SAINT-MAUR LUSITANOS EN N2

Sur cette fin de saison, le club de l’US Lusitanos Saint-Maur s’offre un ticket pour la National 2, après un parcours remarquable au sein de la Poule G. 

Avec 16 victoires, 8 matchs nuls et seulement 2 défaites, les Saint-Mauriens totalisent 56 points, terminant en tête de leur groupe de National 3. Cette performance leur permet de retrouver le National 2, deux saisons seulement après l’avoir quitté (saison 2022-2023). 

Un avenir prometteur pour le club du Val-de-Marne, dont l’équipe senior a affiché une solidité défensive impressionnante, concédant uniquement 21 buts, ce qui fait de la défense de l’US Lusitanos Saint-Maur, la meilleure du championnat. Afin d’avoir des précisions sur cette performance, discutons avec l’entraîneur de cette saison, Esteves Helder : 

Si on prend le début de saison, vous pensiez nous offrir une aussi belle performance ?

Je ne dirais pas forcément « penser », car on joue pour ça : pour gagner, pour espérer atteindre les objectifs qui sont en lien avec le potentiel de notre collectif, et qui s’inscrivent dans les ambitions, peut-être cachées, du club de revenir à un niveau un peu plus élevé.

Pendant cette saison, y a-t-il eu des changements, des difficultés auxquelles vous avez dû faire face ?

Oui, forcément, comme toutes les saisons et comme pour tous les clubs. On rencontre des difficultés tous les jours, et il faut les gérer. Mais vous savez, il n’y a pas d’aventure sans problèmes. On a eu les nôtres, et notre mission a été justement de régler ces petits soucis pour que tout le monde soit compétent et disponible pour donner le meilleur.

Vous êtes la meilleure défense du championnat avec seulement 21 buts encaissés cette saison. Y a-t-il eu un travail spécifique sur votre ligne défensive ?

Vous allez être étonné, mais c’est tout le contraire, en réalité. J’ai plutôt la réputation d’être un entraîneur offensif. On travaille énormément offensivement avec mes joueurs. Mon banc est majoritairement composé de joueurs à vocation offensive. Mais parallèlement à ça, j’essaie de faire comprendre à mes joueurs qu’au football, bien défendre commence par bien attaquer. Il faut être équilibré pour pouvoir compenser les erreurs.

Ensuite, je leur explique que lorsqu’on ne pose pas de problèmes à l’adversaire, il faut éviter d’en recevoir trop en retour. Le jour où on ne pose pas de problèmes, c’est l’adversaire qui va nous en poser. Ces deux aspects réunis ont fait que l’on s’est bien compris. Au final, c’est un concours de circonstances si on est la meilleure défense, ce n’était pas un objectif chiffré. Attention, j’ai de très bons joueurs en défense, mais surtout des joueurs qui se donnent sur le terrain. Cela explique sûrement cette bonne statistique.

Vous nous avez donné beaucoup d’ingrédients de votre montée en National 2. Mais si vous deviez nous confier le secret principal, ce serait quoi ?

Le plus important, c’est d’avoir de bons joueurs et surtout un bon groupe. C’est à eux que revient le mérite, car ce sont eux qui ont gagné. Ce sont eux qui ont su créer ce lien, cette connexion les uns entre les autres. On peut avoir une très bonne équipe sur le papier et ne pas gagner un championnat. On le voit souvent.

Gagner un championnat, dans la durée, ça demande un groupe prêt mentalement à le faire. Avec une vraie connexion entre les titulaires et ceux qui jouent moins.

Cette montée est une fierté pour le club, pour la ville, pour l’entourage. Qu’est-ce qu’elle va concrètement apporter au club ?

Elle va d’abord apporter un peu plus de visibilité, c’est sûr. Elle va aussi permettre de renouer avec un passé où le club est monté jusqu’en National, où de belles pages ont été écrites. Et surtout, c’est un épanouissement sportif. Ça va nous permettre de mieux travailler avec l’ensemble des catégories du club, de continuer à viser haut, à rester au plus haut niveau amateur et pourquoi pas un jour, de viser un peu plus loin.

