Comment bénéficier du fonds de solidarité

Le Comité Exécutif de la Fédération Française de Football a acté la mise en place du Fonds de Solidarité, initié par les Présidents de Ligue, pour tous les clubs amateurs français afin de soutenir la reprise de l’activité et faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire. 

Ce Fonds de Solidarité s’élèvera au total à 30 millions d’euros et sera alimenté par la FFF, mais aussi par les Ligues et par les Districts à hauteur de 6 millions d’euros.

Ainsi chaque club percevra 10 euros par licencié. Vous pouvez dès à présent inscrire votre club pour en bénéficier.

Rendez-vous pour cela dans votre espace FootClubs https://footclubs.fff.fr et suivez les instructions suivantes à partir de la page d’accueil de votre compte. 

Ce Fonds de Solidarité National sera complété par un Fonds Régional débloqué par la Ligue et qui prendra la forme de rétrocessions 2019/2020 sur : 

  • La part Ligue sur licence dirigeant.e ;
  • Tous les engagements des équipes évoluant en Ligue;
  • Maintien de la gratuité des engagements en Coupe de Paris Crédit Mutuel Île-de-France ;
  • La part de la Ligue sur toutes les cotisations clubs.

Par ailleurs, la Ligue, comme elle l’a toujours fait depuis maintenant 8 saisons, poursuivra et intensifiera ses actions de solidarité en faveur de ses clubs par l’augmentation du nombre de clubs bénéficiaires des opérations Top Futsal, Le Foot féminin c’est déjà un but ou Solidarité Club.  

D’autres mesures d’accompagnement seront proposées dans les prochaines semaines afin de vous soutenir efficacement. 

 

 

 

 

La nouvelle Newsletter de la Ligue est parue

Nous vous proposons de découvrir la nouvelle Newsletter de la Ligue (numéro six) dans laquelle vous pourrez retrouver bon nombre d’informations pratiques et essentielles (notamment comment bénéficier du Fonds de solidarité aux clubs amateurs), mais aussi un éditorial du Président Sandjak qui revient sur les aides nationales et régionales dont bénéficieront les clubs franciliens. Sans oublier un entretien croisé de trois présidents de District (Nasser Gammoudi, Philippe Collot et Claude Delforge) qui nous livrent leur témoignage sur la façon dont ils ont géré et dont ils gèrent aujourd’hui les conséquences de la pandémie. 

N’attendez plus pour lire cette nouvelle Newsletter.  

La Ligue à votre écoute !

Compte tenu des conditions sanitaires qui demeurent instables dans notre région, la Ligue de Paris Ile-de-France de Football reste fermée au public mais est, bien évidemment, joignable par mail ou par téléphone afin de répondre à toutes vos questions. Ainsi vous pouvez joindre : 

  • Les compétitions au 01.42.44.11.98 ou au 01.42.44.12.21
  • L’Arbitrage au 01.42.44.12.06
  • Les licences au 01.42.44.12.03
  • La formation au 01.85.90.03.70 ou au 01.85.90.03.73 
  • La technique au 01.85.90.03.71
  • La comptabilité au 01.42.44.11.96

 

L’AS Raymond Poincaré se refait une santé

Leader de sa poule A de Régional 2 Foot Entreprise lorsque les compétitions ont été arrêtées, le club de l’AS Raymond Poincaré de Garches a décroché son ticket pour le championnat de Régional 1 réformé où il intégrera l’une des deux poules constituée désormais avec les équipes du Critérium du Samedi Après-Midi. Un retour vers les sommets régionaux que ce club, fondé en 1982, avait déjà connu par deux fois avant de redescendre.    

L’histoire du club de l’AS Raymond Poincaré pourrait, à bien des égards, servir d’exemple dans le renouveau espéré du Foot Entreprise qui fusionnera, la saison prochaine, avec le Critérium du Samedi Après-Midi. A l’orée de la saison 2017-2018, le club, dont l’équipe première évolue en DHR, est tout près de mettre la clé sous la porte. Un deuxième membre du trio fondateur part en retraite au soleil et le troisième, Patrick Lignereux, est sur le point de jeter l’éponge. Mais certains joueurs ne peuvent pas se résigner à voir ce nom du football francilien, apparu dans le paysage du foot entreprise en 1982, disparaître purement et simplement. C’est le cas notamment de Nicolas Meugniot. Il faut dire que le jeune garçon a un attachement particulier à l’Hôpital Raymond Poincaré où son père et sa mère exercent. A double titre pour le paternel qui avait intégré également l’équipe de football. 

