La phase qualificative du Challenge National U18 Futsal a lieu ce samedi 6 avril à Bagneux.
Mis en place cette saison, le Challenge National Futsal U18 verra l’une de ses quatre phases qualificatives se dérouler samedi à Bagneux, au Gymnase Henri Wallon. Celle-ci est organisée par la Ligue de Paris Île-de-France en association avec le club de futsal de la ville, Bagneux Futsal. Quatre équipes s’affronteront pour obtenir le billet pour les demi-finales : FC Mons-en-Baroeul (Hauts-de-France), Marcouville CP City (Paris Île-de-France), Etoile Lavalloise FC (Pays de la Loire) et Stade Briochin (Bretagne). La première rencontre de la journée, FC Mons-en-Baroeul – Marcouville CP City, aura lieu à 10h30.
Règles pour les rencontres :
– Match de 2×10 minutes (temps arrêté)
– Un temps mort d’1 minute par période et par équipe
– En cas de match nul à l’issue du temps réglementaire, il n’y a pas de prolongations, mais une séance de tirs au but (mort subite, arrêt au premier écart constaté)
– match gagné à la fin du temps réglementaire → 3 pts
match gagné sur l’épreuve des tirs au but à la suite d’un match nul → 2 pts
match perdu sur l’épreuve des tirs au but à la suite à un match nul → 1 pt
match perdu à la fin du réglementaire → 0 pt.
Igny Futsal est le dernier représentant de R2 en lice après sa victoire face à Créteil Palais Futsal (6-0) en quarts de finale de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF de Futsal féminin. Retour sur cette qualification avec son entraîneur Redoine Belhadj, qui se projette sur la demi-finale face à Diamant :
« On a commencé en jouant haut pour mettre un vrai rythme dans le match et, au bout de 20 secondes, on a marqué un but. On les a pressées et elles n’étaient pas prêtes à subir ce genre de pression. Les autres buts se ressemblent, ce sont des contre-attaques. On menait 5-0 à la mi-temps. Nous n’avons pas beaucoup été mis en danger, nous avions le ballon et donnions le rythme du match. En deuxième période, j’ai commencé à faire tourner, nous avons travaillé des combinaisons et l’équipe adverse a bien résisté. Nous avons inscrit un autre but au bout de 15 minutes en deuxième période. Beaucoup de gens étaient venus nous supporter, le fait d’avoir joué à la maison nous a énormément aidées.
Dans notre parcours dans cette Coupe de Paris, nous avons éliminé une R1. Et là, en demi-finale, on va s’attaquer à du lourd, un très gros morceau : Diamant. Nous avons déjà rencontré Bondy, qui est à peu près du même niveau, en tournoi, et nous les avions battues. On a quand même des armes pour les titiller. On n’est plus qu’à deux matches de la victoire. En huitièmes de finale, j’avais déjà dit aux filles que nous n’étions qu’à quatre matches de la victoire. Là, nous sommes à deux pas. Contre Diamant, c’est un peu un derby. Nous pouvons aussi les rencontrer en Coupe d’Essonne car nous sommes encore en lice. Si nous sommes là, en demi-finale de cette Coupe de Paris, ce n’est pas pour rien, on a quand même énormément de qualités. La Coupe de Paris, c’est une grosse vitrine pour notre équipe, notre club. Là, nous allons jouer contre Diamant, qui compte trois joueuses qui ont déjà été sélectionnées en équipe de France. C’est aussi une vitrine pour mes joueuses, qui pourraient intéresser le staff de l’équipe de France. »
Pour le compte de la 19ème journée de la Poule C du championnat Seniors R2, le FC Champigny 94 (photo ci-dessus), 4ème au classement, reçoit Courbevoie Sports (photo ci-dessous), 3ème. Un choc de haut de tableau présenté par les entraîneurs des deux équipes :
Ce samedi 30 mars a lieu la phase qualificative aux Play-offs d’accession à la D2 du championnat régional Futnet au gymnase Franco Brondani de Houilles. Cette compétition, organisée en association avec le club de La Cuatro, permettra de désigner un Champion Régional qui participera à la finale nationale (play-offs d’accession à la D2 Futnet), le week-end du 20-21 avril 2024 au Centre Sportif et Culturel Laetitia à Nantes.
Les deux meilleures équipes des huit districts d’Île-de-France y participent, les voici ci-dessous réparties en quatre poules :Les matchs de la phase de poules se déroulent uniquement en 1 set de 15 points secs. Suite aux classements des poules, les qualifiés poursuivront la compétition en phase finale. Le premier de chaque poule est directement qualifié en quart de finale (4 équipes). Les deuxièmes et les troisièmes s’affrontent en barrage qualificatif (8ème de finale partiel) pour les quarts de finale.
