Tout le monde sur le pont !

Une journée complète de Régional 1 semble enfin se dessiner ce week-end. Et dans le groupe A elle sera marquée par le duel des extrêmes entre le leader, le PSG, et la lanterne rouge, le Maccabi Paris UJA. Des Parisiens surpris la semaine passée par l’avant-dernier, la Garenne-Colombes. 

Grâce à ce succès la formation des Hauts-de-Seine est sortie de la zone de relégation mais un autre gros morceau l’attend ce samedi avec Saint-Denis, le dauphin du PSG, qui l’avait battu (0-2) à l’aller. Prendre encore des points constituerait une grosse performance et confirmerait son renouveau.

A suivre également la confrontation qui opposera Saint-Ouen l’Aumône, cinquième, au Plessis-Robinson, sixième. Le Plessis-Robinson qui ne parvient plus à gagner et qui reste sur deux défaites et deux matches nuls. Le bilan comptable est un peu meilleur pour Saint-Ouen l’Aumône même si, après une superbe série de succès, il marque le pas avec trois matches nuls consécutifs. Au match aller les deux équipes s’étaient quittées sur un match nul (2-2).   

Avec sa victoire sur le Maccabi Paris UJA, Saint-Brice est revenu à une belle quatrième place. Un nouveau succès face à Chatou pourrait même lui permettre d’intégrer le podium. Mais Saint-Leu, qui occupe actuellement cette troisième place, ne l’entend pas ainsi. A la lutte pour la première place les Saint-Loupiens accueilleront une formation de Cergy qui a retrouvé de l’allant avec trois succès de suite avant de concéder le nul à Conflans. 

Conflans à la lutte pour son maintien avec notamment Vincennes qu’il rencontrera ce dimanche. Un match à enjeu face à un concurrent direct.   


La poule B va accueillir le retour des héros de la Coupe de France. Et notamment Noisy-le-Grand qui n’a plus joué un match de championnat depuis le 19 décembre mais qui a, malgré tout, conservé sa place de leader. Pour leur retour aux affaires courantes les Noiséens accueilleront le Val-d’Europe qui partage la dernière place avec Melun. 

Viry aussi sera également attendu même si les joueurs de Walid Aïchour ont montré qu’ils étaient déjà passés à autre chose en s’imposant la semaine dernière contre le Val-d’Europe. Confirmation attendue ce samedi face à Fleury. Viry occupe aujourd’hui la deuxième place avec toutefois deux matches en plus sur Noisy-le-Grand, le leader, et sur Linas-Montlhéry, son poursuivant immédiat, qui lui n’a pas joué la moindre rencontre de championnat depuis le 8 décembre. Linas-Montlhéry devra retrouver du rythme face à une équipe de Sucy pas au mieux après ses deux dernières défaites et qui lutte de nouveau pour son maintien. 

Dans le bas du classement, Melun joue déjà gros sur la pelouse de l’équipe des Lilas qui glisse lentement vers la zone de relégation faute de retrouver le chemin du succès. 

Sénart-Moissy, qui a grimpé à la quatrième place à la faveur de deux victoires consécutives, tentera de poursuivre sa série en déplacement à Montreuil. 

Enfin quatre points, mais seulement une place, sépare Torcy, qui a subi un lourd revers lors de son dernier match (5-1 contre Sénart), et Rungis, qui compte un match en retard sur Torcy et qui pourrait revenir sur ses talons en cas de succès. 


Agenda :

Groupe A :
Samedi 09 février à 18h :
PSG – Maccabi Paris UJA
Saint-Denis – Garenne-Colombes
Saint-Ouen l’Aumône – Plessis-Robinson
Saint-Leu – Cergy

Dimanche 10 février à 15h :
Vincennes – Conflans
Saint-Brice – Chatou

Groupe B :
Samedi 09 février à 15h :
Noisy-le-Grand – Val-d’Europe

Samedi 09 février à 16h :
Lilas – Melun

Samedi 09 février à 18h :
Linas-Montlhéry – Sucy
Montreuil – Sénart-Moissy
Viry – Fleury

Dimanche 10 février à 15h :
Rungis – Torcy

Des arbitres bien dotés

La Ligue organisait, hier soir, la remise des dotations aux arbitres du National 3 et de Régional 1. L’occasion pour le Secrétaire Général, Ahmed Bouajaj, de réaffirmer à ces acteurs essentiels du jeu le soutien de leur Ligue et pas seulement dans les mots.