Le fils suivra ses traces en s’engageant à son tour en 2011, alors qu’il est âgé d’à peine plus de 20 ans, dans les rangs de l’équipe fanion qu’il n’a pas quittée depuis. Entre temps, le jeune homme connaîtra la joie de deux montées (en 2012 et en 2014) en Division d’Honneur, immédiatement suivies malheureusement par deux relégations. Alors parce qu’il ne veux pas voir ce club mourir, Nicolas Meugniot décide d’en prendre la présidence. Ce qui convainc Patrick Lignereux de jouer les prolongations. « Nous formons un duo très complémentaire » souligne Nicolas Meugniot. « Patrick est incollable sur les règlements et connaît sur le bout des doigts l’environnement de ce football d’entreprise francilien. Il maîtrise les rapports avec l’institution et la municipalité. Son aide m’est indispensable. De mon côté j’apporte une approche peut-être un peu plus moderne en termes de communication, de mise en avant de la structure. » 

« La montée, après deux saisons où l’équipe avait fini deuxième »

Et c’est une équipe qui fonctionne puisque, malgré le départ de 25 joueurs lors de cette fameuse saison du changement, d’autres rejoindront le challenge sous l’impulsion notamment du jeune président qui fait jouer son réseau. « Des garçons sont arrivés préférant, comme je l’avais décidé à mon époque, notamment évoluer dans un championnat régional, très structuré et encadré, plutôt que de rester en District. Je ne remercierais jamais assez ceux qui ont cru en ce projet et ceux qui m’accompagnent encore aujourd’hui bénévolement. » Des bouleversements qui ne nuiront pas au rendement même s’ils seront source également de frustrations avec deux montées consécutives qui se refuseront à l’AS Poincaré qui échouera, à chaque fois, à la deuxième place. 

En 2017-2018 et 2018-2019, deux formations, les Communaux de Maisons-Alfort et Air France Roissy, dominent l’exercice. Cette saison est plus serrée jusqu’à ce que survienne le confinement qui sera suivi par l’arrêt définitif des championnats. Le club de Garches est alors premier, grâce notamment à cinq derniers succès de rang qui le propulse en tête, et composte donc son ticket pour la R1. « C’est toujours un peu frustrant de monter dans ces conditions » avoue Nicolas Meugniot. « Mais cette accession, même si le championnat était âpre, nous ne l’avons pas volée eut égard notamment à nos précédentes prestations lors des deux saisons écoulées. Cela récompense également une politique sportive ambitieuse et notre volonté de mettre en place une identité de jeu faite de possession et de mouvement. Je pense qu’au-delà du résultat, nous avons proposé aussi du beau jeu et nous sommes à notre place.« 

« Nous n’allons pas nous interdire d’être ambitieux »

Une place que la formation fanion défendra la saison prochaine avec ambition, mais sans son entraîneur, Vincent Deschamps, dont le rôle a pourtant été essentiel dans cette montée, mais qui laissera sa place pour convenances personnelles. Malgré ces interrogations, le jeune Président se veut rassurant. « Aujourd’hui nous avons plus d’expérience que lorsque nous étions montés les deux fois précédentes. Nous n’allons donc pas nous interdire d’être ambitieux d’autant que la réforme du championnat va plonger un peu tout le monde dans l’inconnu. A nous de tirer notre épingle du jeu.« 

L’AS Raymond Poincaré veut revivre de belles émotions dans son championnat régional, mais aussi sur la scène nationale à l’image de ce quart de finale de Coupe Nationale disputé en 2018 face au TOAC Toulouse. « C’est pour connaître cela aussi qu’il faut se battre pour sauver le foot entreprise » martèle Nicolas Meugniot. « Je pense que cette réforme va donc dans le bon sens. Nous devons d’ailleurs remercier tous ces dirigeants de clubs franciliens qui se dévouent pour la survie du Foot Entreprise et qui ont trouvé avec la Ligue un interlocuteur à leur écoute. Peut-être que le côté lié à l’entreprise de ce football est voué à disparaître, mais la compétitivité sera aussi meilleure et donc rendra les championnats plus attractifs. Et quoi qu’il en soit nous saurons garder, à l’AS Raymond Poincaré en particulier, ces valeurs de groupe et de famille qui ont toujours été à l’origine de notre engagement. »             

Sarcelles se conjugue au féminin

La qualité de la formation de Sarcelles AAS n’est plus à démontrer depuis de nombreuses années. Terreau de talents chez les garçons, le club val-d’oisien tend à le devenir désormais chez les filles. Des féminines qui, dans cette saison tronquée, ont réussi la double performance d’accéder en Régional 1 en seniors, tandis que les U18 décrochaient leur ticket pour le prochain championnat national U19. De superbes résultats qui viennent valider une politique sportive portée par la passion et l’ouverture.   

