Le PFC se qualifie à Montpellier, Vaux-le-Pénil La Rochette et Issy à la trappe

Trois formations franciliennes participeront aux 8es de finale de la Coupe de France. Et il s’agit de nos trois représentants dans l’élite. Sans surprise le PSG s’est baladé (8-0) dans son 16e de finale face à Rennes CPBB. Fleury s’est également imposé logiquement (0-4) sur la pelouse de Rouen (R1). 

Belle performance du PFC qui est allé chercher sa qualification (0-1) à Montpellier dans ce qui constituait le match au sommet de ces 16es de finale. 

En revanche, Issy (D2) a été surpris à domicile (0-2) par le Havre. 

Notre Petit Poucet, leader de R1, Vaux-le-Pénil La Rochette, n’a rien pu faire (0-5) contre la Roche-sur-Yon.  


Les résultats :

Montpellier (D1) – PFC (D1) : 0-1
Issy (D2) – Le Havre (D2) : 0-2
PSG (D1) – Rennes CPBB (D2) : 8-0
Rouen (R1) – Fleury (D1) : 0-4
Vaux-le-Pénil La Rochette (R1) – La Roche-sur-Yon (D2) : 0-5 

Vaux-le-Pénil La Rochette veut aussi flamber en Coupe de France

Dernière équipe de nos championnats régionaux encore qualifiée, Vaux-le-Pénil La Rochette, leader de la Régional 1, aura fort à faire pour décrocher, ce dimanche, son ticket pour les 8es de finale de la Coupe de France. Les Franciliennes recevront la formation de la Roche-sur-Yon, vieille habituée des joutes hexagonales et actuellement troisième du groupe A de D2 féminines. Il faudra donc une grosse performance pour les Seine-et-Marnais pour espérer passer.

Ce sera également le cas pour le PFC (D1) qui se déplacera à Montpellier (D1) pour ce qui constitue le choc de ces 16es de finale de Coupe de France. En championnat de D1, les Héraultaises, quatrièmes, devance les Parisiennes, sixièmes, de trois points. Les deux équipes se sont déjà affrontées. C’était au début du mois de novembre et le PFC s’était incliné (2-0) sur la pelouse de Montpellier. 

Autre duel entre formations évoluant dans la même division, Issy (D2) accueillera Le Havre (D2). Là aussi les deux équipes se sont déjà rencontrées une fois en championnat et elles s’étaient quittées sur le score de parité de 1-1. Si les Isséennes ont l’avantage de recevoir, les Normandes, solides quatrièmes de leur poule, devance les Franciliennes de quatre points. 

La tâche semble plus abordable pour Fleury (D1) qui se rendra sur la pelouse de Rouen (R1). Sauf énorme surprise, le PSG (D1) devrait se qualifier aux dépens de Rennes CPBY dernier, avec un seul petit point, du groupe A de D2.   


Agenda :

Dimanche 6 janvier à 14h30 :
Montpellier (D1) – PFC (D1)
Issy (D2) – Le Havre (D2)
PSG (D1) – Rennes CPBB (D2)
Rouen (R1) – Fleury (D1)
Vaux-le-Pénil La Rochette (R1) – La Roche-sur-Yon (D2)

Le bon coup à jouer du CA Paris

A la faveur des trois matches en retard de R1, qui se disputeront ce samedi, le CA Paris aura un superbe coup à jouer. En cas de victoire sur le PFC, les Parisiennes occuperaient la deuxième place à égalité de points avec le PUC qui ne jouera pas. 

Dans la première partie du classement également, le Val-d’Europe accueillera Fleury. Si les Seine-et-Marnaises veulent revenir pleinement dans la course aux barrages, elles doivent battre Fleury ce qui leur permettrait de revenir à un point de son adversaire du jour avec un match de plus à disputer. 

La dernière rencontre programmée mettra aux prises l’ES 16e au promu du Cosmo Taverny. Deux points seulement séparent ces deux équipes à la faveur des Parisiennes.   


Agenda :

Samedi 05 janvier à 15h30 :
Val-d’Europe – Fleury

Samedi 06 janvier à 17h30 :
ES 16e – Cosmo Taverny
CA Paris – PFC 

F.M.I. : Expiration des mots de passe le 31/12/2018

Les mots de passe Footclubs des utilisateurs ayant des accès F.M.I. sont arrivés automatiquement à expiration le 31 décembre 2018 au soir.

Les utilisateurs des F.M.I. sont donc invités à modifier leur mot de passe à partir du 1er JANVIER 2019.

