Article simple
Lundi débute un nouveau championnat, le Critérium Foot Loisir à 7. Présentation d’une des rencontres de la 1ère journée (Poule A), celle entre le Socrates FC et l’AS Maarifienne :
Joseph Derriey, président du Socrates FC :
Nicolae Mihai, président de l’AS Maarifienne :
Parmi les clubs franciliens qui disputaient les 16èmes de finale de la Coupe Gambardella, la performance du week-end est à mettre à l’actif du FC Mantois (R1), qui a éliminé Le Havre AC (NAT) 1-0.
Mehdi Khair, entraîneur du FC Mantois, revient sur cet exploit :
« Je suis très content pour les garçons. Ils ont respecté la partition qu’on avait mise en place et ont été à l’écoute. Ils n’ont pas tremblé et ont joué leur football. En début de saison, on avait comme objectif, en Gambardella, d’essayer de tirer un club pro et pourquoi pas de le sortir. C’est chose faite. J’avais dit aux garçons de ne pas avoir de complexes, qu’on avait travaillé dur et qu’en mettant les ingrédients, ça allait le faire. Il fallait exister dans le match et on l’a fait. On a été très dangereux sur tout le match, donc c’est mérité pour les garçons et je suis très fier d’eux. On a la chance d’avoir des 17 ans Nationaux donc les garçons ont l’expérience du niveau national, ils ont déjà joué Le Havre l’année dernière, on a capitalisé sur ça. Le club a tout mis en œuvre pour que l’on puisse jouer sur le terrain synthétique et que tout se passe bien. Il y avait une énorme foule, le douzième homme nous a vraiment aidés. Toute l’organisation nous a permis d’être vraiment concentrés sur l’aspect sportif avec le staff. On est très content pour le club et surtout pour les garçons. On me demande quel est le tirage idéal, il n’y en a pas vraiment. Le but, c’est de produire du jeu, respecter notre philosophie, notre identité et, pourquoi pas, de passer encore un tour. Performer en Gambardella nous dynamise pour le championnat, l’un va avec l’autre. J’ai le souvenir de Bobigny, avec la génération 2004, qui avait fait un quart de finale de Gambardella et fini champion. Nous avions fini deuxièmes cette saison-là. Donc, pourquoi ne pas rêver de ça ? C’est notre ambition, mais nous en sommes loin. En tout cas, cela permet vraiment de créer des souvenirs et de vivre une expérience exceptionnelle avec les garçons. »
Voir cette publication sur Instagram
Les autres résultats :
Paris FC (NAT) – Toulouse FC (NAT) 1-3
Olympique Marseille (NAT) – Paris Saint-Germain (NAT) 1-1, 5-4 aux t.a.b.
Brétigny FCS (R1) – FC Lorient (NAT) 1-4
Crédit photo : @micka.sports
Le compte-rendu
Ce match entre Fleury et Nanterre s’est révélé intense dès les premières minutes. Si Allou B n’arrive pas à ajuster son centre (2e) pour les nanterriens, la première mi-temps se traduit par beaucoup de duels sans un grand nombre de réelles occasions. Le FC Fleury 91 a la maîtrise du ballon mais sans parvenir à être efficace, avec une tête au-dessus (30e), un coup-franc sans danger (33e) ou encore une tête qui passe juste à côté de Warren M (39e). L’ES Nanterre va réussir à se procurer des occasions en contre sur cette fin de mi-temps mais sans réellement inquiéter le gardien essonnien, comme avec la frappe de Nathanel K au-dessus (41e).
Une équipe de Nanterre efficace
La seconde période repart plutôt à l’identique de la première, avec une domination territoriale du FC Fleury 91 mais qui tombe sur un très bon bloc défensif de l’ES Nanterre. La frappe d’Arsalan K à côté (47e) et celle de Yanis M (54e) continuent de frustrer l’équipe de Fleury. Tandis que l’ES Nanterre va obtenir un penalty sur un contre : après le crochet de Marwan B sur le gardien, ce dernier le déséquilibre dans la surface. Penalty bien transformé par Nathanael K (0-1, 61e). Le match s’équilibre et le FC Fleury 91 essaye toujours de pousser mais sans grande réussite avec la tête dévissée de Noam M (73e), ou le poteau trouvé par Jordan S (76e) après un cafouillage dans la surface nanterrienne. Allou B viendra également sauver les siens en repoussant sur la ligne une déviation de la tête d’un essonnien (78e). Des regrets donc pour le FC Fleury 91 qui verra l’ES Nanterre mettre fin à tous suspens avec un magnifique coup-franc d’Andrea B en fin de match (0-2, 90e).
