« J’AI ENTRAÎNÉ »… ILENIKHENA

George Ilenikhena a été sous le feu des projecteurs la semaine dernière quand il a inscrit avec son club belge d’Antwerp le but de la victoire face au FC Barcelone lors de la dernière journée des poules de Ligue des Champions à l’âge de 17 ans. Né à Lagos (Nigéria) et arrivé en France à l’âge de 3 ans, l’avant-centre a grandi footballistiquement dans le club d’Antony Evolution Foot entre 2017 et 2021.
           

Tom Bouvil, son éducateur en U11, U12, U14 D1 et U15 Régionaux (actuellement éducateur à Versailles et joueur à Saint-Maur Lusitanos), raconte les années antoniennes de George Ilenikhena.

« Quand j’ai connu George, il était U11 et venait de Bourg-la-Reine, où il était gardien. Il avait emménagé avec sa famille à Antony. D’ailleurs, la semaine précédant son arrivée au club, on avait joué contre Bourg-la-Reine et il était dans les buts, mais je ne m’en souvenais pas. Et quand il a rejoint Antony, il a dit qu’il était joueur de champ. Sur le terrain, il était pataud (rires), très moyen. Il avait des qualités physiques, mais footballistiquement, ce n’était pas trop ça. Et il était arrivé dans une génération qui était très bonne à Antony, avec notamment Daouda Traoré, aujourd’hui pro à Nice, Joachim Kayi Sanda, capitaine de l’équipe de France U17 et joueur de Valenciennes, et d’autres qui ne sont pas encore sortis. Quand George arrive, il est donc plutôt en équipe B, mais s’entraîne quand même avec le groupe A. Sur la saison, il a quasiment tout le temps joué en B. En U12, il a fait des va-et-vient entre la A et la B, mais il avait pas mal progressé, il marquait souvent. Même s’il était un peu brouillon, il avait le sens du but. Mais les autres attaquants étaient quand même devant lui. 
La métamorphose s’est vraiment faite lors du passage des U14 à U15. Je pense qu’il y a eu un déclic dans sa tête. Pendant l’été, il a énormément travaillé avec un petit groupe de 3-4 joueurs. Ils sont revenus au mois d’août pour la préparation, c’étaient des machines. Et lui, c’était vraiment impressionnant. Pourtant, on le connaissait tous, mais on était choqués, physiquement et même techniquement. C’était un garçon très travailleur, donc on ne se faisait pas de soucis, j’ai toujours cru en lui. Mais à ce point là, non (rires) ! En U11, les jeunes vivaient tous dans le même quartier, se connaissaient tous et il se faisait un peu chambrer. J’avais dit aux autres : « Vous verrez George, il sera bon ». Il avait la bonne mentalité, une marge de progression. Je pensais qu’il serait très bon en DH ou en R1, que si quelqu’un lui faisait confiance, il pouvait aller plus haut. Mais, pas du tout à ce point là, sauf en U15. Là, je me suis dit : « Si quelqu’un le prend, il va au bout ». C’était sûr, il était trop au-dessus, c’était impressionnant. Et encore, c’était la saison du Covid donc on n’a fait que 5 journées de championnat, et il était déjà à 11 ou 12 buts. Après, avec le Covid, il n’y avait plus de championnat ni d’entraînement. Ensuite, on pouvait juste faire des rencontres entre les U15 et les U16 et, de match en match, il progressait. En fait, il a continué sur sa lancée, il ne s’arrêtait plus de progresser. Il prenait les informations et les assimilait à une vitesse impressionnante. Parfois, on décelait des petits manques, on travaillait à peine une semaine et, le week-end, on constatait que c’était assimilé. La progression qu’il a eue était vraiment fulgurante. Il a signé à Amiens et y a fait son parcours, rapide aussi.

