LE MATCH DU WEEK-END
PARIS UNIVERSITE CLUB – FC RUEIL-MALMAISON
13ème journée, Seniors Féminines R2
Le compte-rendu
Le début de rencontre est équilibré et disputé. Après plusieurs tentatives lointaines des Rueilloises, le PUC se crée une grosse occasion avant la pause mais la gardienne veille. La réponse de l’équipe des Hauts-de-Seine est une très belle passe en profondeur de Diallo, Leclerc bute sur la défense adverse.
Rueil-Malmaison fait la différence
Le FC Rueil-Malmaison réussit à ouvrir le score en début de deuxième période par Diallo (0-1) et continue à pousser pour faire le break. Le PUC réagit, sans parvenir à égaliser. Et ce sont les visiteuses qui doublent la mise. Suite à un corner, le ballon revient devant la surface et la reprise du gauche de Leroux finit au fond (0-2). Rueil-Malmaison clôt le suspense quand Diallo devance la gardienne, le ballon est poussé au fond par Legagneux (0-3).
Les réactions
Yves Furic, entraîneur du PUC
« On a fait une bonne première mi-temps. Les filles ont été très solides et ont respecté le plan de jeu. Elles ont fait tout ce qu’on leur a demandé avec beaucoup de sérieux. On traverse une période compliquée, cette première période devait nous mettre un peu de baume au cœur et nous donner un peu d’élan, mais on était 11 et on a fait face à nos limites athlétiques. Même si on encaisse très tôt en deuxième période le premier but, cela n’a pas trop affecté l’équipe moralement. En revanche, le deuxième but est celui qui plie le match. Nous avons eu une occasion très peu de temps avant, cela aurait pu changer le cours du match. Mais à 2-0, c’était très mal engagé. Je suis quand même content de ce qu’elles ont fait, les filles ont été vaillantes et solidaires. Elles ont montré de belles valeurs, c’est ce que nous avons envie de les voir faire. On aimerait avoir un peu plus de points en championnat, être un peu mieux classé. Je suis sûr que d’ici la fin de la saison, il y aura des choses pour positives pour elles, elles le méritent en tout cas. »
Bienvenu Ngoye, entraîneur du FC Rueil-Malmaison
« La première mi-temps n’était pas très aboutie, on a un peu bafoué notre football, mais cela a été un bon duel physique. Le PUC a des joueuses athlétiques derrière. Après, on a un peu repositionné certaines filles qui n’étaient pas dans leur position préférentielle, et on a eu un peu plus le ballon dans les pieds. A partir de là, ça se passe beaucoup mieux dans les matches. Donc je trouve la victoire logique. Trois buts, c’est correct. A 2-0, on a joué en étant un peu plus à l’aise et on développe un peu plus d’échanges sur le terrain. A la mi-temps, je leur ai dit : « On ne peut pas descendre, il faut juste qu’on se fasse plaisir ». Elles l’oublient parfois, en étant trop sérieuses, la première des choses c’est de se faire plaisir. C’est ce qu’elles ont fait, et tout de suite on voit la différence. »
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J’avais déjà eu des fils de pros, Fernandez, Rocheteau, Pardo, Boli… Comme eux, Marcus a été logé à la même enseigne que les autres, c’est pour ça aussi que ça a aussi bien fonctionné avec lui et avec ses parents. Si on commence à traiter un enfant différemment, il peut commencer à prendre la grosse tête ou à avoir un comportement qui n’est pas naturel. Il faut être juste avec tout le monde pour que l’ambiance soit saine.
Lors d’un tournoi, je ne sais plus si c’était en demi-finale ou en finale, on va aux tirs au but et il n’a pas voulu tirer. Il a eu peur. Du coup, j’ai fait tirer quelqu’un d’autre, qui a loupé et on a perdu le match. En rentrant, dans le train, j’ai discuté avec Marcus. Je lui ai dit que c’était lui qui avait le plus de qualités dans l’équipe et que c’était à lui de prendre la responsabilité de ce tir. Je lui ai dit qu’il faudrait que ça soit son rôle à l’avenir, parce qu’il avait les qualités pour le faire. Quelques années plus tard, quand il jouait à Guingamp et qu’il est venu au Parc des Princes (en Coupe de la Ligue), il avait éliminé le PSG en transformant un pénalty à la dernière minute alors qu’il en avait raté un en début de match. J’étais fier de lui, même s’il avait éliminé mon équipe (rires).
Sans enlever le mérite de Marcus, ses parents ont joué un grand rôle dans sa réussite. Quand son papa Lilian jouait à Barcelone, il m’appelait avant et après chaque match pour faire un petit débrief. Il voulait savoir comment s’était comporté Marcus, s’il avait une bonne attitude. Quand Lilian est arrivé à Paris ensuite, il venait voir tous les matches. Il avait l’œil sur le comportement de Marcus, regardait s’il avait une attitude positive envers ses partenaires. Marcus et son frère Kephren ont été très bien aiguillés par leur père et leur mère. Sur le foot en lui-même, leur papa a fait en sorte qu’ils soient sur le bon chemin et qu’ils aient toujours une attitude positive. Je pense que c’est grâce à ça qu’aujourd’hui, ils ont une progression linéaire.


