Les U17 de Montrouge ont rendez-vous avec l’histoire !

Auteur d’une saison exceptionnelle (2ème à égalité de points avec le premier, Rennes) au sein du Championnat National U17, les Montrougiens se sont qualifiés (meilleur deuxième) pour les quarts de finale des play-offs du Championnat National de la catégorie qui se dérouleront le 19 mai prochain. Une première dans l’histoire de cette compétition dominée par les clubs professionnels. 

Sensationnel ! C’est bien l’adjectif qui résume la saison remarquable des U17 Nationaux du club francilien de Montrouge. Leader durant la majeure partie de l’exercice 2018/2019, le bilan est tout de même ahurissant. Avec soixante points à leur compteur (même nombre de points que le Stade Rennais, premier), 19 victoires, 3 nuls et 4 défaites, le club des Hauts-de-Seine a réussi à décrocher la place de dauphin. Les grosses écuries telles que le Stade Brestois, Guingamp ou encore Lorient auront été les victimes de l’équipe francilienne.

La performance est inédite et surtout inattendue pour le responsable du pôle formation du club, Matthieu Laporte : « On a démarré la saison avec l’ambition de bien figurer dans le championnat. L’objectif initial était de se maintenir, un objectif qui est commun à tous les clubs amateurs évoluant à ce niveau là. » explique t-il. Les ambitions du staff Montrougien ont bien fini par évoluer au fil des matches. « Nous nous sommes pris au jeu et il est vrai qu’à la fin, durant le dernier mois, on était tourné vers l’objectif de finir dans les premiers. » avoue le responsable de la formation. Cet accomplissement a été rendu possible grâce aux très bonnes performances livrées par ces jeunes joueurs, disciplinés et rigoureux.

Un heureux événement qui est au premier abord extraordinaire, mais qui ne fera pas basculer le club dans une autre dimension pour Matthieu Laporte. « Nous sommes forcément ravis d’avoir livré cette performance. On est conscient de son caractère spectaculaire. On se doute que ce n’est pas une chose qui se produit régulièrement. Cette année ça nous a souri, mais on n’est pas dupe, on sait que ça restera exceptionnel » reconnaît le technicien.

Montrouge FC : un club fidèle à ses principes

Un élément supplémentaire rend le moment d’autant plus appréciable : l’adversaire. En effet, à l’occasion de ce quart, Montrouge rencontrera le club du FC Lyon, une autre équipe amateur conviée à cette épreuve. Le tirage paraît accessible mais s’il y a bien une personne qui peut contredire ce point de vue, c’est Matthieu Laporte puisque l’équipe des U17 a disputé un match amical (en janvier) contre le club lyonnais. Témoin de cette rencontre, le responsable loue les qualités du futur adversaire. « C’est une équipe très forte, un groupe très solidaire qui défend bien, qui attaque bien. Elle est encadrée par un staff compétent. Ils font une saison extraordinaire, meilleure que la nôtre. Ils finissent premiers alors qu’on termine deuxième. Ils totalisent plus de points, plus de victoires et moins de défaites. » affirme t-il encore.

Le vainqueur de ce match accédera aux demies-finale et entrera par la même occasion dans l’histoire de la compétition puisque aucun club amateur n’a jusqu’à présent atteint le dernier carré. Matthieu Laporte assume ses ambitions mais reste conscient de la difficulté à franchir ce palier « Le groupe a progressé et évolué. Il est passé par beaucoup d’étapes. On va aborder la prochaine qui viendra et essayer de la surmonter même si on sait qu’il s’agira de la plus compliquée de la saison. On essaiera d’aller le plus loin possible. » 

Si le club des Hauts-de-Seine bénéficie de cette dynamique positive, ce n’est pas le fruit du hasard. Montrouge jouit depuis des années d’une réputation de club formateur. « On comptabilise huit joueurs ayant signé dans des structures professionnelles cette saison. On a dû les faire progresser pour qu’ils puissent franchir cette marche » nous apprend Matthieu Laporte. Un recrutement qui a été facilité par l’exposition de ces jeunes talents au niveau national. Les jeunes représentent une composante clairement privilégiée dans la politique technique du club qui tend à développer un maximum de joueurs élites. « Les jeunes sont un des créneaux de Montrouge, le club y est très vigilant. Nous sommes soucieux de continuer à  nous investir et nous continuerons à appliquer notre politique de développement des jeunes. » promet le représentant des catégories jeunes. 

