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Nous vous proposons de découvrir les calendriers généraux pour la saison 2020-2021 validés par le Comité de Direction de la Ligue du mercredi 24 juin 2020 :
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Nous vous proposons de découvrir les calendriers généraux pour la saison 2020-2021 validés par le Comité de Direction de la Ligue du mercredi 24 juin 2020 :
Avec deux accessions en Régional 1 pour ses U14 et ses U16, le FC Issy s’est particulièrement distingué à l’issue d’une saison, certes particulière, mais qui s’inscrit dans une dynamique globale d’un club qui a retrouvé, notamment sous la houlette de son président, Sébastien Adam, de l’envie, de l’ambition et surtout le bonheur d’être ensemble.
La vie d’un club amateur est jalonnée d’étapes, de changements, plus ou moins brutaux, de cassures parfois, de passion toujours. Une histoire d’hommes et de femmes dont l’implication et l’envie vont donner le tempo et définir les contours et le cœur de cet organisme vivant qu’est un club de football. Le FC Issy a tourné l’une de ses pages, en 2016, lorsque Sébastien Adam, au FC Issy depuis 2010 et membre du Conseil d’Administration, prend la présidence du club. « Il fallait retrouver une direction forte et redonner une dynamique aux bénévoles dont je fais partie » constate le nouveau Président. « Nous devions, collectivement, remettre en place une ambiance et un état d’esprit positif qui s’était peu à peu étiolé au cours des années.«
La tentation est forte de mettre en parallèle ce délitement avec les descentes successives de l’équipe fanion du club. Une formation qui, lors de la saison 2011-2012, évoluait en CFA2 et disputait, en janvier 2011, un 32es de finale de Coupe de France face au Stade Brestois. Mais Sébastien Adam réfute cette mise en perspective. « Sportivement le club était stable et s’inscrivait dans la continuité du travail effectué par Henrique Marques depuis son arrivée en 2007. Henrique est toujours aujourd’hui à la tête de cette direction sportive avec un cap maintenu, mais un renouvellement des éducateurs en actant notre volonté de faire confiance aux jeunes du club. » Une formation renouvelée, renforcée et estampillée FC Issy chez les techniciens, mais également chez les joueurs. Il y a encore deux ans, 80 % de l’équipe première, désormais en R2, était constituée de garçons formés au club.
Une patte et une identité isséenne que Sébastien Adam s’est attaché à faire connaître en améliorant la communication vers l’extérieur. « Nous avons notamment organisé en mai 2019 une grande fête qui a rassemblé plus de 250 personnes pour dévoiler notre nouveau logo. Les instances municipales et sportives étaient présentes. » Un nouveau logo comme un nouveau départ et aussi un message lancé à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du club. « Nous voulions rappeler que le club appartenait à ses adhérents » souligne Sébastien Adam. « Personne ne peut se l’approprier. »
La jeunesse sera aussi le symbole de ce renouveau. Et en la matière, le club du FC Issy a frappé un grand coup cette saison. Deux montées en Régional 1 décrochée par les U14 et les U16. Le résultat d’un travail encadré par Alexis Lefebvre pour la catégorie U14 : « Il s’agit d’une génération avec laquelle je travaille depuis trois ans. J’ai récupéré ces garçons en U12 et 50 % sont encore là et ont validé cette accession. Ce groupe a fait preuve de beaucoup d’abnégation et de caractère pour parvenir à ses fins. Ils ont été à l’écoute et se sont montrés travailleurs et solidaires sur le terrain. Nous avons mis dans tous nos matches une dimension physique qui pouvait déstabiliser nos adversaires. » Ce groupe va continuer, en grande partie, de vivre et d’évoluer ensemble puisque seuls quatre éléments prendront la direction d’un centre de formation.
