Le francilien Vincent Dubourdieu au sifflet de la finale de Gambardella

L’arbitrage francilien continue de prouver, saison après saison, toute sa richesse et sa qualité. Un niveau d’exigence reconnu, à l’image de la présence du jeune Vincent Dubourdieu au sifflet de la prochaine finale de Gambardella entre l’Olympique de Marseille et Montpellier au Stade de France le samedi 27 mai.

C’est un arbitre prometteur qui ne cesse de gravir les échelons. Assistant en demi-finales de Gambardella et quatrième arbitre lors de la finale Seniors de Coupe de Paris la saison dernière, Vincent Dubourdieu va franchir un cap dans quelques semaines. Le jeune référé, âgé de 21 ans et rattaché au club du FC Conflans dans les Yvelines, a été récemment désigné pour diriger la grande finale de Gambardella opposant Marseille à Montpellier. Une grande étape pour ce représentant de l’élite francilienne qui poursuit son beau parcours au sein de l’arbitrage. Pour assister Vincent Dubourdieu dans cette finale, Maxime Jamet et Quentin Guidou complètent le trio arbitral prévu au Stade de France. Notre francilien sera observé par Sandryk Biton à l’occasion de cet événement.

Un fauteuil pour deux !

Le retournement de situation du week-end dernier marqué par la défaite du leader, Issy, et par le retour à un petit point seulement du dauphin, l’ES 16e, donne à la dernière journée de championnat toute sa saveur. Tout se jouera donc samedi. Quelle équipe terminera première de ce classement de Division d’Honneur et décrochera ainsi son billet pour les barrages d’accession en D2 ?

Petit avantage encore aux Isséennes qui ont leur destin entre leurs mains. Mais elles n’auront pas le droit à l’erreur. Si elles veulent ne pas avoir à se soucier du résultat de leurs concurrentes elles devront obligatoirement s’imposer sur la pelouse de Poissy. Un dernier déplacement à haut risque face à une équipe de haut de tableau, qui joue encore une place sur le podium, et qui reste surtout sur une dynamique de six victoires et un match nul lors de ses sept dernières rencontres. 

En cas de match nul ou de défaite d’Issy, l’ES 16e pourrait saisir l’opportunité de ravir, lors de cette ultime journée, la première place à condition de l’emporter sur la pelouse du PUC. Les Parisiennes ne devront pas calculer et auront l’obligation quoiqu’il arrive de s’imposer. Tout autre résultat serait rédhibitoire. 

Agenda

Samedi 13 mai 
Racing – Juvisy
Saint-Denis – Domont
PUC – ES 16e
VGA Saint-Maur – Rueil-Malmaison
Poissy – Issy

Accès en route pour la finale

Ce serait historique. Une équipe de Division d’Honneur en finale de la Coupe Nationale Futsal. Strasbourg pourrait créer cet exploit mais la formation de DH alsacienne devra pour cela battre un redoutable adversaire, Toulon, cinquième du championnat de D1. 

Alors c’est surtout du côté d’Accès que tous les regards seront tournés. Les Franciliens, tombeurs de Béthune en quart de finale, ont le profil idéal pour parvenir à se hisser en finale. Avec leurs deux internationaux, leur entraîneur expérimenté et la cohésion de tout un groupe ils ont largement les moyens de renverser un adversaire, certes hiérarchiquement supérieur, mais qui aura en plus le désavantage de jouer à l’extérieur. Laval, quatrième de son groupe de D2, ne partira donc pas forcément favori et Accès pourrait marquer sa discipline en accédant à cette finale de Coupe Nationale Futsal.

Agenda 

Demi-finale de la Coupe Nationale Futsal
Samedi 13 mai à 17h
Gymnase Cattiau (26 avenue Georges Pompidou 92390 Villeneuve-la-Garenne)

Accès (DH) – Laval (D2)

La finale régionale du Festival Foot U13 au Mée-sur-Seine

La finale régionale du Festival Foot U13, organisée par la Ligue de Paris Île-de-France de football en collaboration avec les techniciens des différents Districts, se tiendra ce samedi 13 mai au Parc des Sports de Pozoblanco du Mée-sur-Seine en Seine-et-Marne. Après l’accueil des équipes qualifiées à partir de 9h, cet événement débutera dès 10h avec des défis techniques (jonglages et conduites de balle) et des quizz (règles de vie et règles de jeu). Les matches se dérouleront ensuite selon la formule échiquier tout au long de l’après-midi.

