi-temps, on menait 2-1. C’est en deuxième période que nous avons su dérouler en enchaînant et en marquant plusieurs buts pour finir sur le score de 11-1.

Je suis très satisfait du résultat, mais le plus important, c’est que les jeunes progressent. Sur ce match, tout ce qui a été travaillé à l’entraînement a été retranscrit sur le terrain.

En début de saison, on avait eu un peu de mal. Et au fur et à mesure, on est monté en puissance. Actuellement, nous sommes sur une série de cinq victoires consécutives. Comptablement parlant, au niveau du classement, c’est intéressant. Mais, le classement reste secondaire, le plus important, c’est vraiment la progression des jeunes. Les joueurs ont beaucoup évolué sur l’aspect sportif, mais aussi au niveau mental. Ils deviennent de plus en plus matures.

Il reste trois matches de championnat, notre ambition est de continuer dans cette direction et de prendre du plaisir, en finissant le plus haut possible au classement. »

> Les résultats 
> Le classement 

« RICHE EN ÉMOTIONS »

Vainqueur de la phase qualification du Challenge National U18 Futsal disputée à Roubaix samedi dernier, Almaty Bobigny Futsal disputera donc les demi-finales de cette compétition. Son entraîneur, Sabri Senoussi, revient sur cette journée riche en rebondissements et évoque la demi-finale face à l’équipe qui s’est imposée à Bagneux, l’Étoile Lavalloise :

« On est arrivés en début de matinée, pour le premier match. On ne jouait qu’au troisième match mais on voulait voir les autres équipes. On a vu ce que l’on devait voir. Nous avions un avantage, le fait d’être une équipe spécialisée dans le futsal, et on a vite décelé les clubs qui ne l’étaient pas. On a joué sur leurs faiblesses. Le premier match, contre l’ES Villerupt Thil, on est menés 2-0 à la mi-temps, on manque de rythme pour entrer dans le match. Avant, ils avaient fait un match nul contre Lille Sud donc il fallait que l’on gagne ce match. A la mi-temps, j’ai tenu un discours d’encouragement classique pour remobiliser les jeunes. On a mis en place ce que l’on sait faire, tactiquement on a très vite déjoué la défense adverse et, à la fin du match, on gagne 4-2.

Ensuite, on a enchaîné sur le deuxième match face à Inter Odon, un match assez facile, ils avaient perdu 7-0 contre Lille. Nous avons su gérer la rencontre, en faisant tourner parce que nous sommes venus à 9 joueurs et 2 goals. On gagne 5-4, avec un bon gros relâchement en deuxième période, typique du caractère balbynien, on l’a vu tout au long de la saison.

Et pour finir, une « finale » face à Lille Sud. Là aussi, on prend un but d’entrée de jeu et on est menés 1-0 à la mi-temps. En deuxième période, on commet beaucoup de fautes, il y a beaucoup d’énervement, le match est assez tendu. En face, c’était aussi une équipe futsal donc il y avait plus de répondant offensivement et défensivement. Et ensuite, on a pris un 11 mètres (ndlr : coup franc après des fautes cumulées) à 5 minutes de la fin. On prend un temps mort à ce moment-là pour remobiliser les jeunes, on leur dit que l’on n’a pas fait tout ça pour rien, que l’on a à cœur de représenter Almaty Bobigny, le 93 et l’Île-de-France. On voulait vraiment jouer les demi-finales de ce Challenge National, vu que c’est la première édition. Nous avons donc fait entrer des petits jeunes, des 2007-2008, qui ont un peu de fougue dans les jambes et sont moins stressés que nos 2006. On arrive à faire comme notre adversaire en grattant quelques fautes et en obtenant aussi deux 11 mètres. On revient donc à 2-2 à 1:30 de la fin du match. Et là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, les garçons non plus ne savent pas l’expliquer, on met deux buts coup sur coup et on mène donc 4-2 à 18 secondes de la fin. Nous gérons la fin de match le mieux possible, la victoire est à nous et direction les demi-finales !

C’était riche en émotions. Cela fait 3 ans que j’entraîne en futsal, c’est la première fois que je ressens une telle émotion. Je me suis dit que le futsal n’avait vraiment rien à envier au foot à 11 en termes d’émotions. En demi-finale, nous allons affronter l’Étoile Lavalloise, qui a gagné à Bagneux. Leurs seniors sont en Ligue 1, ils ont trois jeunes de U18 qui sont en équipe de France Futsal. Cela va être un match très disputé. Je pense qu’ils sont meilleurs que nous tactiquement, c’est une institution du futsal. Nous allons nous battre avec nos armes, nous les recevrons et ferons en sorte d’aller en finale et d’y représenter l’Île-de-France. Quand on a su que cette compétition était créée, on s’est dit qu’on allait essayer d’aller au bout de cette première édition.

En championnat, nous sommes premiers et invaincus avant de jouer le 2ème, Argenteuil. On est encore en lice aussi en Coupe 93. Nous jouons sur plusieurs tableaux, avec le staff nous allons essayer de gérer au mieux pour les petits. Et pourquoi ne pas tout remporter ? »

 

 
 

 
 
 
 
 
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CHALLENGE U18 FUTSAL

L’une des quatre phases qualificatives du Challenge National U18 Futsal se déroulait ce samedi 6 avril au gymnase Henri Wallon de Bagneux. C’est l’Étoile Lavalloise qui s’est qualifiée en remportant ses deux matchs et rejoint donc le dernier carré de la compétition. Retour sur cette journée.

