« DÉVELOPPER LE BEACH SOCCER »

Publié le 30/11/2023

Claude Barrabé, ancien gardien de but professionnel, est aujourd’hui Responsable du développement et sélectionneur de l’équipe de France de Beach Soccer. Il a été reçu par le Président Jamel Sandjak, accompagné par le Directeur Technique Régional Ali Moucer et Toufik Moukrim, membre du Comité Directeur, pour évoquer le développement de cette pratique au sein de la Ligue de Paris Île-de-France.

Vous avez rencontré le Président Sandjak, que vous connaissiez quand vous étiez joueurs…
J’ai joué avec son frère Liazid au PSG, et quand je jouais à Créteil, nous nous sommes rencontrés pour des derbies explosifs avec Noisy-le-Sec (rires). Aujourd’hui, il est Président de la Ligue et je suis Responsable du développement du Beach Soccer au sein de la Fédération et sélectionneur de l’équipe de France. Je veux développer le Beach Soccer sur tout le territoire français, notamment l’Île-de-France, d’où ma rencontre avec le Président.

Vous avez besoin de soutien pour développer cette pratique dans la région.
Il faut le soutien du Président, du Comité et des techniciens. Ali Moucer, le DTR, est partie prenante de ce projet. Le Beach Soccer fait partie des pratiques de la Fédération, comme le Foot en marchant, le Futnet… Le Président était à mon écoute, pour voir comment mettre en place une structure dans un avenir proche. Pour jouer, il faut du sable, des terrains. Au niveau technique, ce seraient des actions du DAP (Développement et Animation des Pratiques) et du PPF (Programme de Performance Fédéral). Si le Président m’a reçu, c’est qu’il a envie de développer ce sport sur son territoire, avec la mise en place d’actions par Ali Moucer pour que ces jeunes joueurs puissent évoluer. Et ce, pourquoi pas, dès l’année prochaine, avant ou pendant les JO, qui seront une belle vitrine.

Dans votre fonction actuelle, cette région vous tient-elle particulièrement à cœur du fait de vos années de joueur au PSG et à Créteil ?
Pas que, même si c’est important pour moi. C’est surtout la qualité des joueurs qu’il y a dans cette région. Quand je vois les joueurs de l’Île-de-France évoluer en équipe de France de foot et de futsal, je le dis qu’il y a du potentiel. Ce sont des joueurs qui s’adaptent rapidement à toute situation, il y a un vrai vivier à Paris et dans la région. Ensuite, il faut mettre en place un programme pour que ces jeunes puissent évoluer. Le Beach Soccer, ce n’est pas du foot ou du futsal, on joue pieds nus, donc il y a une adaptation à faire au départ. Je crois beaucoup au développement dans cette région, il faut rappeler que le Beach Soccer n’est pas un sport de plage mais un sport de sable. Quand il y a du sable, on peut le pratiquer.

Quel message passeriez-vous aux joueuses et joueurs, jeunes ou moins jeunes, au sujet du Beach Soccer ?
Venez découvrir cette pratique différente, qui véhicule des valeurs d’abnégation et de solidarité. Le Beach Soccer peut se jouer dans les terres, par seulement au bord des plages. Souvent, aujourd’hui, les jeunes ont envie de changer de sport, d’en essayer d’autres. Je pense que le Beach Soccer, en région parisienne, ne peut que progresser, évoluer, avec des jeunes qui ont envie de s’exprimer. Il y aura du sable à Paris, comme avec Paris-plage (rires), donc je crois au développement de ce sport. C’est vrai que cela passer d’abord par la construction de terrains et la mise en place d’actions au niveau des Districts. En arrivant au siège de la Ligue, j’ai vu les noms des joueurs de l’équipe de France de foot passés par les clubs franciliens. Le but, c’est que demain, il y ait des joueurs de l’Île-de-France en équipe de France de Beach Soccer.

Par Florent PIASECKI