TIRAGE FESTIVAL FOOT U13

Le Festival Foot U13 se déroulera le samedi 3 mai prochain à Mitry-Mory. Le tirage au sort des premiers matchs avait lieu ce mercredi midi au siège de la LPIFF. Il a été effectué par le Président Jamel Sandjak et le Directeur Général de la FFF Jean-François Vilotte. Retrouvez les affiches ci-dessous.

 

 

 

FINALE COUPE DE PARIS SENIORS

La finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors entre le FC Versailles 78 2 et le FC Fleury 91 2 a lieu mercredi 23 avril à 20h au Stade Charles Sage de Drancy. Retour sur le parcours des deux finalistes.

Le parcours du FC Versailles 78 2 dans cette Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors :

1er tour : face à l’US Créteil-Lusitanos 3 0-0, 5-4 aux t.a.b
2ème tour : face au Paris Alésia FC 1-0
3ème tour : au RC 78 Neauphle Ponchartrain 1-2
16ème de finale : face à l’AC Boulogne-Billancourt 4-0
8ème de finale : face au CO Les Ulis 2-0
Quart de finale : au Blanc Mesnil SF 0-3
Demi-finale : face aux Flamboyants de Villepinte 4-1

Le FC Versailles 78 2 est actuellement 1er de la Poule A Seniors R1.

Le parcours du FC Fleury 91 2 dans cette Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Seniors :

1er tour : face au Champigny FC 94 2-1
2ème tour : à l’ES Colombienne 2-3
3ème tour : face au CAP Charenton 2-1
16ème tour : à Saint-Maur Lusitanos 2 0-2
8ème de finale : face au Mée Sports 2-1
Quart de finale : face aux FC Les Lilas 2-0
Demi-finale : face au CSM Puteaux 2-0

Le FC Fleury 91 2 est actuellement 4ème de la Poule B Seniors R1.

« J’AI ENTRAÎNÉ »… M. MAIGNAN

Il est tout simplement l’un des meilleurs gardiens de but du monde, titulaire et leader en Equipe de France, évoluant au Milan AC après une formation au PSG et des années au LOSC : Mike Maignan a débuté le football en Île-de-France, au FC Villiers-le-Bel. Romain Damiano, responsable de l’école de foot et de la préformation du club à l’époque, raconte ses années beauvillésoises.

> La fiche de Mike Maignan

« Mike, je l’ai vu quand il était en catégorie Poussins parce que j’étais responsable de l’école de foot à Villiers-le-Bel. Il jouait dans le champ, plutôt attaquant. Il manquait un joueur dans les buts, donc il a dépanné. Et on s’est aperçu que c’était un phénomène. Il est allé chercher des ballons avec une détente impressionnante. Il avait déjà toute la gestuelle du gardien intrinsèquement, sans travail.

Qu’il reste dans les buts, au début c’était un peu compliqué. Ensuite, on a réussi à le convaincre et, au fil du temps, il s’est installé à ce poste. Il y a cette histoire des sélections à l’INF Clairefontaine, il était pris pour le dernier tour. Il me dit alors : « J’en ai marre, je veux rejouer dans le champ ». Donc je lui dis qu’on finit Clairefontaine et qu’ensuite, je le remets dans le champ. En fait, il a été repéré par le PSG à ce moment-là et il n’a plus quitté la cage. Je l’ai quand même fait jouer quelques fois dans le champ en U15 pour lui faire plaisir. Sur ses derniers matchs à Villiers-le-Bel, je l’avais fait jouer devant, il avait marqué 4 buts.

A l’époque, on n’avait pas de spécifique gardiens mais, quand il a signé au PSG, on a trouvé un entraîneur des gardiens. Et je faisais des aller-retour le mercredi au PSG, où il faisait une séance. Mais, avant ça, ce sont vraiment ses qualités intrinsèques qui ont fait la différence. Il avait l’agilité, les réflexes, la lecture de jeu, une sacrée détente. Il était très concentré et déjà un patron qui dirigeait sa défense. Pour ce qui est des plongeons, il avait une technique déjà pas trop mal et il l’a perfectionnée. Il était grand et avait une présence.

Je ne sais pas pourquoi, un jour, j’ai dit à mon père : « J’ai le futur gardien de l’équipe de France dans mon équipe ». C’est une vision qui s’est réalisée.

On l’a développé, accompagné. Dans sa catégorie, il y avait deux autres gardiens qui étaient bons. Quand il y a trois bons gardiens, dont un phénomène, il faut mettre quelque chose en place, donc on a fait appel à un entraîneur des gardiens spécifique, Patrick Mbeu, qui était international rwandais et gardien de la réserve du PSG.