Du fait que ça soit mon poste en tant que joueur, dans toutes mes équipes je suis un peu plus focus sur les attaquants, un peu plus exigeant avec eux. George, toute cette progression, je l’ai vue, c’était énorme. Et sur la fin, en U15, j’en étais même à me dire qu’il avait le même niveau, à 14 ans, que des joueurs avec qui j’évoluais en N3. A ce moment-là, j’étais sûr et certain qu’il allait devenir pro. Tout le monde ne l’était pas, j’ai discuté avec pas mal de clubs, d’observateurs. Mais moi, je le voyais jouer tous les jours depuis plusieurs années. Et il y avait ce qu’il était capable de faire, mais aussi sa façon de penser, d’être, son état d’esprit. C’est ça aussi qui donnait un peu plus de certitudes. Il ne s’arrêtait jamais, en voulait toujours plus, était tout le temps à l’écoute. Il n’y avait jamais un mot de travers ou une prise de confiance, il était au top. C’est le joueur que tu veux avoir dans ton équipe.
Quand je l’entraînais, son Papa était au Nigéria et sa Maman était en France avec ses frères et sœurs. Depuis son arrivée en U11, j’étais un peu le relais de la famille au niveau administratif, quand sa Maman avait besoin, elle me demandait, parce qu’elle ne parlait pas très bien français au début. Donc j’étais souvent chez eux, on est très proches. En U15, quand tout le monde parlait de George, il n’a jamais pris la grosse tête, et ses parents nous ont toujours fait confiance, au club et à moi. Et c’est toujours le cas, alors qu’il joue en Ligue des Champions. Il n’y a rien qui change, ça aide pour grandir quand on est un enfant.
C’est une fierté de voir ça, un gamin qui était avec moi il y a 2-3 ans jouer en Ligue des Champions. Parfois, on l’oublie, mais il était à Antony il n’y pas si longtemps. Je suis allé le voir contre Porto, c’était un bon match. Je devais aussi voir la dernière rencontre face à Barcelone, mais j’étais malade. J’ai suivi le match de chez moi, mais Georges est entré en jeu très tard, je regardais aussi le PSG et je n’ai pas vu son but ! J’ai reçu des messages et je me suis dit : « C’est pas possible, il a marqué ! ». Je sais qu’il était dans un état de surexcitation après le match, je lui ai dit que j’étais dans le même état (rires).
Sa génération, à Antony, je les ai eus pendant quatre ans. Avec tous les enfants que j’ai eus, nous sommes très proches, que ce soit ceux qui ont continué le foot ou arrêté. Nous sommes toujours en lien, avec les parents aussi. Pour George, ce n’est que le début, en tout cas on l’espère, parce que ça va très vite dans les deux sens dans le football. »

Crédits photos : Tom Bouvil, lusojornal.com, Royal Antwerp FC

« NOUS SERONS AVEC LES CLUBS »

Le Président de la Ligue de Paris Île-de-France, Jamel Sandjak, était l’invité de l’After Foot sur RMC mardi soir pour parler des nouvelles formes de violences qui ont émaillé le bord des terrains amateurs récemment.

Le Président Jamel Sandjak a confié hier soir aux micros de Gilbert Brisbois et de Daniel Riolo sa préoccupation quant aux nouvelles dérives que les clubs rencontrent avec les parents de leurs jeunes licenciés. Agressions verbales, menaces physiques, coups à l’encontre des éducateurs. De nouvelles formes d’incivilités qui l’inquiètent : « C’est un phénomène tout à fait récent. […] Pour moi, ces événements sont liés à des phénomènes de violence que l’on retrouve dans notre société. […] C’est ce qui m’inquiète, ces dérives de société que l’on retrouve dans l’espace associatif sportif. Et ça, c’est assez nouveau ». 

Un phénomène nouveau souvent lié à l’ascenseur social que certains parents entrevoient avec le football en imaginant que leur enfant peut faire une grande carrière.

« Ces parents, qui sont dans l’utopie, rêvent et se disent que leur enfant va peut-être leur permettre de changer de vie ».

Dans une société décomplexée et de plus en plus violente, certains parents, frustrés de ne pas voir jouer leur enfant, passent à l’acte et agressent l’éducateur.