> La feuille de match
> Le match en stories
Les réactions
Gaël Diarra, entraîneur de l’ES Nanterre :
« On a fait un bon match, un match solide en jouant à l’extérieur. On a été patients, on a su bien gérer les offensives de Fleury car ils étaient dominants dans le jeu. Puis, on a saisi le peu d’opportunités que l’on a eues avec ce premier but sur penalty et le second avec un coup-franc à la fin car ils se livraient plus. On a été très professionnels dans l’attitude. Notre prochain match sera la réception de Sénart Moissy et ensuite, ce sera les vacances. Il faudra prendre ces trois points et après, on pourra peut-être prétendre à une montée, on verra. »
Ubi Gadegbeku, entraîneur du FC Fleury 91 :
« Forcément déçu du résultat, je pense que l’on a pas assez pesé offensivement alors qu’ils ont eux été chirurgicaux. On savait que c’était une équipe solide défensivement qui transforme ses occasions. Dominer n’est pas gagner, ils ont été plus réalistes et même si nous avons été meilleurs dans le jeu, on a manqué d’efficacité offensive face à un gros bloc défensif. C’est la deuxième fois qu’ils nous battent comme cela, il n’y pas grand chose à dire. Il faut devenir plus tranchant offensivement. On sait que c’est un championnat qui est serré, c’était le premier match de la phase retour, donc il reste encore beaucoup de rencontres. Mais on perd quand même un match et trois points importants et cela peut commencer à devenir compliqué. »
Six clubs franciliens sont en lice ce week-end pour les 16èmes de finale de la Coupe Gambardella. Parmi eux, le FCS Brétigny (R1) reçoit le FC Lorient (NAT) dimanche à 16h pour tenter de se qualifier en 8èmes. Présentation de cette rencontre avec l’entraîneur de l’équipe essonnienne, Olivier GONZALEZ.
Actuellement 8èmes du championnat U18 R1, les joueurs du FCS Brétigny effectuent un beau parcours en Coupe Gambardella. Qualifiée en 16èmes de finale, l’équipe francilienne jouera ce dimanche à domicile sa place pour les 8èmes contre le FC Lorient. Une rencontre de prestige pour les joueurs essonniens, comme le raconte leur coach Olivier Gonzalez :
Les affiches de nos clubs franciliens :
Voir cette publication sur Instagram
Bonne chance à tous !
Au FC Romainville, Boualem et Mourad Daguemoune ont été les premiers à voir à l’oeuvre Sacha Boey, qui vient de signer au Bayern Munich. Les deux frères racontent l’année romainvilloise du latéral droit de 23 ans.
Boualem Daguemoune, entraîneur de Sacha Boey en U12 au FC Romainville, aujourd’hui vice-président du club
« C’est un gamin qui adorait le foot. Il était toujours le premier sur le ballon, à motiver ses coéquipiers. Il était très joyeux et courageux. L’avantage que l’on avait sur le plan géographique, c’est que le stade Jean Guimier était plus proche du quartier de Sacha, à Montreuil, que les clubs de Montreuil.
Sacha Boey (en haut, le 2ème en partant de la droite) avec le FC Romainville
En deux minutes, il m’a tapé dans l’œil le minot. Sur soixante gamins, c’était lui le meilleur, il était vraiment largement au-dessus. Un garçon qui n’avait jamais joué en club meilleur que ceux qui étaient là depuis les U6 ou U7, ça m’a impressionné. Il était déjà très rapide, il avait une très bonne technique, je l’avais mis au milieu. C’était un gamin calme, d’une grande discrétion, le chouchou de la bande. Ces U12A, c’était un petit noyau de 10 joueurs, très bons. Sacha était au-dessus notamment grâce sa vitesse, une rapidité impressionnante. Un éducateur de chez nous a eu l’opportunité de partir au Red Star, un club avec lequel nous sommes partenaires, et il a emmené Sacha. Après, c’était normal qu’il cherche à aller jouer à un niveau supérieur. Pour moi, c’est un parcours cohérent.
Il n’oublie pas d’où il vient, il repasse toujours dans son quartier, il n’a pas oublié ses copains d’enfance. C’est quelqu’un de très simple, qui conseille les petits quand il vient au stade. Même avec son statut de joueur pro, il n’a pas changé. La dernière fois que je l’ai vu, en novembre, il est resté une petite heure avec moi, dans le quartier.