Il était déjà grand et taillé. Ce que l’on voit aujourd’hui en tant que professionnel et en tant qu’homme, c’est ce que j’ai vu durant toute sa jeunesse. Il était un peu en avance morphologiquement, carré, c’était le patron. Dans la vie de tous les jours, il est très réservé, parle peu. En revanche, dès qu’il est sur le terrain, il se transforme, c’est un vrai leader, naturel. Il a toujours été mon capitaine.

Lors d’un match à Cergy pour la montée, il avait fait une parade extraordinaire. Il est allé chercher une balle en lucarne, on ne sait pas comment il a fait. Des bourdes aussi il y en a eu (rires). Un jour, on dominait tellement une équipe qu’il en a eu marre et il est monté au milieu du terrain. On s’est fait lober et on a perdu le match, on s’est fait éliminer de la coupe comme ça.

Au PSG, je connaissais bien l’entraîneur des gardiens de but, Eric Leroy. Il m’a dit que Mike était un diamant brut, qu’il fallait le peaufiner. Au début, au PSG, c’était la découverte. Il s’est vite mis au travail et après, il a franchi les étapes une par une, pour passer à chaque fois devant les autres. Une fois que Mike a eu ses entraînements à répétition, qu’il a ajusté sa technique de gardien de but, c’était parti.

Mike avait un caractère dur, mais il a bien grandi. Au début, les bulletins scolaires n’étaient pas top, et il a fait des efforts pour faire en sorte que ça s’améliore, aussi bien sur les notes que sur le comportement. D’ailleurs, avec Pierre Reynaud et Cédric Cattenoy du PSG, on a fait une réunion pour lui mettre une « carotte ». On lui a dit qu’il avait un an pour améliorer ses résultats scolaires et son comportement et qu’il intégrerait le centre de formation. Et ça, il l’a fait avec brio. Il y a un an et demi, il est venu à Villiers-le-Bel pour récompenser les garçons qui avaient de bons résultats scolaires. Cela l’a marqué et aidé, et maintenant, il aide les autres dans ce domaine, c’est génial.

J’allais souvent le voir au PSG, je faisais le lien avec la famille. Parfois, quand il fallait lui remonter les bretelles, je le faisais. Je passais des messages différemment par rapport au coach ou à l’encadrement.

Je suis toujours son parcours avec une grande fidélité. A chaque fois qu’il y a un pépin physique ou qu’il est critiqué, je suis le premier attristé. On est tout de suite affecté, parce que c’est un gamin qu’on a vu grandir.

Aujourd’hui, je ne suis plus au club de Villiers-le-Bel mais je suis encore éducateur sur la ville et j’entends souvent des « Il a entraîné Mike ». Il est vraiment un exemple pour toute la ville, les enfants ne parlent que de lui, et d’Axel Disasi, que j’ai eu également avec la génération 98.

Quand je l’ai vu en équipe de France, j’ai eu des frissons. Cela procure des sentiments indescriptibles, c’est magique.

La génération 95, je l’ai eue 5 ans, des Benjamins jusqu’aux U15. C’est une génération exceptionnelle à Villiers-le-Bel : il y avait Mike, Grejohn Kyei (ex-Reims, Lens et Clermont, aujourd’hui à Charleroi), Kévin Farade (ex-Annecy, aujourd’hui au FC Fleury 95), Cédric Odzoumo (FC Versailles)… Vraiment une grosse génération. Et je pense que ça a été une chance pour Mike parce qu’ils se tiraient tous vers le haut. Je n’ai jamais connu de génération aussi forte par la suite. Ils vivaient, dormaient, mangeaient pour le foot. Ils finissaient l’entraînement et allaient rejouer ensemble dans les différents quartiers.

Sa famille ne s’intéressait pas trop au foot. Jusqu’à ce qu’il perce, on avait des relations parents-éducateur classiques. Et par la suite, sa maman m’a demandé si je pouvais un peu l’accompagner. C’est ce que j’ai fait, en ayant des échanges presque hebdomadaires avec sa maman et le PSG, jusqu’à ce qu’il vole de ses propres ailes. Il y avait une relation de confiance. Sa famille l’éduquait avec de très bonnes valeurs. Et, qu’il soit footballeur, musicien ou mécanicien, ça ne changeait rien pour eux. »

Romain Damiano travaille aujourd’hui avec les U19 Nationaux du FC Chambly Oise et les U6-U7 de l’US Persan. Il est également intervenant sur la section sportive féminine du collège Saint-Exupéry de Villiers-le-Bel. 

