ZOOM SUR : US MONTESSON U15F R3

Pour sa première saison en foot à 11, l’équipe U15F de l’US Montesson réalise un bon début de championnat en R3. Jean-Éric Inacio, responsable de la catégorie U15F au sein du club montessonnais, revient sur les premiers mois de son équipe.

Le début de saison : 3ème de la poule D en U15F R3

L’année dernière nous étions en foot à 8, et cette équipe de foot à 11 a été créée cette saison. On ne pensait pas jouer le haut du tableau dès le début et que la bascule se fasse aussi efficacement. On avait travaillé la saison passée avec ce groupe donc nous avions déjà des acquis. On a aussi eu quelques joueuses qui sont arrivées en début de saison et qui ont bien renforcé le groupe. Cela nous permet de bien performer, les filles ont deux entraînements par semaine, le mercredi et le vendredi, le planning est identique à celui des garçons U15 pour essayer de garder la même ligne de conduite. Nous sommes trois à nous occuper de l’équipe U15F et cela se passe très bien.

Le classement de la Poule D en U15F R3

Le dernier match : victoire à domicile contre l’ALJ Limay (8-1) lors de la 9ème journée

La rencontre s’est plus que bien passée, nous avons gagné 8-1. Limay n’avait que 11 joueuses et pas de remplaçantes contrairement à nous qui étions 14. C’était forcément plus simple pour nous qui pouvions changer des filles par rapport à l’adversaire qui était à flux tendu toute la rencontre. C’est une équipe avec de bonnes joueuses, mais nous avons réussi à développer notre jeu, poser le ballon et construire. Cela nous a permis de marquer ces huit buts, et nous aurions pu en mettre plus avec un penalty loupé notamment. On a encore du travail à réaliser devant le but car nous n’avons pas de joueuses qui sont des « tueuses ». Nous avons du mal au niveau de la finition malgré les huit buts marqués, mais parce ce que je suis un peu exigeant. On a des filles qui ont développé un jeu où on conserve la balle, puis on se projette vers l’avant. Nous alternons le jeu court et le jeu long. Elles arrivent à mettre en place tout ce qu’on leur a appris depuis le début de saison. Cela a plutôt bien marché samedi dernier.

> La feuille de match
> Les résultats de la 9ème journée de la poule D en U15F R3

Le prochain match : déplacement chez le CO Ulis (R3) lors du 2ème tour de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U15F

Ce match de coupe tombe un week-end de vacances, et j’ai des joueuses qui sont absentes. L’objectif est bien sûr de repartir avec la victoire même avec un groupe affaibli. Lors des matchs de coupe, on fait des essais avec des changements de poste sur certaines joueuses. La coupe n’est pas notre but final, notre objectif est de bien se comporter en championnat, même si on aimerait bien entendu la gagner. On veut surtout mettre en place notre jeu dans ce genre de rencontre, tester des choses. Je ne connais pas du tout l’adversaire de samedi étant donné que nous ne sommes pas dans le même département. Je ne sais pas si le groupe des Ulis sera diminué comme le nôtre. Cela va être une grande découverte, je suis un petit peu leurs résultats mais je ne connais pas leur niveau réel, on s’adaptera. 

> Les infos du match

Crédit photo : US Montesson

16ÈMES CDF F : LE TIRAGE DE NOS FRANCILIENNES

Après le 2ème tour fédéral du week-end dernier, le tirage au sort des 16èmes de finale de la Coupe de France Féminine a eu lieu ce mardi 16 décembre au siège de la FFF. Les trois équipes franciliennes d’Arkema PL (PSG, Paris FC, FC Fleury 91) entrent en lice lors de ce tour et rejoignent l’AAS Sarcelles (D3F) parmi les représentants d’Île-de-France. Toutes les affiches ci-dessous.

