« UNE SAISON PARFAITE »

Publié le 23/06/2025

Samedi, Diamant Futsal a remporté la Coupe Nationale Féminine Futsal face à Vesoul (6-2) à Rezé. Retour sur cette victoire et sur la saison exceptionnelle de l’équipe d’Evry avec la capitaine Lena Jouan.

Pouvez-vous revenir sur cette finale de Coupe Nationale victorieuse ?
Au début, comme c’était une finale, on se regardait un peu. Personne n’avait envie de prendre des risques, les deux équipes étaient sur la défensive. Quand on a ouvert le score, ça nous a un peu libérées, mais ça a été de courte durée parce qu’elles ont égalisé dans la minute qui a suivi. Ensuite, au fur et à mesure, on a réussi à se détendre. Et de toute façon, je pense que « futsalement » et tactiquement parlant, on était quand même au-dessus par rapport à elles.

C’est la conclusion d’un superbe parcours dans cette compétition…
Oui, exactement. On a gagné tous nos matchs sans trop de problèmes, avec des scores plutôt larges. Vesoul était passé à chaque fois de justesse, avec trois qualifications aux tirs au but. On méritait d’être en finale. Vesoul y était encore, pour la deuxième année de suite, c’est qu’elles travaillent pour ça. Comme nous n’avions pas réussi à passer le tour régional l’année dernière, c’était un objectif que l’on s’était toutes fixé cette saison. On voulait vraiment aller plus loin cette année. Cette compétition nous permet de rencontrer des équipes que l’on n’a pas l’habitude de jouer, dans toute la France. Et cela nous prépare un peu au championnat national de la saison prochaine.

Et c’est la cerise sur le gâteau de votre saison, au cours de laquelle vous avez tout gagné…
Oui, c’est vraiment une saison parfaite, exceptionnelle, je n’ai pas vraiment les mots. On a remporté le championnat, la Coupe Nationale, la Coupe de Paris et la Coupe de l’Essonne, donc on a fait un 4 sur 4.

Justement, après cette saison parfaite, comment allez-vous aborder la prochaine ?
Le plus dur reste à faire. Maintenant il va falloir confirmer, montrer aux autres que ce n’était pas un hasard, que l’on mérite ces titres, et que l’on travaille dur toute l’année pour ça.

Par Florent PIASECKI

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