Comme toutes les belles histoires, celle du foot féminin à Sarcelles débute par une succession de hasard, de rencontres improbables, et d’une volonté d’une poignée de filles de venir jouer au football sous les couleurs de leur ville. « Je me rappelle d’elles qui étaient sur le terrain un peu livrées à elles-mêmes » se souvient Nader Azlouk qui sera, en tant que responsable de la section féminine pendant de longues années, l’un des principaux artisans du développement de la discipline dans le club de Sarcelles. « J’ai cette mentalité de ne pas admettre de voir les gens ne pas pouvoir s’épanouir dans leur passion » poursuit celui qui a choisi aujourd’hui de prendre un peu de recul avec le football féminin à Sarcelles. « Tout le monde doit pouvoir jouer au football qu’il s’agisse de filles, de garçons, de jeunes, de vieux, quelle que soit la couleur de sa peau » martèle Nader Azlouk. Il décide alors de prendre en main la destinée de ces jeunes filles et va construire et développer cette section féminine avec le soutien du club qui mettra les moyens et investira en proposant des éducateurs, du matériel et en mettant à disposition des terrains. 

« Nous n’avons cessé de progresser et cela a pris de longues années de travail, d’investissement de tous les instants et parfois même de souffrance » avoue Nader Azlouk. « Nous nous sommes calqués sur le modèle et le savoir-faire de Sarcelles chez les garçons tout en tenant compte de la psychologie différente des filles. Elles ont une approche de la compétition qui leur est propre. Elles accordent plus d’importance à leur environnement, à l’ambiance générale autour d’elles. » Une analyse que confirme Saïd Fahad, celui qui a repris le flambeau et qui a pris en main désormais la section féminine après avoir passé deux années à la tête de la formation fanion. « Les filles ont une approche plus cérébrale du football. Elles ont besoin de savoir, de comprendre et donc de communiquer, d’échanger pour progresser et se sentir bien. Je crois que cette approche nous a aussi servi dans notre façon de manager les garçons. » 

« Une crédibilité acquise grâce au travail et à la passion de tous »

Un pont entre garçons et filles qui ont réussi à réaliser une belle unité au sein du même club. « Nous avons aujourd’hui 178 licenciées et 10 équipes au sein du club » confirme Saïd Fahad. « La section féminine a pris toute sa place. Grâce notamment à l’ADN de notre club qui a toujours facilité l’intégration. Les filles ont été d’autant mieux accueillies qu’elles sont très sociables, très ouvertes et très participatives. Les filles viennent soutenir les garçons et à l’inverse les garçons encouragent des filles qui ont su par leur travail et leur talent démontrer qu’elles aussi savaient jouer au football. Une crédibilité acquise aussi grâce au superbe boulot effectué par tous les éducateurs auxquels je tire mon chapeau. » 

Une réalité rendue possible aussi par le changement des mentalités. Saïd Fahad évoque la saison 2014-2015 comme celle de l’explosion des demandes. Un engouement des jeunes filles de la ville pour le football qui a surmonté les clichés, les stéréotypes et les réticences parfois des parents. La section féminine de Sarcelles s’est ainsi construit une réputation de travail, de sérieux et de bienveillance pour accueillir des jeunes filles avides de jouer au football. Le bouche à oreille et la démarche dans les écoles permettront d’ouvrir les portes encore plus grandes. 

