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Jusqu’au bout du suspense

Hitchcock n’aurait pas fait mieux. En termes de suspense cette fin de championnat de National 3 est tout simplement ébouriffante. A quatre journées de la fin, les trois principaux prétendants à l’accession se tiennent en deux points, tandis que pour la relégation, cinq équipes sont encore concernées.

En tête du classement particulièrement les jambes tremblent. Tour à tour les protagonistes flanchent alors que la ligne d’arrivée est en vue. Il y a  deux semaines, Aubervilliers perdait gros en s’inclinant face au Blanc-Mesnil. Les coéquipiers d’Hakim Naïm, malgré un match nul contre Ivry (1-1) lors de la dernière journée, ont repris la place de leader profitant des faux pas de leurs concurrents directs. Et la formation de Seine-Saint-Denis pourrait aussi faire une très belle opération puisque les deux autres prétendants s’affronteront, ce week-end, dans un match au sommet qui vaudra cher. En effet, l’équipe des Gobelins recevra le Racing. Les deux  formations restent sur des défaites. Les Parisiens ne se sont plus imposés depuis quatre matches (trois nuls et une défaite), tandis que le Racing est sur un bilan à peine meilleur (1 victoire, une défaite et deux nuls). Malheur donc au vaincu même si rien ne sera encore joué à l’issue de cette confrontation.

D’autant que si Aubervilliers peut faire une bonne opération, il n’est pas non plus à l’abri d’une défaite sur la pelouse de l’équipe en forme du moment, Versailles, invaincue depuis neuf rencontres (6 victoires et 3 nuls), et qui vient de battre les Gobelins. Un succès qui permet aux Yvelinois de pouvoir encore rêver puisque cinq points seulement les séparent d’Aubervilliers, leader. L’occasion sera belle de revenir à deux petites longueurs seulement avec, qui plus est, deux derniers match à jouer contre des équipes qui n’ont plus rien à craindre ou à espérer.

Dans le bas du classement, la lanterne rouge, Noisy-le-Sec, a relevé la tête en remportant un match capital face à Meaux, un concurrent direct. La rencontre de dimanche au Mée ne sera pas moins importante face à une formation qui ne compte qu’un point de plus.

Dans le même temps, les Meldois accueilleront une formation des Mureaux qui n’a plus grand-chose à jouer après son dernier revers contre Créteil. Brétigny, la quatrième équipe à la bagarre pour rester en National 3, tentera de valider son dernier succès très important face au Mée par une nouvelle victoire sur le terrain des Ulis qui ont fait un pas de géant vers leur maintien en s’imposant au Racing.

Ivry, en fonction notamment de ce qui pourrait se jouer en national 2, est encore loin d’être sauvé. Les Val-de-Marnais se déplaceront sur la pelouse d’un Paris FC qui n’a pas grand-chose à jouer. Tout comme Créteil et le Blanc-Mesnil même si les Cristoliens ne sont pas comptablement maintenus.   

Agenda

Samedi 11 mai à 16h
Aubervilliers / Versailles

Samedi 11 mai à 18h
Les Ulis / Brétigny
Meaux / Les Mureaux
Paris FC / Ivry

Samedi 11 mai à 20h
Gobelins / Racing

Dimanche 12 mai à 15h
Le Mée / Noisy-le-Sec
Créteil / Blanc-Mesnil

Classement National 3

  1. Aubervilliers (41 pts)
  2. Gobelins (40 pts)
  3. Racing (39 pts)
    4. Paris FC (36 pts)
    5. Versailles (36 pts)
    6. Les Mureaux (33 pts)
    7. Blanc-Mesnil (33 pts)
    8. Ulis (32 pts)
    9. Créteil (29 pts)
    10. Ivry (27 pts)
    11. Brétigny (26 pts)
    12. Le Mée (23 pts)
    13. Meaux (23 pts)
    14. Noisy-le-Sec (22 pts)

 

Garges Djibson – Sporting Paris en finale

Les deux formations franciliennes de Garges Djibson et du Sporting Paris se disputeront, ce samedi à Blois, la Coupe Nationale Futsal.