C’est dans une ambiance à la fois studieuse, décontractée et chaleureuse que s’est tenue, hier soir au siège de la Ligue, la traditionnelle soirée de remise des dotations aux arbitres franciliens officiant en National 3 et en Régional 1. Ils avaient tous répondu à l’invitation de la Ligue qui, par l’intermédiaire de son Secrétaire Général, Ahmed Bouajaj, a tenu à délivrer un message clair : « La Ligue sera toujours derrière vous. Vous êtes souverains dans votre activité et notre rôle est de vous apporter tout le soutien moral et matériel nécessaire afin que vous puissiez l’exercer dans les meilleures conditions. Nous faisons tous partie de la même équipe. Nous sommes tous au service de l’institution que l’on doit placer au-dessus de tout. Je voudrai à ce titre remercier le travail remarquable réalisé par la CRA. Nous avons beaucoup de respect pour ceux qui continuent à faire vivre notre football. Ce sont des serviteurs du football francilien. Comme vous l’êtes, vous, également les arbitres. Nous voulons matérialiser notre attachement avec ces dotations que nous vous fournissons mais aussi et plus globalement avec l’opération « l’arbitre c’est sacré » que nous menons depuis plusieurs années. C’est un moyen aussi de vous dire merci pour tout ce que vous faites. » 

Un discours parfaitement entendu par les principaux intéressés qui se félicitaient des mots et des actes à la l’issue de cette soirée. « La Ligue nous a montré toute la considération qu’elle nous portait » soulignait ainsi Steven Llewelyn. « Elle a répondu à nos attentes et à nos questions » poursuivait Félicien Gazon. Chez les plus jeunes aussi cette soirée a été très positive comme le rappelait Gabriel Henry. « Ce type de rassemblement est important à double titre. D’abord parce qu’il était toujours très agréable de nous retrouver tous ensemble. Et puis parce que nous nous sentons totalement considérés et intégrés à la grande famille du football francilien.« 

Un sentiment partagé par Aurélien Faivre : « Nous nous sentons ainsi valorisés par le message, par les actes et aussi par les dotations que nous recevons. Cela nous donne aussi des certitudes sur le terrain à diriger un championnat de National 3 toujours plus indécis. Il y règne un bon état d’esprit et c’est appréciable. Nous sentons le respect de tous malgré les enjeux. » 

Des arbitres bien dans leur tête comme le confirme Timothé Bonnot : « Les propos du Secrétaire Général ont répondu à nos attentes. Cela prouve que nous sommes écoutés. Cela fait plaisir de sentir que l’on pense à nous, que nous faisons partie de la maison. Car nous avons toujours sur un terrain et en dehors cette volonté de représenter au mieux les instances. »        

 

Ouverture de la billetterie individuelle pour les clubs et les licenciés

A quatre mois du début de la Coupe du Monde Féminine FIFA, la billetterie individuelle à destination des clubs et des licenciés ouvrent aujourd’hui et jusqu’à 7 mars. Vous avez donc un mois d’exclusivité, par rapport au grand public, pour bénéficier de billets à tarifs préférentiels pour assister à cet événement dans toute la France. 

A l’issue de ce mois d’exclusivité (7 Mars), les commandes seront toujours possibles mais seront acceptées uniquement sous réserve de stocks disponibles. 

Si vous êtes intéressés nous vous proposons de consulter la grille tarifaire et de renvoyer au plus vite vos bons de commandes aux districts.  

Fleury et Torcy qualifiés

Cinq formations franciliennes étaient engagées ce week-end dans les 16es de finale de la Coupe Gambardella. Le derby francilien est revenu à Torcy (N) qui s’est imposé (1-2) sur la pelouse de Montfermeil (R1). 