Une fidélité qui devrait aussi bénéficier aux autres catégories et principalement aux U16 qui ont également réussi à accéder à l’échelon supérieur grâce à leur première place avant que le championnat ne s’arrête brutalement. Une juste récompense toutefois pour le responsable des U16, Morad Fadil. « Comme nous le souhaitons au FC Issy, cette génération évolue ensemble depuis quelques années déjà. Les garçons vivent très bien sur comme en dehors du terrain. Des événements autour du foot ont permis également de resserrer les liens. Et le résultat s’est vu sur la pelouse notamment dans notre façon de jouer en exerçant un pressing collectif d’entrée de match qui a fait notre force. Pour ce type d’effort il faut l’adhésion de tous. Le jeu offensif, basé sur la vitesse, a été notre marque de fabrique. Il faudra conserver cet état d’esprit pour la saison prochaine. Nous abordons la R1 avec humilité mais sans complexes en nous rappelant que nous avons déjà fait l’ascenseur. Donc nous voulons, dans un premier temps, nous stabiliser.«
Avant d’aller voir plus haut comme l’ambitionne le Président. « L’objectif naturel sera le championnat national pour nos U17. Nos jeunes montrent beaucoup de qualité. Nous avons essayé de leur inculquer un état d’esprit positif, le respect, la valeur du travail et l’investissement. Mais ceci est valable pour tout le monde. Bénévoles, éducateurs, joueurs.«
Et les seniors ne sont pas en reste. L’équipe première, sous les ordres depuis trois ans de Nicolas Richet, vise l’accession en R1 à court terme et même le National 3, division dans laquelle Sébastien Adam aimerait la voir se stabiliser. Il s’agit donc d’une dynamique d’ensemble qu’a enclenché le club du FC Issy sous la férule de la commission technique et de l’ensemble des élus. A l’image aussi de la montée de R3 en R2 de l’équipe fanion Futsal et de celle qui pourrait paraître plus anecdotique des U14 de D6 en D5. Mais pour le Président, cela révèle une synergie verticale sur toutes les générations avec une attention portée aux 1200 licencié(e)s composant le club. Une confiance érigée désormais en leitmotiv par Sébastien Adam. « Je crois en notre réussite et à nos ambitions. J’ai une grande confiance dans l’avenir. » Un enthousiasme et une force de persuasion moteurs pour l’ensemble d’un club qui a désormais tous les atouts pour briller.
La bonne nouvelle est tombée tard hier soir. Le gouvernement a décidé, à l’issue d’une réunion du Conseil de Défense, d’autoriser de nouveau, à partir de lundi, les activités de sports collectifs et donc la pratique du football « avec des mesures de prévention adaptées » :
– Application des gestes barrières ;
– Pas de rassemblement de plus de dix personnes dans l’espace public sans accord préfectoral ;
– Le respect de la distanciation physique spécifique aux activités sportives (2 mètres entre les pratiquants, 10m pour une activité linéaire comme la course ou le vélo et 5m pour une activité à intensité modérée).
Retrouvez tous les guides de reprise des activités sportives du Ministère des Sports.
Guide d’appui à la reprise d’activité dans les clubs de football.
Guide des préconisations sanitaires, médicales et sportive pour la reprise du football.
Une décision dont la Ligue et son Président, Jamel Sandjak, se réjouissent puisqu’elle va permettre aux clubs de retrouver le chemin vers une activité normalisée.
Le club des Réunionnais de Sénart est, depuis de longues années, un pilier du football ultra-marin francilien et un pensionnaire particulièrement performant du Critérium du Samedi Après-Midi. Mais le cantonner à cela serait réducteur. Car les Réunionnais de Sénart, ce n’est pas que du football. C’est aussi un regroupement d’associations diverses prônant l’entraide, la solidarité, l’accueil, la formation et surtout l’ouverture à l’autre. Une structure à l’image de son Président, Willy Ranguin, qui associe chaleur, sérieux et compétitivité qui sera éprouvée, la saison prochaine, dans le nouveau championnat R1 Elite que l’équipe première rejoint avec enthousiasme.