C’est un passionné. Il ne faut pas s’étonner de voir où il est maintenant. Il a toujours aimé le foot et il en a fait son métier. Il n’a pas lâché, a progressé. Quand il veut quelque chose, il travaille, se bat. Et sur les gros matches, en Europa League, en Champion’s League, il est souvent l’un des meilleurs sur le terrain. Pour moi, au niveau de la mentalité, c’est un Ribéry, mais plus calme. Je l’ai eu au téléphone samedi dernier, il est content d’avoir signé au Bayern.
Mourad Daguemoune, Directeur technique du FC Romainville à l’époque, Président du club aujourd’hui
« Sacha a pris sa première licence de foot chez nous, au FC Romainville, en 2011-2012. Il vivait tout près du stade. De mémoire, il est venu avec un copain, Skander. Il avait déjà énormément de qualité pour son âge, il était en catégorie U12. Et quand vous êtes bon, c’est facile. Il était bourré de qualités. Chez nous, il jouait milieu de terrain. Quand un joueur est bon techniquement, on a toujours envie qu’il joue en 10, on veut que cela soit Platini ou Zidane (rires). Il a des liens très forts avec mon petit frère Boualem, qui était éducateur, ils échangent beaucoup.
Sacha était au-dessus de tout le monde. Je me souviens de sa qualité de dribble, il était à l’aise, élégant avec le ballon. Je pensais à ça en le voyant sur un match de Ligue des Champions avec Galatasaray et, la dernière fois qu’il est venu, je lui ai d’ailleurs dit qu’il était cool sur le terrain.
J’ai créé le club en 2008 donc, quand Sacha a pris sa licence, le club avait deux ans d’existence. Comme nous n’étions pas encore connus, les recruteurs des clubs pros ne nous surveillaient pas encore. Pour l’anecdote, le recruteur du Rennes qui a découvert Sacha au Red Star, c’est un copain avec qui on a joué quand on était plus jeunes. Il voyait déjà quelque chose chez lui, il me disait qu’il finirait pro s’il continuait comme ça.
Sacha, c’est un garçon qui aime le foot. Il est attiré comme un aimant par le ballon. Quand il revenait pendant les vacances ou lors des rassemblements en sélection, il jouait toujours avec ses copains. Et quand il vient ici, il va sur le terrain et tape la balle avec les petits. C’est quelqu’un de très chaleureux, qui a toujours le sourire. Il revient nous voir quand il a du temps. C’est un garçon charmant, gentil, respectueux, il n’a pas changé.
C’est une grande fierté d’avoir un joueur passé par notre club qui perce au plus haut niveau. C’est le deuxième, puisqu’on a une ancienne joueuse, Kenza Chapelle, qui évolue en D2 (à Strasbourg) et qui est internationale marocaine. Cela met en valeur la qualité des éducateurs, l’exigence que l’on a. La Seine Saint-Denis, c’est l’un des plus grands viviers du football français. Nous clubs, sommes très engagés pour accompagner les jeunes et nous en sommes fiers. Et Sacha est très attaché à son département, la preuve avec son numéro de maillot à Galatasaray, le 93.
Quand Sacha vient au club et que l’on parle de son parcours, j’insiste auprès des jeunes sur l’importance de l’école. Et Sacha leur dit qu’il faut beaucoup travailler. Il est humble et n’a pas changé, il a juste grandi, muri. »
Dix clubs d’Île-de-France étaient en lice ce samedi 27 janvier lors des 16es de finale de la Coupe Nationale Foot Entreprise. L’AS 116-17 le Brio est sortie vainqueur de son duel francilien contre l’Amicale RATP DOM-TOM. Retour sur cette rencontre avec leur entraîneur Fernando Hernandez.