Avec les résultats que nous connaissons aujourd’hui qui ont débuté par deux montées successives de départemental en R2 entre 2017 et 2019 et qui se poursuivent aujourd’hui par une double accession historique pour le club avec les seniors en R1 et les U18 en championnat National U19. « Je parlerai même d’une triple victoire » insiste Saïd Fahad « avec le maintien de notre formation R3 qui était aussi un objectif. Nous n’aurions pas imaginé pareils succès au début de la saison. Nous avions d’abord fait de la montée en R1 la priorité. Mais il y a eu la réforme des championnats et cette possibilité unique d’évoluer la saison prochaine en U19 National. Nous avons donc revu notre stratégie en nous disant que nous pourrions faire une saison en plus en R2 sans que cela nous soit préjudiciable, mais qu’il ne fallait pas laisser passer l’occasion d’envoyer nos U18 dans l’élite nationale.« 

« Sarcelles est devenu un club attractif et de référence »

Un choix qui s’est révélé payant puisque Sarcelles a finalement réussi à tout rafler. « Ce ne fut pas simple pour les seniors » admet cependant le responsable de la section. « Il faut saluer en ce sens le travail de leur entraîneur Jordy Longui. Nous ne possédions peut-être pas les meilleures individualités, mais les filles ont fait preuve d’une mentalité, d’une envie, d’une abnégation hors du commun. Elles ont démontré une force de caractère remarquable en remportant notamment tous les matches importants. Après il faut avouer aussi que l’arrêt prématuré des championnats nous a été favorable car cela revenait fort derrière. Pourtant, et c’est bien le symbole de leur mentalité, les filles étaient déçues de ne pas avoir pu se battre jusqu’au bout. Pour les U18 ce fut plus une question de gestion. Car certaines évoluaient avec l’équipe première. Nous les avons laissées avec les seniors lors de la phase départementale du championnat U18. Puis nous les avons faites redescendre lors de la phase régionale. » 

Avec le succès que l’on connaît et qui rend heureux Nader Azlouk, le déclencheur de ces réussites. « J’ai pris du recul pour des raisons familiales, mais aussi parce que les temps ont changé avec notamment une communication basée sur les réseaux sociaux que je ne maîtrise pas et que je ne veux pas maîtriser. Mais je garde un œil très attentif sur elle et aujourd’hui je jubile. Je repense aux sacrifices, au temps passé, elles le méritent tellement. Je suis content pour elle et je songe à ce que nous avons vécu et à ce que vivront les U18 lorsqu’elles seront confrontées, la saison prochaine, à Nantes ou au PSG. C’est l’aboutissement d’un travail d’équipe avec notamment le soutien sans faille de notre Directeur Sportif, Mohammed Coulibaly, qui a notamment exigé que des entraîneurs diplômés s’occupent de ces filles. Cette aventure avec les féminines est à l’image du club de Sarcelles où l’on met la passion, la cohésion au centre de tout, avec cette envie commune de transcender, au travers du football, les difficultés de chacun au quotidien. » 

Le talent a fait le reste. Un talent qui ouvre aussi de belles perspectives pour l’avenir comme l’imagine Saïd Fahad : « Nous aborderons la saison prochaine en R1 avec beaucoup d’humilité face à un tout nouveau challenge. Nous nous battrons avec nos armes afin de nous inscrire sur le long terme et de pouvoir dans les années à venir rivaliser avec les grosses écuries, disputer les barrages, et monter au niveau national. Nous avons tous les atouts pour cela. Sarcelles est devenu un club attractif et de référence dans son secteur. Nous attirerons les meilleures joueuses. Mais il ne faut cependant pas en rester là et continuer à travailler surtout avec les plus jeunes du foot animation et de l’école de football. » La formation qui, chez les filles comme chez les garçons, est et restera la boussole du club de Sarcelles.     

     

Découvrez la Newsletter « Solidaires » n°2

Solidaires comme jamais, les Présidents de Ligue et leurs Districts ont agi pendant la crise sanitaire de façon responsable avec le soucis permanent d’accompagner des décisions fédérales parfois difficiles mais toujours dans l’intérêt des clubs. En témoignent les mesures de soutiens prises par la FFF auxquelles les Ligues et les Districts participent grandement. Récit dans la newsletter SOLIDAIRES #2.

Ouverture de la saisie des demandes de licences

Nous vous informons que la date d’ouverture de la saisie des licences 2020-2021 a été fixée au jeudi 4 juin dans l’après midi. 

Nous vous proposons donc d’ores et déjà de retrouver dans cet article mais aussi dans la rubrique « Documents » dédiée du site internet de la Ligue « Formulaires clubs » et « Les bordereaux de demande de licences » les différentes pièces nécessaires :    

 

Les demandes de licence dématérialisées

Pour les joueurs et joueuses amateurs, dirigeants et dirigeantes, nouvelles et renouvellements, vous avez la possibilité de formuler une demande de licence par voie de dématérialisation, ce qui doit permettre d’alléger votre charge de travail (plus besoin de scanner les différentes pièces, c’est le futur licencié qui s’en charge pour vous), et d’accélérer le processus de validation de la licence.

