« UNE TRÈS BELLE EXPÉRIENCE »

Publié le 11/10/2024

Crédit photos Equipe de France : FFF

Le Francilien Ayoub Saadaoui a été un acteur majeur du parcours historique de l’équipe de France de Futsal à la Coupe du Monde qui s’est déroulée en Ouzbékistan. Le joueur du Kremblin-Bicêtre Futsal revient sur cette expérience et évoque la saison qui débute demain avec son club. 

Comment avez-vous vécu cette Coupe du Monde de futsal ?
Au début, on l’a vécue normalement. On est partis à Clairefontaine le 8 août, on se préparait pour cette Coupe du Monde suite à cette qualification historique. Vu que c’était la première fois, on ne savait pas comment ça allait être. Il y a eu de l’appréhension, du stress, beaucoup de sentiments difficiles à décrire. Mais finalement, ça s’est très bien passé, on a pu le voir avec les résultats, la médiatisation et le soutien que l’on a eus. On a vraiment vu que notre sport était mis en valeur. C’était une très belle expérience.

Pour une première Coupe du Monde, terminer 4èmes, c’est une superbe performance…
Oui, mais on aurait aimé faire encore mieux. La demi-finale que l’on faite face à l’Argentine, ça se joue de peu, à deux minutes près, sur une sixième faute. On voulait cette finale contre le Brésil pour que ce soit vraiment historique, parce qu’on ne sait pas si cette opportunité se représentera. Mais c’est quand même une performance historique. On est revenus de loin, de très loin. La qualification pour la Coupe du Monde, c’était déjà quelque chose. Mais, sincèrement, ça ne me surprend pas. Vu la qualité de l’effectif, je savais qu’on allait faire quelque chose. Je tiens à remercier les joueurs, le staff, toute l’équipe, pour ces émotions.

L’Île-de-France était bien représentée dans cette équipe…
On est cinq à jouer en région parisienne, je joue au Kremlin-Bicêtre, quatre joueurs sont au Sporting Paris, mais presque 90% de l’équipe est originaire d’Île-de-France. Plus jeune, j’ai évolué à Ivry-sur-Seine, à Orly, où j’ai débuté. J’ai aussi connu le CFFP, le Centre de Formation de Paris., et Choisy-le-Roi. J’ai connu tous ces clubs du Val-de-Marne et ensuite, je suis tombé dans le futsal et je ne l’ai plus lâché. Je suis tombé amoureux de ce sport. Comme dans le foot à 11, l’Île-de-France est un vivier qui est très représenté à l’échelle nationale et internationale. Il faut profiter de ça.

Était-ce une fierté de représenter la région à ce niveau ?
C’est déjà une fierté de représenter ma ville, Orly. Je suis rentré de la Coupe du Monde mardi soir, je marchais dans la rue, tout le monde m’arrêtait, me parlait. Je n’avais pas l’habitude de ça ! C’est aussi une fierté de représenter l’Île-de-France et la France. Je suis très heureux.

Vous avez fait votre retour dans votre club, Le Kremlin-Bicêtre Futsal. Comment cela s’est-il passé ?
J’ai été très bien accueilli dans mon club. Cela m’a fait plaisir de retrouver mes coéquipiers, je ne les avais pas vus depuis longtemps. Je suis rentré lundi soir et je me suis entraîné directement mardi, je me sentais bien. Je voulais enchaîner rapidement pour ne pas rester sur la Coupe du Monde. C’était une très belle expérience, j’ai pris beaucoup de plaisir, mais maintenant, j’ai d’autres objectifs avec mon club. J’espère faire une grosse saison. Dès demain (16h), nous jouons face à Montpellier à domicile. C’est déjà une première échéance importante.

Quels sont vos objectifs avec KB cette saison ?
Être en playoffs, aller le plus loin possible en Coupe de France. On a un nouvel effectif, avec beaucoup de nouveaux joueurs. On a perdu de très bons joueurs, comme Ronny Zakehi et Boulaye Ba. Il faut que la mayonnaise prenne, cela va prendre du temps. Mais je n’ai fait que trois séances et je trouve qu’il y a beaucoup de qualité. Il y a de quoi faire.

Par Florent PIASECKI

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