Qualification également de Fleury (N) qui a eu besoin des tirs au but (1-1 ; 5-6 aux tab) pour décrocher son ticket aux dépens de Dunkerque (N). 

En revanche, fin de la belle aventure pour Meudon (R1) qui a cependant bien résisté (2-3) face au RC Lens. 

L’Entente Sannois-Saint-Gratien (N) a été éliminée (1-2) par Strasbourg (N).  


Les résultats :

Entente Sannois-Saint-Gratien (N) – Strasbourg (N) : 1-2
Dunkerque (N) – Fleury (N) : 1-1 (5-6 aux tab)
Meudon (R1) – Lens (N) : 2-3
Montfermeil (R1) – Torcy (N) : 1-2

Pierrefitte prend les commandes

Changement de leader en tête du classement de Régional 1 Futsal. Lieusaint, tenu en échec (3-3) sur la parquet des Artistes, Pierrefitte, vainqueur (5-0) de la lanterne rouge, Paris Métropole, prend les commandes du championnat. 

Très mauvaise opération derrière pour Créteil battu (4-2) par New Team qui passent devant les Cristoliens à la faveur de cette victoire. Tout comme Futsal Paulista, qui s’est imposé (2-5) à Diamant, et qui s’empare de la troisième place.  

Dans le bas du classement Champs poursuit sa belle série avec un nouveau succès (6-1) face au Sporting. 

Aubervilliers, qui l’a emporté (5-7) à Garges Djibson, s’installe confortablement dans le ventre-mou du classement.  


Les résultats :

Garges Djibson – Aubervilliers : 5-7
Pierrefitte – Paris Métropole : 5-0
New Team – Créteil : 4-2
Artistes – Lieusaint : 3-3
Diamant – Futsal Paulista : 2-5
Champs – Sporting : 6-1

Aubervilliers en échec, on n’arrête plus les Mureaux

Deux matches de National 3 ont pu se disputer ce week-end. Deux rencontres importantes puisque l’une concerne le leader, Aubervilliers, qui a été tenu en échec (2-2) sur la pelouse de Créteil. 

La formation des Mureaux a confirmé sa splendide forme du moment. Les joueurs de Dominique Gomis, grâce à leur succès (2-1) sur Versailles, enchaînent avec un cinquième succès consécutif qui leur permet de pointer aujourd’hui à la quatrième place.  

Le PSG tombe à la Garenne-Colombes

Trois match joués simplement, ce week-end, dans ce championnat Régional 1 mais une grosse surprise avec la victoire de la Garenne-Colombes, avant-dernier avant le rencontre, qui s’est payé le scalp du leader, le PSG (2-1). 

Si les Parisiens restent en tête puisque leurs principaux poursuivants n’ont pas joué, les joueurs de la Garenne-Colombes font un bond au classement et sortent de la zone de relégation à la 9e place. Il passe notamment devant Conflans, tenu en échec (1-1) à Chatou. 

Dans la dernière rencontre, ça ne s’arrange pas pour la lanterne rouge, le Maccabi Paris UJA dominé (0-1) par Saint-Brice.  

Le CA Paris opportuniste

Avec les reports en cascade, les équipes qui ont pu évoluer ce week-end avaient l’opportunité de marquer les esprits. C’est ce qu’a fait parfaitement le CA Paris qui est allé s’imposer (1-2) sur la pelouse de la VGA Saint-Maur. Les Parisiennes conservent leur deuxième place et reviennent à quatre longueurs du leader, Vaux-le-Pénil La Rochette, qui compte évidemment un match en plus à disputer. 

Dans l’autre rencontre, belle opération du Cosmo Taverny qui, grâce à son succès (0-3) au PFC, prend une distance très confortable sur la zone de relégation.  

Les semeuses ont planté la première graine

C’est le premier grand rendez-vous organisé dans le cadre des animations pour la prochaine Coupe du Monde féminine. La Ligue a tenu, samedi matin, son colloque intitulé « les Semeuses de la République ». Un événement tant par le prestige du lieu où il s’est déroulé, le Palais du Luxembourg, que par la qualité des intervenants qui ont balayé les champs sportifs, sociétaux et géopolitiques du développement du foot féminin en échangeant avec les clubs franciliens mais aussi avec les élus présents au premier rang desquels Anne Hidalgo, la Maire de Paris, qui avait répondu à l’invitation de la Ligue.