Les 16èmes de finale de la Coupe de France Féminine ont été tirés ce mardi. Quatre équipes franciliennes étaient concernées par ce tirage au sort : l’AAS Sarcelles (D3F), seul rescapé francilien du 2ème tour fédéral, ainsi que les trois équipes franciliennes d’Arkema PL (PSG, Paris FC et FC Fleury 91). L’équipe sarcelloise hérite d’un gros morceau, le Montpellier HSC (Arkema PL), pendant que le Paris FC affrontera un autre club d’Arkema Première Ligue, le RC Lens. De leur côté, le PSG et le FC Fleury 91 affronteront respectivement des équipes d’échelons inférieurs, le LOSC (Seconde Ligue) et le Stade Rennais (R1). Les matchs auront lieu sur le week-end des 10 et 11 janvier 2026.

Les rencontres de nos équipes franciliennes pour les 16èmes de finale de la Coupe de France Féminine :

Bonne chance à toutes les équipes franciliennes !

Crédit photo : Nolween LE HELLO / FFF

LE MATCH DU WEEK-END

US Montsoult Baillet – AF Epinay 0-0
8ème journée de la Poule D U20 R3


Le compte-rendu

Les deux clubs s’étant entendus pour inverser la rencontre, celle-ci se déroule donc au Stade Léo-Lagrange d’Epinay-sur-Seine. L’US Montsoult Baillet, promu cette saison ne fait pas de complexes face au leader. Dans une première période disputée, l’équipe du District 95 se procure des occasions sans parvenir à les concrétiser.

Un partage des points, des sentiments différents

Après la pause, l’AF Epinay est dominatrice, mais ses multiples situations offensives sont contrôlées par le gardien adverse ou hors cadre. En face, l’USMB plie mais ne rompt pas, en restant solide et solidaire. La défense spinassienne est aussi concentrée jusqu’au bout pour ne pas se faire punir en contre. Ce match se termine donc sur le score de 0-0, un résultat qui satisfait plus l’US Montsoult Baillet, 7ème, que l’AF Epinay, 1er.

> La feuille de match
> Le classement


Les réactions 



 

Au revoir Brigitte

Brigitte HIEGEL, figure emblématique du football féminin francilien, nous a quittés.

Brigitte est une figure incontournable du football féminin en Île-de-France. Elle a consacré sa vie à y promouvoir la place des femmes.

Elle a été la première vice-présidente de notre Ligue en 2013. Elle était la première femme vice-présidente d’une Ligue. Elle a ouvert la voie, sans jamais cesser son engagement pour la féminisation du football en s’investissant dans les instances et au sein des clubs.

Brigitte nous a quittés dans la nuit de vendredi à samedi après plusieurs années de combat contre la maladie.

Nous n’oublierons jamais sa joie de vivre, sa ténacité, sa fidélité et sa loyauté.

Le Président Jamel SANDJAK, les membres du Comité Directeur et les salariés de la Ligue présentent à ses parents, à sa fille et à tous ses proches leurs plus sincères condoléances. 

Pour celles et ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à Brigitte:

. la cérémonie religieuse aura lieu vendredi 19 décembre à 10h30 à l’église de Saint Brévin les Pins – 1 Place de la Victoire 44250 Saint Brévin les Pins.

. l’incinération se tiendra le même jour au Crématorium de Plescop – Lieu dit Flumir 56890 Plescop.

N’hésitez pas à mettre une touche de rouge dans vos vêtements, c’était sa couleur préférée.

Par ailleurs, dans le respect des volontés de Brigitte, il est demandé de bien vouloir éviter les fleurs. 

 

COUPES : LES RÉSULTATS

De nombreux clubs franciliens disputaient des matchs de coupes (nationales et Paris Crédit Mutuel IDF) ce week-end. Découvrez les résultats ci-dessous.

Coupe Gambardella (1er tour fédéral)

15 clubs franciliens étaient en lice lors de ce 1er tour fédéral avec l’arrivée des équipes du championnat U19 National. Neuf d’entre eux ont gagné ce week-end et seront présents en 32èmes de finale. À noter, la fin de parcours de l’UMS Pontault-Combault (D2), petit poucet régional, après sa défaite contre l’US Chantilly (R1), 0-3. Déjà vainqueur d’un club de R1, les joueurs du FC Brunoy (R3) ont récidivé en s’imposant chez la JF Jarville (R1), 4 buts à 0. Une autre belle performance de nos franciliens, le FC Versailles 78 (R1) qui se qualifie contre un club de U19 National, Quevilly RM (3-0).