A l’issue de cette finale régionale, trois formations franciliennes (deux équipes féminines et une équipe masculine) accéderont à la finale nationale à Capbreton les 3 et 4 juin (Landes).

Les huit équipes en lice chez les Féminines :

77 Nord : Football Féminin Académie 77
77 Sud : Vaux-le-Penil La Rochette
78 : Paris Saint-Germain
91 : FCF Juvisy
92 : FC Rueil-Malmaison
93 : Stade de l’Est Pavillonais
94 : Paris FC
95 : FC Parisis

Les seize équipes en lice chez les Garçons :

77 Nord : US Torcy – US Vaires
77 Sud : Senart Moissy – Melun FC
78 : FC Sartrouville – FC Versailles
91 : FC Fleury – US Ris-Orangis
92 : Bagneux COM – ES Seizième
93 : JA Drancy – FC Pierrefitte
94 : RC Joinville – CFFP
95 : Saint-Brice – AAS Sarcelles

Voici l’adresse où se tiendra la finale régionale du Festival Foot U13 :

Parc des Sports de Pozoblanco

900 rue des Lacs

77350 LE MEE SUR SEINE

Versailles, patron en danger ?

Moins conquérant depuis la fin du mois d’avril, Versailles a vu fondre sa belle avance sur les Mureaux et les Gobelins. A trois journées de la fin, le leader semble sous pression.

Cette saison, la tonalité n’est pas la même. Contrairement aux exercices précédents, tout est encore loin d’être  joué pour le titre comme pour le maintien. Alors qu’il reste encore trois rencontres à jouer pour toutes les équipes du Championnat, difficile en effet de désigner un grand vainqueur et plusieurs condamnés tant le suspense est insoutenable au sein de l’élite francilienne. Dans le haut du panier, c’est à nouveau à équation à trois inconnues qui se dessine. Dans cet emballement final quelque peu désordonné, Versailles (1er) ne parvient pas à se mettre définitivement à l’abri.

A l’heure de son déplacement périlleux chez la Garenne Colombes (11e), qui joue sa survie actuellement en DH, le leader yvelinois est encore sous pression. Il n’a plus que deux longueurs d’avance sur les Mureaux (2e) et cinq points de plus que les Gobelins (3e). Deux concurrents qui s’affrontent dimanche pour déterminer qui sera l’ultime poursuivant en lice pour titiller jusqu’au bout le souverain. Derrière, il n’est plus forcément question de sacre mais plutôt de montée pour Bobigny (4e), lancé dans un derby face aux Lilas (10e) pour accrocher à nouveau le podium, ou encore Blanc-Mesnil (5e), en reconquête à Issy (12e), à la recherche d’un second souffle pour éviter de suffoquer au pire moment.

Vers l’ascenseur qui mène à l’étage supérieur, les Ulis (6e) essaient également de se frayer un chemin après avoir mis à jour, avec réussite, leur calendrier. Les coéquipiers de Lamine Diedhiou reçoivent le Mée (8e) afin de conforter leur place parmi les potentiels élus. Le Racing-Colombes (7e), adversaire de la lanterne rouge Evry (14e), veut enfin trouver une certaine forme de régularité dans ses performances. Enfin, Montreuil (13e) entend poursuivre le miracle aux dépens du PSG (9e).

Le programme de la vingt-quatrième journée de Division d’Honneur ce week-end :Samedi 13 mai (17h)

AC Bobigny / FC Lilas

Samedi 13 mai (18h)

Garenne C. / FC Versailles

RSC Montreuil / PSG (C)

Samedi 13 mai (19h)

FC Issy / Blanc-Mesnil

Dimanche 14 mai (15h)

Les Mureaux / FC Gobelins

Racing-Colombes / Evry FC

CO Ulis / Le Mée

Nike a appris

Pour la deuxième fois de sa jeune histoire (le club a été créé en 2002) le FC Nike disputera, ce samedi, une finale nationale. Le club de Saint-Ouen l’Aumône retrouvera son adversaire de l’année passée, Orange Issy. Si l’affiche est la même, les choses ont un peu évolué. En championnat de DH Nike s’est montré plus performant que les Isséens. Surtout, comme le souligne son Président Jean-Marc Barreaud, « l’équipe a beaucoup appris » de son échec en finale la saison dernière.  