Le sourire est encore plus franc, plus éclatant. Willy Ranguin, le Président des Réunionnais de Sénart, est un homme heureux à l’idée d’aborder le nouveau challenge qui s’offre à son équipe fanion la saison prochaine. Après des années passées à lutter avec leurs rivaux de toujours, les Bretons de Paris, dans le Critérium du Samedi Après-Midi, le club seine-et-marnais se délecte à l’idée d’intégrer le nouveau championnat R1 Elite et de se frotter aux cadors du Foot Entreprise. « Pour nous c’est une révolution et nous sommes animés d’une envie démesurée » affirme Willy Ranguin. « Nous appelions de nos vœux ce changement afin de trouver un challenge sportif attrayant. Nous tournions un peu en rond dans le Critérium du Samedi Après-Midi. Nous étions en plus les « Poulidor » de la compétition puisque nous terminions souvent deuxième derrière les Bretons. »
Mais les choses changent. Et à l’issue de cette saison tronquée ce sont, cette fois, les Réunionnais de Sénart qui ont fini en tête du classement (au ratio des matches joués). Une position certes anecdotique, puisque les six premiers du championnat étaient assurés de rejoindre cette nouvelle poule élite, mais cette première place vient aussi valider la préparation au changement entamée dès la saison dernière. « Nous avons anticipé la création de ce nouvel exercice en adaptant notre discours, nos moyens et en engageant un fort renouvellement de l’effectif » avoue le Président.
De nouvelles arrivées en masse qui constituent aussi l’ADN du club véritable terre d’accueil pour les jeunes venus poursuivre ou entamer leur formation et auxquels il offre une activité sportive parfaitement encadrée. Il est vrai que la destination sociale des Réunionnais de Sénart n’est jamais très loin. La structure est loin de ne pratiquer que du football. Elle rassemble, en son sein, d’autres associations qui n’ont rien à voir avec le foot. A l’image de « la section 974 », une amicale de policiers. Ou de « la France d’aujourd’hui » qui accueille, héberge et vient en aide aux individus ou aux familles en difficultés en liaison avec le pôle social du Conseil Général de la Réunion. L’artisanat décoratif complétant un riche tableau qui se caractérise pas son ouverture à tous (pas seulement aux Réunionnais), sa volonté d’échanger et de s’enrichir par la partage. « Nos adhérents sont issus de multiples cultures » souligne Willy Ranguin. « Ils sont de diverses origines, diverses confessions. C’est ce qui fait aussi notre force.«
Et les passerelles sont nombreuses entre ces différentes associations. « La section 974 » a ainsi provoqué des vocations chez les jeunes joueurs de football dont certains ont passé leur concours pour devenir policier. C’est grâce à cette transversalité que les Réunionnais de Sénart parviennent aussi à se financer en organisant notamment des soirées spectacles, des repas à thème, et en invitant volontiers d’autres associations. Un creuset au sein duquel le football s’est épanoui et a toujours tenu une place majeure.
Avec désormais plus de 100 licenciés, quatre équipes seniors, dont une féminine créée la saison dernière, la section se structure de plus en plus et reste très attractive pour les jeunes joueurs notamment en provenance de la Réunion. « Nous avons des éléments de grande qualité » estime Willy Ranguin. « Certains sont passés par les sélections réunionnaises, d’autres évoluaient en R1 ou R2 à la Réunion. Nous les accueillons chez nous en leur proposant plus que du football. Nous sommes fiers et heureux lorsqu’ils ont l’opportunité de rejoindre des formations qui évoluent à des niveaux supérieurs. Nous encourageons ces sollicitations car elles permettent à nos joueurs de s’épanouir et elles véhiculent une bonne image de nous.«
L’image et un comportement irréprochable qui demeurent le leitmotiv de Willy Ranguin. « Le sport doit rester un lieu de rencontre et d’enrichissement au contact de l’autre. Un moment de détente et de plaisir. J’espère que la saison prochaine nous aurons l’opportunité d’instaurer à la fin de tous nos matches une rencontre informelle autour d’un verre avec nos futurs adversaires. Nous allons faire connaissance avec des équipes et le challenge s’annonce très excitant.«
En dehors mais également sur le terrain où le Président aborde les choses, cette fois encore, avec optimisme. « Nous avons hâte de rencontrer ces grosses formations de R1 Foot Entreprise comme Orange, Nike ou Best Training. Le niveau sera nécessairement très élevé ce qui nous incitera nous aussi à nous élever. » Loin de leur faire peur ou de les impressionner ce nouveau championnat est une opportunité pour les Réunionnais de Sénart de montrer et de démontrer le sérieux et la sincérité de leur démarche.