Le coach de l’équipe AS 116-17 le Brio, qui dispute la Coupe Nationale Foot Entreprise pour la première fois, s’est exprimé sur cette victoire (2-0) contre l’Amicale RATP DOM-TOM et leur qualification en 1/8èmes de finale. « C’est la première fois que l’on participe à la Coupe Nationale Foot Entreprise, chaque tour est une découverte pour nous. Nous sommes un petit club de quartier de Paris et on a réussi à passer trois tours cette année en éliminant une équipe comme les Gaziers de Paris. On a abordé la rencontre avec beaucoup d’humilité en ne les prenant pas de haut car nous les connaissons bien. Ils ont notamment éliminé l’AF Roissy Monti FC au tour précédent, 2ème de Critérium R1 Élite. On a préparé le match sérieusement en sachant qu’on les avait déjà battus en Coupe de Paris au mois de novembre. »
Un match qui s’est avéré compliqué comme l’attendait Fernando Hernandez : « Tactiquement, on a essayé d’être en place et on a eu la chance de marquer très vite. On aurait pu tuer le match en première mi-temps avec plusieurs occasions mais cela n’a malheureusement pas été fait. En seconde période, ils sont revenus dans le match et on s’est rendus coup pour coup à l’image d’un match de coupe. Nous avons finalement marqué le deuxième but à la 75ème minute pour terminer le travail face à une très belle équipe de la RATP DOM-TOM. Comme d’habitude, nous avons été sérieux et solides sur chaque ligne sans forcément réaliser des choses extraordinaires. On est très contents de passer ce tour. »
Un prochain tour où ils affronteront le vainqueur du match FC Hapel et Bâtiment Réunis – Valenciennes Hospitaliers. Une rencontre bonus comme lors des tours précédents affirme Hernandez : « Je ne connais pas du tout nos prochains adversaires mais je vais essayer de trouver des contacts pour me parler de ces deux équipes. Parfois, ce qui peut faire la différence sur ce genre de rencontres, c’est la connaissance tactique des équipes adverses. Si j’arrive à obtenir des données, il faudra mettre en place un schéma pour les contrer, les bloquer et ensuite développer notre jeu comme d’habitude. J’imagine qu’ils sont habitués à jouer à ce niveau donc ils auront sûrement plus d’expérience que nous. Maintenant, sur un match tout est possible, pour nous c’est du bonus et on y va avec du sérieux et de l’humilité. »
APSAP 94 E. ROUX – UNION COURTAGE FC : 2-0
WAYWOUYWEAR FC – FC MUNICI.CAGNES : 1-0
AS 116-17 LE BRIO – AMICALE RATP DOM-TOM : 2-0
CHI POISSY – FC P2M : 0-1
NANTES MUNICIPAUX – NIKE FC : 0-0 TAB 4-3
US MÉTRO FOOTBALL – FC RENNES CHGR : 3-0
AS ORANGE ISSY – UAS RENNES OUEST FRANCE : 5-0
RC DU PORT DU HAVRE – AS BANQUE DE FRANCE : 0-1
Les 8èmes de finale de la Coupe Nationale Foot Entreprise ont été tirés ce mardi. Voici les affiches de nos 6 clubs franciliens qualifiés avec un duel d’Île-de-France entre l’APSAP 94 Émile Roux et l’AS Orange Issy.
🏆 Ce mardi avait lieu le tirage au sort des 1/8èmes de finale de la Coupe Nationale Foot Entreprise.
Voici les affiches de nos 6 clubs franciliens, dont un choc régional entre l’APSAP 94 Émile Roux et l’AS Orange Issy ⬇️ pic.twitter.com/VHJhDDBG7F
— Ligue de Paris Île-de-France de Football (@LPIFF75) January 30, 2024
Le compte-rendu
Les deux équipes construisent leurs premières offensives, mais ce sont les locales qui dominent et concrétisent très rapidement. Dès la 2ème minute, Hanane R. entre dans la surface et marque d’un tir croisé du droit (1-0, 2e). Même action et même conclusion un peu plus d’un quart d’heure plus tard, avec toujours Hanane R. (2-0, 18e). C’est ensuite grâce à un superbe coup franc que la n°9 ermontoise réalise le triplé et fait grandir l’avance de l’AS Ermont (3-0, 27e). Avant la pause, Paris 13 Atletico parvient à réduire l’écart grâce à une très belle frappe de sa capitaine Goundo N. (3-1, 38e).
Direction les 8èmes pour Ermont
Le début de deuxième période est équilibré, mais Ermont réussit à nouveau à trouver l’ouverture, avec un tir dans la surface qui fait mouche (4-1, 51e). Ensuite, l’équipe du District 95 déroule et enfonce le clou en inscrivant des 5ème (59e), 6ème (64e), 7ème (67e) et 8ème (8-1, 75e) buts, et décroche donc son billet pour les 8èmes de finale de la Coupe de Paris U15.
Buts pour l’AS Ermont : Hanane R. (x3), Anaïs T. (x2), Héloïse D.H., Neila A., Ayescha R.
But pour Paris 13 Atletico : Goundo N.