« Nous n’y allons pas avec le même état d’esprit. » Les mots sont clairs. Le Président du FC Nike, Jean-Marc Barreaud, a payé pour apprendre. Le prix d’une défaite en finale de championnat national face à l’un des plus palmarès hexagonal, Orange Issy. « Nous n’étions pas prêts le jour du match » souligne encore le Président. « Nous avons été pris par l’événement, par le monde présent ce jour-là. Nous avons été mangés physiquement par une équipe d’Orange Issy qui a été nettement supérieure et qui méritait sa victoire. Une finale, ça se gagne, ça ne se joue pas forcément. Il faut faire preuve de pragmatisme pour s’imposer. »   

Nike veut sa revanche. Et la tendance semble plus favorable. Si le club d’Orange Issy arrive riche de sa très grande expérience dans cette compétition, l’équipe, elle, a été en partie rajeunie avec des joueurs qui n’ont pas connu ces derniers succès. Jean-Marc Barreaud reste cependant prudent. « Est-ce qu’Orange ne nous prépare pas une petite surprise avec, comme la saison dernière et comme le réglement l’autorise, la présence sur la pelouse de joueurs plus expérimentés qui auraient signé ces derniers jours ? C’est le jeu et nous l’acceptons. Nous nous adapterons. Nous avons d’excellentes relations avec le club du Président Dieleman. Nous savons ce qu’il représente dans la paysage du foot entreprise régional et national. Pour tout ce qu’il a amené nous le respectons évidemment. »   

Même si l’opposition entre les deux formations commence à prendre des allures de « classico ». Les deux protagonistes se sont beaucoup confrontés ces dernières saisons et ils se rencontreront encore après cette finale avec un match de championnat qui devrait être décisif pour le titre. Si Orange Issy ne peut plus prétendre à rien, il pourrait jouer l’arbitre dans le duel qui oppose pour le titre de Champion de DH, Nike, tenant du titre, à Chambourcy. Engagé dans la course pour le doublé, Nike peut encore tout perdre. Ce qui serait décevant mais pas une catastrophe tant le club dans son entier s’inscrit désormais dans l’élite du foot entreprise. « Depuis deux ans nous avons connu une grosse évolution dans notre organisation » note Jean-Marc Barreaud. « Nous avons pour nos deux équipes considérablement renforcé notre staff. En dehors du talent évident des joueurs c’est aussi ce qui fait la différence. »

Structuré, Nike peut donc continuer d’avancer. Un premier titre national viendrait ainsi couronner cette trajectoire ascendante. Mais il faudra, pour cela, vaincre Orange Issy avec sur le terrain des arguments peut-être différents. « Nous avons la réputation de bien jouer au football » affirme le Président. « Notre entraîneur, Azzedine Hamdoune, travaille dans ce sens. Pourtant, paradoxalement, notre dernier tiers de championnat n’a pas été aussi fluide dans le jeu. Des absences, des blessures nous ont fait perdre un peu d’équilibre. Mais en contrepartie nous avons su faire montre de solidarité. Quand il a fallu aller chercher des résultats, nous avons réussi à mettre le bleu de chauffe. » Une solidité mentale qui pourrait être aussi une donnée importante dans le match de samedi. Mais quelque soit l’issue de cette rencontre, les deux équipes, adversaires sur le terrain, se retrouveront pour partager un bon moment. Avec deux présidents qui sont sur la même longueur d’ondes et qui souhaitent avant tout que le foot entreprise soit le grand vainqueur de ce derby francilien.     

Michel Dieleman (Président Orange Issy) : « Que ce soit le Foot Entreprise qui gagne »

un remake de la finale de la saison passée qui avait vu l’équipe d’Issy s’imposer face à Nike Saint-Ouen l’Aumône. Une revanche qu’Orange abordera, cette fois, compte tenu de sa saison moyenne en championnat de Ligue, avec le statut d’outsider. C’est du moins l’avis de son Président emblématique, Michel Dieleman, au club depuis plus de quarante ans et à la passion intacte, qui espère de ce grand événement qu’il célèbre avant tout la victoire du Football d’Entreprise, lui qui se bat au quotidien, avec d’autres passionnés responsables, pour que cette pratique retrouve ses lettres de noblesse.      