Au terme d’une saison particulière, le club d’Issy Foot Féminin a réalisé un doublé historique en faisant monter ses deux équipes première et réserve respectivement dans l’élite hexagonale (D1) et régionale (R1). L’aboutissement d’un projet sportif qui a vu le jour en 1997 avec la création du club sous l’impulsion d’une communauté de joueuses péruviennes et qui a su franchir les étapes, redescendre pour mieux rebondir, et se structurer afin de retrouver sa place au sommet. Un cheminement et un élan impulsé depuis 2011 par la Présidente, Christine Aubere, ancienne joueuse de D1 au PSG, qui a su communiquer et appliquer son envie et ses idées.
Christine Aubere, à quoi attribuez-vous l’incroyable succès d’Issy Foot Féminin cette saison ?
« C’est le résultat d’un projet club sur lequel on travaille depuis plusieurs années et dont l’idée principale était de ne pas se précipiter mais plutôt de construire dans le temps et de créer des passerelles entre les différentes catégories. C’est une grande fierté pour nous, mais surtout pour les joueuses, les bénévoles, pour tout l’encadrement. Ils ont été les artisans de cette magnifique performance. »
Vous avez marqué les esprits notamment avec votre équipe de D2 qui survolait son championnat avant l’arrêt des compétitions. Comment expliquez-vous cette domination ?
« Après notre descente en DH (R1), il a fallu reconstruire pour performer dans les années à venir et pas seulement ponctuellement. L’idée était de construire un vrai groupe avec un staff installé ce qui est le cas depuis 4 ans. A l’intersaison nous nous sommes appliqués à renforcer chaque ligne. Nous avions l’objectif de finir dans le haut du tableau. Après, ça a été une superbe surprise d’être premières et on s’est pris au jeu. Nous voulions effectuer un très bon début de championnat. C’est ce qui s’est produit et notre expérience du haut niveau, depuis des années, nous a permis d’être constantes, ce qui a fait la différence. Le groupe est resté soudé grâce au staff qui a effectué un excellent management du groupe pour faire en sorte que les filles soient toujours présentes et impliquées en analysant aussi les performances sur la saison et non pas sur des matches. »
Rappelez-nous quelles ont été jusqu’ici les grandes étapes de ce club d’Issy ?
« C’est un club relativement jeune puisqu’il a été créé en 1997 par une association péruvienne. Son nom au départ était Europérou qui est devenu sous l’impulsion du Maire d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, Issy Football Féminin. Parmi ces joueuses péruviennes pionnières certaines sont encore au club, d’autres sont revenues. C’était un objectif que de les faire revenir. Ainsi la boucle est bouclée. Il ne faut jamais oublier son histoire pour encore mieux se projeter dans l’avenir. Le but au départ était d’essayer de construire un club avec des résultats et surtout de faire en sorte que ce club se pérennise dans le temps. Nous avons gravi tous les échelons d’année en année et petit à petit. Nous avons été jusqu’en D1 lors de la saison 2011-2012, avant de redescendre, puis de remonter et enfin de descendre de nouveau en D2 où la restructuration des championnats nous a envoyés en DH (R1). Nous tentons aujourd’hui de nous adapter aux changements, à la professionnalisation qui commence à s’installer dans la pratique au féminin. L’idée était de ne pas se perdre dans tout cela en allant trop vite, mais de construire intelligemment et sur le temps. »
Dans ce football féminin qui mute beaucoup, est-ce qu’Issy peut s’inscrire durablement dans l’élite ?
« Il est vrai que le football au féminin évolue très rapidement. Parfois pas en adéquation avec les volontés propres que nous pourrions avoir et qui pourraient correspondre à l’exigence que demande l’élite. Aujourd’hui nous avons de l’expérience, mais il faut continuer de se structurer. La D1 d’il y a quelques années n’est pas la D1 d’aujourd’hui. Notre progression passera notamment par trouver un stade de niveau 3 qui permette d’accueillir le championnat avec toutes les exigences qu’il y a autour et surtout d’offrir un beau spectacle aux Franciliens pour que le football au féminin puisse avoir une belle vitrine avec le FF Issy et la région. Nous allons continuer à rester dans l’élite. Que ce soit en D1 ou en D2. Ce sont des championnats qui vont se renforcer car ils vont se professionnaliser. Mais Issy aura toujours sa place dans cette élite. En revanche, elle va muter et c’est à nous aussi de prendre le bon tournant pour évoluer en même temps que ce championnat de France. Il faut continuer de construire car l’élite est la conséquence d’un projet global et notamment de la base. C’est là où nous devons travailler avec nos techniciens pour faire en sorte que l’on puisse alimenter avec nos jeunes l’élite de demain au sein des « Chouettes » (le surnom des joueuses d’Issy). »
Il semble difficile que vous puissiez rivaliser en termes de moyens avec des équipes qui sont de plus en plus des équipes de clubs pros.