Une qualification méritée pour les deux équipes puisque les Val-d’Oisiens se sont notamment débarrassés en demi-finale du tenant du titre, KB United, tandis que les Parisiens, qui tenteront de soulever ce trophée pour la sixième fois, se sont payés le scalp de Toulon en quart avant de dominer ACASA en demie.

Finale Coupe Nationale Futsal

Samedi 1 mai à 18 heures 
Salle du Jeu de Paume à Blois. 

Garges Djibson – Sporting Paris

S. Benmahammed : « L’arbitrage est une affaire familiale. »

Couronnée d’un titre de major de sa promotion pour l’accession à la catégorie Féminines F2, l’arbitre de 21 ans, Siham Benmahammed, dévoile son parcours et ses affinités toutes particulières avec le monde de l’arbitrage. Même si prendre le sifflet n’était pas une évidence au départ, la jeune femme a su y prendre goût au fil des saisons. 

Vous finissez major de votre promotion, était-ce que votre objectif initial ?
« Non du tout. Mon objectif initial était de passer en fédération parce que je savais qu’on n’allait pas toutes avoir ce privilège. Etre classée première c’est encore mieux mais mon objectif principal était uniquement d’accéder à l’échelon supérieur. Bien sûr je suis contente d’être major, mais je préfère prendre la dernière place qui permet de passer en fédération que d’être première et de ne pas être qualifiée. Dans tous les cas je savais que j’avais rendu de bonnes prestations. »

Quel a été votre sentiment au moment du verdict ?
« J’ai été soumise à des observations, je savais qu’elles s’étaient bien passées. Mais on n’est jamais sûre à 100% car on ne connaît pas le potentiel des concurrentes. Cela dépend un peu de tout le monde. Vous pouvez faire une bonne prestation mais il se peut que l’autre arbitre soit encore meilleure. J’ai donc été soulagée. »

Quel a été votre parcours jusqu’ici ?
« Je suis dans ma sixième saison d’arbitrage. A 14 ans j’étais joueuse à Tremblay en France et j’ai joué jusqu’à mes 16 ans. Je n’avais plus vraiment les jambes pour évoluer au niveau auquel j’aspirais. J’ai commencé à arbitrer de temps à autre. J’avais une double casquette. Je jouais au football et je prenais le sifflet. J’arbitrais les U15 le midi et je jouais à 17 heures. Puis l’arbitrage a pris le dessus, mais j’ai également gardée un pied dans le monde du foot car je suis la responsable du pôle féminin de Futsal à Drancy. »

L’arbitrage est donc presque arrivé par hasard plus que par conviction.
« Oui, même si mon père est un arbitre. Au départ il m’a persuadée de me lancer pour avoir un peu d’argent de poche. Mais à un moment donné, on m’a demandé de choisir. Du coup je me suis dirigée vers l’arbitrage. Le foot était une passion mais je savais que je n’y ferais pas carrière. Je ne pensais pas forcément avoir un avenir non plus dans le domaine de l’arbitrage, mais je me suis piquée au jeu. J’ai commencé par la catégorie U15 en district le samedi. Ensuite je suis passée en catégorie U17 le dimanche après-midi. Puis je suis montée en Ligue. je dirigeais des matchs des U15 et U17 en R2. La CRA m’a alors désignée sur des matches féminins. A l’âge de 19 ans, j’ai fini par diriger des seniors féminines et les U19 Féminines Nationaux. »

Quel est l’origine de votre intérêt pour le monde de l’arbitrage ?
« Le premier qui m’a transmis cette passion n’est autre que mon père.  Ensuite mon frère, qui est également arbitre, y est aussi pour quelque chose. Mon père a inscrit ma sœur jumelle Nora et moi-même, il y a quelques années, et ma petite sœur en septembre 2018. Donc finalement, chez nous, l’arbitrage est une affaire familiale. Au fur et à mesure de mes nominations, j’ai vraiment commencé à apprécier la fonction. Plus vous montez, plus vous dirigez de belles affiches et plus c’est passionnant ! »