Michel Dieleman, est-ce qu’Orange Issy joue sa saison sur cette finale de samedi ? 
« On peut le penser compte tenu de nos résultats moyens (Orange Issy n’est que quatrième à 15 points de Nike deuxième) en championnat régional. Mais paradoxalement, malgré notre titre de la saison dernière, nous savions que nous traverserions une année de transition. Nous avons eu à l’intersaison 8 à 9 départs. C’était en partie notre décision. Nous voulions renouveler et rajeunir l’effectif, lui donner un nouvel élan. Je crois que notre jeunesse, puisque la moyenne d’âge est de 24-25 ans avec des joueurs de 19 et 20 ans, nous a un peu freinés. Dans certains matches clés contre Chambourcy ou Nike, par exemple, nous avons manqué un peu de réussite, d’efficacité et surtout d’expérience. Mais ce n’est pas grave car cette jeunesse est un vrai capital. Nous avons un potentiel qui doit nous permettre de très vite briller de nouveau dans ce championnat régional que nous avons déjà remporté à 17 reprises. »

Malgré cette transition vous avez su vous montrer solides sur le plan national. 
« Les compétitions nationales constituent aussi notre ADN. Nous avons remporté cinq championnats de France et cinq coupes nationales. Nous avons participé en tout à seize finales nationales. Les nouveaux joueurs sont aussi les héritiers d’une histoire. C’est essentiel pour nous qu’ils s’en imprègnent, qu’ils se pénètrent de nos valeurs. Nous veillons à ne pas recruter des gens qui ne correspondent pas à l’image du club. Je ne suis pas le mieux placé pour le dire mais je crois que nous véhiculons des valeurs de sérieux et surtout de respect de l’adversaire comme de l’arbitre. Dans les critères que nous prenons en compte pour faire venir un joueur il y a bien évidemment le talent mais aussi une tête bien faite. Nous avons au sein de notre effectif des joueurs cadres et porteurs qui contribuent à cette transmission. C’est pour nous fondamental. »  

Est-ce que cette histoire pourra vous servir lors de cette finale ? 
« Ce n’est pas évident car comme je vous l’ai dit nous pouvons aussi payer notre jeunesse. Nous abordons cette finale dans une position d’outsider. Les résultats parlent. Nike a été supérieur à nous dans le championnat de DH régional. C’est une belle équipe. Mais nous avons aussi démontré en Coupe Nationale, comme face à la Banque de France, que nous disposions du potentiel pour jouer notre chance à fond. Mais que l’on gagne ou que l’on perde, et je peux vous assurer que je préférerais gagner, ce que je souhaite avant tout c’est que le football d’entreprise en sorte vainqueur. C’est le plus important. »

La survie même du foot entreprise a été à un moment en question. Qu’en est-il aujourd’hui ?
« La dynamique a changé. Il y a deux ans effectivement la FFF avait pour projet de mettre un terme au championnat national entreprise. Il n’a dû sa survie, pendant une saison, qu’à l’intervention d’élus comme Jamel Sandjak, avant de revenir à une formule coupe. Il est vrai que les différentes récessions économiques traversées par les entreprises ont eu un impact sur la pratique. Mais je crois également que depuis 10 ans le foot entreprise avait été oublié. Nous ne recevions pas de messages positifs de la part de nos hautes instances. Orange Issy a toujours été une locomotive nationale. Lorsque nous nous déplacions j’entendais les responsables des clubs de province nous encourager à agir encore plus. C’est ce que nous avons fait en créant en Ile-de-France l’UCEFF avec la volonté non pas de s’opposer mais d’aider à travailler, à redynamiser le foot entreprise. Nous avons eu avec la Ligue de Paris Ile-de-France un interlocuteur réceptif. C’est autre chose lorsque l’on vous écoute et vous comprend. Des clubs de toute la France sont venus rejoindre l’UCEFF qui était une association pourtant régionale. C’est pour cela que nous avons décidé de créer l’UNFE. Même si le chemin est long nous avons semé et le travail commence 

à porter ses fruits dans les ligues et les districts. La tendance est positive. La finale de samedi en est l’image. Des personnalités, des élus nous accompagneront dans cet événement. J’ai participé de près ou de loin à de nombreuses organisations de finales. Cette fois, comme nous sommes le club recevant, je suis en plein dedans. Je peux vous dire que ça va être formidable. La direction du stade Yves-du-Manoir et le RC Paris ont mis à disposition un superbe terrain et toutes les infrastructures pour l’avant-match, le match et l’après-match. Nous espérons comme la saison dernière réunir un public nombreux (il était plus de 700 spectateurs la saison passée) afin que ce football d’entreprise retrouve ses lettres de noblesse. »