« Ce sera effectivement impossible de rivaliser sur ce plan. Nous n’aurons jamais les moyens de Paris, de Lyon ou d’autres clubs pros qui mutualisent. Ils n’ont pas forcément un énorme budget, mais ils mutualisent leurs compétences entre le masculin et le féminin avec les centres de formation également. L’idée est de travailler sur un projet qui aille en peu dans ce sens-là, sans forcément se rapprocher d’un club, mais au moins en tentant de construire un projet économique autour de tout cela. Nous sommes en discussion notamment avec le département pour faire en sorte qu’il soit, avec Grand Paris Seine Ouest, un des partenaires privilégiés. Il ne faut pas oublier qu’en football, Le FF Issy est le club qui évolue au plus haut niveau masculin et féminin confondu dans les Hauts-de-Seine. »
Par quoi passera notamment cette professionnalisation pour Issy ?
« La structuration globale du club parce qu’on passe d’un niveau amateur à un niveau qui va se professionnaliser de plus en plus. Sur Issy, la cité des sports va être livrée dans deux ans. Il s’agit d’un énorme complexe qui sera capable d’être hôtes des JO 2024. On sera résident là-bas et l’idée c’est d’être patient pour arriver jusqu’à ce terme afin que l’on puisse enfin évoluer comme on l’entend et comme nos partenaires nous le demandent aussi. »
Quelle allure aura l’effectif de votre équipe première la saison prochaine ?
« Nous allons, comme cette année, nous renforcer par ligne sans bouleverser le groupe et sans recruter à outrance. Ce qui peut être attractif c’est notre expérience de club au niveau national et international où on commence à être reconnu. Les joueuses qui viennent sont parfois avides d’expérience, pour d’autres c’est un tremplin pour rebondir, tandis que certaines auront envie de terminer leur carrière en ayant moins de pression. C’est une offre au cas par cas que l’on peut adapter aux joueuses. »
Si vous deviez résumer la philosophie de ce club que vous connaissez si bien. Quelle serait-elle ?
« Quelques mots d’abord. La persévérance, l’humilité, le respect, les valeurs que le sport doit porter aujourd’hui et qui sont propres « aux Chouettes » et que nous inculquons dès l’école de foot. Nous avons 230 licenciées avec une offre globale qui correspond à ce que nous avons toujours désiré : la pratique pour toutes. Débutantes comme confirmées, en salle comme en extérieur, à 5, à 7, où à 11. Nous proposons du Futsal au féminin, du foot loisir santé également. Cela permet aux femmes, même débutantes, qui ont envie de pratiquer, de pouvoir venir jouer et s’entraîner avec un éducateur. Elles évoluent dans championnat loisir et c’est une richesse car cela amène une vraie ouverture sur le club. »
L’accession de l’équipe réserve en R1 correspond aussi à ce projet global que vous avez initié.
« Nous travaillions dessus depuis quelques années. Nous l’avions raté, la saison passée, à la dernière journée. Nous avons persévéré dans l’idée de réduire l’écart entre la première et la réserve. C’est fait. Il faut continuer d’avancer pour rester dans l’élite francilienne et pour ne pas qu’un fossé se creuse afin que cela soit toujours plus intéressant pour les joueuses présentes ou qui nous rejoindront. »
Les inscriptions pour la formation au Brevet Moniteur de Football mention Futsal session 2020/2021 est ouverte.
Vous avez jusqu’au 26 juin 2020 pour renvoyer votre formulaire à l’adresse suivante :
IFF – c/o CNF – Domaine de Montjoye –
78120 Clairefontaine en Yvelines.
L’objectif de cette formation est d’intégrer un double cursus favorisant l’accès à un public spécifique Futsal en proposant une formation complète sur une année débouchant sur une triple qualification.