En attendant, les petits protégés de Thomas Berlette (entraîneur principal) tenteront de s’offrir une place dans le dernier carré, lors du déplacement à Lyon, ce dimanche 19 mai. 

La formation des Gobelins prend une sérieuse option

A deux journées du terme du championnat de National 3, la formation des Gobelins a pris une très sérieuse option sur l’accession en National 2. Les Parisiens, en dominant (3-0) le Racing, ont non seulement écarté, pas encore définitivement, un concurrent direct qui se retrouve désormais à quatre longueurs, mais ils ont en plus repris la tête du classement avec deux points d’avance sur Aubervilliers qui s’est incliné à domicile (2-3) face à Versailles. 

Un résultat qui risque fort de peser lourd dans la balance et un scénario de match qui a vu Aubervilliers revenir à hauteur de Versailles dans les arrêts de jeu (91e) avant de céder deux minutes plus tard (93e) face à des Yvelinois qui, avec ce succès, ont encore un espoir puisque désormais à quatre points du leader. 

Un retour qui pourrait être cependant trop tardif puisque le calendrier des Gobelins, lors de ces deux dernières journées, paraît abordable. Les Parisiens se déplaceront, la semaine prochaine, aux Ulis qui n’ont désormais plus grand chose à perdre, avant de recevoir une formation de Brétigny qui, elle, en revanche joue toujours son maintien. 

Dans le même temps, deux autres protagonistes de cette montée, Aubervilliers et le Racing, se rencontreront dès la semaine prochaine pour un match qui pourrait une nouvelle fois faire les affaires des Gobelins. Versailles, qui a encore une opportunité, aura également un calendrier favorable en rencontrant deux équipes, le Paris FC et Créteil, qui devrait être aussi libérer de tout enjeu. 

Dans le bas du classement, c’est encore très serré même si en ne parvenant pas à se départager (0-0) Noisy-le-Sec et le Mée ont réalisé une bien mauvaise opération. Match nul également entre les Ulis et Brétigny (0-0) qui reste clairement sous la menace compte tenu notamment des résultats des formations franciliennes en National 2 (défaite de l’ACBB et de Bobigny). 

En revanche, Meaux s’est donné une nouvelle fois le droit d’espérer en dominant (2-1) les Mureaux. Ivry, tenu en échec par le Paris FC (0-0), n’est pas non plus sorti d’affaire, tandis que Créteil a fait un grand pas en l’emportant (2-1) face au Blanc-Mesnil. 

Dans cette lutte pour le maintien, deux rencontres des deux dernières journées seront particulièrement scrutées. Celle de la semaine prochaine entre Brétigny et Noisy-le-Sec et celle qui mettra aux prises, lors de la dernière journée, Meaux à Ivry.


Les résultats :

Meaux – Les Mureaux : 2-1 (1-0).
Buts. Meaux : Youmbi (3e), A. Sambu (75e) ; Les Mureaux : Cissokho (90e).

Gobelins – Racing-Colombes : 3-0 (3-0).
Buts. Ramos (15e), Diallo (18e), Balde (24e)

Paris FC – Ivry : 0-0.

Les Ulis – Brétigny : 0-0.

Aubervilliers – Versailles : 2-3 (1-1).
Buts. Aubervilliers : Niakate (11e), Bamba (90e +1) ; Versailles : Louvet (31e), Abidi (54e), H. Marega (90e +3).

Le Mée – Noisy-le-Sec : 0-0.