On vous sent très engagé dans cette redynamisation du foot entreprise. Après plus de 40 ans dans ce milieu qu’est-ce qui vous motive encore ?
« La Passion. Un enthousiasme intact. Elève et ensuite dans ma vie professionnelle j’ai toujours eu cette fonction moteur. Aujourd’hui encore, après avoir terminé ma carrière au sein d’Orange comme Directeur du Travel Management pour le monde, j’ai pris en 2008 la Présidence de l’Association Française des Travel Managers. Il y a une filiation associative entre mes deux activités désormais. Ce qu’il y a de commun c’est l’humain qui est au centre de tout. Il faut certes toujours être dans les projets avec une méthodologie bien établie mais il ne faut jamais perdre de vue ce qui fait l’essentiel, le partage avec les autres. »   

La Ligue solidaire de ses clubs

Aujourd’hui, la Ligue de Paris et Ile-de-France est à l’image de la diversité des clubs qui la composent. Plus encore, elle est l’expression tangible des principes et des valeurs qui les rassemblent tous, au premier rang desquels s’affirme la solidarité.

Première action parmi les nombreuses promises et engagées, le fond de solidarité Club, doté de 400  000 euros, permet à la Ligue d’accompagner chaque année 80 clubs et Écoles de Football qui forment nos jeunes dans leur parcours sportif et citoyen.

Aider nos enfants à progresser, indépendamment de l’environnement, indépendamment des ressources, voici un principe de justice et de solidarité que la Ligue souhaite voir rayonner en toute transparence sur l’ensemble de son territoire.

C’est dans ce cadre que l’opération « SOLIDARITE CLUBS » est initiée. Cette action est destinée aux clubs, qui, par manque de ressources notoires, ne peuvent garantir à leurs jeunes 6-11 ans des conditions minimums et décentes de pratiques du football, alors qu’ils jouent un rôle éducatif et préventif déterminant dans leur village et quartier.

Cette action est particulièrement destinée aux « Ecoles de Football »des clubs les plus désavantagés (en milieu rural et ultra urbain) et qui ne peuvent répondre aux demandes de prises en charge, formulées ou potentielles, en raison de la limitation de leur budget de fonctionnement.

L’aide apportée par cette action couvre, dans un premier temps et en fonction de l’urgence, la mise à disposition de matériels, d’équipements, de conseils et de formations :
– Une dotation en matériel sans équivalence (ballons, chasubles, mallettes pédagogiques, pharmacie, chronomètres, cônes, cerceaux, …)
– Des bons gratuits pour des formations d’éducateur
– Des bons gratuits pour des formations d’arbitre officiel
– Un apport spécifique local de l’équipe pédagogique qui les suit tout au long de la saison

Autant de leviers qui permettront de faire émerger, pour le plus grand nombre, le plaisir de grandir ensemble en partageant les valeurs et la passion de notre sport.

Cet acte fondateur mobilise les ressources de la Ligue, celles de nos partenaires et de nos Districts. Dans une même intention, dans un même élan, quel que soit le département, quelle que soit la pratique, quel que soit le niveau, le Football amateur en Ile-de-France est une force émancipatrice que nous devons défendre et développer afin d’offrir à nos enfants un outil complémentaire à leur parcours scolaire.

L’avenir se construit tôt et le sport en général, le football en particulier, y ont une place grandissante.

Nous l’assumons avec fierté et détermination.

Les bénévoles en pleine lumière

La première édition de la Soirée des Commissaires a été organisée, ce lundi, au restaurant « Tout le Monde en Parle ». Un événement pour célébrer comme il se doit ces bénévoles qui œuvrent souvent dans l’ombre au quotidien au service de la Ligue et de ses clubs.

Un rendez-vous d’envergure pour saluer leur dévouement exceptionnel. Les Commissaires, éléments moteurs de la Ligue de Paris Île-de-France depuis de nombreuses années, étaient réunis le temps d’une soirée à l’occasion de la toute première édition de la « Soirée des Commissaires » en leur honneur. Pas moins de quatre-vingt Commissaires conviés, en présence du Comité Directeur de la Ligue fortement représenté. Signe d’un témoignage d’amitié et de fraternité.