L’occasion pour le Président Sandjak de rappeler le travail formidable et souvent compliqué de ces jeunes : « Ce sont souvent de jeunes éducateurs diplômés qui font leur travail de façon remarquable » et de regretter l’image que renvoie le comportement de certains parents vis-à-vis de leur enfant – « Ce dont ils ne se rendent pas compte, c’est que ce genre de comportement va à l’encontre de l’éducation et des valeurs que la cellule familiale doit transmettre ». 

Jamel Sandjak, qui défend depuis de nombreuses années le rôle fondamental de l’école de la République et de l’instruction (dès les années 90, il a pensé et organisé à Noisy-le-Sec des actions socio-éducatives autour du football dont notamment l’opération TopFoot et sa devise « Le foot c’est bien, l’école c’est mieux »), a rappelé, à l’occasion de cette émission, le rôle du club qui forme avant tout un citoyen avant de former un joueur. Il partage d’ailleurs les propos récents de notre Ministre des Sports, Amélie OUDEA CASTERA : « On ne peut pas accéder au haut niveau si on n’est pas fait mentalement pour ça, si on n’a pas un certain nombre de valeurs ».

Les instances et les clubs souvent démunis face à ces nouveaux phénomènes d’incivilités et de violences

Face à ces nouveaux comportements, les instances sont malheureusement très souvent dans l’impossibilité d’agir directement, par le biais d’une procédure disciplinaire, à l’encontre des parents mis en cause : « Le problème que nous rencontrons, c’est que les parents ne sont pas licenciés chez nous. Nous ne pouvons donc pas ouvrir de dossier ».

Les clubs, pour leur part, n’ont pas d’autre alternative que de suspendre les entraînements pendant une courte période et/ou d’interdire les parents aux bords des terrains. Des solutions que le Président, même s’il les partage, regrette : « Priver les jeunes d’entraînement, ce n’est pas une solution. En priver les parents, c’est dommage. Pour une personne, tout le monde se retrouve pénalisé ».

Soutenir et intervenir

Jamel Sandjak invite les clubs à porter plainte systématiquement. Il a par ailleurs rappelé l’existence d’une permanence juridique gratuite – Assistance Club – mise en place par la Ligue en 2021. Un dispositif qui leur est destiné et qui leur permettra, dans de pareilles situations, de se faire accompagner et de bénéficier de conseils. « S’ils suivent ce cheminement, les clubs auront la Ligue avec eux, parce que ce genre de comportement n’est pas acceptable », insiste le Président.

« Le travail que font les clubs amateurs aujourd’hui est exceptionnel. Ils ne sont pas soutenus à la hauteur des missions qu’on leur a confiées. Avant, on allait à l’entraînement, on jouait au foot et on repartait. Aujourd’hui les clubs font de l’aide aux devoirs, s’occupent des adolescents, ont une relation avec les familles…» […] « Il faut continuer à se battre, il ne faut pas baisser les bras. Le mal n’est pas plus profond, il est plus large ». 

Le Président Sandjak a réagi sans plus attendre en provoquant une réunion du Collège des Présidents de Club dès le retour des vacances de Noël afin de travailler, en concertation, sur les outils à mettre en place pour prévenir et endiguer ces nouveaux phénomènes. Cette réunion sera aussi l’occasion de revenir sur le Plan de Prévention et de Lutte contre les VSS qui a déjà fait l’objet d’une présentation et d’un débat le 9 décembre dernier au Méridien Etoile. 

Retrouvez ici le Podcast de l’After Foot du mardi 19 décembre

 

LE MATCH DU WEEK-END

FC ROMAINVILLE – VGA SAINT-MAUR
6EME JOURNEE DE LA POULE E DE U15 R2

Le compte-rendu

Après un début de match animé, les locaux pensent ouvrir le score suite à une frappe repoussée et bien suivie, mais il y a hors-jeu (15e). En face, Jorben M accélère, entre sur la droite de la surface et lâche une belle frappe croisée, qui est superbement repoussée par le gardien romainvillois (23e). Les débats sont plutôt équilibrés, mais le FC Romainville va trouver l’ouverture juste avant la pause. Sefian prend sa chance plein axe à 20 mètres et marque, le gardien de la VGA Saint-Maur n’ayant pu maîtriser le ballon (1-0, 39e).