Créteil – Le Blanc-Mesnil : 2-1 (1-0). 
Buts. Créteil (b) : Mountasser (20e), Marwane (89e) ; Le Blanc-Mesnil : Bulut (57e).

 
 
 
 

Le Sporting s’adjuge une sixième Coupe Nationale

Le Sporting a remporté, samedi à Blois, sa sixième Coupe Nationale en dominant nettement en finale (7-1) une autre formation francilienne, Garges Djibson.

La tendance ne s’est donc pas inversée. Le Sporting, spécialiste de la Coupe Nationale Futsal, qu’il avait déjà remporté à cinq reprises (2010, 2011, 2012, 2013, 2015), s’est imposé et s’est adjugé une sixième Coupe Nationale aux dépens de Garges Djibson qui, à l’inverse, s’est incliné pour la troisième fois (2015, 2016, 2019) en finale de cette compétition.  

Les joueurs de Rodolphe Lopes ont été prompts à se mettre à l’abri avec trois buts marqués lors des huit premières minutes de jeu. Trois réalisations signées Kébé contre son camp (1-0, 6e), Saadaoui (2-0, 7e) et Segura (3-0, 8e).

Si Garges se donnera le droit d’espérer grâce à Guirio (3-1, 16e), qui réduira le score, le Sporting, peu avant la pause, reprendra sa marge de trois buts d’avance grâce à Borges Fabricio (4-1, 20e). 

Un avantage que les Parisiens feront fructifier en seconde période grâce à trois autres buts marqués par Tchaptchet (5-1, 28e), Borges Fabricio (6-1, 32e) et Camara (7-1, 40e).

Un succès mérité donc pour le Sporting qui se consolera ainsi de sa cinquième place en championnat qui ne lui a pas permis de disputer les play-off. 

Un dimanche compliqué pour les franciliennes

Ce dimanche a eu lieu la phase aller des barrages d’accession à la D2 Féminines. Les trois représentants franciliens (CA Paris, Vaux le Pénil la Rochette et Saint-Denis) n’ont pas eu l’occasion de briller et de prendre l’avantage sur leurs adversaires. 

Les trois équipes franciliennes ne partiront pas favorites pour les matches retour des barrages d’accession qui se disputeront dimanche prochain. La faute à des rencontres aller compliquées. Lors de son déplacement à Nantes, le CA Paris s’est incliné sur le large score de 3-0 face à une équipe nantaise robuste et très offensive, (qui a trouvé à cent une reprises le chemin des filets et encaissé uniquement cinq buts en championnat). Les Parisiennes devront faire un exploit (le 19 mai) si elles veulent espérer évoluer en D2 Féminines la saison prochaine. 

C’est une défaite également pour les Seine-et-Marnaises de Vaux-le-Pénil la Rochette. En effet, à l’occasion de la réception du Mans, elles ont échoué sur la plus petite des marges (1-2). Pour le match retour sur les terres Sarthoises, les Pénivauxoises auront à cœur d’inverser la situation. 

La D2 Féminines s’éloigne aussi un peu plus pour le RC Saint-Denis. En déplacement dans les Hauts-de-France, les Dyonisiennes ont subi la loi de Grand Calais FF (3-1). Pour conserver leur place en D2, elles devront impérativement se reprendre le week-end prochain.


Résultats : 

Dimanche 12 mai à 15h 

Nantes / CA Paris (3-0)

Vaux-le-Pénil la Rochette / Le Mans (1-2)

Grand Calais FF / Saint-Denis (3-1) 


Matches retours :  

Dimanche 19 mai à 15h 

Saint-Denis / Grand Calais FF

Le Mans / Vaux-le-Pénil la Rochette 

CA Paris / Nantes 

Les affiches des finales sont désormais connues !

Les demies-finales des Coupes de Paris Crédit Mutuel IDF se sont disputées ce dimanche et certaines ont été jusqu’au bout du suspense, notamment en seniors. 