«Que les jeunes filles fassent du sport entre elles, dans un terrain rigoureusement clos, inaccessible au public : oui d’accord. Mais qu’elles se donnent en spectacle, à certains jours de fêtes, où sera convié le public, qu’elles osent même courir après un ballon dans une prairie qui n’est pas entourée de murs épais, c’est intolérable ! » Voilà ce que déclarait Henri Desgrange, grand journaliste leader d’opinion et par ailleurs créateur du Tour de France dans les années 20 à propos du football féminin. Une déclaration surréaliste alors même que, comme le souligne Bruno Fouchet, Vice-Président délégué de la Ligue, dans son propos introductif du colloque « le football féminin réunissait au début du siècle 45 000 spectateurs dans des stades en France comme en Angleterre. Aujourd’hui le football féminin est dans une année charnière de son évolution. A la ligue depuis six ans nous nous engageons pleinement et entièrement dans le développement du foot féminin. C’est une volonté sans faille et sans limite impulsée par Jamel Sandjak. »  

Le Président de la Ligue qui rappelait que « Participer activement et pleinement à la mutation de notre monde pour qu’il se vive et s’écrive autant au féminin qu’au masculin, sans frontière, sans limite et sans préjugé de genre, voilà le combat dans lequel s’est inscrite résolument la Ligue depuis six années. Elle n’a cessé de promouvoir la féminisation de notre sport, tant dans la représentativité de ses instances que dans ses initiatives constantes pour favoriser le développement du football féminin. L’avenir est là, et le symbole de la Coupe du Monde féminine, l’accroissement constant des licenciés, l’engouement du public pour le football féminin sont autant de signes qui disent combien nous avions raison. Rendre hommage et commémorer le rôle des femmes est évidemment nécessaire, dire l’égalité femmes-hommes est indispensable, mais rien ne changera si nous ne faisons pas vivre dans les faits cette égalité au quotidien »

Et cela passera par une mobilisation de tous. Les institutions et notamment la FFF, les clubs, amateurs comme professionnels puisque le PSG et le PFC étaient présents, mais aussi les collectivités locales avaient répondu à l’invitation. Et quel lieu plus symbolique pour évoquer ces sujets que le Sénat « la maison des collectivités locales » comme le rappelait Rachid Temal, Sénateur du Val-d’Oise et passionné de foot, qui a œuvré pour que le colloque se déroule dans cet endroit si prestigieux. « Le foot et la politique marchent souvent ensemble. Dans l’histoire les liens existent entre la politique et le foot. Le foot n’est pas celui qui cristallise les problèmes, il est souvent révélateur de tensions mais aussi des belles valeurs qui traversent notre société française. Le foot est un sport universel mais nous n’avons pas été jusqu’au bout en laissant la moitié de l’humanité de côté. Le développement du foot féminin est donc un véritable enjeu. Le foot est central dans la vie du pays. Il unifie, rassemble. C’est un enjeu de mixité de sexe et social. »

Les aspects sociaux et sociétaux étaient au cœur des débats. Le sujet de la laïcité et une réflexion sur le cadre juridique de la gestion des faits religieux dans la pratique du football féminin ont été présentés par Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la Laïcité. Carole Gomes, chercheuse à l’IRIS, coordonnatrice du projet UNESCO / UNFP sur le football, lui succédant à l’estrade pour évoquer la féminisation du football désormais enjeu géopolitique, tandis que Patrick Mignon, sociologue ancien responsable du laboratoire de sociologie de l’INSEP et membre du comité scientifique de sport et citoyenneté livrait son regard sur la place des femmes dans le foot sous l’angle sociétal.

A l’issue de ces trois interventions un débat s’est engagé, sous la houlette de Jean-Frédéric Pianelli, entre les clubs et les trois experts. Un dialogue riche où les problématiques de la sécurité d’accueil des jeunes filles, le manque d’installations ou les barrières culturelles qui existent encore ont été soulignés par les représentants des clubs.