Les équipes peuvent être composées d’hommes, de femmes ou être mixtes. Les matchs se déroulent en forme « triple », avec 3 joueurs de chaque équipe qui s’affrontent.
Vincent Voisinot, animateur de la commission Futnet
« Déjà, sur le côté symbolique, c’est la première finale régionale Futnet organisée par la Ligue de Paris Île-de-France. C’est un énorme pas en avant, en sachant que ce sport n’a été réellement reconnu et totalement intégré qu’en mars 2022. C’est le résultat de 9 mois de travail entre la Ligue et les anciens « experts » de l’ex-fédération de Futnet. C’est un vrai plaisir de rencontrer de nouvelles personnes aussi motivées par une pratique qu’ils ne connaissaient absolument pas. En Île-de-France, c’est vraiment la communion entre les huit districts, qui ont tous accepté de relever ce défi. Tous ont joué le jeu, porté le projet, et fournissent deux équipes pour cette finale. C’est un signe extrêmement fort. Il y a quand même une énorme attente sur le plan sportif parce qu’un ticket sera délivré pour participer aux play-offs d’accession à la D2. Le but sera d’aller chercher ce graal d’intégrer un championnat national ».
Cette semaine, zoom sur le championnat U15F R2 avec beaucoup de buts et quelques surprises. Une journée marquée par la victoire de l’US Lognes (2ème) à domicile contre Paris Est Solitaire (4ème), 4 buts à 1. Retour sur cette rencontre avec le coach de l’équipe lognote, Ghani Benlala.
La 14ème journée du championnat U15F R2 a vu de nombreux buts être marqués et des résultats surprenants comme la victoire de Vaux la Rochette (6ème) contre l’ES Trappes (3ème), 5-0 ou encore les joueuses de l’Avenir Sportif Orly (7ème) qui s’imposent de justesse face au Paris FC 2 (5ème), 1-0. Le FC Mantois 78, leader de la poule, est allé gagner 3-2 sur la pelouse du St Brice FC (10ème), tout comme le Racing Club de France (8ème) victorieux chez le FC Rueil Malmaison 2 (9ème) 6 buts à 2.
La perf du week-end met à l’honneur le club de l’US Lognes, deuxième du championnat, qui s’est imposé à domicile 4-1 contre Paris Est Solitaire (4ème) ce samedi. Ghani Benlala, coach de l’équipe U15F de l’US Lognes, est revenu sur ce match.
« Dans l’ensemble, on fait un match assez sérieux, face à une belle équipe de Paris Est, même si je pense qu’on a fait des erreurs d’inattention, tant sur le plan tactique que technique. On a récupéré beaucoup de ballons au milieu de terrain, ce qui nous a permis de scorer et de vite prendre l’avantage. On a usé cette belle équipe de Paris Est, avec notre jeu de passe et nos déplacements. C’est plutôt encourageant pour la suite, d’autant plus, que chaque joueuse a participé à la rencontre en apportant à l’équipe. Bravo à elles« , se félicite l’entraîneur de l’US Lognes.
« Nous allons continuer de travailler, et de prendre les matchs un par un, pour engendrer un maximum de points comme on l’a fait jusqu’à aujourd’hui« , poursuit Ghani Benlala. « On est deuxièmes avec 6 points de retard sur le premier, et nous avons 8 points d’avance sur le troisième. On a comme objectif de finir ce championnat et d’accéder à la R1. On travaille pour cela avec les filles. Le groupe vit bien et cela se ressent sur le terrain. »
Des difficultés sont actuellement rencontrées au niveau des applications de la FFF dans le processus de demande de licences dématérialisées, ce problème devrait être résolu d’ici la fin de la semaine.
Kremlin-Bicêtre Futsal – Orléans Futsal
Quart de finale de Coupe Nationale Futsal
Le compte-rendu
Le KBU fait valoir sa supériorité d’équipe de l’élite en dominant la première période, mais la défense acharnée d’Orléans empêche les Kremlinois de trouver l’ouverture. Mais peu avant la pause, Galmim conclut de près (1-0, 19e) et permet à l’équipe du District 93 de rentrer aux vestiaires avec cette précieuse avance.
Le KBU assure sa place en demi-finale
Après deux parades décisives de son gardien dès l’entame, Kremlin-Bicêtre punit son adversaire et fait le break grâce à Galmim (2-0, 24e). Mais quelques minutes plus tard, Orléans réduit l’écart (2-1, 27e) et relance le suspense de cette rencontre. Un sauvetage sur la ligne du capitaine kremlinois Bessa permet d’éviter une égalisation orléanaise (30e). Les locaux font ensuite en sorte de se faciliter la fin de match en marquant un troisième but par Hammad (3-1, 34e) et un quatrième par Galmim, qui réalise un triplé (4-1, 38e). Le Kremlin-Bicêtre Futsal se qualifie pour les demi-finales de la Coupe Nationale Futsal !