Jouer à domicile semble avoir été un avantage à l’issue des matches du dernier carré ce week-end. Toutes les équipes qui ont reçu se sont qualifiées pour les finales de la compétition. A commencer par les rencontres seniors ou Cesson VSD (R2) a pris l’ascendant sur Conflans (R1) au terme de la séance des tirs au but (3-3 ; 4-3 TAB). Les Cessonnais réitèrent la performance du quart de finale face à Vincennes et se qualifient pour la finale du 05 juin à Saint-Ouen l’Aumône. Alfortville (R3) rejoindra les Seine-et-Marnais pour jouer le titre. Les Val-de-Marnais ont réalisé l’exploit d’éliminer le PSG (leader en R1). Après avoir tenu les parisiens en échec (1-1) jusqu’au bout de la prolongation, c’est lors de l’épreuve fatale des tirs au but que les Alfortvillais ont arraché la qualification (4-3 TAB). 

Dans la catégorie U19, Brétigny (R2) s’est emparé d’un des deux tickets pour la finale (victoire 3-2) dans le derby essonnien qui l’opposait à Viry-Châtillon, pensionnaire de R1.

En U17, Drancy (qualifié depuis le 21 avril) connaît désormais son adversaire. Il s’agira du FC Mantois qui est sorti vainqueur du duel face à l’Entente SSG (3-1). Les deux clubs joueront la finale le 02 juin à Cergy. 

Concernant les U16, Torcy, également finaliste depuis une semaine, attendait de connaître l’identité de son adversaire. En effet, la deuxième rencontre des demies-finales a mis aux prises le CFFP au Paris FC. C’est encore une fois bien l’équipe recevante, le CFFP, qui a su se distinguer grâce à une victoire décrochée sur le score de 2 buts à 1. Elle rencontrera donc les Torcéens en finale le 01 juin à Cergy.


Les résultats : 

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors 

Cesson VSD / Conflans (3-3 ; 4-3 TAB)

Alfortville / PSG (1-1 ; 4-3 TAB)


Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U19
 

Mantois 78 FC / Bobigny (en attente du score)

Brétigny / Viry (3-2) 


Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U17
 

Drancy / Sarcelles (2-2 ; 6-5 TAB)

Mantois 78 FC / Entente SSG (3-1) 


Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U16
 

Torcy / Entente SSG (1-0) 

CFFP / Paris FC (2-1)

 

 

Dernière étape avant les finales

Ce week-end se disputeront les dernières affiches des demies-finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. Une dernière marche qu’il faudra franchir pour ces équipes avant les grandes finales de la compétition.

Dans la catégorie Seniors, la première demie opposera, ce dimanche, le club de Cesson VSD à Conflans. Même si les Yvelinois évoluent une division (R1) au dessus de leur adversaire, ils mènent le même combat que leur vis-à-vis : se maintenir dans leur échelon respectif. Les Cessonnais joueront à domicile pour la deuxième fois consécutive, après leur quart de finale face à Vincennes remporté aux tirs au but. Les Conflanais ont quant à eux validé leur ticket lors de la confrontation contre Montrouge (0-1). La deuxième affiche verra s’affronter l’équipe d’Alfortville face au PSG. Les Val-de-Marnais tenteront d’éliminer une équipe qui endosse incontestablement le rôle de favori (leader en R1).

Dans la catégorie U19, quatre équipes sont encore en lisse pour décrocher le titre. Mantois (R1), vainqueur lors du déplacement à Argenteuil, recevra un autre club de l’élite régionale, Bobigny, qui a respecté la hiérarchie au tour précédent (victoire 3-1 face à Champs sur Marne). La deuxième rencontre sera 100% essonnienne puisque elle mettra aux prises l’équipe de Brétigny à son voisin de Viry-Châtillon, respectivement victorieux des matches face au Blanc-Mesnil et Val Yerres Crosne.