 2 possibilités pour changer son mot de passe :

En utilisant la rubrique « Mot de passe expiré ou oublié »

En utilisant la fonctionnalité « Mot de passe oublié » sur la fenêtre de connexion avant de vous connecter.

Le changement de mot de passe ne peut pas se faire dans l’application FMI (ni sur la tablette ni sur Internet).

 Cette procédure sera réitérée début JUILLET 2019.

Nous vous remercions de bien vouloir communiquer cette information à vos utilisateurs.

 

Exploits demandés

Quatre montagnes attendent, ce samedi 6 et dimanche 7 janvier, les quatre formations franciliennes qui se sont qualifiées pour les 32es de finale de la Coupe de France. 

A commencer pour l’un de nos deux Petits Poucets, Viry (R1), qui accueillera Angers (L1). Peut-être plus réalisable même si ce sera aussi très compliqué l’exploit de Noisy-le-Grand (R1) face au Gazélec Ajaccio (L2). 

Pour l’Entente SSG, même à domicile, le morceau sera dur à avaler en la personne de Montpellier, troisième du championnat de Ligue 1. 

Le Red Star (L2), à domicile, peut créer la surprise face à une formation de Caen (L1) toute tournée vers son maintien même si c’est le cas également des Audoniens. 

Enfin, l’entrée en matière sera douce pour le quadruple tenant du titre, le PSG, qui se déplacera sur la pelouse de Pontivy (N3).  


Agenda :

Samedi 5 janvier à 13h :
Viry (R1) – Angers (L1)

Samedi 5 janvier à 15h :
Entente SSG (N) – Montpellier (L1)

Samedi 5 janvier à 18h :
Red Star (L2) – Caen (L1)

Dimanche 6 janvier à 17h15 :
Noisy-le-Grand (R1) – Gazelec Ajaccio (L2)

Dimanche 6 janvier à 20h45 :
Pontivy (N3) – PSG (L1)

Un feuilleton à suspense !

La trêve de Noël constitue toujours un moment propice à tirer les premiers bilans d’une saison qui a débuté il y a quatre mois. Un chiffre résume parfaitement l’âpreté de ce championnat où, et c’est parfois un lieu commun de le dire, tout le monde peut battre tout le monde. Sept. Sept point seulement, c’est l’écart qui existe entre le deuxième de ce National 3, les Gobelins, et le douzième, le Mée. Une différence qui traduit parfaitement le resserrement d’une hiérarchie qui a souvent varié tout au long des journées.

Ainsi en tête du classement, le début de saison tonitruant du Racing a laissé entrevoir un possible cavalier seul. Oui mais voilà, les Colombiens, qui viennent de se séparer de leur entraîneur Abdel Mourine, n’ont remporté aucun de leurs six dernières rencontres (trois nuls et trois défaites). Pourtant aucune autre équipe ne semblait en mesure de réellement en profiter. Ni Versailles, à la lutte au départ, qui vient d’enchaîner trois défaites consécutives qui font glisser le club des Yvelines à la onzième place à égalité avec le douzième. Ni Créteil qui avait pourtant réalisé au cœur du mois d’octobre une belle série de quatre succès consécutifs qui l’avaient propulsé en haut de classement. Les Cristoliens sont revenus au gré de trois défaites de rang à une inquiétante avant dernière place avec toutefois un match en plus à disputer.

Noisy-le-Sec n’a jamais été non plus très loin du podium et même dessus à plusieurs reprises. Mais les joueurs de Nasser Sandjak ont vu leur dynamique cassée et pointent désormais à la neuvième place avec un match en plus également à jouer.

Finalement, une formation a réellement pu retirer les marrons du feu. Aubervilliers occupe aujourd’hui la place de leader avec une petite marge de trois points sur son dauphin. Les joueurs de Seine-Saint-Denis se sont montrés les plus réguliers même s’ils se sont inclinés déjà à quatre reprises. Mais en contrepartie ils l’ont emporté huit fois et présentent cette particularité de ne jamais avoir fait de match nul. A Aubervilliers on gagne ou on perd. On gagne le plus souvent à l’image de ses cinq derniers matches où Aubervilliers s’est imposé à quatre reprises.

Derrière Aubervilliers, on retrouve aujourd’hui une formation des Gobelins qui n’a jamais été très loin. Mais à la faveur d’une dernière série de trois victoires et d’un nul, les parisiens remontent à la deuxième place. Juste devant le Paris FC qui a souvent alterné le meilleur mais aussi le moins bon. Les Parisiens n’ont ainsi été en mesure qu’à une seule reprise d’enchaîner deux succès consécutifs. L’inconstance a aussi été le problème à un moment donné d’Ivry qui a cependant nettement accéléré ces dernières semaines en alignant un beau bilan de quatre succès pour une seule défaite lors de ses quatre dernières rencontres. Avec un match en retard, Ivry reste placé.