> Les résultats 

Coupe de France Féminine (2ème tour fédéral)

Trois équipes franciliennes disputaient le 2ème tour fédéral ce week-end. Le Red Star FC (R2) et l’EFPF (R1) n’auront pas réussi à réaliser l’exploit et voient leur aventure en Coupe de France Féminine s’arrêter lors de ce tour. De son côté, l’AAS Sarcelles (D3F) s’est qualifié de justesse contre Villeneuve d’Ascq (R1) et sera au rendez-vous des 16èmes de finale. À noter, l’entrée en lice des équipes d’Arkema Première Ligue dont le PSG, le Paris FC et le FC Fleury 91 lors du prochain tour.

> Les résultats

Coupe Nike Féminine U18 (32èmes de finale)

Les 32èmes de finale de la Coupe Nike Féminine U18 avaient lieu ce week-end avec huit clubs d’Île-de-France engagés. Parmi eux, quatre se sont qualifiés pour les 16èmes de finale. Le Paris SO Cœur (R1) est sorti vainqueur de son duel francilien contre le FC Rueil Malmaison (R1), 3-3 TAB 5-4. Le club parisien sera accompagné de la VGA Saint-Maur (R1), du PSG (U19F NAT) et du Paris FC (U19F NAT) au prochain tour.

> Les résultats

Coupe Nationale Futsal

Ce week-end, 12 équipes franciliennes jouaient les finales régionales de la Coupe Nationale Futsal et espéraient atteindre l’échelon national. L’exploit de ce tour est à mettre au crédit d’Almaty Bobigny Futsal (R3) vainqueur 7 buts à 4 de Marcouville City CP (D2 Futsal). 6 clubs franciliens représenteront la région parisienne au 1er tour fédéral.

> Les résultats

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U15 

> Les résultats des 8èmes de finale

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U14

> Les résultats des 16èmes de finale

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors F

> Les résultats du 3ème tour 

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Entreprise Critérium

> Les résultats du tour de cadrage

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Loisir Samedi Matin

> Les résultats du tour de cadrage

Crédit photo : FC Versailles 78 – @thomasjobardphotos

EMPLOIS

Avec plus de 320 000 licenciés et 1100 clubs, la Ligue de Paris Île‐de‐France de Football (LPIFF) est la première Ligue au niveau national.

Dans le cadre de son développement et de son dynamisme, la Ligue recrute dans différents domaines :

– Directeur.trice des Affaires Institutionnelles – CDI :  Fiche de poste

– Conseiller technique en arbitrage :  Fiche de poste

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Vous souhaitez nous rejoindre ? Nous vous invitons à adresser un cv et une lettre de motivation à recrutement@lpiff.fr.

LES FRANCILIENS À LA COUPE DU MONDE : W. SEMEDO (2/2)

Comme lors de la dernière édition en 2022, beaucoup de joueurs originaires d’Île-de-France disputeront la Coupe du Monde 2026, qui aura lieu en juin et juillet aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Il y en aura évidemment en Équipe de France, mais aussi avec d’autres sélections. À l’image de Willy Semedo, qui s’est qualifié avec le Cap-Vert pour la compétition reine. Retour sur les années franciliennes de cet attaquant de 31 ans, qui évolue actuellement à l’Omonia Nicosie (Chypre).

La fiche de Willy Semedo
> La première partie de l’interview

De vos années de football en Île-de-France, avez-vous des coéquipiers qui sont devenus pros comme vous ?
Oui. A Montrouge, j’ai évolué pendant deux ans avec Tiémoué Bakayoko, en 13 ans PH et DH. Ensuite, il est parti à Rennes. Il y a d’autres joueurs qui ont un peu touché le monde professionnel, comme Gianni Seraf, qui avait signé à Montpellier, un gros talent aussi. Beaucoup de joueurs ont signé au PSG, mais n’ont pas passé le cap pour devenir professionnel. Après, à Vincennes, j’ai côtoyé deux joueurs que j’ai retrouvés en Ligue 2, Arsène Elogo, un très bon ami avec qui je suis toujours en contact, et Redouane Kerrouche.