Si on devait définir l’avenir de l’US Lusitanos Saint-Maur, pourrait-on espérer un avenir professionnel ?

Pour l’instant, on est loin de ça. On n’est pas un club structuré pour ça, mais on a d’autres atouts. Et parfois, sur un malentendu, on peut aller vers cette fameuse Ligue 3, comme certains l’imaginent (rire). Quand on regarde l’histoire d’autres clubs, c’est possible. Pour l’instant, ce ne serait qu’un malentendu, mais les malentendus, ça arrive… surtout dans le football.

Aujourd’hui, on monte avec beaucoup d’humilité et énormément de mérite. On n’oublie pas d’où l’on vient, ce qu’on est, et on fera du mieux possible. Je sais que les ingrédients que nous avons actuellement sont ceux qui permettent de durer dans le temps. Donc oui, on est ambitieux, mais ça ne nous empêche pas de rester humbles et discrets sur ce genre de sujets.

Crédit Photo : US Lusitanos Saint-Maur Instagram

« J’AI REPRIS LE FOOT À 42 ANS »

Brigitte Hiegel, dirigeante du Bondoufle Amical Football Club, est une figure incontournable du football féminin en Île-de-France. Elle a consacré sa vie à promouvoir la place des femmes dans le football francilien. Elle a récemment participé à la Soccer Grannies World Cup, la Coupe du Monde des Mamies. Retour sur son parcours et sur cette belle aventure humaine et sportive.

Brigitte Hiegel commence le football à l’âge de 15 ans, dans le club où son père, Bernard Hiegel (ancien footballeur professionnel et champion de France avec le Stade de Reims en 1960 et 1962), entraînait. Elle monte alors une équipe avec des copines et parcourt les terrains jusqu’à ses 19 ans. Après une pause de plus de vingt ans, elle reprend le football à l’âge de 42 ans… et n’a plus jamais lâché les crampons depuis.

Elle a d’ailleurs été récompensée lors de la 5ᵉ édition des Bâtisseuses par le Président de la LPIFF Jamel Sandjak. Une distinction qui vient saluer l’ensemble de sa carrière et son engagement pour le développement du football féminin. Un travail essentiel pour le football francilien et au sein de notre Ligue, porté par des femmes engagées comme Madame Hiegel. Un combat qui continue, et qui fait vivre le football féminin bien au-delà des terrains.

Il y’a quelques semaines, Brigitte Hiegel participaient à la Soccer Grannies World Cup, une compétition exclusivement réservée pour les femmes de plus de 50 ans et qui permet de réunir plusieurs pays au sein d’une Coupe du Monde. Cet évènement permet à des femmes de découvrir le sport, ou de remémorer des moments. Une compétition qui montre l’évolution du football féminin ces dernières années. Retour sur la Soccer Grannies World Cup et sur la carrière de Brigitte Hiegel.

Comment avez-vous découvert cet événement et comment avez-vous été sélectionnée ?

En 2019, une association a été créée à la suite de la Coupe du Monde féminine, pour permettre à des femmes de plus de 50 ans de découvrir ou de reprendre le football. Pendant la Coupe du Monde, des femmes africaines sont venues en France parce qu’elles voulaient jouer contre des mamies françaises. Mais ici, il n’y avait pas d’équipes vétérans féminines. C’est donc une résidence senior qui a décidé de réunir des femmes de plus de 50 ans pour former une équipe et affronter ces Grannies africaines. Elles se sont entraînées pendant trois semaines, et quand les Africaines sont arrivées, elles ont joué un match contre elles. Évidemment, les Africaines jouaient au football depuis 15 ans, alors que les mamies françaises n’avaient jamais joué, donc c’était un peu déséquilibré (rire). Mais l’important, c’était surtout la rencontre humaine, bien plus que le score.

Par hasard, je suis tombée sur un article parlant de cette association. J’ai donc contacté la présidente et j’ai décidé de la rejoindre. Dans cette association, on est plusieurs femmes, venant de différentes régions : certaines sont en Bretagne, d’autres du côté de Toulon… On se retrouve une à deux fois par an pour faire des stages et des tournois, comme cette fameuse Coupe des Grannies.