En U17, nous connaissons, depuis le 21 avril, le premier participant à la finale de la compétition. Il s’agit de Drancy qui s’est défait de Sarcelles aux tirs au but (3-3 à l’issue du temps réglementaire, 6-5 TAB). Qui pour rejoindre Drancy ? Réponse ce dimanche, avec la deuxième demi-finale qui oppose les Yvelinois de Mantes à l’Entente SSG. Après avoir remporté leurs quarts respectifs contre Aubervilliers et Fleury, les deux pensionnaires de R1 se disputeront la dernière place pour la finale.

Les rencontres du dernier carré en U15 ont déjà eu lieu. Torcy s’est distingué sur la plus petite des marges (1-0) dans le choc des leaders de R1, face à Sarcelles. Le PSG rejoindra les Torcéens en finale après sa large victoire (5-1) contre Moissy. Si les Parisiens ont passés leur quart avec facilité (victoire 6-2 face au Racing 92), l’affaire a été toute autre pour Torcy sur la pelouse d’Aubervilliers (1-1 ; 3-4 TAB).

L’affiche de la finale de la catégorie U14 est désormais connue. Elle opposera le club de Montfermeil à celui de Torcy le 01 juin. Les Monfermeillois ont acquis leur qualification au détriment de Brétigny (1-2). Tandis que Torcy a dominé les débats (2-0) face à un autre club de l’Essonne, le FC Fleury.

Toutes les places pour les finales féminines de Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF ont trouvé preneurs.

Les Seniors Féminines de la VGA Saint-Maur se sont qualifiées lors de l’épreuve fatidique des tirs au but (3-3 à l’issue du temps réglementaire, 5-4 TAB) face à Issy dans une revanche de la finale de la saison dernière. Fleury a également remporté son match (3-1) face à Saint-Denis. La finale se jouera le 02 juin à Cergy.

Le week-end dernier, les U19 Féminines de la VGA Saint-Maur ont suivi le même chemin que leurs aînées grâce à la victoire (1-2) contre Issy. Le Paris FC a montré sa supériorité (7-2) lors de la confrontation face à Noisy le Grand.

En U16 Féminines, le PSG a su se défaire du piège des jeunes filles de Rueil-Malmaison (3-4). A l’inverse, l’équipe 3 du Paris FC accède sans grande difficulté à la finale après sa victoire, nette et sans bavure (4-0), contre la VGA Saint-Maur. Les finales de ces deux catégories se disputeront le 01 juin au sein du complexe Salif Keita à Cergy.


Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors :

Dimanche 12 mai à 15h

Cesson VSD / Conflans

Alfortville / PSG

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U19 :

Dimanche 12 mai à 12h30 

Mantois 78 / Bobigny

Dimanche 12 mai à 13h30

Brétigny / Viry

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U17 : 

Dimanche 21 avril à 16h 

Drancy / Sarcelles (2-2 ; 6-5 TAB)

Dimanche 12 mai à 15h30 

Mantois 78 / Entente SSG 

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U16 :

Mercredi 08 mai à 13h30 

Torcy / Entente SSG (1-0) 

Dimanche 12 mai à 14h30 : 

CFFP / Paris FC 

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U15 : 

Samedi 04 mai à 14h 

Torcy / Sarcelles (1-0) 

Mercredi 08 mai à 16h 

PSG / Senart Moissy (5-1)

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U14 : 

Samedi 27 avril à 14h

Brétigny / Montfermeil (1-2)

Torcy / Fleury FC (2-0)


Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Féminines Seniors : 

Samedi 04 mai à 15h 

Saint-Maur / Issy Foot (3-3 ; 5-4 TAB)

Samedi 04 mai à 18h 

Fleury FC 2 / Saint-Denis (3-1) 

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U19F : 

Samedi 04 mai à 15h 

Issy Foot / Saint-Maur (1-2) 

Samedi 04 mai à 16h 

Paris FC / Noisy le Grand (7-2)

Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U16F : 

Samedi 04 mai à 15h 

Rueil-Malmaison / PSG (3-4) 

Mercredi 08 mai à 15h 

Paris FC 3 / Saint-Maur 2 (4-0)

 

Jusqu’au bout du suspense

Hitchcock n’aurait pas fait mieux. En termes de suspense cette fin de championnat de National 3 est tout simplement ébouriffante. A quatre journées de la fin, les trois principaux prétendants à l’accession se tiennent en deux points, tandis que pour la relégation, cinq équipes sont encore concernées.