Amar Bessa, capitaine du Kremlin Bicêtre Futsal
« On savait que ça n’allait pas être facile, c’est une équipe qui avait quand même battu Paris Acasa au tour précédent. Donc on savait qu’il ne fallait pas les prendre à la légère. On a mis un peu de temps à entrer dans le match, avec un petit score de 1-0 à la mi-temps. Cela s’est débloqué en deuxième période, malgré leur réduction de l’écart. On avait la mainmise sur le jeu, mais ils avaient quand même quelques belles actions. Merci à notre public, sans eux ce n’est pas le même match
L’objectif, c’est clairement d’aller au bout, et je ne parle pas d’aller en finale, mais de la gagner. On ne veut pas uniquement faire bonne figure, on veut prendre le trophée. On ira à Toulouse en demi-finale, on espère que l’on va gagner cette rencontre avec la manière. »
Salah Galmim, joueur du Kremin Bicêtre Futsal, auteur d’un triplé
« Le plus important, c’était la qualification pour les demi-finales de cette Coupe. C’est un objectif pour nous d’aller le plus loin possible dans cette Coupe Nationale. On a fait le boulot contre une belle équipe d’Orléans, qui n’a pas démérité et qui a bien joué son jeu. On est très contents de cette victoire. Cela fait toujours plaisir de mettre un triplé, c’est une première en carrière. Cela donne confiance pour la suite, avec les échéances très importantes que nous avons, comme l’accession aux playoffs. Malgré le triplé, c’est la prestation collective et le fait que l’on soit qualifiés qui sont à souligner. On ne remerciera jamais assez nos supporters d’être toujours présents en masse pour nous soutenir à domicile, et même à l’extérieur parfois. Notre demi-finale sera à Toulouse, ce sont les aléas du tirage au sort, mais on fera tout pour aller en finale ».
Demain samedi ont lieu les quarts de finale de la Coupe Nationale Futsal. Deux clubs franciliens y prennent part : Le Kremlin Bicêtre Futsal (D1), qui reçoit Orléans Futsal (D2) (le « Match du week-end » à suivre sur les réseaux sociaux de la Ligue) et le Sporting Club Paris (D1) qui se déplace dans la salle du Nantes Métropole Futsal (D1). L’entraîneur du Sporting Rodolphe Lopes, recordman du nombre de victoires dans cette compétition (5), présente ce choc entre équipes de l’élite.
Himed Hamma, entraîneur de Youssouf Fofana en U19 R1/DH à la JA Drancy, aujourd’hui coach de l’équipe N3 du club, évoque les années drancéennes du milieu de terrain international français de l’AS Monaco.
« Je suis arrivé à la JA Drancy pour la saison 2016-2017. Youssouf est né en 99 et il évolue en U17 R3. Il faut savoir qu’il y avait deux équipes de U17, les 17 ans Nationaux et les 17 ans R3, l’équipe réserve. A cette époque, il n’y avait pas les U16. Il avait donc été avec l’équipe réserve toute la saison. Quand j’arrive de Sannois à la JAD, je commence par faire le tour des effectifs, donc je regarde des matches de championnats Nationaux et aussi l’équipe réserve. Et dans cette équipe, je remarque trois ou quatre joueurs, dont Youssouf, qui avait le potentiel pour être dans mon groupe la saison suivante. Il faut savoir qu’il a connu, cette année-là, une saison difficile. Pas sportivement, mais il était déçu de ne pas avoir fait partie du groupe des 17 ans Nationaux et il voulait arrêter. Il l’a dit à L’Equipe, si je ne l’avais pas retenu, il allait arrêter et se consacrer à ses études. Je l’ai vu sur un dernier match, une finale de la Coupe de Paris Paris FC-Drancy. Je trouve alors que c’est un joueur de qualité, mais qui est un tantinet en roue libre, avec un manque d’exigence. Le match va jusqu’à la séance des tirs au but et Youssouf tente une Panenka qu’il rate totalement. Cela ne m’a pas plu mais, quand j’ai pris le groupe au mois de juin, je l’ai convié aux séances d’entraînement et je lui en ai parlé. On a discuté. C’est un garçon qui est très attachant, très à l’écoute. Je lui parle et, une semaine après, on fait un match amical. On a un pénalty, il le tente et le loupe encore une fois, au-dessus. Et je le renvoie au vestiaire. Plus tard, quand il était à Strasbourg, on a déjeuné ensemble et il raconte cette anecdote. Il m’a dit que ce jour-là, il avait imaginé son renvoi du club. Je l’avais juste puni pour lui faire comprendre qu’il avait un potentiel pour aller au-dessus.