Vous avez dirigé également des matches masculins en seniors dimanche après-midi. Est-ce qu’il y a des différences avec les rencontres féminines ?
« Le jeu est plus rapide chez les garçons. L’intensité est plus élevée. Mais l’ambiance dans le football féminin est plus cool. Mais c’est un football qui devient également de plus en plus compétitif. Lors des matches de D2 Féminines et des U19 NF (Nationaux Féminines) vous sentez vraiment que l’enjeu est important. L’écart entre ces deux footballs est en train de se réduire. »

Avez-vous déjà été en difficulté sur un terrain, notamment dans les rencontres masculines ?
« Jusqu’à présent non. Je touche du bois. Par contre, il est clair que certains matches ne sont pas simples, mais il suffit que vous preniez les bonnes décisions au bon moment, que vous appliquiez le règlement et la tâche devient plus aisée. On ne m’a jamais manqué de respect. Durant les premières minutes les joueurs essaient de vous tester. Si vous démontrez du caractère et que vous tenez la route il n’y aura à priori pas de problème. »

Quel a été le processus de votre candidature pour la Fédération ?
« L’année dernière, j’avais un statut de réserviste. Il s’agit des potentielles candidates, des aspirantes. Les réservistes sont présentes pour faire tourner l’effectif en cas de blessure ou d’échec au test physique des candidates à la Fédération. Par la suite, mon référent, Hugues Defrel et la CRA, m’ont annoncé que la saison suivante j’allais devenir candidate. Cette année, j’ai réussi le test physique (test TAISA 40x75m + 6 sprints de 40m), et j’ai été supervisée trois fois par des observateurs de la FFF et c’est ce qui résulte du classement (au rang) final. »

Y’a-t-il des sacrifices à faire quand on est un arbitre ?
« Je ne dirai pas des « sacrifices » parce que c’est toujours un plaisir d’aller arbitrer un match. Après il est évident qu’il faut être disponible. J’aime cette fonction et dans mon esprit je sais que mon week-end est dédié à l’arbitrage. Je suis constamment disponible, à part en cas de blessures ou d’événements majeurs. Durant ces six saisons je n’ai quasiment jamais formulé d’indisponibilités. »

Quelles sont vos ambitions futures ?
« Je ne suis pas une personne qui se prend la tête. Je ne me fixe pas forcément d’objectif. J’avance au jour le jour, au fil des matches. Je fais évidemment en sorte que les observations se déroulent de belles manières. Ensuite si ça passe bien tant mieux, si ça ne passe pas tant pis, je travaillerais davantage. Mon objectif est de rester à la Fédération et pourquoi pas monter dans quelques années en D1 Féminines. J’avance pas à pas. »  

Quelles sont les personnes qui vous ont le plus aidée, le plus soutenue ?
« Je remercierai tout d’abord ma famille. Nous sommes cinq à être présent sur les terrains le week-end. Il n’y a que ma mère qui n’y est pas. Quand j’étais mineure, mes parents m’ont beaucoup aidée. Ils me suivaient constamment. Leur présence sur mes matches me rassurait. Mon père s’occupait également des formalités administratives. S’ils n’avaient pas été là je pense que je n’aurais jamais continué dans l’arbitrage. Je voudrais aussi remercier mon référent, Hugues Defrel, car c’est en partie grâce à lui que j’en suis là. Enfin je voudrais tirer un coup de chapeau à tous les collègues arbitres que j’ai rencontré et avec qui j’ai partagé. C’est un monde dans lequel il y a beaucoup de communication et de soutien réciproque. »

Sénart-Moissy, le PSG et le Paris FC se qualifient pour la finale

La finale régionale du Festival Foot U13 s’est disputée, ce samedi, à Bourg-la-Reine sous les yeux notamment des présidents de District François Charrasse, Jean-Pierre Meurillon et François Thisserant. Un événement qui rassemblait 16 équipes masculines et 8 formations féminines qui se sont affrontés dans des défis techniques, des quiz et des matches afin de décrocher leur ticket pour la finale nationale qui se jouera les 1er et 2 juin prochain à Capbreton. 