Les Prérequis sont les suivants :
– Etre licencié à la FFF dans un club Futsal ou dans un club possédant une section Futsal
– Etre âgé de plus de 16 ans
– Avoir joué au moins 50 matches au niveau D1, D2, R1 Futsal ou
Fort de son envie, de ses valeurs et de son attachement à son identité, Igny AFC a décroché l’accession en Régional 2 pour son équipe fanion au terme d’un championnat, certes écourté, mais aussi dominé par une formation complète qui a eu le temps de démontrer tout son talent et son caractère. Une grande satisfaction pour le Président, Sylvian Luquet, gardien du temple, et vigie d’un club dans lequel il a grandi et où il a exercé à peu près toutes les fonctions.
Igny veut tout. La compétitivité sans pour autant se fourvoyer et surtout sans transiger avec des valeurs sur lesquelles le club essonnien veille jalousement. La fidélité et la continuité en sont les piliers. Et son Président, Sylvian Luquet, un symbole. Dire de lui qu’il est un enfant d’Igny relève presque de l’euphémisme. Comme il l’affirme lui-même, il y a grandi et s’y est construit. Il a passé plus de 45 ans dans ce club. Il en a aujourd’hui 54. Il a tout connu et a exercé presque toutes les fonctions. Joueur, bien sûr, avec une petite infidélité de deux années pour répondre aux sirènes de la compétition en D4 à Malakoff. Il y décrochera ses galons d’international universitaire, avec à la clé la participation à deux olympiades, et rapportera une belle expérience qu’il mettra au profit d’Igny. Il poursuivra dans l’Essonne sa carrière de joueur, avant de devenir tour à tour, entraîneur des jeunes (il exercera avec un certain succès auprès de presque toutes les catégories), coach de l’équipe senior, qu’il fera monter en PH, et même Directeur Sportif, avant de devenir, lors de la saison 2012-2013, Président, succédant notamment à Jean Berthy et à Jean-Louis Leroy.
Une passation qui s’effectuera dans le contexte toujours délicat d’une relégation de l’équipe fanion de DHR, son plus haut niveau à l’époque, en PH, et qui déclenchera également une certaine lassitude chez les dirigeants en place, ainsi que le départ de techniciens et de joueurs. Sylvian Luquet, qui bénéficiera toutefois de l’accompagnement bienveillant de ses prédécesseurs, doit reconstruire. Et s’il n’y était pas vraiment préparé, il s’y attellera avec engagement et vigueur bien décidé à ne pas trahir les idéaux d’un club qui, à l’image de sa commune de 10 000 habitants, entretient un esprit de village et une atmosphère familiale avec ses 500 licenciés. Igny AFC fonctionne encore comme il y a 20 ans, sans beaucoup d’argent, mais avec une structure où chacun trouve sa place, cultive une identité, et forme une grande famille au sein de laquelle tout le monde connaît tout le monde. A Igny, on fait avec les moyens du bord et notamment avec des installations réduites. « Nous n’avons qu’un seul terrain d’entraînement » précise Sylvian Luquet. « A côté de cela nous avons un superbe terrain en herbe que bon nombre nous envie, mais les installations sont insuffisantes et sont une restriction pour un petit club comme nous qui se développe. »
« Une structure où chacun trouve sa place et cultive une identité. »
Dans ce contexte, la notion de transmission prend toute son importance. C’est le rôle des élus très impliqués à l’image de la Secrétaire Générale, Catherine Chambaud, mais aussi des techniciens et notamment de Patrick Percher, le Manager Général, et de Julien Foulon, l’entraîneur de l’équipe fanion, de veiller à ce qu’elle se fasse avec les nouveaux arrivants sur comme en dehors du terrain. Une transmission de valeurs, mais aussi une transmission générationnelle. Igny souffre de voir partir ces jeunes joueurs dans les clubs aux alentours attirés par des promesses de succès souvent illusoires. Beaucoup d’entre eux reviendront au bercail. Un foyer accueillant également pour ceux qui restent et qui se voient offrir la possibilité, dès 16 ou 17 ans, de côtoyer les seniors, qui encadrent leurs entraînements, avant de les rejoindre dans l’une des quatre équipes d’Igny.