Cet événement montre la force du football à rassembler les générations et les cultures. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Exactement. Cet événement prouve que même après 50 ans, on peut continuer à faire du football et même de la compétition. C’est ce qu’on souhaite vraiment montrer.

Il y a un message fort autour de la transmission entre générations, mais aussi un message d’espoir pour le football féminin. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Moi, j’ai commencé à jouer à 15 ans en créant une équipe de foot dans le club où entraînait mon père, Bernard Hiegel, un ancien footballeur professionnel. C’est comme ça que tout a commencé. Ensuite, j’ai fait une longue pause d’environ vingt ans, puis j’ai repris à 42 ans. Aujourd’hui encore, je joue au club de Bondoufle. Ce que je souhaite, c’est que le football féminin soit encore plus reconnu. Il a beaucoup évolué, c’est vrai, mais il manque encore de visibilité. Par exemple, les stades sont moins remplis pour les matchs féminins.

En effet, le football féminin s’est beaucoup développé ces dernières années, mais il reste encore du chemin. En tant qu’actrice du football féminin, notamment en Essonne, avez-vous rencontré des obstacles ? Et si oui, comment les avez-vous surmontés ?

Dans notre club, nous avons très peu de jeunes filles. Cette saison, nous avons réussi à recréer une équipe U15F, ce qu’on n’avait jamais eu auparavant. Il y a quelques années, on avait monté une équipe U13F, mais après ça, plus rien. On essaie toujours de développer le football féminin dans notre structure. Nous avons aussi une équipe Senior qui joue en Critérium Loisir. C’est tout ce que nous avons actuellement, et on aimerait vraiment que plus de filles nous rejoignent. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de joueuses dans les clubs pour former des équipes et jouer régulièrement.

Je continue à jouer, et je fais, et ferai toujours, tout mon possible pour qu’un maximum de femmes jouent et que des jeunes s’engagent. Je fais avec les moyens que j’ai, et j’ai été très honorée d’avoir été récompensée par Monsieur le Président lors de l’événement Les Bâtisseuses 2025.

UN DÉFI POUR LE SPORTING

Ce samedi 17 mai à 20h30 à Saint-Brieuc, le Sporting Club de Paris affrontera l’Étoile Lavalloise en finale de la Coupe Nationale de Futsal.

Le club francilien a réalisé un parcours remarquable pour atteindre ce stade de la compétition, enchaînant les victoires avec détermination :

  • 16e de finale : victoire 6-0 face au FC Quint-Fonsegrives
  • 8e de finale : victoire 5-2 face au Goal Futsal Club
  • Quart de finale : victoire 2-5 à Diamant Futsal
  • Demi-finale : victoire 1-2 au Kremlin-Bicêtre Futsal 

Un sans-faute jusqu’ici, qui témoigne de la solidité et de l’ambition du Sporting. Tous les regards sont désormais tournés vers cette ultime confrontation, dans l’espoir de voir le club francilien soulever le trophée.

À l’approche de cette grande finale, découvrons les ressentis d’avant-match du coach du Sporting Club de Paris, Rodolphe Lopes : 

Comment préparez-vous le match aujourd’hui ?
On sait que ce ne sera pas un match facile, car Laval reste la meilleure équipe du championnat. On y va avec beaucoup d’humilité, mais aussi avec l’ambition de gagner. C’est notre objectif depuis le premier match de la compétition.

Vous avez l’habitude de ce genre de grands rendez-vous…
Le club, comme vous avez pu le voir, est celui qui a remporté le plus de fois cette compétition. Donc oui, on sait comment gérer ce type d’événement. Après, une finale reste un match particulier, avec sa propre pression. Mais nous avons l’expérience nécessaire pour aborder cette finale sereinement et mettre les joueurs dans les meilleures conditions. On n’y va pas avec un stress particulier, on y va pour accomplir notre mission.