Symbole également de ce championnat qui se renverse rapidement, la situation du Blanc-Mesnil et surtout des Mureaux. Un temps relégable les Yvelinois sont remontés à la huitième  place après trois succès de suite. Le Blanc-Mesnil a retrouvé également des couleurs à la faveur d’un mois de novembre ou seul Aubervilliers est parvenu à le battre. La formation des Ulis, en nette perte de vitesse avec un bilan de trois défaites et de trois nuls lors de ses six derniers matches, aura aussi la possibilité de se reprendre et de retrouver vite un meilleur classement à l’instar des Mureaux et du Blanc-Mesnil.

S’agissant des promus, leur trajectoire est assez disparate. Et c’est Brétigny qui, pour le moment, s’en sort le mieux en se plaçant à une belle cinquième place à la trêve. Avec toutefois seulement trois points d’avance sur un autre promu, douzième, le Mée. Les deux équipes ont connu des parcours assez identiques jusqu’à ce que les joueurs de Didier Brillant ne s’imposent dans trois de leurs quatre dernières rencontres. C’est plus compliqué pour Meaux, dernier, lâché, mais qui compte aussi sur deux matches en plus à disputer pour maintenir l’espoir. Ces quatorze équipes se donneront désormais rendez-vous le 13 janvier prochain pour le suite de ce feuilleton à suspense.


Classement du National 3 : 

  1. Aubervilliers (24 pts)
  2. Gobelins (21 pts)
    3. Paris FC (20 pts)
    4. Racing (19 pts)
    5. Brétigny (17 pts)
    6. Ivry (17 pts -1m)
    7. Blanc-Mesnil (16 pts -1m)
    8. Les Mureaux (16 pts)
    9. Noisy-le-Sec (15 pts -1m)
    10. Ulis (15 pts)
    11. Versailles (14 pts)
    12. Le Mée (14 pts)
    13. Créteil Lusitanos (13 pts -1m)
    14. Meaux (5 pts)

 

             

 

Bouleversements à tous les étages

A la vue du classement de Régional 1 Football Entreprise à la trêve, un élément saute aux yeux. L’absence dans les cinq premières places du tenant du titre et épouvantail de ce championnat ces dernières années, Nike. 

Les Val-d’Oisiens, qui ont connu pas mal de départs, pointent aujourd’hui à la 7e place. Leur grand challenger de la saison dernière, Best Training, ex Chambourcy, vainqueur de la Coupe Nationale, tient, lui, son rang. Les Yvelinois occupent aujourd’hui la première place du classement. 

Pas depuis longtemps puisque le début de saison a été largement dominé par Orange Issy qui semblait devoir s’envoler avant de connaître un sérieux coup de mou lors de ses trois dernières rencontres. Les Isséens ne sont cependant qu’à trois longueurs du leader. 

Talonnés cependant par la Banque de France, valeur sûre du championnat, qui n’a jamais été très loin du podium et même souvent dessus. 

Si dans le haut du classement les cartes sont redistribuées. C’est également le cas dans le bas puisque l’on y retrouve le CHI Poissy et l’APSAP Emile Roux, lanterne rouge. Ils comptent respectivement déjà cinq et six points de retard sur Skill le premier non relégable. 

Les promus, pour le moment, font mieux que limiter les dégâts en ayant pris déjà quelques points d’avance dans cette lutte pour le maintien. Six pour Aéroport CDG et un bon matelas de huit points pour les Communaux de Maisons-Alfort. 

A noter la bonne surprise du Conseil Général du 92. En difficulté la saison dernière, les joueurs des Hauts-de-Seine peuvent jouer les trouble-fêtes en compagnie d’Expograph Vanves. 

Métro, qui apparaît aussi solide que la saison passée, est également en position pour jouer les premiers rôles. 


Le classement

  1. Best Training (26 pts)
    2. Orange Issy (23 pts)
    3. Banque de France (22 pts)
    4. Métro Football (20 pts)
    5. Conseil Général 92 (17 pts)
    5. Expograph Vanves (17 pts)
    7. Nike FC (15 pts)
    8. Communaux Maisons Alfort (13 pts)
    9. Aéroport CDG (11 pts)
    10. Skill (10 pts)
    11. CHI Poissy (5 pts)
    12. APSAP Roux (4 pts)

Une hiérarchie semble se dessiner

Contrairement à leurs homologues masculins de National 3 et de Régional 1 une hiérarchie semble d’ores et déjà se dessiner chez les féminines R1. Avec notamment un solide leader qui occupe cette place depuis  le tout début de saison. Avec un bilan de huit victoires pour une petite défaite, Vaux-le-Pénil La Rochette en impose en tête du classement. 