Car c’est l’une de ses particularités. Le club compte pas moins de quatre formations seniors évoluant respectivement en R2, D1, D2 et D5 pour la petite nouvelle qui vient de voir le jour. « Même en district, le niveau seniors est assez relevé et complet » juge Sylvian Luquet. « Nos jeunes peuvent ainsi faire leur apprentissage. Je regrette que la réforme des championnats aient retiré des passerelles entre les jeunes et les seniors. C’est pour cela que je pense que l’initiative de la Ligue de créer un championnat U20 est une bonne chose. Il existe un fossé entre les jeunes et les seniors. Chez nous certains gamins, qui évoluaient en DH, ne sont pas systématiquement titulaire dans notre équipe première.«
« Une solidarité et une envie de gagner tous ensemble »
Ce qui démontre aussi le niveau de cette équipe qui a brillé, cette saison, en accédant à la R2 avec la manière et malgré l’arrêt prématuré du championnat. Les statistiques, en la matière, sont assez édifiantes. Meilleure défense de tous les championnats seniors régionaux. Meilleure différence de buts. Troisième meilleure attaque. Meilleur buteur de la poule. Les chiffres sont parlants et établissent, s’il le fallait, la légitimité de cette accession. Même si elle n’était pas forcément programmée pour cette année. « Nous misions plutôt sur la saison prochaine » avoue le Président. « Nous terminions notre phase de stabilisation. Mais notre équipe a pris de l’avance grâce au talent des joueurs, bien sûr, mais aussi et surtout grâce à un état d’esprit remarquable et irréprochable. » Une solidarité et une envie de gagner ensemble qui sont venus à bout notamment d’Aubervilliers (N3), lors du 6e tour de Coupe de France, et qui permet aux hommes de Julien Foulon de demeurer invaincus sur leur pelouse depuis plus d’un an.
La prestation de ces joueurs n’est pas passée inaperçue et certains se retrouvent aujourd’hui naturellement sollicités. Mais l’équipe sera très peu modifiée rassure Sylvian Luquet : « Les garçons se sentent bien chez nous et ils privilégient l’ambiance et le bien-être. » Igny aura bien besoin d’eux pour ce nouveau challenge qui s’offre à lui et cette poule de R2, particulièrement relevée, au sein de laquelle il faudra se battre pour conserver sa place. C’est le prochain objectif du club afin de poursuivre, sans faire beaucoup de bruit, mais avec conviction, sa croissance.
Nous vous proposons de découvrir dans son intégralité le communiqué de presse de la Fédération Française de Football suite à l’ordonnance du Conseil d’Etat concernant les championnats amateurs.
Villemomble est un nom qui a toujours compté dans la paysage du football francilien. Sa formation fanion a évolué jusqu’en National avant de dégringoler en R2. Mais le club, dirigé depuis 2018 par un chef d’entreprise dynamique et plein d’idées, Mohamed Younes, a réenclenché la marche avant grâce notamment à son équipe première qui a décroché, au terme de cette saison tronquée, son accession pour la R1. Un premier pas vers un retour à la lumière qui passera par le collectif et la stabilité comme le souligne le nouveau président.
Mohamed Younes, vous êtes Président de Villemomble depuis mars 2018. Comment êtes-vous arrivé à la tête de ce club ?
« Comme beaucoup de parents par mon fils qui joue à Villemomble. Je suis un ami également de l’ancien président, Jean-Philippe Soudes, qui, après quatre années à la tête du club, m’a demandé si lui succéder m’intéressait. Lui et son équipe avaient déjà réalisé un très bon travail de gestion et d’organisation. Mais il manquait les résultats sportifs. »
Avez-vous hésité avant de vous lancer ?
« J’ai accepté volontiers le challenge en m’y attelant à la fois avec beaucoup de sérieux et d’humilité. Je suis chef d’entreprise dans le domaine des transports et je suis habitué à gérer le côté humain. J’ai donc relevé le défi en connaissant bien son importance qui se situe à la hauteur de l’image de Villemomble qui est un club qui a un nom et dont il ne faut surtout pas galvauder les valeurs. »
Quelle a été votre priorité lors de votre prise de fonction ?