Des portiers décisifs

Les deux équipes démarrent fort la deuxième période, avec notamment une frappe de Enzo B que le gardien saint-maurien sort d’une belle parade (49e). Son homologue romainvillois se signale à son tour en sortant du cadre un coup franc des visiteurs (54e). D’un but à l’autre, le gardien de la VGA gagne son face-à-face avec un attaquant adverse (61e). L’équipe du District 94 pousse pour égaliser, celle du District 93 essaie de faire le break en contre, mais le score n’évolue plus et le FC Romainville s’impose au Stade Jean Guimier.

> La feuille de match
> Le match en stories

Les réactions

Frédéric Fernandes, entraîneur adjoint du FC Romainville
« Je leur avais demandé les 3 points parce que l’on restait sur trois victoires d’affilée. On voulait la quatrième avant la trêve pour être tranquille. Cela nous fait beaucoup de bien au classement, nous sommes 5èmes. Franchement, c’est inespéré. Nous étions en D1 la saison dernière, nous avons terminé 6èmes et perdu nos quatre meilleurs joueurs, qui ont signé au Red Star. En gagnant ce match, on fait vraiment un bon début de saison et j’espère que cela va continuer, que l’on fera au moins aussi bien en deuxième partie de saison.
Nous avons marqué à une minute de la mi-temps sur une erreur de leur part, mais ça fait partie du jeu. C’est le mérite de notre attaquant qui a tiré. C’est sûr que cela nous a fait du bien juste avant la pause.
Je dis toujours aux joueurs qu’il y a des supporters qui sont présents, qu’il y a la fête si l’on gagne. C’est une motivation supplémentaire pour eux ».

Cédric Beelmeon, entraîneur de la VGA Saint-Maur
« Quand on prend un but comme celui-là, on ne peut être que frustré. Surtout qu’à la fin du match, ça fait 1-0. C’est très frustrant. Notre souci, c’est que cela arrive presque tous les samedis. Je les appelle « l’équipe du Père Noël » parce qu’à chaque match, on fait des cadeaux et ça nous « met dedans ».
C’était un très bon match, mais les détails, ça fait la différence. Ils ont eu trois ou quatre frappes dans le match. C’est une courte défaite, avec des choses intéressantes, mais quand même une défaite.
J’ai vu du mieux, il y a une belle amélioration de l’équipe. Après, il faut savoir que, depuis le début de la saison, on n’a plus d’attaquants. Là, on a récupéré notre attaquant pour ce match et on a vu la différence. On a une force offensive, alors qu’on n’en avait pas avant. Pour la suite, j’espère que l’on va pouvoir relever la tête et remonter au classement, psychologiquement. On ne s’attend pas à jouer les deux premières places, mais il faut que l’on remonte au classement parce que notre place ne reflète pas notre niveau ».

> Le classement

« J’AI ENTRAÎNÉ »… ZAÏRE-EMERY

Zizek Belkebla, éducateur de Warren Zaïre-Emery au FCM Aubervilliers de l’âge de 5 à 8 ans, actuellement responsable Jeunes du club :

