Et si tout n’était pas encore joué ?
Il y a encore deux journées les jeux semblaient faits. Bobigny se dirigeait vers une première place du National 3 synonyme d’accession. Même si les Balbyniens ont encore toutes les chances d’accéder au graal leur marge s’est réduite de façon substantielle après la défaite concédée face à Noisy-le-Sec et le match nul enregistré contre Créteil.
Si entre-temps, le poursuivant immédiat n’a lui pas fait le plein non plus, Versailles est, cependant, revenu à quatre longueurs à quatre journées du terme du championnat. Juste de quoi prolonger le suspense à condition que les joueurs de Youcef Chibhi s’imposent ce week-end. Ce qui ne sera pas chose facile puisqu’ils reçoivent une formation du Blanc-Mesnil qui, avec ses deux matches en retard, peut encore potentiellement rêver à coiffer tout le monde sur le poteau.
Pour Bobigny, la meilleure façon de mettre un terme à ces espoirs, c’est de s’imposer sur le terrain des Mureaux. Et ce ne sera pas une sinécure. S’ils gagnent peu, une victoire seulement face au Racing lors de leurs quatre derniers matches, les Muriautins ne perdent pas non plus comme le prouve leurs trois récents 0-0. Un nul pour Bobigny ne serait pas forcément une bonne opération.
D’autant que Versailles n’est pas la seule équipe à rester à l’affût. Aubervilliers, qui n’est qu’à un point derrière, pourrait également profiter d’une éventuelle défaillance du leader lors des dernières journées. La dynamique est plutôt bonne avec trois victoires et deux matches nuls. Attention cependant au déplacement sur la pelouse de Créteil qui n’a pas encore assuré sa place pour la saison prochaine.
La relégation qui sera au centre de la rencontre la plus importante de cette journée. Car si Saint-Ouen l’Aumône parvenait à battre le Racing, les Val-d’Oisiens reviendraient à une petite longueur seulement de leur adversaire du jour et relanceraient totalement l’espoir du maintien. En cas de mauvais résultat, Saint-Ouen l’Aumône hypothéquerait grandement ses chances. C’est probablement le match charnière pour lui.
D’autant que ces deux autres concurrents dans la course au maintien s’affronteront directement. La Paris FC, pour continuer à y croire, doit impérativement s’imposer face à Ivry qui, à l’inverse, serait presque sauvé en cas de succès. L’enjeu est donc de taille pour les deux matches de fin de classement décisifs pour l’avenir des quatre équipes.
L’avenir qui, malheureusement, est déjà écrit pour Sénart-Moissy. Il s’écrira à l’échelon inférieur. En attendant, les seine-et-marnais tenteront de décrocher leur quatrième victoire de la saison face à Noisy-le-Sec. Des Noiséens qui peuvent regretter leur début de saison compliqué qui ne leur permet plus de se mêler à la lutte pour l’accession.
De montée, il n’en est plus question non plus pour les Gobelins, alors qu’à un moment donné de la saison, ils ont été en position. Ils peuvent désormais se faire dépasser par leur adversaire du jour, les Ulis, et ses deux matches en plus à disputer, qui a parfaitement redressé la barre après avoir été un temps en danger tout près de la zone de relégation. Les Essonniens peuvent désormais viser les accessits.
National 3 (23e journée)
Samedi 21 avril à 17h
Saint-Ouen l’Aumône / Racing
Samedi 21 avril à 18h
Versailles / Blanc-Mesnil
Créteil / Aubervilliers
Sénart-Moissy / Noisy-le-Sec
Samedi 21 avril à 19h
PFC / Ivry
Dimanche 22 avril à 15h
Les Mureaux / Bobigny
Les Ulis / Les Gobelins