En tête du classement particulièrement les jambes tremblent. Tour à tour les protagonistes flanchent alors que la ligne d’arrivée est en vue. Il y a  deux semaines, Aubervilliers perdait gros en s’inclinant face au Blanc-Mesnil. Les coéquipiers d’Hakim Naïm, malgré un match nul contre Ivry (1-1) lors de la dernière journée, ont repris la place de leader profitant des faux pas de leurs concurrents directs. Et la formation de Seine-Saint-Denis pourrait aussi faire une très belle opération puisque les deux autres prétendants s’affronteront, ce week-end, dans un match au sommet qui vaudra cher. En effet, l’équipe des Gobelins recevra le Racing. Les deux  formations restent sur des défaites. Les Parisiens ne se sont plus imposés depuis quatre matches (trois nuls et une défaite), tandis que le Racing est sur un bilan à peine meilleur (1 victoire, une défaite et deux nuls). Malheur donc au vaincu même si rien ne sera encore joué à l’issue de cette confrontation.

D’autant que si Aubervilliers peut faire une bonne opération, il n’est pas non plus à l’abri d’une défaite sur la pelouse de l’équipe en forme du moment, Versailles, invaincue depuis neuf rencontres (6 victoires et 3 nuls), et qui vient de battre les Gobelins. Un succès qui permet aux Yvelinois de pouvoir encore rêver puisque cinq points seulement les séparent d’Aubervilliers, leader. L’occasion sera belle de revenir à deux petites longueurs seulement avec, qui plus est, deux derniers match à jouer contre des équipes qui n’ont plus rien à craindre ou à espérer.

Dans le bas du classement, la lanterne rouge, Noisy-le-Sec, a relevé la tête en remportant un match capital face à Meaux, un concurrent direct. La rencontre de dimanche au Mée ne sera pas moins importante face à une formation qui ne compte qu’un point de plus.

Dans le même temps, les Meldois accueilleront une formation des Mureaux qui n’a plus grand-chose à jouer après son dernier revers contre Créteil. Brétigny, la quatrième équipe à la bagarre pour rester en National 3, tentera de valider son dernier succès très important face au Mée par une nouvelle victoire sur le terrain des Ulis qui ont fait un pas de géant vers leur maintien en s’imposant au Racing.

Ivry, en fonction notamment de ce qui pourrait se jouer en national 2, est encore loin d’être sauvé. Les Val-de-Marnais se déplaceront sur la pelouse d’un Paris FC qui n’a pas grand-chose à jouer. Tout comme Créteil et le Blanc-Mesnil même si les Cristoliens ne sont pas comptablement maintenus.   


Agenda

Samedi 11 mai à 16h
Aubervilliers / Versailles

Samedi 11 mai à 18h
Les Ulis / Brétigny
Meaux / Les Mureaux
Paris FC / Ivry

Samedi 11 mai à 20h
Gobelins / Racing

Dimanche 12 mai à 15h
Le Mée / Noisy-le-Sec
Créteil / Blanc-Mesnil


Classement National 3

  1. Aubervilliers (41 pts)
  2. Gobelins (40 pts)
  3. Racing (39 pts)
    4. Paris FC (36 pts)
    5. Versailles (36 pts)
    6. Les Mureaux (33 pts)
    7. Blanc-Mesnil (33 pts)
    8. Ulis (32 pts)
    9. Créteil (29 pts)
    10. Ivry (27 pts)
    11. Brétigny (26 pts)
    12. Le Mée (23 pts)
    13. Meaux (23 pts)
    14. Noisy-le-Sec (22 pts)

 

Garges Djibson – Sporting Paris en finale

Les deux formations franciliennes de Garges Djibson et du Sporting Paris se disputeront, ce samedi à Blois, la Coupe Nationale Futsal.