En collaboration avec le club de Bagneux Futsal, la Ligue de Paris Île-de-France accueillait ce samedi 6 avril une des phases qualificatives du Challenge National U18 Futsal. Trois équipes s’affrontaient pour obtenir le ticket pour les demi-finales nationales, le Marcouville CP City (Ligue de Paris Île-de-France), le FC Mons-en-Barœul (Ligue des Hauts-de-France) et l’Étoile Lavalloise (Ligue des Pays de la Loire).

La première rencontre opposait l’équipe francilienne et l’équipe nordiste, et Marcouville s’est imposé 3 buts à 1. Puis, le FC Mons-en-Barœul a enchainé son deuxième match contre l’Étoile Lavalloise avec une victoire de l’équipe mayennaise 6-2. La dernière rencontre de cette journée était synonyme de finale car le vainqueur se qualifiait pour la demi-finale nationale. L’Étoile Lavalloise a remporté ce choc contre Marcouville CP City 5 buts à 2. Les jeunes joueurs lavallois seront donc au rendez-vous de la phase nationale.

Classement final :
1. Étoile Lavalloise FC
2. Marcouville CP City
3. FC Mons-en-Baroeul

Bravo à toutes les équipes présentes et bonne chance à l’Étoile Lavalloise pour la suite de la compétition. Merci encore au club et à la ville de Bagneux-sur-Seine pour leur accueil chaleureux.

« UN MATCH DIFFICILE »

Le SC Épinay sur Orge, 3ème de la poule C en Anciens R3, reçoit ce dimanche le leader au classement Sud Essonne Étréchy, pour le choc de la 19ème journée. Une rencontre présentée par les entraîneurs des deux équipes.

Veda Nguon, entraîneur du SC Épinay sur Orge :

Lecteur audio

Djilali Benaceur, entraîneur de Sud Essonne Étréchy

Lecteur audio

> Tous les matchs de la 19ème journée

CHALLENGE U18 FUTSAL

La phase qualificative du Challenge National U18 Futsal a lieu ce samedi 6 avril à Bagneux.

Mis en place cette saison, le Challenge National Futsal U18 verra l’une de ses quatre phases qualificatives se dérouler samedi à Bagneux, au Gymnase Henri Wallon. Celle-ci est organisée par la Ligue de Paris Île-de-France en association avec le club de futsal de la ville, Bagneux Futsal. Quatre équipes s’affronteront pour obtenir le billet pour les demi-finales : FC Mons-en-Baroeul (Hauts-de-France), Marcouville CP City (Paris Île-de-France), Etoile Lavalloise FC (Pays de la Loire) et Stade Briochin (Bretagne). La première rencontre de la journée, FC Mons-en-Baroeul – Marcouville CP City, aura lieu à 10h30.

Règles pour les rencontres :
– Match de 2×10 minutes (temps arrêté)
– Un temps mort d’1 minute par période et par équipe
– En cas de match nul à l’issue du temps réglementaire, il n’y a pas de prolongations, mais une séance de tirs au but (mort subite, arrêt au premier écart constaté)
– match gagné à la fin du temps réglementaire → 3 pts
match gagné sur l’épreuve des tirs au but à la suite d’un match nul →  2 pts
match perdu sur l’épreuve des tirs au but à la suite à un match nul → 1 pt
match perdu à la fin du réglementaire → 0 pt.

 

« A DEUX PAS DE LA VICTOIRE »

Igny Futsal est le dernier représentant de R2 en lice après sa victoire face à Créteil Palais Futsal (6-0) en quarts de finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF de Futsal féminin. Retour sur cette qualification avec son entraîneur Redoine Belhadj, qui se projette sur la demi-finale face à Diamant : 

« On a commencé en jouant haut pour mettre un vrai rythme dans le match et, au bout de 20 secondes, on a marqué un but. On les a pressées et elles n’étaient pas prêtes à subir ce genre de pression. Les autres buts se ressemblent, ce sont des contre-attaques. On menait 5-0 à la mi-temps. Nous n’avons pas beaucoup été mis en danger, nous avions le ballon et donnions le rythme du match. En deuxième période, j’ai commencé à faire tourner, nous avons travaillé des combinaisons et l’équipe adverse a bien résisté. Nous avons inscrit un autre but au bout de 15 minutes en deuxième période. Beaucoup de gens étaient venus nous supporter, le fait d’avoir joué à la maison nous a énormément aidées.
Dans notre parcours dans cette Coupe de Paris, nous avons éliminé une R1. Et là, en demi-finale, on va s’attaquer à du lourd, un très gros morceau : Diamant. Nous avons déjà rencontré Bondy, qui est à peu près du même niveau, en tournoi, et nous les avions battues. On a quand même des armes pour les titiller. On n’est plus qu’à deux matches de la victoire. En huitièmes de finale, j’avais déjà dit aux filles que nous n’étions qu’à quatre matches de la victoire. Là, nous sommes à deux pas. Contre Diamant, c’est un peu un derby. Nous pouvons aussi les rencontrer en Coupe d’Essonne car nous sommes encore en lice. Si nous sommes là, en demi-finale de cette Coupe de Paris, ce n’est pas pour rien, on a quand même énormément de qualités. La Coupe de Paris, c’est une grosse vitrine pour notre équipe, notre club. Là, nous allons jouer contre Diamant, qui compte trois joueuses qui ont déjà été sélectionnées en équipe de France. C’est aussi une vitrine pour mes joueuses, qui pourraient intéresser le staff de l’équipe de France. »

> La feuille de match
> Les résultats des quarts de finale
> Les demi-finales 

1 28 29 30 31 32 257