Arbitrage, délégués, compétitions, statuts et règlements, futsal, Outre-Mer : toute une assemblée présente au sein du cadre intimiste et convivial du « Tout le Monde en Parle » pour recevoir de sincères remerciements de la part de la Ligue et de son Président, Jamel Sandjak. Avec en point d’orgue la remise de quatre trophées pour récompenser tout spécialement des Commissaires, une tombola menée dans une ambiance festive afin d’offrir plusieurs ballons et des places pour le prochain match de l’équipe de France face à la Suède.

« C’est un véritable plaisir de vous recevoir dans le cadre de cette soirée qui vous est dédiée, a-t-il débuté en rappelant que les Commissaires œuvrent bien souvent dans l’ombre, en tant que bénévoles, pour le bon fonctionnement du football francilien. Quand j’ai été élu au sein du District de Seine-Saint-Denis, j’ai découvert qu’il y avait des bénévoles au sein de ces instances. Ce n’est pas évident et, il faut que vous le sachiez, la plupart des clubs ne savent pas le travail qui est réalisé par les Ligues, les Districts et notamment l’apport qui est le vôtre dans l’organisation de l’ensemble de nos missions. Il y a des centaines de personnes qui donnent de leur temps afin de contribuer à l’intérêt général. »

Tout au long de la soirée, les bénévoles, acteurs incontournables de la vie de la Ligue, ont été au centre des attentions. Une manière directe de rappeler que ces derniers sont placés en plein cœur du projet mis en place depuis quatre ans, avec leur implication permanente reconnue à sa juste valeur. « On connaît le bénévolat puisque nous en sommes issus. Ce n’est plus une découverte. C’est pour cela que j’ai mis au cœur du projet de la Ligue la valorisation du travail des bénévoles car nous l’avons inscrit même dans le bilan comptable. Vous êtes la première force du football amateur, sa première puissance financière. Sans vous, bénévoles dans les clubs et Commissaires dans les Ligues et les Districts, nous ne serions rien et c’est une phrase qui vient du cœur. Et ce même si vous l’avez entendu des milliers de fois, je n’aurais de cesse de le répéter. »

Ce message à la fois fort et prégnant a trouvé écho auprès d’une assistance ravie de se retrouver pour un moment de convivialité et d’échange. Parmi les personnes honorées lors de cette soirée, Christian Oliveau, président de l’US Métro, a reçu son trophée non sans une certaine émotion. Une sensation à la hauteur de son attachement viscéral au football francilien, comme l’ensemble de ses pairs. « C’est la satisfaction de la reconnaissance du travail fourni durant des années. Je ne m’y attendais pas.Aujourd’hui je suis récompensé mais il y aurait bien d’autres personnes à distinguer. Mon dévouement pour le football est énorme parce que c’est une passion. »

La passion comme moteur de l’action des Commissaires, l’idée a été partagée par Fatna Jdaini, également lauréate un peu plus tard dans le cadre de la féminisation, thème cher au Président de la Ligue. « Il y a un point commun chez tous les invités ce soir : le dévouement, le don de soi. Ca fait onze ans que j’œuvre pour le football francilien et je découvre tous les jours des nouveautés. A la base, c’est une passion avant tout, depuis le plus jeune âge, qui me pousse à aller toujours plus loin. Je transmets aux jeunes. » « En étant passé par de nombreuses Commissions et plusieurs instances, J’apprends au quotidien. Si je peux contribuer un maximum au football amateur, je continuerai avec plaisir », a ajouté Michel Van Brussel, salué du côté des délégués pour la générosité de son action de longue date.

« C’est un engagement fort d’être Commissaire. Il m’arrive de travailler plus que lorsque j’étais salarié. J’ai eu en permanence l’esprit du bénévolat », a aussi commenté Yves Le Bivic, distingué à son tour au niveau de l’arbitrage. Il serait fort difficile de ne pas composer avec ces centaines de bénévoles qui ont un rôle vital. Que ça continue comme cela, le train de la Ligue est sur de bons rails. » Un sentiment complété par Christian Oliveau, conscient que « tous les efforts de ces bénévoles ne seraient pas efficaces sans une bonne direction qui fixe le cap. Et depuis 2013, la tête est bonne et c’est une très bonne chose. » Même avec un tel événement organisé en l’honneur des Commissaires, il ne faut pas s’y tromper : la Ligue s’attarde chaque jour à mettre en lumière le travail des bénévoles qui lui sont si précieux pour avancer et se projeter vers un avenir radieux. Comme un juste retour des choses…

L’excellence francilienne récompensée

Ils avaient tous une bonne raison d’être présents, hier soir, au restaurant « Tout le monde en parle ». Les clubs invités par la Ligue avaient en effet en commun d’avoir terminé en tête de leur championnat régional quelques soit leur catégorie, des U14 aux Anciens, ou leur pratique, futsal ou foot à onze. Hommes et femmes réunis autour de l’excellence de leur résultat et justement récompensés par la Ligue et son Président Jamel Sandjak au cours de cette quatrième édition de la Soirée des Champions.