Une qualification méritée pour les deux équipes puisque les Val-d’Oisiens se sont notamment débarrassés en demi-finale du tenant du titre, KB United, tandis que les Parisiens, qui tenteront de soulever ce trophée pour la sixième fois, se sont payés le scalp de Toulon en quart avant de dominer ACASA en demie.


Finale Coupe Nationale Futsal

Samedi 1 mai à 18 heures 
Salle du Jeu de Paume à Blois. 

Garges Djibson – Sporting Paris

S. Benmahammed : « L’arbitrage est une affaire familiale. »

Couronnée d’un titre de major de sa promotion pour l’accession à la catégorie Féminines F2, l’arbitre de 21 ans, Siham Benmahammed, dévoile son parcours et ses affinités toutes particulières avec le monde de l’arbitrage. Même si prendre le sifflet n’était pas une évidence au départ, la jeune femme a su y prendre goût au fil des saisons. 

Vous finissez major de votre promotion, était-ce que votre objectif initial ?
« Non du tout. Mon objectif initial était de passer en fédération parce que je savais qu’on n’allait pas toutes avoir ce privilège. Etre classée première c’est encore mieux mais mon objectif principal était uniquement d’accéder à l’échelon supérieur. Bien sûr je suis contente d’être major, mais je préfère prendre la dernière place qui permet de passer en fédération que d’être première et de ne pas être qualifiée. Dans tous les cas je savais que j’avais rendu de bonnes prestations. »

Quel a été votre sentiment au moment du verdict ?
« J’ai été soumise à des observations, je savais qu’elles s’étaient bien passées. Mais on n’est jamais sûre à 100% car on ne connaît pas le potentiel des concurrentes. Cela dépend un peu de tout le monde. Vous pouvez faire une bonne prestation mais il se peut que l’autre arbitre soit encore meilleure. J’ai donc été soulagée. »

Quel a été votre parcours jusqu’ici ?
« Je suis dans ma sixième saison d’arbitrage. A 14 ans j’étais joueuse à Tremblay en France et j’ai joué jusqu’à mes 16 ans. Je n’avais plus vraiment les jambes pour évoluer au niveau auquel j’aspirais. J’ai commencé à arbitrer de temps à autre. J’avais une double casquette. Je jouais au football et je prenais le sifflet. J’arbitrais les U15 le midi et je jouais à 17 heures. Puis l’arbitrage a pris le dessus, mais j’ai également gardée un pied dans le monde du foot car je suis la responsable du pôle féminin de Futsal à Drancy. »

L’arbitrage est donc presque arrivé par hasard plus que par conviction.
« Oui, même si mon père est un arbitre. Au départ il m’a persuadée de me lancer pour avoir un peu d’argent de poche. Mais à un moment donné, on m’a demandé de choisir. Du coup je me suis dirigée vers l’arbitrage. Le foot était une passion mais je savais que je n’y ferais pas carrière. Je ne pensais pas forcément avoir un avenir non plus dans le domaine de l’arbitrage, mais je me suis piquée au jeu. J’ai commencé par la catégorie U15 en district le samedi. Ensuite je suis passée en catégorie U17 le dimanche après-midi. Puis je suis montée en Ligue. je dirigeais des matchs des U15 et U17 en R2. La CRA m’a alors désignée sur des matches féminins. A l’âge de 19 ans, j’ai fini par diriger des seniors féminines et les U19 Féminines Nationaux. »