« Warren, on l’a vu arriver dès l’âge de 4 ans et demi parce que son père Franck était éducateur chez nous, au FCM Aubervilliers, il était en charge des féminines. Un peu comme Kylian Mbappé avec son père Wilfried, Warren était toujours sur les talons de son père. On l’a vu débarquer au stade tout petit, il s’entraînait avec son Papa, tapait la balle comme un gamin. C’était un enfant « bio », il n’a pas été formaté, il a grandi sur le terrain et courait après le ballon. Ce sont peut-être ses meilleurs moments, quand il a découvert le ballon au stade en bas de chez lui, mais sans règles et sans structure. On le voyait gambader un peu partout, tout heureux. J’étais responsable des débutants, il était évident qu’il allait s’inscrire au club.
On a attendu qu’il soit en âge d’avoir une licence et on l’a intégré aux débutants. C’était un bon petit gamin, qui faisait plaisir à voir, toujours avec un ballon, passionné. Il était aussi très calme, bien élevé. Au niveau football, Warren avait quelque chose qui sautait aux yeux. On avait 200 enfants au club, et tout de suite on a remarqué chez lui une aisance technique et une intelligence dans la réflexion du jeu et du positionnement. Il était différent parce que, quand il recevait le ballon, il savait déjà quoi en faire. Il ne cherchait pas à dribbler tous les gamins ou à jouer personnel. Il avait cette envie de faire briller les autres et on avait l’impression qu’à 5 ans, déjà, il pouvait jouer avec les 8-9 ans. Il était petit, chétif, ce n’était pas celui que l’on connaît aujourd’hui, donc je le protégeais. Comme un enfant surdoué à l’école que l’on ne peut pas garder dans une classe s’il s’ennuie, j’ai pris la décision de le faire jouer avec les 6 ans quand il avait 5 ans. Avec les 6 ans, c’était déjà facile donc je l’ai mis avec les 7 ans. Là aussi, c’était facile donc je l’ai aussi fait passer avec les 8 ans en cours d’année. Et quand il avait 6 ans et demi-7 ans, je le faisais carrément jouer avec les U9. Parfois, il y avait 4-5 kilos d’écart, voire plus, avec les autres. Il était plus petit donc on veillait à ce qu’il ne prenne pas des coups. On disait aux autres : « s’il marque ça vaut double », parce qu’il était plus petit. C’était mignon de challenger les grands. Quand les autres joueurs, plus grands, ne le connaissaient pas, ils demandaient pourquoi on le mettait avec eux. Ils avaient presque honte de jouer avec un petit, je leur disais « on en parlera plus tard ». Et à la fin de l’entraînement, ils disaient « ah oui c’est vrai, il est bon Warren » (rires). Je suis le premier à l’avoir surclassé avant le PSG, mais c’était pour son bien.
Warren Zaïre-Emery est le quatrième enfant en partant de la gauche sur la rangée du haut

C’est un enfant qui ne parlait pas beaucoup, qui était vraiment à l’écoute, assidu. Il te regardait dans les yeux et comprenait déjà tout ce qu’on lui demandait. Les exercices que l’on faisait, c’est lui qui montrait l’exemple et expliquait aux autres comment il fallait faire. Il savait déjà tout faire et avait surtout cette vivacité d’esprit. C’était vraiment très intéressant. Quelque part, son intellect était vraiment plus impressionnant que son physique ou sa manière de jouer. Ce qui m’a marqué, c’est sa hauteur de point de vue. Le terrain est plat, mais on a l’impression que lui est sur une butte. Il voyait tout de haut, en 3D. Et ensuite, quand le ballon lui arrivait, la magie opérait, et toujours pour le bien de l’équipe. S’il ne marquait pas, ce n’était pas grave et il était content si l’équipe gagnait.

C’est une famille qui est bénévole au club depuis des années et Warren est un garçon bien éduqué. Aujourd’hui, c’est ce qui m’intéresse. Quand je parle aux parents ou aux enfants et que l’on valorise Warren, ce n’est pas par rapport à ses capacité techniques, que tout le monde connaît. Je veux dire aux parents qu’on leur propose le même programme qu’à Warren à l’époque. Mais surtout, il faut souligner que ses parents restaient dans la tribune, n’interféraient pas dans les choix de l’entraîneur, ne venaient pas perturber la séance. Tout ça nous fait un bien fou, nous pouvons montrer que nous avons le même programme pour Warren Zaïre-Emery que pour un autre enfant. Nous sommes tous sur la même longueur d’ondes. Après, si on a un Warren, c’est très bien. Ce qui est important, c’est de valoriser le travail que nous avons fait avec lui, même si cela représente 1% de sa formation. La formation de Warren a été chapeautée par des super éducateurs au PSG. Nous, nous lui avons fait aimer le foot, une passion qu’il avait déjà. Mais le mérite en revient au PSG, avec le travail sur mesure dont il a profité. Ils ont su mettre en évidence ce joyau. On est content de l’avoir croisé parce qu’il habitait en face du stade, mais il faut rendre hommage aux éducateurs du PSG qui ont pris le relais et fait le joueur qu’il est devenu, international. C’est magnifique. »