Qu’est-ce que cette finale de la Coupe Nationale de Futsal représente pour vous et pour le club ?
C’est un titre national, donc on ne la prend pas à la légère, bien au contraire. Même si, à mes yeux, cette compétition n’est pas assez mise en valeur, c’est une très belle coupe. Nous, on la joue avec passion, et on espère aller chercher une septième victoire.

Après cette finale, quels seront les objectifs ?
La prochaine étape, ce sont les playoffs, qui arrivent très vite. On se concentre déjà sur la demi-finale des playoffs, avec l’objectif clair d’atteindre la finale du championnat. »

Nous souhaitons un très bon match aux deux équipes, en espérant une victoire du club francilien !

FINALE ENTREPRISE CRITÉRIUM

La finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Entreprise Critérium aura lieu ce samedi 10 mai au stade Mattéo Guendouzi de Verneuil-sur-Seine. L’US Bretons de Paris 2 affronte l’AS Hôpital Raymond Poincaré. Présentation de cette finale avec les entraîneurs des deux équipes.

Le Football Entreprise est à l’honneur ce week-end avec deux finales de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF : celle du Samedi Matin et celle du Critérium. Pour cette dernière, l’équipe 2 de l’US Bretons de Paris est opposée à l’AS Hôpital Raymond Poincaré. Deux équipes qui occupent les deux premières places de la poule A du championnat Entreprise Critérium R1. Les entraineurs de chaque formation nous présentent cette finale.

Adrien Poullaouec, entraîneur de l’US Bretons de Paris 2 : « On est impatients de disputer cette finale, on a hâte d’être à demain. Ce n’est pas un match que l’on joue tous les jours, pour certains cela peut-être leur première finale donc il y a vraiment l’envie d’y être. Nous n’avons pas fait de préparation particulière. On connaît bien l’équipe adverse, c’est une belle équipe avec qui on joue le titre en R1. Cette rencontre peut se jouer sur beaucoup de choses mais nous partons confiants avec l’idée de représenter le club car nous sommes une équipe B. C’est rare pour une équipe réserve de se retrouver en finale et cela représente bien la philosophie du club. Sur cette compétition nous avons dû utiliser quarante joueurs différents, des personnes qui ont joué en équipe A, en C, ou seulement en B. C’est sympa pour le club d’avoir cette équipe B en finale, cela représente pas mal de choses pour ce collectif.

J’espère qu’il y aura du monde qui viendra nous soutenir et si victoire il y a, on pourra faire la fête comme il se doit après. Le succès 4-1 au match aller était une bonne performance de notre part mais le score est un peu sévère. C’est une équipe très en confiance qui ne perd plus depuis longtemps. Ils font une meilleure deuxième partie de saison que nous donc je ne pense pas que l’on ait un avantage psychologique. Au contraire, je pense que ce sera du 50/50, on les a joués en septembre et depuis, leur équipe a eu le temps d’évoluer. On a oublié la rencontre de championnat et on sait qu’il faudra mettre les ingrédients nécessaires si nous voulons les battre. »

Le parcours de l’US Bretons de Paris 2 dans cette Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Entreprise Critérium :

32ème de finale : Réunionnais de Sénart (2-10)
16ème de finale : AS Châtelet FC (3-0)
1/8ème de finale : FC Grande Vigie (4-1)
Quart de finale : US Bretons de Paris 3 (5-3)
Demi-finale : AS 116-17 Le Brio (4-1)

Grégory Mouric, coach de l’AS Hôpital Raymond Poincaré : « On aborde cette rencontre avec de la sérénité mais aussi un peu de stress, ce qui est normal. On a essayé de travailler toute la semaine pour cette finale. L’AS Hôpital Raymond Poincaré n’a jamais gagné la Coupe de Paris. Il y a eu la Ligue des Champions cette semaine, et nous on joue notre Ligue des Champions ce samedi. On va essayer de développer le meilleur football possible, ce que l’on sait faire. L’US Bretons de Paris est une équipe qui déploie du très bon football. Je suis arrivé dans le foot entreprise il n’y a pas si longtemps, mais j’ai la chance d’avoir un staff qui les connaît bien. Ils sont très forts avec le ballon et notamment au milieu de terrain. Je pense que le match sera difficile. Lors de notre défaite au match aller en championnat quatre buts à un, je n’avais pas encore mon équipe actuelle. Depuis, nous avons réussi à redresser la barre. Ils vont nous causer énormément de problèmes, ils ne sont pas aussi haut au classement en plus d’avoir une équipe en R1 Élite pour rien.