Au terme de cette grande journée de football c’est finalement l’équipe de Sénart-Moissy, qui a déjà remporté la finale nationale il y a deux ans, qui s’est qualifiée chez les garçons. Les filles bénéficiaient, pour leur part, de deux billets car la Ligue de Paris Ile-de-France est la Ligue qui dispose du plus grand nombre de licenciées en France dans cette catégorie d’âge. Et c’est donc le PSG et le Paris FC qui en ont profité pour valider leur qualification. 

Ali Moucer, le DTR de la Ligue, faisait un bilan très positif au terme de cette finale régionale : « C’est un rendez-vous qui est très attendu par les clubs. Les équipes sont très bien préparées pour être performantes même si pour nous l’essentiel réside dans le fait que les enfants se fassent plaisir. Malgré des conditions climatiques difficiles, il y a eu une belle ambiance grâce notamment aux parents et aux accompagnateurs. Si chez les garçons le haut niveau est constant, on s’aperçoit que les filles ne cessent de progresser. Il y a un niveau de plus en plus homogène. On peut constater que les clubs organisent la pratique féminine à l’identique de celle des garçons en termes d’encadrement et de moyens. Nous tenions également à remercier chaleureusement le club de Bourg-la-Reine pour la qualité de son accueil. »     

Classement Féminines :

  1. Paris-Saint-Germain
  2. Paris FC
  3. ES 16e
  4. Fleury FC 91
  5. Cergy-Pontoise FC
  6. RC Saint-Denis
  7. AS Poissy
  8. US Torcy

Classement Garçons :

  1. Sénart-Moissy
  2. Fleury FC 91
  3. Montrouge FC 92
  4. ESP Paris 19
  5. AC Boulogne-Billancourt
  6. Créteil-Lusitanos
  7. RFC Argenteuil
  8. Cergy-Pontoise FC
  9. Verneuil Entente
  10. FC Gobelins
  11. RCP Fontainebleau
  12. AS Saint-Ouen l’Aumône
  13. FC Savigny-le-Temple
  14. Bouafle Flins ES
  15. US Saint-Denis
  16. Viry Chatillon ES  

Aubervilliers en échec fait la bonne opération

A quelques journées du terme du championnat de National 3 (il en reste trois), les prétendants à la montée donnent l’impression de trembler. Les leaders tanguent et flanchent les uns après les autres. La semaine dernière Aubervilliers se faisait surprendre.

Ce week-end c’est au tour du Racing et des Gobelins de s’incliner. Les joueurs de Colombes ont été battus sur leur terrain (0-1) par les Ulis, tandis que les Parisiens ont été dominés (3-2) à Versailles.

Ce qui fait qu’Aubervilliers, pourtant tenu en échec (1-1) par Ivry, reprend un point sur ses concurrents et s’empare de nouveau de la tête du classement avec respectivement une et deux longueurs d’avance sur les Gobelins et le Racing. Rien n’est joué donc en tête du classement. D’autant que Versailles, revenu à cinq points du leader, peut conserver un petit espoir.  

Dans le bas du tableau, tout est relancé également avec la nette victoire de la lanterne rouge, Noisy-le-Sec, aux dépens de Meaux. Les Noiséens reviennent à un petit point des Meldois et du Mée qui s’est incliné (1-0) à Brétigny qui réalise donc la bonne opération dans la lutte pour le maintien. 

Créteil s’est également donné un bon bol d’air en allant l’emporter (1-2) sur la pelouse des Mureaux. 

A noter enfin le match nul (2-2) entre le Paris FC et le Blanc-Mesnil, deux formations qui n’ont plus grand chose à perdre ni à gagner. 

Ivry – Aubervilliers : 1-1 (0-1).
Buts. Ivry : Keke (71e) ; Aubervilliers : Bamba (4e).

Versailles – Gobelins Paris : 3-2 (2-2).
Buts. Versailles : J. Akassou (7e, 60e), P. Reynaud (42e) ; Gobelins : Baldé (15e), Ramos (30e).