A noter que Zizek Belkebla est également consultant pour Canal+ et écrivain (il a publié « Mohand et Raoul, l’Arabe et le Juif » aux éditions du Bon Temps). 

Crédit photo : Zizek Belkebla et PSG

COUPES : LES RÉSULTATS

Le 8ème tour de Coupe de France avait lieu ce week-end, tout comme le 2ème tour fédéral de la Coupe de France Féminine et le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella. Retour sur tous les résultats de nos clubs franciliens.

Coupe de France

Lors de ce 8ème tour, cinq équipes franciliennes étaient en lice pour accéder aux 32ème de finale.

Plessis Robinson FC (R1) – Angers SCO (L2) : 1-2
C.S Le Moule (R1) – FC Fleury 91 (N2) : 1-1 (TAB 4-2)
Paris FC (L2) – ST Denis FC (R1) : 3-1
AS Villers Houlgate (N3) – Racing CFF (N2) : 1-3
Entente SSG (N3) – AS Furiani-Agliani (N2) : 1-0

4 équipes de la Ligue de Paris Île-de-France seront présentes au 8ème tour de la Coupe de France avec l’entrée du Paris Saint-Germain.

> Tous les résultats du 8ème tour


Coupe de France Féminine

Quatre équipes franciliennes ont joué ce week-end le deuxième tour fédéral de la Coupe de France Féminine. 

FC Lens (D2F) – CA Paris 14 (D3F) : 4-1
RC Roubaix Wervicq (D3F) – Saint-Denis RC(D3F) : 2-0
VGA Saint-Maur (R1) – ASNL Nancy (R1) : 6-1
CPB Bréquigny Rennes (D3F) – Rueil Malmaison FC (R1) : 3-3 (TAB 6-5)

Une seule formation francilienne s’est qualifiée pour les 16ès de finale. À ce stade, les 12 clubs de D1 Arkema feront leur entrée avec notamment les équipes franciliennes du PSG, du Paris FC et du FC Fleury 91.

> Les résultats du 2ème tour fédéral 


Coupe Gambardella

Le 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella avait lieu ce dimanche 10 décembre. Quatorze équipes de région parisienne étaient en lice.

Le Mée Sports (D1)Paris Saint-Germain (NAT) : 0-10
Brétigny FCS (R1) – AS Pagny Sur Moselle (NAT) : 4-0
Versailles 78 FC (R1) – US Quevilly RM (NAT) : 2-2 (TAB 4-1)
AS Meudon (R1) – Havre AC (NAT) : 0-1
FC 93 Bobigny (NAT) – FC Chambly Oise (R1) : 1-1 (TAB 4-2)
Maladrerie OS (R1) – Entente SSG (R2) : 1-1 (TAB 5-4)
CS Cellois (R3)Mantois 78 FC (R1) : 0-1
RC Lens (NAT) – FC Montrouge 92 (NAT) : 1-0
CS Villetaneuse (R3) – Stade de Reims (NAT) : 0-3
FC Montfermeil (NAT) – FC Valenciennes (NAT) : Reporté
EN Saint Avold 38 (R1) – Paris FC (NAT) : 1-5
US Ivry (R2) – SC Schiltigheim (R1) : 4-1

Sept clubs franciliens se sont qualifiés pour le deuxième tour fédéral, en attendant que la rencontre entre le FC Montfermeil et le FC Valenciennes soit jouée.