> La feuille de match
> Le match en stories
Les réactions
Daoud Darribau, entraîneur de l’AS Ermont
« On a bien maîtrisé notre sujet, bien respecté ce que l’on voulait mettre en place au niveau de notre plan de jeu pour avoir une certaine maîtrise du ballon. On a marqué très rapidement, on s’est facilité le match. Ce que j’ai bien aimé, c’est surtout la production du jeu. On a toujours cherché à jouer, à développer ce que l’on fait depuis plusieurs saisons, surtout en foot à 11. On a mené 3-0, elles sont revenues à 3-1, mais on a su marquer deux autres buts rapidement en deuxième période et on a plutôt bien géré la fin du match. L’objectif est rempli, on arrive en 8èmes donc il va rester de gros morceaux. C’est ce que l’on veut, se frotter à ce qu’il se fait de mieux en Île-de-France. En championnat, les filles sont 1ères avec dix victoires en dix matches. Et en Coupe de Paris, c’est intéressant de jouer des équipes un peu supérieures, avec un football différent. C’est très formateur pour les filles. »
Stéphane Vandaele, entraîneur de Paris 13 Atletico
« On a mal attaqué le match, on n’est pas entré dedans. On s’est bien repris en deuxième période, on a mieux attaqué, mais, on est tombé sur plus fort que nous. On s’est quand même battu jusqu’au bout, on n’a rien lâché, malgré le score. Notre gardienne a malheureusement été malade juste avant le coup d’envoi, ce qui a été vraiment perturbant au niveau de la tactique.
Ce sont des U15, on est surtout là pour faire de la formation, leur apprendre le foot. En championnat, nous sommes en milieu de classement mais, l’objectif à la fin de la saison, c’est surtout qu’elles aient progressé, qu’il y ait un bon collectif pour attaquer la saison prochaine dans les meilleures conditions, étant donné que plus des deux tiers des joueuses sont première année. »
Les équipes franciliennes U15F et U18F jouaient ce samedi un tour de Coupe de Paris, les 16èmes de finale. Retour sur les résultats du week-end et les informations importantes sur les tirages à venir.
Ce samedi 27 janvier se disputaient les 16èmes de finale de la Coupe de Paris U15F. Sur les 16 matchs de ce tour, seule une équipe a réussi à éliminer un adversaire d’une division supérieure :
FONTENAY SS/BOIS US (R3) – PARIS FC 2 (R2) : 2-0
Un match des 16èmes de finale s’est joué le mercredi 24 janvier, avec la victoire de Paris Est Solitaire (R3) contre le FC Montmorency (R3) : 4-2. Quant aux autres rencontres, elles se sont toutes jouées ce samedi 27 janvier avec 3 équipes ayant battu un adversaire d’une division supérieure.
FC 93 BOBIGNY B. G. (R1) – BONDY A.S. (R3) : 2-2 TAB 4-5
FLEURY 91 FC 2 (R1) – PARIS SAINT-GERMAIN 2 (R3) : 0-3
PARIS UNIVERS. CLUB (R2) – POISSY FC (R1) : 5-0
Tirages au sort U15F et U18F
Les tirages au sort des quarts et demi-finales de la Coupe de Paris pour les catégories U15F et U18F auront lieu le mardi 27 février à 18h au siège de la Ligue de Paris Île-de-France.
Mehdi François, éducateur de Pape Gueye en préformation au Blanc-Mesnil SF, aujourd’hui entraîneur des U19 Nationaux du FC 93 Bobigny, raconte les années blanc-mesniloises de l’international sénégalais.
« Pape, je l’ai eu en préformation, à l’époque c’était Poussins et Benjamins. C’est un garçon qui avait des prédispositions et qui était en avance footballistiquement, notamment sur l’aspect technique. Il était très doué techniquement. J’avais la génération 98 et il a toujours joué avec la génération plus âgée d’un an, il était de 99. Il a essentiellement évolué avec des garçons qui avaient un an de plus, et même sur certains événements, deux ans de plus. Pape était très discret, mais il avait beaucoup de personnalité et de caractère sur le terrain. Il était très assidu sur les séances, très investi. Sur le terrain, c’était un réel leader technique. Dès son plus jeune âge, il était capable de prendre le jeu à son compte. Très rapidement, à l’entrée au collège, il a intégré la section sportive du Collège Nelson Mandela du Blanc-Mesnil, pour avoir un cursus qui lui permette de se rapprocher d’un centre de formation. On s’entraînait quatre à cinq fois par semaine.