Le Blanc-Mesnil – Paris FC (b) : 2-2 (1-0)
Buts. Le Blanc-Mesnil : V. Mendy (18e, 53e) ; Paris FC : Sila (55e, 80e).

Noisy-le-Sec – Meaux : 3-0 (1-0).
Buts : Yousfi (45e +1), Y. Sandjak (58e), Chalali (86e).

Racing-Colombes – Les Ulis : 0-1 (0-0).
But : Louaisil (81e).

Brétigny – Le Mée : 1-0.
But : Ha (65e).

Les Mureaux – Créteil (b) : 1-2 (0-0).
Buts. Les Mureaux : Simakan (60e) ; Créteil : Mokdad (68e s.p., 89e).

L’arbitrage francilien fait carton plein !

Les résultats des candidats à la Fédération pour la saison 2018/2019 sont tombés. Cette année, la Ligue de Paris Île-de-France a le privilège de présenter un bilan remarquable qui atteint les 100% de réussite pour l’ensemble des catégories fédérales.

Ils étaient au nombre de seize à espérer occuper les dix premières places admissibles pour la catégorie Fédérale 4. Les trois candidats de la LPIFF, Cyril Dell’Angela, Awaisse Mohamed Akbar et Lyes Boukeroui font partis des arbitres qui officieront en National 2 la saison prochaine. Au classement, ils finissent respectivement, sixième, huitième et dixième. 

Ce sera un score de trois sur trois également pour les candidats à la catégorie JAF (Jeune Arbitre de la Fédération). En effet, sur 38 admis, Thomas Venant Cabasset occupe la dix-septième place. Lukas Puzilewicz est classé quant à lui à la dix-neuvième place. Enfin, le troisième candidat francilien, Guillaume Robin pointe à la vingt-quatrième place. 

Pour la catégorie Fédérale Féminines F2, Siham Benmahammed s’est démarquée en terminant Major de sa promotion. Elle arbitrera au poste d’arbitre principale dans le championnat de D2 Féminines lors de l’exercice 2019/2020. 

Les dix candidats pour la catégorie Futsal D2 devaient obligatoirement terminer dans les quatre premiers pour pouvoir être admis. C’est chose faite pour Laurent Chabot et Adrien Crumois. Respectivement deuxième et quatrième du classement, ils seront désignés sur les matches du championnat de Futsal D2 à compter du 1er Juillet 2019.

 

Le bon coup de Noisy-le-Grand et de Saint-Leu

La vingtième journée du championnat de Régional 1 nous a livré quelques certitudes. Si certains se disputent encore les places du classement, d’autres ont vu leur sort se sceller ce week-end, notamment dans le bas de tableau. 

Dans la poule A, parmi les trois prétendants à la montée, une équipe se démarque. Il s’agit de Saint-Leu qui s’est imposé (1-0) à domicile contre Conflans. A l’issue de cette journée,  Les Val d’Oisiens s’emparent de la deuxième place, tandis que Saint-Denis rate le coche en s’inclinant (0-1) face à Chatou. Les Dyonisiens, à deux journées du terme du championnat, comptent désormais trois points de retard sur les Saint-Loupiens.

Cette défaite a une autre incidence : celle de profiter à l’un de leur concurrent direct, Saint-Ouen l’Aumône, qui a surclassé (3-0) le Maccabi Paris UJA. Quatrième au classement,  il compte désormais le même nombre de points (34 pts) que Saint-Denis et peut encore espérer souffler l’accession. Le PSG, quant à lui, conserve sa première place après sa victoire (0-1) sur la pelouse de Vincennes. Le Plessis Robinson s’est permis d’entretenir un dernier mince espoir en s’imposant (0-2) contre le club de Saint-Brice.

