Publié le 10/02/2022

Incroyable parcours de Versailles (N2) qui disputera, le 2 ou 3 mars prochain, une demi-finale de Coupe de France face à l’OGC Nice tombeur de l’Olympique de Marseille et du Paris-Saint-Germain au tour précédent. Les joueurs de Youssef Chibhi entrent dans le cercle très fermé des formations de 4e division – Calais (2000), Montceau-les-Mines (2007), Quevilly (2010), Rumilly-Vallières (2021) – à avoir atteint ce niveau de compétition grâce à sa victoire, ce mercredi, aux tirs au but (1-1 ; 5-4 aux tab) face à Bergerac (N2).

Et le scénario de ce match rajoute à la dramaturgie avec l’ouverture du score rapide des Versaillais par Diarrassouba (15e). Les Versaillais qui vont maîtriser le match jusqu’à l’expulsion d’Ibayi à la 79e et l’égalisation de Bergerac à la dernière minute (90e). Mais les Franciliens sont  décidément insubmersibles cette saison puisqu’ils finiront par s’imposer aux tirs au but.

La formidable aventure de Versailles, qui n’est plus qu’à une marche du Stade de France, continue donc pour le plus grand bonheur des principaux protagonistes et notamment de son milieu de terrain, Diego Michel : « Ce n’est que du bonheur d’affronter une formation de Ligue 1 et qui plus est en demi-finale. Je ne sais pas où on va jouer ce match. On espère que cette rencontre se disputera en région parisienne. On parle du Stade de France, du Parc des Princes, du stade Charlét. Ce serait incroyable de jouer au Parc. On pourrait inviter tous nos proches. Nous donnons une belle image de la région parisienne et on espère être soutenu pour cette demi-finale. Maintenant, on ne veut que la victoire. On est à 90 minutes d’une finale au Stade de France. C’est un truc de fou !«