Une cérémonie qui aux yeux du Président de la Ligue revêt une importance toute particulière : « A notre arrivée cela n’existait pas. Or lorsque j’étais à la tête de mon club j’aurais apprécié que l’on me dise bravo, nous sommes fiers de vous. C’est ce message que nous vous délivrons ce soir. C’est bien d’avoir des titres officiels que l’on peut accrocher aux murs du club-house. C’est l’histoire de votre club, de votre ville, de votre département que vous transmettez ainsi aux plus jeunes qui à leur tour peut-être deviendront dirigeants et seront vecteur de cette histoire qu’ils prolongeront. Je suis aussi très heureux de pouvoir organiser cette soirée en présence de nos partenaires. Nike et Jean-Marc Barraud mais aussi Intersport et son Président Bernard Joannin« .

Un plaisir partagé par le Président du club d’Amiens, virtuellement leader du championnat de Ligue 2 : « Je me sens chez moi ici » a souligné Bernard Joannin. « J’ai été professeur d’EPS pendant quinze ans. Je suis issu de ce monde du sport, j’aime ces gens du sport et du football en particulier. Que l’on soit en district, en DH, en CFA ou en Ligue 2, nous avons tous cette même passion. Je suis ici au sein de ma famille. »     

Des valeurs partagées qui permettent aujourd’hui à la Ligue, à travers ces partenariats, « de doter les clubs et d’avoir les moyens financiers de les aider » a rappelé également Jamel Sandjak. Le Président de la Ligue qui a tenu aussi à souligner « le gros travail effectué par chacun de vous dans vos clubs. C’est pour cela que nous avons aussi décidé de vous accompagner. Nous avions déjà créé le dispositif « Un club – un emploi ». Aujourd’hui nous lançons, grâce à notre volonté conjointe avec le Préfet Carenco, un nouveau projet d’aide à l’emploi et à la formation destiné uniquement aux clubs franciliens qui auront la possibilité de recruter un salarié en sachant que 90 % des charges salariales seront prises en charge. Ainsi nous donnons une chance aux jeunes et nous vous permettons de vous structurer. » 

Et pour la saison à venir toutes les opérations de la Ligue comme Solidarité clubs, le foot féminin c’est déjà un but, Topfutsal… seront reconduites. C’est la volonté du Président. « Nous continuerons notre effort et nous l’accentuerons même. La plupart de ces manifestations se dérouleront sur notre nouveau site de Morfondé. Nous ne pouvons pas le faire visiter évidemment aux 265 000 licenciés. Mais ainsi lors des remises de dotation, les clubs pourront découvrir ce qui sera aussi leur maison. Ils verront ainsi l’investissement de la Ligue qui n’est cependant, comme je l’ai toujours dit, qu’une émanation des clubs et non pas l’inverse. » 

Une osmose entre institution et club que tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaitre à l’image de Pierre Ferracci, Président du PFC, présent également hier soir. « Je crois que ce que l’on doit combattre en priorité ce sont les fossés qui se creusent dans notre football. Pour moi par exemple il existe une trop grosse cassure entre foot pro et foot amateur. Or il faut savoir d’où l’on vient. Si je répond toujours présent aux invitations de la Ligue pour ce type de soirée c’est parce que je veux montrer ma solidarité avec de plus petits clubs qui se battent tellement et font un superbe travail avec des moyens souvent très dérisoires. Je ne peut-être qu’admiratif des résultats en plus qu’ils obtiennent. Et c’est merveilleux que la Ligue les mettent de la sorte en valeur. »

Car comme le conclura le Président Sandjak « que ce soit en PH U15, en foot entreprise en seniors féminines ou en loisirs un titre de champion c’est toujours très important. Et il est normal qu’un événement important soit marqué par une cérémonie exceptionnelle. » C’est bien là toute l’ambition et l’objectif de la Soirée des Champions.  

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