Dans le bas du tableau, quelques certitudes ont vu le jour. Les Yvelinois de Conflans sont, plus que jamais, en très grand danger après avoir subi la loi (0-1) de Saint-Leu. Le premier relégable comptabilise 5 points de retard sur le dixième du classement, Chatou, qui a réalisé la bonne opération en allant prendre les trois points lors de son déplacement à Saint-Denis. Le club des Yvelines n’est pas pour autant sauvé mais il prend ses distances avec la zone de relégation. Malgré sa défaite, Saint-Brice évoluera en R1 la saison prochaine. Tout comme la Garenne Colombes qui s’est imposé (5-3) face à Cergy. Ce ne sera pas le cas du grand perdant de cette 20ème journée, le Maccabi Paris UJA. La lanterne rouge n’a pas pu saisir sa dernière chance après sa défaite (3-0) contre Saint-Ouen l’Aumône. 

Les six rencontres de la poule B nous ont offert une pluie de buts (33 buts au total) ce week-end.

Noisy le Grand, qui était pendant un temps relégué à la deuxième place, reprend les commandes de la poule A à l’issue de sa victoire (0-2) contre Montreuil. Mais cela a été rendu possible par la lourde défaite (5-0) des Essonniens de Fleury face à Rungis.  Après sa mauvaise opération (défaite 2-5) contre Sucy, Torcy compte désormais quatre points de retard sur le leader et voit le quatrième, Rungis, revenir à une longueur. Grâce à ces résultats, à deux journées de la fin du championnat, Noisy-le-Grand a pris une sérieuse option.

Les Lilas (8ème), maintenu, continue de dérouler avec leur victoire (2-1) contre le Val d’Europe. Dans le seul match sans enjeu, c’est Linas-Montlhéry qui s’est imposé (4-2) face à Sénart-Moissy.

Dans le bas de tableau, les choses se sont décantées. Sucy (9ème) a fait un grand pas vers le maintien après s’être défait (2-5) de Torcy. Ce qui n’est pas encore le cas de Montreuil (10ème), battu, qui se retrouve à quatre points du premier relégable, le Val d’Europe. Des Seine-et-Marnais qui ne parviennent pas à se sortir de la zone de relégation mais qui conservent encore un mince espoir. C’est fini, en revanche, pour Melun largement dominé (7-3) par Viry. Les Melunais devraient évoluer en Régional 2 la saison prochaine. 

Résultats

Poule A : 

Samedi 4 mai à 18h : 

Saint-Ouen l’Aumône / Maccabi Paris UJA (3-0)
Buts : Kingue-Milla (18e), Boutadjine (29e), Bermagin (80e).

Vincennes / PSG (0-1)
But : Verset (73e).

Saint-Denis / Chatou (0-1)
But : Barul (88e).

Saint-Brice / Plessis Robinson (0-2)
Buts : Bouyer (60e, 85e).

Saint-Leu / Conflans (1-0)
But : Stralka (90e).

Garenne-Colombes / Cergy (5-3)
La Garenne-Colombes : Hyacinthe (18e), Edouard (40e), David (65e), Boukhemal (76e), Gomis (81e)

 

Poule B : 

Les Lilas / Val d’Europe (2-1) 
Buts. Les Lilas : Diazaya (10e), M. Coulibaly (45e) ; Val d’Europe : Pichon (2e).

Torcy / Sucy (2-5)
Buts. Torcy : Savane (1re), Massamba (60e) ; Sucy : Maouloud (15e), Bamba (27e), Ravat (37e s.p., 47e), Vignat (90e).

Montreuil / Noisy le Grand (0-2) 
Buts : Issaad (65e, 81e).

Viry / Melun (7-3)
Buts. Viry : Ben Saïd (5e, 37e, 60e) M. Traoré (18e, 44e), Madvi (25e), Karagiannis (90e +2) ; Melun : Panzo (12e), De Sousa (40e), Kroah (63e).

Linas / Sénart-Moissy (4-2)
Buts. Linas : Gbobouo (15e, 70e), Onambele (38e), Bervin (85e) ; Sénart-Moissy : Camara (50e), Leno (88e).

Rungis / Fleury (5-0) 
Buts : Koita (12e, 31e), Belkhelfa (18e), Cheik (36e), Dylan (76e).

 

 

Best Training domine Orange Issy et file en finale

La demie-finale cent pour cent francilienne de la Coupe Nationale Foot Entreprise a tourné largement en faveur du tenant du titre et leader du championnat R1, Best Training, qui s’est imposé (0-4) sur le terrain d’Orange Issy. 