Quel est l’origine de votre intérêt pour le monde de l’arbitrage ?
« Le premier qui m’a transmis cette passion n’est autre que mon père.  Ensuite mon frère, qui est également arbitre, y est aussi pour quelque chose. Mon père a inscrit ma sœur jumelle Nora et moi-même, il y a quelques années, et ma petite sœur en septembre 2018. Donc finalement, chez nous, l’arbitrage est une affaire familiale. Au fur et à mesure de mes nominations, j’ai vraiment commencé à apprécier la fonction. Plus vous montez, plus vous dirigez de belles affiches et plus c’est passionnant ! »

Vous avez dirigé également des matches masculins en seniors dimanche après-midi. Est-ce qu’il y a des différences avec les rencontres féminines ?
« Le jeu est plus rapide chez les garçons. L’intensité est plus élevée. Mais l’ambiance dans le football féminin est plus cool. Mais c’est un football qui devient également de plus en plus compétitif. Lors des matches de D2 Féminines et des U19 NF (Nationaux Féminines) vous sentez vraiment que l’enjeu est important. L’écart entre ces deux footballs est en train de se réduire. »

Avez-vous déjà été en difficulté sur un terrain, notamment dans les rencontres masculines ?
« Jusqu’à présent non. Je touche du bois. Par contre, il est clair que certains matches ne sont pas simples, mais il suffit que vous preniez les bonnes décisions au bon moment, que vous appliquiez le règlement et la tâche devient plus aisée. On ne m’a jamais manqué de respect. Durant les premières minutes les joueurs essaient de vous tester. Si vous démontrez du caractère et que vous tenez la route il n’y aura à priori pas de problème. »

Quel a été le processus de votre candidature pour la Fédération ?
« L’année dernière, j’avais un statut de réserviste. Il s’agit des potentielles candidates, des aspirantes. Les réservistes sont présentes pour faire tourner l’effectif en cas de blessure ou d’échec au test physique des candidates à la Fédération. Par la suite, mon référent, Hugues Defrel et la CRA, m’ont annoncé que la saison suivante j’allais devenir candidate. Cette année, j’ai réussi le test physique (test TAISA 40x75m + 6 sprints de 40m), et j’ai été supervisée trois fois par des observateurs de la FFF et c’est ce qui résulte du classement (au rang) final. »

Y’a-t-il des sacrifices à faire quand on est un arbitre ?
« Je ne dirai pas des « sacrifices » parce que c’est toujours un plaisir d’aller arbitrer un match. Après il est évident qu’il faut être disponible. J’aime cette fonction et dans mon esprit je sais que mon week-end est dédié à l’arbitrage. Je suis constamment disponible, à part en cas de blessures ou d’événements majeurs. Durant ces six saisons je n’ai quasiment jamais formulé d’indisponibilités. »

Quelles sont vos ambitions futures ?
« Je ne suis pas une personne qui se prend la tête. Je ne me fixe pas forcément d’objectif. J’avance au jour le jour, au fil des matches. Je fais évidemment en sorte que les observations se déroulent de belles manières. Ensuite si ça passe bien tant mieux, si ça ne passe pas tant pis, je travaillerais davantage. Mon objectif est de rester à la Fédération et pourquoi pas monter dans quelques années en D1 Féminines. J’avance pas à pas. »  

Quelles sont les personnes qui vous ont le plus aidée, le plus soutenue ?
« Je remercierai tout d’abord ma famille. Nous sommes cinq à être présent sur les terrains le week-end. Il n’y a que ma mère qui n’y est pas. Quand j’étais mineure, mes parents m’ont beaucoup aidée. Ils me suivaient constamment. Leur présence sur mes matches me rassurait. Mon père s’occupait également des formalités administratives. S’ils n’avaient pas été là je pense que je n’aurais jamais continué dans l’arbitrage. Je voudrais aussi remercier mon référent, Hugues Defrel, car c’est en partie grâce à lui que j’en suis là. Enfin je voudrais tirer un coup de chapeau à tous les collègues arbitres que j’ai rencontré et avec qui j’ai partagé. C’est un monde dans lequel il y a beaucoup de communication et de soutien réciproque. »

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