Ce support documentaire vous permettra de mieux appréhender le processus de la demande de licence dématérialisée.

Une foire aux questions est également à disposition des clubs pour répondre à toutes vos questions : https://www.smart-tribune.com/hosted_faq/fff/faq-club.html?theme=faq-dematerialisation
Celle-ci est accessible directement depuis le menu « Dématérialisation » dans Footclubs.

Par ailleurs des tutoriels vidéos sont également à votre disposition : 

 

Formations e-learning et support aux clubs

La FFF propose des sessions de formation en ligne pour l’ensemble des clubs du territoire.

Une prochaine session sur la thématique « Dématérialisation – Formation d’initiation » est prévue le Mardi 09 Juin 2020 de 12h30 à 13h30.

=> Les liens d’inscriptions sont disponibles sur la page d’accueil Footclubs.

 

 Édition des bordereaux de renouvellement pré-remplis via Footclubs

Vous pouvez enfin éditer via Footclubs les bordereaux pré-remplis ou vierges en vous positionnant sur la saison 2020-2021 et en utilisant les éditions suivantes :

–          Licences / Éditions et extractions

o   Onglet Renouvellements

=> Format « Formulaire pré-rempli PDF »

=> Format « Formulaire vierge PDF »

 

–          Éducateurs / Éditions et extractions

o   Onglet Renouvellements

=> Format « Formulaire pré-rempli PDF »

=> Format « Formulaire vierge PDF »

 

Rappels importants :

  • Une mention « Certificat médical à fournir » apparaît en haut à droite du bordereau dans le cas d’un licencié pour lequel le certificat médical est arrivé à expiration
  • Les clubs peuvent extraire la liste des licenciés de la saison N et obtenir pour chacun d’eux l’information de validité du certificat médical pour la saison N+1 en utilisant l’extraction disponible dans le menu Footclubs « Licences / Editions et Extractions / Edition Licenciés » format « Extraction MS Excel » et en sélectionnant la donnée « Validité certif médic N+1 »

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Neuilly Futsal Club 92, le club qui monte

Elle était programmée, presque déjà assurée avant le confinement, l’accession du Neuilly Futsal Club 92 dans l’élite du Futsal francilien (R1) relève de l’inéluctable pour un club qui a vu le jour en 2011 et qui n’a cessé de progresser et de se structurer autour d’un noyau d’amis, joueurs, éducateurs, devenus dirigeants, à l’image de son jeune président-fondateur (28 ans), David Ferreira.   

S’il y a bien un championnat où l’arrêt des compétitions n’aura pas pesé sur l’identité de la formation accédante c’est bien le groupe A de R2 Futsal. L’exercice ressemblait, avant cette fin brutale, a une promenade de santé pour l’équipe du Neuilly Futsal Club 92. Leaders avec pas moins de treize points d’avance (et un match en plus) sur le deuxième, B2M, les joueurs de Filipe Cerqueira avaient pratiquement déjà validé leur ticket pour l’échelon supérieur. « Nous sommes simplement un peu déçus de ne pas avoir pu relever le challenge de rester invaincus toute la saison » avoue David Ferreira, le Président de Neuilly. « Nous avions débuté le championnat par un match nul contre Diamant qui avait, ce jour-là, exceptionnellement aligné ce qui ressemblait à son équipe première. Ensuite, nous avons enchaîné avec douze succès.« 

Il faut dire que Neuilly avait soif de revanche après deux saisons consécutives où la montée lui était passée sous le nez à la dernière minute. Comme en 2017-2018 où le club des Hauts-de-Seine a son destin entre ses mains en recevant, lors de l’ultime journée, Roissy. Battu, Neuilly connaîtra une grosse désillusion qui renforcera cependant encore sa volonté d’accéder à l’étage supérieur. Après avoir, une nouvelle fois, frôlé la montée en 2018-2019, Neuilly n’a cette fois pas manqué la marche. « L’accession était le seul et unique objectif pour nous » concède David Ferreira. « Nous avions pour cela mis tous les atouts de notre côté en rapatriant notamment au bercail Michaël Leconte qui évoluait en D1 avec ACASA. » 

Le retour d’un glorieux ancien symbole de l’histoire d’amitié qui a présidé à la naissance du club de Neuilly. La révélation, c’est un jeune de 19 ans qui l’aura lors d’un stage en Espagne au cours duquel il découvre le Futsal. Ce jeune homme, par ailleurs éducateur à l’Olympique de Neuilly, c’est David Ferreira, aujourd’hui Président. Il revient de son séjour ibérique avec la ferme attention de créer avec des amis un club de Futsal. Parce qu’il pense qu’il s’agit « d’une bonne alternative au football à onze pour une bande de copains qui veulent évoluer ensemble« . 