> Les résultats du 1er tour fédéral

 

 

LE MATCH DU WEEK-END

FC Plessis Robinson – Angers SCO, 8ème tour de Coupe de France

Le compte-rendu

Le FC Plessis Robinson entame parfaitement son 8ème tour de Coupe de France à domicile avec beaucoup d’intensité dans le pressing et va ouvrir le score rapidement. Après un centre venant de la droite, Marlu manque sa reprise mais le ballon arrive au deuxième poteau sur Petiteaux qui croise sa frappe sous la barre (1-0, 3e). Ce dernier marquera un second but mais refusé après une faute sur le gardien angevin (10e). Le SCO d’Angers va mettre le pied sur le ballon petit à petit et contrôler le rythme du match. Un coup-franc juste devant la surface robinsonnaise est frappé au-dessus par Raolisoa, puis l’égalisation angevine arrive par l’intermédiaire de Niane qui reprend d’une tête puissante un bon centre de Raolisoa (1-1, 24e). Les pensionnaires de Ligue 2 pensent même doubler la mise avec la frappe de Niane seul face au but qui finit sur la barre (25e). Le match va baisser en intensité malgré quelques situations comme la frappe de Petiteaux à coté (35e) ou la déviation manquée de Belkhdim (45e) seul au premier poteau.

Une rencontre serrée jusqu’au bout 

La seconde période repart comme la première avec un rythme élevé mis par le FC Plessis Robinson. Mais les joueurs de Régional 1 ne parviennent pas à se créer des occasions franches. Le centre de Barbette qui ne trouve pas preneur (51e), la tête de Chaussat non cadrée (73e) et la frappe au-dessus de Diallo (75e) seront les rares opportunités robinsonnaises. De son côté, le SCO d’Angers va faire preuve d’efficacité avec la frappe de loin d’Hunou qui finit au fond des filets après une erreur de main du gardien (1-2, 77e). Une tête sur la barre de Lefort (80e) viendra conclure cette rencontre animée et serrée jusqu’à la fin.

Bravo au FC Plessis Robinson pour son très beau parcours en Coupe de France !

> La feuille de match
> Le match en stories

Les réactions

Julien Zenguinian, entraîneur du FC Plessis Robinson
« On savait que le match allait se jouer sur des détails, et aujourd’hui cela a joué contre nous avec cette petite erreur de notre gardien de but. On avait préparé ce match de façon minutieuse avec beaucoup d’envie, de sérieux, d’abnégation et les joueurs ont bien respecté ce plan. On s’était dit de jouer très haut pendant les 20 premières minutes en les harcelant pour les pousser à la faute. On a eu un coup de moins bien en fin de première période qui est logique car c’était le contrecoup d’être allés les presser, on s’y attendait, mais on a été vaillants en deuxième mi-temps. Les changements ont apporté de la fraîcheur et on peut être fiers du match accompli. C’est une magnifique aventure, quand on voit un stade rempli avec une ferveur et des gens heureux, cela fait honneur à la Coupe de France. »

Alexandre Dujeux, entraîneur du SCO d’Angers
« L’objectif principal était évidemment de se qualifier, donc félicitations aux joueurs. On a joué dans des conditions de jeu difficiles avec un synthétique très rapide. Forcément c’était compliqué de repartir de derrière, quand on a essayé de le faire en première mi-temps on a eu du mal à ressortir les ballons proprement. On est menés mais on a eu le cœur pour revenir et se qualifier. J’ai aimé l’était d’esprit des garçons sur nos deux premiers tours. Pour le 32ème de finale, on verra, l’idée c’était d’avoir un match en début d’année. Le fait qu’il y ait une qualification c’est bien pour nous, cela harmonise un peu plus le calendrier. »

> Les résultats du 8ème tour

Crédit photo : angers-sco.fr

LA LIGUE AVEC LE TELETHON

La Ligue s’engage !

Dimanche 10 décembre, les salariés de la Ligue de Paris île-de-France ont participé à une course au profit du Téléthon organisée à l’hôpital de La Pitié-Salpétrière. Un moment sportif et convivial au profit d’une cause toujours aussi importante. Les dons pour le Téléthon permettent de financer la recherche ciblant particulièrement les maladies rares, dont 95 % restent sans traitement, voire sans diagnostic.