Les nombreux élus de la République, présents samedi, dont Céline Boulay-Esperonnier, Sénatrice de Paris et co-rapporteure de la Délégation des Droits des Femmes et Othman Nasrou, membre du Conseil Régional, ont également pu échanger avec eux. Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers, a ainsi rappelé que repenser les questions d’urbanisme afin de répondre aux problématiques du manque d’installations était une priorité. La nécessité d’une mixité sur les terrains mais aussi dans les comités de direction a également été soulignée, tandis que Karl Olive, Maire de Poissy et ancien patron des sports de Canal +, après avoir remercié la Ligue pour son initiative, a insisté sur la projection médiatique indispensable pour le développement de ce football féminin. Evelyne Ciriegi, Présidente du CROSIF mettant le doigt, pour sa part, sur la nécessité d’ouverture de la discipline à un maximum de jeunes filles sans que leur religion et leur pratique religieuse ne soient un frein.  

Des échanges nourris qui se sont poursuivis par l’intervention très attendue d’Anne Hidalgo. La Maire de Paris s’est voulue d’emblée optimiste en affirmant que « Si nous parlons de cette féminisation c’est que les choses bougent. Il y a plein de bonnes nouvelles. Dans le cadre des JO 2024 nous avons porté l’idée que le sport pouvait apporter énormément à la société française. Nous avons réfléchi sur le désir de voir le sport tenir une place plus importante. Le sport c’est une discipline, une école de vie. On apprend à tomber, à se relever, c’est une école de partage. Aujourd’hui nous sommes prêts, les politiques, les médias, les citoyens. Cela passera par le sport féminin car les filles ont envie. Elles en ont assez d’être reléguée au second rang. Nous avons envie que les filles s’engagent dans le sport sans stéréotype de genre. Nous sommes mûrs. Le déclic est là. On doit tous pousser dans le même sens et dans cet objectif le soutien de la Ligue et de son président Jamel Sandjak est essentiel. Les JO comme la Coupe du Monde seront des moteurs qui obligent à produire des choses et à penser en termes d’héritage sur les infrastructures. Il faut se donner les moyens même si nous rencontrons des difficultés dans la politique d’investissement. Nous avons un boulevard pour avancer. La société française s’interroge sur elle-même, sur la façon dont on vit ensemble. On peut en sortir quelque chose de positif. La parole se libère et c’est le bon moment pour mettre le sport et le foot féminin au centre du jeu. Se priver de la moitié de l’humanité c’est se priver d’avenir. Le rôle du sport féminin est majeur et le foot est si populaire que c’est un patrimoine culturel humain, un vecteur pour avancer et faire évoluer la société française. »

« Tous ensemble nous sommes liés » a conclu Ahmed Bouajaj, le Secrétaire Général de la Ligue, et « tous ensemble, Ligue, clubs, collectivités nous y arriverons. » Un discours entendu et apprécié par les principaux acteurs de cette féminisation que sont les clubs. Des clubs qui, à la fin de ce colloque, ne cachaient pas leur satisfaction. A l’image de Fatima Amaria, Vice-Présidente du RCF Argenteuil : « Nous ne pouvons que saluer l’initiative de ce colloque et je trouve que le titre  « les Semeuses de la République » est particulièrement bien choisi. Les intervenants étaient de qualité. A titre personnel j’ai appris énormément de choses. On voit qu’il y a encore beaucoup de travail mais que le processus est amorcé. Nous y contribuons au sein des clubs. Chez nous, par exemple, nous avons pris la décision de faire la licence gratuite pour les féminines. Parce qu’il ne faut pas que l’argent soit un frein à la pratique. Nous sommes un club très populaire. Et dans les familles lorsqu’il y a déjà un ou deux garçons qui veulent jouer au foot quand la fille derrière dit moi aussi j’aimerais jouer, les parents peuvent être tentés de dire que le foot c’est pour les garçons. »  Des initiatives comme celle-ci doivent se multiplier. Dans une période où les débats sont plébiscités nul doute que celui de samedi aura fait avancer la cause du football féminin.           

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