HOMMAGE

Le football francilien a perdu un grand serviteur en la personne de Robert Hadmar, décédé à l’âge de 68 ans.

Membre de la Commission Technique Régionale de la LPIFF entre 2013 et 2021, Robert Hadmar a particulièrement marqué le football altoséquanais. En effet, il a été membre, animateur et responsable technique de plusieurs commissions départementales (statut des éducateurs, arbitrage, technique, information et formation). Ce formateur reconnu a été licencié pendant plus de 20 ans au Racing Club de France, occupant différents postes, dont celui de Secrétaire Général.

Le Président Jamel Sandjak et l’ensemble de son Comité Directeur présentent à sa famille et à ses proches leurs plus sincères condoléances. 

C. AUBÈRE ÉLUE AU C.R.O.S.

La Vice-Présidente de la LPIFF Christine Aubère a été élue Vice-Présidente du Comité Régional Olympique et Sportif d’Île-de-France en charge de la professionnalisation et de la formation du sport.

Christine Aubère :
« L’élection du nouveau Comité Régional Olympique et Sportif a eu lieu jeudi. Sur proposition du Président Jamel Sandjak, j’ai été élu pour représenter la Ligue au sein du Comité. J’ai été invitée par Evelyne Ciriegi, la Présidente sortante qui a été réélue avec sa liste, à intégrer le Comité Directeur en tant que Vice-Présidente en charge de la professionnalisation et de la formation du sport. Le but est de représenter la Ligue de Paris Île-de-France, le football, avec des valeurs communes d’olympisme, de cohésion, d’inclusion sociale. C’était l’objectif que l’on soit présent au quotidien avec le Comité Régional Olympique pour travailler conjointement sur toutes ces valeurs. »

CDP : DEUX AFFICHES CONNUES !

Les affiches des finales U14 et U15 de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF sont désormais connues. 

Ce samedi 12 avril avaient lieu les demi-finales U14 et U15 de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. Nous connaissons maintenant les deux finales de ces catégories d’âge qui se dérouleront le samedi 14 juin prochain. 

En U14, l’AAS Sarcelles s’est imposé à domicile contre l’AS Jeunesse Aubervilliers sur le score de 7 buts à 1 et défiera en finale le FC Versailles 78, tombeur du FC Cergy Pontoise à domicile 4-1. Pour la catégorie U15, le duel essonnien a vu le CS Brétigny éliminé aux tirs au but le FC Massy 91 (1-1 TAB 3-5). De l’autre côté, le choc de R1 s’est soldé par une victoire et qualification du RC Joinville sur la pelouse du FC Évry (0-2).

La finale U14 Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF

AAS Sarcelles (R1) – FC Versailles 78 (R1)

La finale U15 Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF

CS Brétigny (R2) – RC Joinville (R1)

Bonne chance à tous pour ces deux rencontres !

Crédit photo : RC Joinville 

« UNE FINALE AVANT L’HEURE »

Ce samedi 12 avril se déroulent les demi-finales de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U14. Invaincu dans la poule B U14 R1, l’AAS Sarcelles reçoit l’AS Jeunesse Aubervilliers pour une place en finale. Focus sur cette rencontre avec les entraîneurs des deux équipes, Ibrahima Soukouna (AAS Sarcelles) et Yassine Zenasni (AS Jeunesse Aubervilliers).

Les demi-finales U14 de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF ont lieu ce samedi 12 avril. Pensionnaire de R1, le FC Versailles 78 accueille une équipe de R2, le FC Cergy Pontoise. De son côté, l’AAS Sarcelles, leader et champion de la poule B en U14 R1, reçoit l’AS Jeunesse Aubervilliers. Présentation de cette demi-finale avec les entraîneurs de chaque équipe.

Ibrahima Soukouna, entraîneur de l’AAS Sarcelles :
Invaincue et déjà championne en U14 R1 poule B, l’équipe sarcelloise va aborder cette demi-finale « comme tous les matchs depuis le début de la saison », affirme son entraîneur. Ibrahima Soukouna prépare la rencontre en sachant « qu’il faudra tout donner […] en sortant de ce match là sans regrets peu importe le résultat ». Le coach sarcellois préfère se concentrer sur « nous-mêmes » mais sait que l’AS Jeunesse Aubervilliers possède « une très belle génération ». Pour le club de l’AAS Sarcelles, « l’objectif est de gagner la Coupe de Paris », confirme Soukouna. L’équipe val-d’oisienne a eu « la chance de souvent recevoir » lors de cette édition selon leur coach. « On est très à l’aise chez nous avec notre public », conclut Ibrahima Soukouna.