Leur seul revers, les Seine-et-Marnaises l’ont concédé face à leurs dauphines, les joueuses du PUC. Les Parisiennes sont en plein dans la course pour la deuxième place synonyme de barrages d’accession. Pour revenir sur Vaux-le-Pénil La Rochette, il faudra combler les trois points d’écart et le match en moins à disputer. 

Barragiste la saison dernière, on pensait que le Val-d’Europe jouerait les tous premiers rôles. Mais un retard à l’allumage et une certaine irrégularité l’empêchent encore de se mêler réellement à la lutte. Avec deux matches en retard sur le PUC, tous les espoirs sont encore permis malgré l’écart de neuf points qui sépare actuellement les deux équipes. 

Comme la saison dernière, l’équipe réserve de Fleury fait mieux que bien se comporter challengeant même le PUC pour la deuxième place (Fleury compte deux matches de plus à disputer). Elle pourrait continuer à jouer les trouble-fêtes même si l’accession leur est interdite.

Parmi les équipes que l’on attendait également en début de saison, l’ES 16e semble embarqué dans un exercice analogue à celui de la saison passée. On les pensait en mesure de jouer les premières places, mais les Parisiennes, beaucoup trop inconstantes, ne sont pas pour le moment en position. 

Côté satisfaction, on peut noter la bonne tenue des promus et particulièrement du CA Paris qui pointe à une prometteuse quatrième place à six points  – et deux matches en plus à disputer – du PUC et de la deuxième place. 

C’est plus compliqué pour la JA Drancy et le Cosmo Taverny qui évoluent dans la deuxième partie du classement. Mais avec une marge très confortable sur le premier relégable, le Paris FC, à sept longueurs. 

Dans la lutte pour le maintien, la VGA Saint-Maur et Rueil-Malmaison devront rester vigilants même si l’identité du premier relégué est déjà connu puisque Montigny-le-Bretonneux est forfait général.  


Classement Régional 1. 

  1. Vaux-le-Pénil La Rochette (24 pts -1m)
    2. PUC (21 pts)
    3. Fleury (16 pts -2m)
    4. CA Paris (15 pts -2m)
    5. Val-d’Europe (12 pts -2m)
    6. ES 16e (11 pts -1m)
    7. JA Drancy (9 pts -1m)
    8. Cosmo Taverny (9 pts -2m)
    9. Rueil-Malmaison (8 pts)
    10. VGA Saint-Maur (8 pts)
    11. Paris FC (2 pts -1m)
    12. Montigny-le-Bretonneux (Forfait général) 

Le Cosmos de Saint-Denis crève l’écran

Le rendez-vous est fixé à 9 heures pour la projection. Mourad Hamoudi, le Président du Cosmos de Saint-Denis, est un peu nerveux. Il va assister, en compagnie d’une dizaine de joueurs et de son coach, à la projection, en avant-première, des trois premiers épisodes de la nouvelle série événement diffusée les 24 et 31 janvier prochains à 20h45 sur RMC Sport intitulée « Passe décisive. » Pendant plus d’un mois trois consultants de le « Dream Team » de RMC, Roland Courbis, William Gallas, Emmanuel Petit et les caméras de Benoit Pensivy ont suivi au jour le jour la vie, le quotidien de l’équipe première du club du Cosmos de Saint-Denis et de ses joueurs. Un expérience hors du commun. 

Et pourtant lorsqu’on lui a proposé le projet au mois de juin dernier, le Président Hamoudi n’était pas, comme il le dit lui-même, très chaud. « Je me méfie de la télévision et de ce qui peut-être dit. D’autant que notre ville de Saint-Denis et notre département ont souvent été caricaturés dans les médias. J’avais peur que les choses soient déformées. J’ai consulté les gens autour du moi. La production et les gens de RMC Sport ont passé du temps avec nous et peu à peu un lien de confiance s’est instauré. Nous leur avons alors ouvert notre porte. Ils ont tout vécu avec nous. Et en particulier les trois consultants, Roland Courbis, William Gallas et Emmanuel Petit qui était présents tout le temps aux entraînements, pendant les matches. Ils étaient là le mercredi après-midi aux séances de l’école de foot. Discrets et accessibles, les parents ont pu faire des photos avec eux, cela a vraiment créé de l’émulation dans le club, mais bien au-delà, dans toute la ville. Je craignais un peu également les répercutions sportives de cette présence. Nous sortons d’une descente et je ne voulais pas que cela compromettre l’équilibre de l’équipe d’autant que certains joueurs ont été suivis dans leur vie de tous les jours. Finalement cela nous a plutôt bien réussi puisqu’à la trêve nous sommes à la lutte pour le montée. » 