A quel moment avez-vous eu envie de devenir pro ? Quand vous êtes-vous dit que vous pouviez le faire ?
Dès que j’ai commencé le football, j’ai eu ce rêve en tête. Cela a toujours été un objectif pour moi. Après, je n’avais aucune garantie, aucune certitude de pouvoir le réaliser, mais j’avais toujours cet objectif, même quand j’ai évolué à des niveaux beaucoup plus bas. Si je n’y arrivais pas, ce n’était pas la fin du monde, mais je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour ne pas avoir de regrets.

Et c’est en partant de Montrouge vers Chypre que cela se concrétise ?
Je jouais à Montrouge, en DSR et en D1, et j’ai eu l’opportunité de faire un essai à Chypre. Mais, quand j’arrive à là-bas, je joue en D4, quasiment la plus basse division. On va dire que c’est le début de mon chemin pour arriver dans le monde professionnel.

Y a-t-il des éducateurs, dans vos années franciliennes, qui vous ont particulièrement marqué ?
A l’école de foot, à Arcueil. Ce sont des personnes qui m’ont vu grandir, qui travaillent encore au club. Après, j’ai eu des éducateurs qui ont été dans de bons clubs par la suite, comme Alexandre Monier et Mathieu Lacan (Paris FC), ou Saïd Aïgoun, mon coach en U14 Fédéraux, qui a été l’adjoint de Patrick Vieira à Crystal Palace.

Avez-vous connu des sélections en équipes de District ou Ligue ?
Non, rien, l’INF Clairefontaine non plus. J’étais allé à Clairefontaine en prenant la place de Tiémoué Bakayoko, qui était un crack et était directement sélectionné. Cela s’était très bien passé mais comme je n’étais pas inscrit, je ne suis pas allé plus loin.

En revanche, des années plus tard, vous avez bien été sélectionné avec le Cap-Vert, et l’histoire est magnifique avec cette Coupe du Monde en point de mire…
C’est ça. Il y a quelques années, c’était encore inimaginable pour le pays. Mais à force de travailler dans de bonnes conditions, avec à peu près le même groupe et le même coach depuis 5 ans, ça a payé. C’est un rêve, ça n’arrive qu’une fois dans une vie, il faudra en profiter à fond. C’est une fierté de pouvoir représenter mon pays d’origine, celui de mes parents. Et pour ce qui est du tirage, on est content. On va pouvoir affronter la meilleure équipe du monde, l’Espagne. Nous sommes dans un groupe très relevé, avec l’Arabie Saoudite et l’Uruguay, deux très bonnes équipes. On voudra profiter de ces moments-là. On a hâte d’y être, de pouvoir démarrer cette compétition et se mesurer aux meilleures équipes du monde. Je pense qu’il y aura un coup à jouer.

JALLET : « APPRENDRE LES UNS DES AUTRES »

Comme Samuel Umtiti, l’ancien Bleu Christophe Jallet fait partie de la promotion du BEF (Brevet d’Entraîneur de Football) 2025/2026 de la Ligue de Paris Île-de-France. L’actuel entraîneur adjoint de l’équipe de France Espoirs raconte sa formation au Campus Domaine de Morfondé.

> La fiche de Christophe Jallet

Comment avez-vous vécu vos premières semaines de formation au BEF à Morfondé ?
Cela se passe très bien, il y a un bon groupe de travail, avec de l’intensité à la fois dans les séances et dans les cours proposés. C’est une promo très dynamique, donc c’est facile de s’intégrer.

Pourquoi avoir choisi la Ligue de Paris Île-de-France pour cette formation ?
D’abord parce que je dépends de cette Ligue. Travaillant à Clairefontaine, c’était le plus simple pour moi de venir à la Ligue de Paris. Il y a des structures intéressantes, avec du matériel à disposition et surtout aussi de la compétence.

Vous avez été accompagné dans les démarches pour trouver un club dans le cadre de cette formation…
Oui. Etant avec les Espoirs, j’ai été accompagné dans la recherche d’un tuteur et une équipe, pour mettre en perspective ce que l’on apprend ici et être à même de répondre de la bonne façon pour obtenir le diplôme. Je suis donc dans le club de Bailly Noisy avec Louis Lenaff, je serai charge de quelques entraînements de l’équipe première, et peut-être aussi avec les jeunes.