L’interview du coach sarcellois en intégralité :

Yassine Zenasni, entraîneur de l’AS Jeunesse Aubervilliers
Après avoir passé les tours « petit à petit », les joueurs de l’AS Jeunesse Aubervilliers « sont très excités à l’idée de jouer cette demi-finale », confie leur entraîneur même si « ce n’était pas un objectif d’arriver jusque-là », ajoute t-il. Pour Yassine Zenasni, cette rencontre s’annonce comme « une finale avant l’heure » face à « l’une des meilleures équipes d’Île-de-France […] qui est très belle à voir jouer ». L’entraîneur albertivillarien « espère faire bonne figure » mais veut surtout que ce match « soit une fête avant tout ».

L’interview du coach albertivillarien en intégralité :

> Les demi-finales U14 de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF

« UN SACRÉ ÉVÈNEMENT »

Les demi-finales de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U15 ont lieu ce samedi 12 avril. Le leader du championnat U15 R1, le FC Évry, reçoit le RC Joinville (4ème) avec à la clé un ticket pour la finale. Présentation de cette rencontre avec le coach évryen Yohan Berrebi,  et son homologue joinvillais Axel Letourneur.

Ce samedi 12 avril ont lieu les deux demi-finales U15 de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. Le FC Massy 91 accueille le FCS Brétigny dans un duel 100% essonnien. De son côté, le FC Évry reçoit le RC Joinville dans un choc d’équipes de U15 R1. Focus sur cette demi-finale avec les entraîneurs des deux formations.

Axel Letourneur, coach du RC Joinville : « C’est une compétition qui tient à cœur à la génération 2010 car ils ont perdu en finale la saison dernière en U14. Évry est une belle équipe, ils sont premiers de notre championnat. Je pense que nous sommes dans une position d’outsider pour ce match surtout qu’on se déplace chez eux. On y va pour tenter de faire un résultat mais cela ne vas pas être facile. Les joueurs sont déterminés à jouer cette rencontre, c’est leur compétition à eux, notre priorité pour nous reste le championnat. Mais forcément on se prend au jeu maintenant que nous sommes en demi-finale. On espère aller en finale, les garçons sont focus sur le match. C’est une équipe qui nous a battu en championnat cette année, on veut faire un meilleur match samedi avec un résultat.

Nous n’avons pas eu un début de parcours simple avec une victoire à Épinay puis aux pénaltys contre Sarcelles 2. Deux rencontres où nous étions favoris sur le papier mais qui se sont avérées difficiles contre des équipes de division inférieure. On a remporté ces matchs sans forcément briller. Par contre, le quart de finale contre Aubervilliers Jeunes était une belle victoire avec un match abouti à domicile contre une formation de notre poule. C’est une génération qui aime les gros matchs. Je ne suis pas inquiet sur la motivation et l’état d’esprit des joueurs pour ce week-end car ce sont des rencontres que l’on a tous envie de jouer. »

Yohan Berrebi, entraîneur du FC Évry : « Les joueurs sont très motivés, une demi-finale de la Coupe de Paris c’est un sacré évènement. Ils sont vraiment déterminés à passer ce tour pour accéder à la finale. Une finale c’est encore plus beau et à Évry on en a pas fait beaucoup. Ce serait magnifique de réaliser le doublé même si la saison pour nous est déjà réussie car on ne pensait pas être là au début de l’année. Les garçons sont heureux et fiers, maintenant c’est à eux de voir si on se satisfait de ça ou si on va encore plus loin. On espère le faire mais on essaye de ne pas se mettre trop de pression. Cela s’annonce compliqué, rien que ce week-end on joue une belle équipe de Joinville. On a gagné le match aller chez eux 1-0 dans une rencontre qui aurait pu basculer dans les deux sens, cela a été pour nous ce jour-là. Pour moi, c’est le club qui travaille le mieux actuellement en Île-de-France donc c’est sûr que ça va être un gros match et on espère réussir à passer.

Notre grosse fierté de cette Coupe de Paris est le quart de finale contre le PSG qui avait ramené sa préformation, donc l’élite du football français. On s’est battus avec nos armes mais nous n’étions pas favoris. Si nous sortons samedi, ce que l’on n’espère pas, le souvenir sera vraiment d’avoir éliminé le meilleur club français avec leurs meilleurs joueurs de l’année 2010. »

> Les demi-finales de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF U15

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