Je n’imaginais pas que ce serait de la Ligue 1 et de l’équipe de France, mais c’était un garçon qui avait le potentiel pour aller à un niveau supérieur. Après ça, il a commencé à travailler. Au début, ça a été un peu difficile parce qu’il n’a pas tout de suite joué. Il y avait une forte concurrence et il fallait aussi lui faire comprendre qu’il devait gagner sa place. Il a travaillé, a été sérieux, et il a joué très vite. Après quelques journées au début, il a pris sa place et n’est plus sorti de l’équipe. Il a été exemplaire durant toute la saison, sportivement et humainement. Il continuait aussi ses études, ce que je regardais. C’est un garçon qui a toujours travaillé, il restait avec moi la dernière demi-heure de séance pour tirer des coups de pied arrêtés. Il a toujours été demandeur. J’en avais parlé au staff seniors mais il n’y avait pas besoin de joueurs à son poste, donc il a fait toute la saison avec moi. On a fait une saison remarquable, on a été champions et il a mis 9 buts alors qu’il était milieu défensif. Il faut savoir qu’il jouait relayeur quand je l’ai récupéré, et je l’ai replacé devant la défense, le poste qu’il occupe actuellement. Cela a créé un peu de scepticisme au club. Le Directeur Technique de l’époque m’avait dit qu’il n’y croyait pas, qu’il ne le voyait pas jouer plus bas. Et finalement, il a excellé cette année-là et nous réussissons un doublé coupe-championnat.
C’est le foot francilien qui lui a permis d’en arriver là. Il a été confronté à de la concurrence, de l’adversité, au football dur de la région parisienne, où il y a du potentiel partout. C’est la meilleure des formations. Il a connu ça et, en arrivant à Strasbourg, ça lui a paru plus facile. Là-bas, ils ont continué à le parfaire pour le rendre le plus professionnel possible, mais les bases, c’est en région parisienne qu’il les a eues. Il avait une très bonne famille, un très bon entourage, très sain. Sa maman, je l’ai vue quelques fois, on comprend l’éducation qu’il a. C’est un garçon qui a toujours été bien conseillé et suivi, son environnement n’a jamais été envahissant.
Avant qu’il aille à Strasbourg, on a eu une discussion un peu musclée au mois d’octobre. Il n’y a que moi qui avais parlé, Youssouf écoutait. J’estimais qu’il avait un potentiel monstre et qu’il fallait qu’il en prenne conscience, qu’il fasse tout pour réussir. Cela m’a marqué parce que j’ai senti un garçon qui avait enfin compris le message, qu’il n’avait pas moins de qualités que les autres et qu’il fallait absolument qu’il se fixe un objectif pour aller chercher quelque chose.
Strasbourg est venu le voir en octobre, je connaissais bien Abbes Saadi, le recruteur du club. Je lui ais dit que Youssouf n’était pas encore prêt, qu’il fallait encore attendre un peu. Grâce à la confiance que l’on avait de Strasbourg et François Keller (Directeur du centre de formation), Abbes est revenu au mois de février et j’ais estimé que Youssouf était prêt. Il est allé à Strasbourg, son essai s’est très bien passé et il a signé dans la foulée. Qu’il signe dans un club pro, je n’étais pas étonné. Un fois qu’il avait franchi ce palier, il était capable d’en franchir d’autres, parce qu’il avait cette force mentale. C’est un garçon travailleur et un compétiteur, donc je n’avais pas de doutes qu’il allait réussir. Maintenant, le voir en équipe de France A et vice-champion du Monde, je n’avais pas de boule de cristal. Youssouf ne se met pas de limites, avec humilité. Il est très assidu et sait se faire mal. Il n’est pas arrivé là par hasard.
Je ne suis pas étonné du tout qu’il soit devenu le capitaine de Monaco (ndlr : quand Ben Yedder ne joue pas), parce qu’il avait déjà à l’époque cette âme de leader. C’est quelqu’un qui a toujours été entraînant pour les autres. Même quand il n’avait pas le brassard dans mon équipe parce qu’il y avait des joueurs plus âgés que lui, il a toujours été dans le groupe des leaders positifs et a toujours su emmener les autres avec lui. C’était un compétiteur, il n’aimait pas perdre et c’est ce qui lui a permis d’avancer.
Nous avons gardé contact. Je ne l’ai pas régulièrement au téléphone, mais on s’échange quelques messages. Quand il était à Strasbourg et que j’étais à Bobigny en National 2, il m’a fait la surprise de me rendre visite à l’hôtel où nous étions la veille d’un match à Haguenau. C’est un garçon qui est toujours resté connecté, il n’a pas changé. Il est toujours aussi généreux et bienveillant.