On dit souvent que Morfondé est un petit Clairefontaine, qu’en pensez-vous ?
Oui, c’est vrai. C’est plus petit mais on a la même ambiance : des bois, du brouillard et pas toujours le soleil (rires). Au niveau des conditions de travail, c’est très agréable. Cela permet à plusieurs promos et diplômes d’être sur le même lieu donc c’est intéressant.

On parle beaucoup de la qualité des formateurs, qui participent à la qualité du vivier francilien…
Il y a beaucoup de demandes donc c’est très intéressant de pouvoir faire partie de ce genre de promotion, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’élus. C’est une chance que l’on a de pouvoir bénéficier de cette qualité d’enseignement et d’accompagnement sur et en dehors du terrain.

Au niveau des membres de la promotion, il y a des parcours très différents, ce qui peut être enrichissant…
Oui, on a tous à apprendre les uns des autres, que l’on ait un cursus professionnel ou amateur. Aujourd’hui, on voit que des entraîneurs sont confrontés à des problématiques que l’on n’a pas forcément connues dans le milieu pro. Donc c’est intéressant d’avoir ce mélange d’idées, de débats, qui peut nous faire ouvrir les yeux sur certaines choses que l’on ne connaît pas.

UMTITI : « DANS LES MEILLEURES CONDITIONS POUR ME FORMER »

Après Robert Pires il y a deux ans, un autre champion du monde français a choisi la Ligue de Paris Île-de-France et le Campus Domaine de Morfondé pour se former au BEF (Brevet d’Entraîneur de Football) : Samuel Umtiti.

> La fiche de Samuel Umtiti

Comment se passe votre formation BEF au Campus de Morfondé ?
Cela se passe bien. On est bien évidemment là pour se former. Il y a la théorie et la pratique sur le terrain, on a tous envie d’être entraîneurs. Personnellement, cela me permet de sortir de ce statut de joueur et de comprendre exactement comment fonctionne le management.

Pourquoi avoir choisi la Ligue de Paris Île-de-France et Morfondé ?
J’avais énormément de projets à Paris, je suis souvent en région parisienne, donc j’ai décidé de passer les diplômes avec la Ligue de Paris Île-de-France. C’est la Ligue la plus importante, je savais que j’allais être dans les meilleures conditions pour me former, avec les très bons formateurs et les terrains qu’il y a ici. Aussi, notre promotion est incroyable. On est tous un peu différents avec notre vécu, on essaie de prendre un peu de tout le monde et même de s’aider quand on a du mal sur certaines choses. Je trouve ça vraiment important. Pas mal de personnes viennent du monde amateur, que je n’ai pas connu. J’apprends, j’écoute, et je me rends compte que j’ai eu de la chance parce qu’il y a certaines problématiques que je n’ai pas connues. Et j’essaie aussi de donner des conseils par rapport à mon vécu et mon expérience.

Morfondé, on entend parfois que c’est un petit Clairefontaine, un lieu que vous connaissez bien…
C’est vrai que ça y ressemble totalement. Le temps déjà (rires)… Et il y a des installations qui me font un peu penser à Clairefontaine, au niveau des terrains.

Vous avez été accompagné dans vos démarches par rapport à cette formation…
Oui, j’ai eu la possibilité d’être accompagné. Je venais juste d’arrêter ma carrière donc c’était un peu compliqué pour moi de trouver un club qui pouvait me donner l’opportunité de me former pendant toute cette saison. Julien Gout (DTR de la Ligue) avait les contacts et, grâce à lui, j’ai pu trouver le Paris FC.

On parle toujours du vivier francilien au niveau des joueurs, celui-ci existe aussi grâce aux formateurs…
Sur la Ligue de Paris Île-de-France, il y a énormément de très bons joueurs, on le sait tous. Les formateurs font tout le nécessaire pour faire progresser et évoluer les joueurs. On voit chaque année tous les joueurs qui sortent de la région, c’est incroyable. Il y a beaucoup de talent ici, et on peut aussi féliciter les formateurs.

> Un jour au BEF avec Umtiti et Jallet

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