Tout le monde au club est content pour cette finale, depuis hier j’ai reçu beaucoup de messages. J’ai mis tous les joueurs au repos ce soir, pas de sorties, j’ai fait une Guy Roux (rires). J’ai essayé qu’ils restent sereins, qu’ils prennent l’énergie de la finale mais sans venir avec du stress. C’est déjà légendaire pour notre club d’être en finale de Coupe de Paris. Il faut jouer la finale, proposer du bon football à tous ceux qui viendront nous voir et que tout se passe bien. »

Le parcours de l’AS Hôpital Raymond Poincaré dans cette Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Entreprise Critérium :

32ème de finale : AS Gaziers de Paris (2-5)
16ème de finale : AF Roissy Monti Foot (0-4)
1/8ème de finale : AS Gaziers de Paris 2 (4-1)
Quart de finale : APSAP Émile Roux Limeil Brevannes (2-2, TAB 5-3)
Demi-finale : AS Châtelet FC 2 (2-0)

Bonne finale aux deux équipes !

FINALE ENT SAMEDI MATIN

Ce samedi 10 mai auront lieu les finales de Football Entreprise de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. Parmi elles, le choc très attendu du Samedi Matin entre l’AS Orange Issy 4 et Finances Nanterre 92, deux des meilleures équipes de la compétition. Le match se déroulera au stade Mattéo Guendouzi à Verneuil-sur-Seine, à 10h. Cap sur cette finale.

Le samedi 10 avril à 10h, l’AS Orange Issy 4 affrontera l’AS Finances Nanterre 92 dans un duel qui s’annonce très serré, tant les deux équipes ont réalisé un parcours remarquable cette saison. Cette finale promet d’être un bon moment de football, et les coachs des deux formations se sont préparés en conséquence : 

Christian Juraver, coach de l’AS Orange Issy 4 :

« La préparation a été difficile, car nous avons eu plusieurs blessés. Notre meilleur joueur, également meilleur buteur du championnat, s’est blessé aux ligaments croisés il y a deux semaines, donc il ne pourra pas jouer la finale. Mais c’est aussi une occasion pour nous de prouver que nous formons un vrai collectif et que nous ne dépendons pas d’un seul joueur. Concernant notre adversaire, on le connaît bien : on l’a affronté deux fois cette saison, une fois en phase de poules et une autre en playoffs du samedi matin. C’est une bonne équipe, et on fait tout pour bien se préparer, les prendre au sérieux, remporter cette finale et décrocher enfin cette Coupe de Paris, qui nous échappe depuis un bon moment, ce sera en effet notre troisième finale.

Quand l’équipe du samedi matin de l’AS Orange Issy a été créée, c’est la première coupe pour laquelle on a atteint la finale. Elle symbolise une sorte d’aboutissement, presque un rêve qu’on poursuit depuis le début. On espère vraiment aller au bout cette fois. »

Benjamin EMPIS, entraîneur de l’AS Finances 92 Nanterre : 

« La préparation a été un peu compliquée car on a dû jongler avec pas mal de blessures, dont certaines assez graves, survenues entre la demi-finale et la finale. On ne s’est donc pas préparés dans les meilleures conditions possibles, mais on se battra avec nos armes, c’est une certitude. C’est une équipe qu’on connaît très bien puisqu’on les a déjà affrontés en championnat cette saison et qu’on les côtoie depuis plusieurs années.