Du côté de RMC Sport, le choix du club du Cosmos de Saint-Denis pour être le héros de cette série ne s’est pas fait par hasard comme l’explique François Pesenti, le Directeur Général de la chaîne. « La marque RMC est profondément ancrée dans les racines du football. Il se partage avec les auditeurs, les fans, les supporteurs. Lorsque nous nous sommes lancés dans l’aventure de la télévision en diffusant la plus grande compétition du monde, la Ligue des Champions, on s’est dit que ce serait bien aussi de traiter le football amateur. Nous avons cherché un moyen attractif et nous avons échafaudé cette idée-là et j’en suis très très heureux aujourd’hui. Je peux même dire que c’est notre plus grande fierté depuis le lancement de la chaîne. Le film est le reflet de tout ce que l’on espérait obtenir. Démontrer d’une part ce qu’est la réalité du football amateur, la réalité du Cosmos est celle de nombreux clubs en Ile-de-France. Et en même temps le film parvient à faire ressortir les belles personnalités et toutes les valeurs et tout l’engagement qu’il y a derrière ce football amateur qui évolue parfois dans des conditions difficiles au sein d’un territoire parfois considéré comme difficile mais qui apparaît, notamment dans ce film je crois, sous un jour beaucoup plus positif. Nous avons choisi ce club du Cosmos aussi parce qu’il est en Ile-de-France dans une zone très très forte de densité de clubs amateurs. Le Cosmos s’est imposé, pas seulement pour sa proximité avec le Stade de France qui est toutefois un beau symbole, mais aussi parce que le profil correspondait à la situation médiane d’un club tel qu’on voulait le dépeindre sans dramatiser, mais sans édulcorer non plus. Nous voulions quelque chose de vrai. Et cela s’est matérialisé notamment par les relations fortes qui ont été tissées entre nos consultants et les gens du club.« 

Une relation sur laquelle revient l’un des protagonistes, Roland Courbis : « Nous avons accepté ce principe à la condition d’être totalement acceptés par les acteurs du club et qu’ils ne pensent surtout pas que nous venions pour leur donner des leçons. Au contraire, c’est peut-être nous qui avons appris le plus. Nous avons vécu une aventure enrichissante. Nous avons vraiment sympathisé. Nous nous sommes attachés à eux. Je ne m’imaginais pas que le quotidien de ces joueurs puisse être aussi difficile. Dans ces conditions, le football est vraiment utile, pour ne pas dire indispensable pour certains. Nous connaissions les difficultés des clubs amateurs et avec ce reportage il y avait la volonté de démontrer que ce n’est pas simple, mais que malgré cela ils y parviennent grâce à la passion d’homme comme Mourad Hamoudi. » Un sentiment partagé par William Gallas : « En voyant les images j’ai constaté que ce qui se dégageait avant tout c’était l’humain. Nous avons appris à connaître un club, des joueurs, un entraîneur, un Président. Nous avons vu qu’il y avait de vraies valeurs. » Une sincérité évoquée également par Kissima, le capitaine de l’équipe du Cosmos de Saint-Denis. « Ce que vous avez vu est la réalité. Nous avons été vrais du début à la fin. C’est comme ça qu’on vit, c’est le Cosmos et c’est comme ça qu’on s’aime. »  

Une incroyable aventure que Mourad Hamoudi, le Président du Cosmos, ne regrette absolument pas après avoir visionné ces trois premiers épisodes. « Le résultat est vraiment à la hauteur de nos espérances, on ne regrette pas une seconde de l’avoir fait. » C’est ce que pense également Mamadou, l’entraîneur du Cosmos : « Cette série est bonne pour le club, pour la ville et même pour toute la Seine-Saint-Denis. Parce que des clubs comme le Cosmos il y en a plein. Le but du jeu est de montrer les valeurs que l’on défend au premier rang desquelles la solidarité et le respect. » 

Si vous aussi vous souhaitez suivre le quotidien passionnant du Cosmos qui est aussi le quotidien de nombreux clubs franciliens soumis aux difficultés, aux soucis, mais aussi aux grandes joies et aux moments de partage que l’on peut connaître au sein de ces clubs amateurs rendez-vous les lundis 24 et 31 janvier à 20h45 sur RMC Sport.          

   

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