Pourtant David Ferreira s’aperçoit qu’il est difficile de progresser et de se structurer à dix seulement. Il décide donc d’ouvrir la structure à d’autres adhérents désireux d’intégrer une équipe sérieuse. D’autant que le club est désormais bien implanté dans la ville de Neuilly-sur-Seine et est en capacité de prendre part, lors de la saison 2012-2013, à son premier championnat. Avec à la clé un succès immédiat. Une montée de D1 en Excellence la première saison. Et une deuxième accession, l’année d’après, pour atteindre le premier niveau régional (PH). Cerise sur le gâteau l’équipe B, qui vient d’être constituée, décroche également son ticket pour l’Excellence. 

C’est autour de ces succès initiaux que le Neuilly Futsal Club 92 va parvenir à se construire et à se développer. Les résultats et le bouche à oreille rendent le club attractif pour des joueurs notamment « qui stagnaient au foot à onze et qui était désireux de s’ouvrir à la pratique au sein d’une équipe organisée et équipée » confirme David Ferreira. Le Président qui, de par sa fonction d’éducateur à l’Olympique de Neuilly, s’aperçoit de la forte demande existante autour du Futsal. « Nous ouvrons en 2014-2015 notre académie aux enfants âgés de 8 à 10 ans. Avec l’engouement et le soutien de la municipalité nous avons triplé le nombre d’adhérents et nous en comptons aujourd’hui 85 sur les 130 licenciés que nous enregistrons. Nous formons nos jeunes en insistant sur l’initiation, le plaisir de jouer, et pas forcément sur les résultats à tout prix. Nous travaillons surtout sur l’acceptation des valeurs de respect et de fair-play.« 

Des valeurs essentielles pour un club qui veut aussi imposer son image de sérieux, de travail et d’excellence partout sur les parquets franciliens. « C’est vrai que nous souffrons encore de ce statut de club privilégié de la banlieue chic de l’ouest parisien. Mais comme les autres, nous bossons fort pour pouvoir devenir une référence régionale du Futsal en termes de résultats bien sûr, mais aussi et surtout de développement de la pratique et de son ouverture à tous les publics » martèle David Ferreira. 

Le Neuilly Futsal Club 92 souhaite en cela concurrencer les grosses écuries franciliennes qu’il retrouvera donc la saison prochaine dans l’élite régionale. Avec l’ambition comme conclut David Ferreira de « terminer dans les cinq premiers. Il y a trop de très bonnes équipes pour viser, dès notre première année en R1, les barrages. Nous serons en transition avec un effectif pratiquement inchangé. » Un apprentissage qui passera peut-être aussi par des coups en Coupe et certainement une acquisition d’expérience qui constituera une étape supplémentaire dans l’avènement d’un club qui monte et qui compte.     

       

      

Youssef Chibhi : « Versailles va retrouver son statut »

Versailles faisait partie de ces équipes de haut de tableau de N3 qui, ces deux dernières saisons, flirtaient régulièrement avec la montée en National 2 sans parvenir à la décrocher. C’est désormais chose faite au terme d’un championnat certes arrêté prématurément, mais au cours duquel la formation du Président Daniel Voisin n’a pratiquement jamais lâché la tête du classement. Versailles va donc retrouver les sommets nationaux avec son entraîneur, Youssef Chibhi, aux commandes depuis désormais six saisons, et qui incarne les valeurs de stabilité et de jeu qui caractérisent le club.