On a déjà remporté la coupe il y a quelques années, mais cette édition a une saveur particulière. Cette année, la Coupe de Paris représente beaucoup car elle marque le premier grand moment d’union entre deux clubs, l’ASCHC et Finances 92, qui ne forment désormais plus qu’un. Cette finale est donc un véritable symbole de notre réunification, et la preuve qu’un bel avenir nous attend. On espère faire le meilleur match possible demain, décrocher un deuxième trophée en peu de temps, et l’ajouter à la vitrine de l’AS Finances 92 Nanterre. Ce serait d’autant plus beau face à un adversaire habitué aux grands rendez-vous et très respectable, au vu de son classement et de son parcours ! »

La Ligue-De-Paris Île-De-France souhaite un bon match aux deux équipes, dans le Fair-play et l’amour du football francilien !

VITRY–RÉUNIONNAIS SÉNART 3-0

Retour sur la finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Outre-mer remportée par le CA Vitry face aux Réunionnais de Sénart (3-0) à Créteil.
 

Le compte-rendu

CA VITRY – RÉUNIONNAIS DE SÉNART
Finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Outre-mer

Un temps clément, une ambiance de fête, de belles installations : tout est réuni pour une grande finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Outre-mer. Le CA Vitry prend les commandes du match rapidement. Servi en profondeur, Brennus élimine le gardien adverse et ouvre le score (1-0, 12e). Les Vitréens multiplient les occasions sans concrétiser, parvenant finalement à doubler la mise juste avant la pause. Décalé sur l’aile gauche, le très percutant Ndongala entre dans la surface et fait trembler les filets d’une frappe à ras de terre (2-0, 43e).

Vitry termine le travail

Les Réunionnais de Sénart essaient de réagir après la pause, mais ce sont à nouveau les finalistes de la saison dernière qui trouvent l’ouverture. Brennus file au but et obtient un pénalty suite à une faute d’un défenseur. Alamelou s’en charge et le transforme en prenant à contre-pied le portier (3-0, 67e). Fort de son avance confortable, le CA Vitry termine la rencontre sereinement et remporte cette finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Outre-mer ! Comme chaque année, fair play, musique et chants concluent cet événement, les Vitréens prolongeant les célébrations avec leurs supporters. 

> La feuille de match
> Le match en stories


Les réactions des entraîneurs


FINALE OUTRE-MER

Ce jeudi 8 mai, à 14h, le Stade Dominique Duvauchelle de Créteil accueille la finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF Outre-mer entre le CA Vitry et les Réunionnais de Sénart. Présentation de cette finale avec, respectivement, le président et l’entraîneur de ces deux équipes. 

Jean-Jacques Foppiani, président du CA Vitry :
« Pour le club, cette compétition est un enjeu important depuis quelques saisons, depuis que nous avons fusionné avec l’US Ultra Marine, dont Monsieur Jonathan D’Export était le président. Nous avons donc une équipe avec beaucoup de Réunionnais, qui avaient déjà disputé cette coupe par le passé. Il y a d’ailleurs un engouement avec les Réunionnais de Sénart, beaucoup de joueurs étant passés d’un club à l’autre.

La saison dernière, nous sommes allés en finale, nous l’avons malheureusement perdue. Cette année, nous récidivons en atteignant la finale, qui sera d’ailleurs la troisième pour Jonathan D’Export : une fois avec l’US Ultra Marine et deux fois avec le CA Vitry. Nous sommes en tout cas très attachés à cette compétition, avec notre communauté réunionnaise et antillaise. On s’attache d’ailleurs à faire une équipe qui soit à 80-90% réunionnaise et antillaise.

Il y a toujours de très belles équipes, comme les Flamboyants de Villepinte, que nous avons battus en demi-finale après un match accroché. Dans cette coupe, beaucoup de gens se connaissent, c’est toujours très convivial. »

Stephen Batty, entraîneur des Réunionnais de Sénart :
« On aborde cette finale sereinement et on s’est préparé pour ce rendez-vous. C’est toujours du 50/50, on ne sait pas comment la rencontre va se dérouler. On a hâte que le match commence, d’être à demain et adviendra que pourra. En tout cas, nous sommes pressées et sereins de jouer cette finale.