Les joueurs de Chambourcy défendront donc leur titre, le 25 mai prochain, en finale face à USTCA Rouen vainqueur (2-3) de RCPH Le Havre dans l’autre demie. 

 

Eviter les faux-pas !

Le moment de vérité. Voilà comment nous pouvons qualifier les quatre dernières journées à venir du championnat de National 3. Désormais chaque but marqué ou encaissé aura son importance à tous les niveaux. A commencer par la tête du classement qui a connu un incroyable regroupement à l’issue de la 22e journée. A la faveur de sa victoire sur Brétigny, le Racing est revenu à un petit point seulement des deux co-leaders que sont Aubervilliers et les Gobelins.

Et les joueurs de Colombes, s’ils ont un calendrier difficile, peuvent aussi se dire qu’ils ont leur destin entre leurs mains. Puisqu’à condition de ne pas perdre de terrain en battant, ce week-end, une équipe des Ulis qui n’est pas encore mathématiquement sauvée, les joueurs d’Emmanuel Tregoat joueront leur montée lors d’une double confrontation face aux Gobelins, samedi prochain, et contre Aubervilliers, la semaine d’après.

Dans cette lutte à trois, Aubervilliers a fait une bien mauvaise opération en s’inclinant lors de la dernière journée. Il reste cependant à la première place avec les Gobelins. Une position qu’il devra conforter en allant s’imposer sur la pelouse d’Ivry. Des Ivréens, qui ont tenu en échec les Gobelins et qui jouent également leur peau dans ce National 3 avec seulement trois points d’avance aujourd’hui sur le premier relégable.

Un déplacement compliqué donc pour Aubervilliers,  mais également pour l’autre leader, la formation des Gobelins, qui se rendra sur le terrain de Versailles. Des Yvelinois invaincus depuis le 3 février dernier et qui restent sur une série de cinq victoires et trois matches nuls avec, petit bémol, deux nuls concédés lors de leurs deux dernières sorties.

Si dans le haut du classement, c’est serré. Dans le bas, c’est extrêmement serré. Imaginez un peu que Meaux, le Mée et Brétigny, respectivement 11e, 12e et 13e, comptent le même nombre de points. A quatre longueurs seulement de la lanterne rouge, Noisy-le-Sec, qui aura l’occasion de revenir dans la course au maintien en battant, ce week-end, les Meldois.

Une rencontre qui vaudra chère tout comme celle qui opposera Brétigny au Mée. Car hasard du calendrier les quatre équipes au coude à coude pour le maintien se rencontrent donc dans des matches qui conditionneront directement l’avenir des protagonistes même si avec trois journées encore à jouer derrière, rien ne sera terminé.

Dans les deux autres rencontres, les enjeux seront moindre notamment entre le Paris FC et le Blanc-Mesnil même si les Parisiens ne sont finalement qu’à cinq points des leaders. Attention aussi à Créteil-Lusitanos qui n’est pas non plus sauvé et qui se rendra sur la pelouse d’une équipe des Mureaux jamais facile  à manœuvrer à domicile.      

Agenda

Samedi 04 mai à 15h
Racing / Les Ulis

Samedi 04 mai à 17h
Noisy-le-Sec / Meaux

Samedi 04 mai à 18h
Versailles / Gobelins
Ivry / Aubervilliers
Blanc-Mesnil / Paris FC

Dimanche 05 mai à 15h
Brétigny / Le Mée
Les Mureaux / Créteil

Classement National 3

  1. Gobelins (40 pts)
  2. Aubervilliers (40 pts)
  3. Racing (39 pts)
    4. Paris FC (35 pts)
    5. Versailles (33 pts)
    6. Les Mureaux (33 pts)
    7. Blanc-Mesnil (32 pts)
    8. Ulis (29 pts)
    9. Créteil (26 pts)
    10. Ivry (26 pts)
    11. Meaux (23 pts)
    12. Le Mée (23 pts)
    13. Brétigny (23 pts)
    14. Noisy-le-Sec (19 pts)

 

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