Youssef Chibhi, Versailles évoluera la saison prochaine en National 2. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle compte tenu du contexte ? 
« Il s’agit évidemment d’une satisfaction teintée cependant d’une sensation de frustration de n’avoir pas pu aller au bout de ce championnat même si notre parcours, jusqu’à cet arrêt, est reconnu par la montée. Je voudrai avoir évidemment une pensée pour les équipes, que ce soit en haut ou en bas de classement de ce National 3, qui n’ont pas eu la possibilité de défendre leurs chances jusqu’au bout. »   

Cette accession ne vous tombe toutefois pas dessus par hasard ? 
« Non, c’est vrai que nous faisions partie, ces dernières saisons, des équipes les plus régulières. Lors du championnat 2016-2017, nous terminons champion de DH, mais avec la refonte des championnats six autres formations montent avec nous en National 3 dans une compétition qui reste régionale. C’était un peu frustrant. Mais nous avons alors enclenché un cycle qui nous a permis de lutter presque jusqu’au bout pour l’accession la saison suivante (4e) et plus encore la saison dernière où nous échouons, après avoir été relégables à la trêve, à trois petits points des Gobelins. Nous tournions autour. »

Comment analysez-vous votre parcours cette saison ? 
« D’abord, nous avons été leader de ce championnat depuis la 2e journée jusqu’à l’arrêt (18e journée). Nous avons notamment enregistré six victoires lors de nos six premières rencontres. Je crois que nos statistiques démontrent aussi que nous avions une équipe équilibrée (35 buts marqués, seulement 7 encaissés). Nous n’avons concédé que deux défaites. Il est vrai qu’on a beaucoup parlé de notre duo d’attaquants, Louvet et Akassou, qui ont été particulièrement performants, mais c’est parce qu’ils ont été mis dans les meilleures dispositions par l’ensemble d’une équipe qui avait une véritable identité de jeu. »

Comment qualifierez-vous cette identité de jeu ?
« Elle est basée sur la technique et sur la réflexion du joueur. Nous insistons pour qu’il conserve son libre-arbitre sur le terrain. Nous voulons un jeu technique, qui avance, dynamique, où chacun est concerné quelle que soit la phase de jeu. Le travail et le dépassement de soi font également partie de nos valeurs. »

Quelles ambitions pour Versailles la saison prochaine en N2 ? 
« Nous allons y aller avec humilité mais aussi détermination. Nous voulons exister dans ce championnat avec nos idées de jeu. Nous devrons très vite nous adapter car nous avons vu la saison dernière que les Gobelins avaient connu des difficultés au début. L’important c’est que 90% de l’effectif va poursuivre cette aventure avec nous. Notamment Benjamin Louvet qui est heureux de continuer à évoluer au sein d’un groupe dans lequel il se sent bien. En ce qui concerne Yohann Akassou, j’espère qu’il trouvera un club qui puisse lui permettre de poursuivre sa progression. Nous le lui souhaitons car c’est un garçon qui a un état d’esprit remarquable. Nous allons nous inscrire dans un projet général du club en nous renforçant par petites touches et en comptant sur nos jeunes joueurs dont huit sont passés par nos équipes de jeunes. » 

Justement, il n’y a pas que pour l’équipe fanion que la saison a été bonne. C’est l’ensemble du club qui a connu une belle réussite. 
« Et nous sommes encore plus fiers de cela. C’est le résultat du travail accompli à la tête du club depuis 15 ans maintenant notamment par le Président Daniel Voisin. A titre personnel, je trouve que la confiance mutuelle que nous nous accordons est source de continuité et de performance. Mais c’est plus globalement la réussite de tout un club, les bénévoles, les éducateurs, le comité directeur, les parents, les ramasseurs de balle, les gens qui tiennent la buvette et le club-house. Ils sont tous par leur travail à l’origine des bons résultats. C’est tout un projet club que nous avons mis en place. Nous avons reçu le label jeunes élite, ainsi que le label féminin argent. Le football féminin, à l’instar des seniors et des jeunes, est notre priorité. Nous avons aujourd’hui 120 filles alors qu’elles n’étaient encore qu’une vingtaine il y a seulement quatre ans. Toutes nos équipes A de jeunes évoluent aujourd’hui en R2 grâce aux montées cette saison des U16 de Jordi Cabarrecq et des U18 de Christian Mbouma. »

Versailles est-il en train de retrouver la place qui était la sienne il y a quelques années ? 
« C’est vrai que le club a connu des années compliquées après avoir évolué notamment jusqu’en D3. Compte tenu de son histoire, de ses installations, de sa structuration, Versailles n’était pas à sa place. Versailles en N3, c’était une anomalie. C’est un club formateur qui a évolué dans les divisions nationales. Nous allons retrouver un statut qui est plus en adéquation avec l’ADN du club. »      

 

  

 

 

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