> Le site de l’AFM Téléthon

UN CHPT RÉGIONAL FUTNET

Découvrez la nouvelle compétition régionale Futnet.

Sur une demande de la Fédération Française de Football, les Ligues organisent une compétition qui désignera un Champion Régional de Futnet. Ce dernier participera aux play-offs d’accession à la D2 Futnet en avril 2024.

Le Championnat Régional Futnet est ouvert à tous les clubs de la Ligue de Paris Île-de-France, qui pourront engager une ou plusieurs équipes lors de chacun des tournois composant le Championnat. Les engagements des équipes se font auprès des Districts selon les modalités définis par ces derniers.

À l’issue de la phase régionale, l’équipe classée à la première place du tournoi remporte le titre de Champion Régional et le droit de participer au play-off d’accession à la D2.

La nouvelle commission Futnet, composée notamment des champions du Monde de double Vincent Voisinot (Emerainville) et Jérémy Caramelle (Issy-les-Moulineaux) et de Julien Crespo (Créteil), a été proactive dans la mise en place de ce championnat régional. 

Contact : Stéphanie Tarchoun – 01.42.44.43.32

> Dossier d’engagement FUTNET
> Règlement du championnat FUTNET

PLAN DE LUTTE CONTRE LES VSS

Les Violences Sexuelles et Sexistes dans le sport ne sont pas une fatalité !

À nous d’agir.

Considérant que les dispositions prises par les instances nationales sportives responsables, ministérielles et fédérales du football, ne sauraient suffire à dresser un rempart efficace contre les risques de Violences Sexuelles et Sexistes qui peuvent menacer nos jeunes, la ligue de Paris Ile-de-France de Football lance un ambitieux plan régional de lutte et de prévention pour contrer ces risques qui ne peuvent et ne doivent plus exister demain.

Convaincue que seul un dispositif à la fois porté par les instances du football amateur francilien et partagé par l’ensemble des acteurs de terrain trouvera sa pertinence, la Ligue de Paris Ile-de-France a décidé de lancer la première étape de ce dispositif en réunissant, le 9 décembre 2023, les présidentes et présidents de clubs afin de recueillir leurs expériences et leurs contributions sur le projet proposé.

Nos Clubs amateurs de football sont des espaces privilégiés d’émancipations individuelles et collectives qui accueillent dans une passion sportive partagée toutes les catégories d’âge et majoritairement les plus jeunes.

Ce sont des havres de bienveillance mais ils ne sont pas aujourd’hui suffisamment armés ni protégés pour bien appréhender ces risques.

Espaces de confiance par nature et portés par le dévouement des dirigeants, des bénévoles et des encadrants, ils sont d’autant plus démunis.

Il est de notre devoir individuel et collectif, de cultiver et préserver cette confiance en érigeant pour nos enfants des digues insurmontables face à ces fléaux potentiels. Et c’est possible.

Le meilleur rempart contre ces maux indicibles repose sur une prise de conscience individuelle et collective, par des dispositions opérationnelles efficaces et tangibles qui forment un tout protecteur indissociable. Sensibilisation, formation, éducation, dispositions juridiques et réglementaires, accompagnement des jeunes et des clubs sont autant de moyens coordonnés qui garantiront demain la sécurité accrue de nos enfants.

Par cette initiative, la Ligue de Paris Ile-de-France de Football, fidèle à ses principes de responsabilité et de solidarité, souhaite contribuer à l’édification d’un modèle vertueux qui puisse dès demain faire efficacement barrage aux violences sexuelles et sexistes, à la fois dans nos clubs mais aussi dans la cité.

Samedi 9 décembre 2023 – 9H30

Méridien Etoile – 81 Boulevard Gouvion Saint-Cyr 75 017 PARIS.

Petit Déjeuner débat avec les président(e)s de clubs

PLAN DE LUTTE ET DE PRÉVENTION CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES

Avec la contribution de Colosse aux pieds d’argile

> Le programme de cette réunion 

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