Ce sera un autre match que la demi-finale de la saison passée dans une autre atmosphère car c’est une finale. Lors de notre parcours, on a rencontré une équipe de Ste Geneviève (1-0) en 1/8ème de finale contre qui nous avons eu du mal. Ensuite, nous avons joué Paris 19ème Antillais en quart de finale avec une victoire 4-0. Puis, on a joué et battu le champion en titre, l’USM Villeparisis, lors de la demi-finale (1-2). Nous avons fait un beau parcours et il faudra finaliser tout cela en ramenant la coupe à la maison.

Ce sera une très belle fête demain car cette coupe est dédiée à mettre en avant les ultra-marins. On porte et représente le nom et les couleurs de notre île, les Réunionnais de Sénart, et cela a donc une saveur encore plus particulière pour nous d’être en finale. Pour nos joueurs c’est très important, c’est le match de l’année. Que le meilleur gagne ! »

L’AS ORANGE ISSY EN FINALE !

Le samedi 14 juin, la finale de la Coupe de France Foot Entreprise mettra aux prises l’AS Orange Issy, entraînée par Samir Bengelloun, aux Corses des Entreprises Ocanaises.

Les Franciliens ont décroché leur place en finale après une demi-finale haletante face à l’US Pub Gall, remportée aux tirs au but (1-1, 4-2 aux t.a.b.). Cette qualification leur ouvre la voie vers un potentiel dixième titre national, eux qui ont déjà été sacrés neuf fois (quatre sous le nom AS Orange Issy, et cinq sous l’ancienne appellation PTT-CNET Issy-les-Moulineaux).

La rencontre s’annonce disputée face à une équipe corse déterminée, mais les hommes de Bengelloun auront à cœur d’inscrire une nouvelle ligne à leur palmarès. Verdict le 14 juin.

LE FC FLEURY 91 EN NATIONAL

Malgré sa défaite ce samedi contre l’Entente Feignies Aulnoye FC (1-2), le FC Fleury 91 est officiellement promu en National pour la première fois de son histoire. Retour sur cet accomplissement du club floriacumois avec le capitaine de l’équipe, Enzo Bovis.

Le FC Fleury 91 pouvait assurer sa montée en National ce samedi lors de la 28ème journée de National 2 contre l’Entente Feignies Aulnoye FC avec un match nul. Les joueurs floriacumois se sont inclinés 2 buts à 1 sur leur pelouse mais ont profité de la défaite du FC 93 Bobigny BG dans le même temps pour valider leur accession. Pour la première fois de son histoire, le club essonnien sera présent en National la saison prochaine.

Enzo Bovis, capitaine du FC Fleury 91, est revenu sur la montée du club : « Il y avait forcément énormément d’émotions notamment avec l’historique du club de Fleury. Cela fait quatre ans que l’on passe à quelques points de cette fameuse montée en National. Toutes ces années de formation et construction nous ont permis de structurer le club pour accéder au niveau d’au-dessus en étant prêts à y aller. Je pense que c’était la bonne année pour le FC Fleury de monter en National. On a passé une super saison et on a bien progressé footballistiquement donc franchement c’est top.

La saison a été très positive, on a encaissé peu de buts et on en a marqué beaucoup. Nous avons trois défaites à notre actif donc c’est une saison quasi pleine. Cela fait vingt-cinq ans que je suis ici, j’ai connu énormément de montées. En tant qu’enfant du club, j’ai un attachement très particulier à cette montée, qui est une montée familiale avec des bénévoles que je connais depuis tout petit. C’est un moment historique que j’avais vraiment envie de partager avec ce club familial.

On travaillait depuis plusieurs années pour atteindre ce niveau supérieur donc cela fait un moment que l’on se projette en se préparant au National. C’est désormais officiel donc on savoure, nous sommes encore sur notre petit nuage. Il va falloir vite se remettre au travail pour faire bonne figure en National et être prêts dès le premier match début août. »

> Les résultats de la 28ème journée de la poule C en N2

> Le classement de la poule C en N2

Crédit photo : FC Fleury 91

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