> Article de Radio France sur la venue de Pape Gueye au Collège Nelson Mandela en 2022
C’est un garçon issu du quartier du 212 Cité voie verte au Blanc-Mesnil. Assez naturellement, il s’est dirigé vers le club de la ville. Il y a commencé ses classes dès le plus jeune âge. A 6 ans, Pape était en débutants au club. Jusqu’à son intégration au centre de formation du Havre, il n’a fait qu’un club, Le Blanc-Mesnil SF.
Il était en avance sur le plan technique, on sentait un potentiel réel. Pour continuer à le parfaire et à le développer, il était essentiel qu’il puisse aller évoluer avec des garçons plus âgés que lui. La génération 98 était de qualité. Automatiquement, en jouant avec les plus grands, il faut voir plus vite, jouer plus vite, exécuter plus vite. Globalement, cela n’a pas été une difficulté pour lui parce qu’il a eu cette capacité à s’adapter. Sur ça, on ne s’est pas trompés. C’est un garçon qui n’était pas complètement développé sur le plan athlétique, donc il devait trouver d’autres solutions. Tout passait par l’aspect technique et par l’intelligence. Parfois, on surclasse des joueurs parce qu’ils sont en avance morphologiquement ou qu’ils sont des qualités athlétiques supérieures à la moyenne. Pape, c’est totalement l’inverse.
C’était un garçon qui était concentré sur le foot. Il ne ratait aucun entraînement. Quand il n’avait pas entraînement, il jouait quand même, au city stade. Il ne sortait pas du quartier pour faire autre chose que du foot, il ne traînait pas. Pape avait un cadre familial très sain, avec un Papa et une Maman qui étaient vraiment derrière lui, en accordant beaucoup d’importance à l’éducation. Pape, c’était le stade, ou le foot dehors, et rien d’autre.
Lors des matches, des tournois, il était toujours vu et sollicité par beaucoup de clubs pros, de Ligue 1. Quand il a signé au Havre, il a choisi un centre de formation qui était réputé et sortait beaucoup de joueurs. A l’époque, Le Havre était en Ligue 2, Pape aurait pu signer dans des grandes écuries de Ligue 1. Ce choix était à l’image du garçon, il a choisi un club qui lui ressemblait, qui travaille avec humilité. Cela lui a permis de faire une formation assez complexe, d’élargir son bagage footballistique et d’être capitaine en Ligue 2 très rapidement. Et ensuite, il a rejoint l’Olympique de Marseille et été appelé en équipe du Sénégal, avec qui il a été champion d’Afrique.
Aujourd’hui, quand il a du temps, il passe au Blanc-Mesnil pour rencontrer les jeunes du club. C’est toujours intéressant de pouvoir partager cette expérience, parce que les jeunes rêvent tous de faire une carrière professionnelle. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. Pape participe aussi à des projets de la ville et de son quartier, notamment des projets humanitaires. Quand il revient au Blanc-Mesnil, il est toujours avenant, il vient toujours rendre visite aux gens. Il essaie toujours de donner de son temps, de partager son expérience aux gens qui l’ont côtoyé, aux futures générations.
On est en contact régulier avec lui, on le voit. C’est un garçon qui n’a pas changé. Franchement, je ne suis pas surpris qu’il soit « là-haut ». Après, on sait que le parcours n’est pas toujours facile. Pendant sa formation, il a connu des hauts et des bas, mais il s’est accroché, il a bossé, il n’a jamais lâché. Aujourd’hui, au-delà de la fierté que l’on a de le voir évoluer à ce niveau, Pape mérite ce qui lui arrive. »
Crédit photos : Faouzi Tritah – radiofrance.fr
À l’occasion de la 10ème journée du championnat U14 R1, l’US Ris-Orangis accueille le FC Montrouge 92 ce samedi 27 janvier. Nous présentons cette rencontre avec l’entraineur du FC Montrouge 92, Guillaume Rigelo, et celui de l’US Ris-Orangis, Lionel Bopiko.
Dans un championnat U14 R1 qui reste encore totalement incertain, que cela soit dans le haut et le bas du classement, l’US Ris-Orangis (7ème) reçoit le FC Montrouge (4ème) ce samedi à 14h00. Une rencontre analysée par les deux entraineurs de chaque équipe.
Guillaume Rigelo, entraineur de l’équipe U14 R1 du FC Montrouge 92, s’est exprimé sur la préparation de ses joueurs avant ce match et les objectifs sur cette deuxième partie de saison.
Lionel Bopiko, coach des U14 R1 de l’US Ris-Orangis, évoque la semaine de son équipe et le match à venir contre la formation de Montrouge.