« Nous avons voulu remettre le sportif au centre du projet avec notamment le Directeur Sportif, Amigo Nkombo, en replaçant les jeunes sur l’échiquier francilien et en accentuant l’effort sur cette équipe première afin qu’elle retrouve une place dans l’élite francilienne. »
C’est aujourd’hui chose faite avec l’accession en Régional 1.
« Nous nous sommes appliqués à apporter de l’expérience à ce groupe jeune. Je crois que le mixte entre ces anciens et la fraîcheur des jeunes a fait la différence avec l’encadrement de deux garçons qui ont connu, en tant que joueurs, le haut niveau, Abdellah Kharbouchi (Amiens, Sète, Gueugnon, Le Havre) et Jean-Claude Tagba (Racing, Pau, Noisy-le-Sec). En tant qu’entraîneurs, ils sont très complémentaires. Nous avons fait un bon championnat puisque nous étions premiers depuis le début de saison avant cet arrêt brutal. Même si cela nous a permis de monter, cet arrêt a été dur à accepter car il a mis un terme aussi à l’ensemble de notre projet sportif. Nos équipes 2 et 3 étaient également en position de monter, mais elles n’ont pas pu aller jusqu’au bout. »
Sentez-vous Villemomble être sur la bonne voie ?
« Nous sommes incontestablement sur une bonne dynamique. Il y a tout ici pour retrouver le haut niveau. Il y a des compétences à tous les niveaux, sportifs et administratifs. Les dirigeants, les bénévoles ont conservé ce sens de l’engagement. Sans parler des parents qui sont à nos côtés. La mairie nous apporte également une aide précieuse. Elle met à notre disposition de superbes installations avec un synthétique neuf, un beau terrain en herbe, et la réfection de la tribune principale du stade Pompidou. Nous avons tous les atouts, plus un. L’image du club de Villemomble qui est toujours aussi forte. Nous sommes revanchards. Nous sommes conscients de la place que Villemomble doit retrouver. Il y a toujours de l’engouement autour du club. Cette accession va nous permettre de prendre un peu de lumière. »
Est-ce que la crise sanitaire que nous venons de traverser peut modifier cette bonne dynamique ?
« La crise est effectivement un frein. Mais c’est le cas pour tout le monde. Et puis si nous pouvons effectivement avoir des craintes sur la reprise de l’activité, sur des ressources potentielles en moins, nous devons aussi relativiser fortement compte tenu de la situation que nous avons connue. Notre département de la Seine-Saint-Denis a été très touché par la maladie. Des jeunes du club ont malheureusement perdu des parents. Et c’est à eux que nous pensons en priorité. »
Où se situe aujourd’hui votre principale marge de progression ?
« Elle concerne surtout les jeunes. Nous avons entamé ce travail qui s’est aussi arrêté avec la crise sanitaire. Nous devons prioritairement faire grimper nos U16 et U18 qui évoluent en R3. Nous disposons d’une bonne école de football, mais beaucoup de ces jeunes talents partent dans les clubs aux alentours pour évoluer à plus haut niveau. Pourtant, nous ne manquons pas de qualité. Cinq joueurs, formés au club, ont évolué cette saison en équipe première, et quatre autres de l’équipe B ont rejoint également la formation fanion. »
Quel est, selon vous, le cap à tenir pour poursuivre cette progression ?
« Je crois que la stabilité est primordiale. C’est pour cela que je veux m’inscrire sur le long terme. Je pense que ce qui a fait mal à Villemomble par le passé c’est justement l’instabilité après le départ de Gérard Vivargent. Cette stabilité, dans le football comme dans la vie, vous permet de grandir et de trouver la sérénité pour avancer. Mais il ne s’agit pas du tout d’un travail personnel. J’ai, autour de moi, tout un club qui s’investit. C’est un travail collectif des éducateurs et des bénévoles depuis de longues années. Je m’inscris dans la continuité avec cet objectif de faire retrouver à Villemomble son pouvoir d’attraction. »
Quel sera votre objectif la saison prochaine en Régional 1 ?
« Nous savons que nous évoluerons dans une poule relevée. Nous aimerions, dans ce contexte, nous fixer dans les cinq premières places. »