« J’AI ENTRAÎNÉ »… N. KANTÉ

Élu homme du match lors des deux premières rencontres de l’équipe de France à l’Euro, N’Golo Kanté effectue un retour fracassant sous le maillot bleu. L’infatigable milieu de terrain a débuté le football en Île-de-France, à la JS Suresnes. Piotr Wojtyna, son premier entraîneur, responsable technique des jeunes du club (et également entraîneur des U18 actuellement), évoque les années suresnoises de N’Golo Kanté. 

> La fiche de N’Golo Kanté

« A l’époque, N’Golo avait 10 ans et demi. C’était le premier entraînement du mois de septembre, quand nous faisons des tests de niveau pour les enfants. Je me souviens qu’on s’entraînait sur les terrains stabilisés avec plein de poussière. Ce qui m’a sauté aux yeux, c’est le fait que ce soit un garçon très altruiste dans le jeu, qui courait partout, récupérait la balle, allait vers l’avant. Ce n’était pas le genre de joueur qui jouait pour lui, il avait déjà une notion très collective, innée je pense. Mon premier souvenir, c’est ça, j’ai encore cette image en tête aujourd’hui.

Il sortait du lot par rapport à ce côté très actif et collectif, il récupérait la balle très facilement, anticipait. Mais pas par des exploits techniques. Il y a des joueurs qui sont doués et le montrent très jeunes, comme Elie Wahi par exemple (ndlr : il a joué de 6 à 13 ans à Suresnes). A 8 ans, il était impressionnant. Un autre joueur, Jérémy Quemener, qui a ensuite été capitaine des U17 du PSG, à 8-9 ans, c’était spectaculaire. N’Golo, je l’ai remarqué, est-ce que les autres l’ont remarqué aussi ? Je ne sais pas. Entre 6 ans et 10 ans, c’est « je joue pour moi », comme dans la cour d’école ou dans la rue, et c’est normal. Lui avait déjà cette notion innée d’être dans le jeu collectif, mais aussi une excellente anticipation et une bonne technique.

Quand il était venu faire ce premier essai, j’entraînais déjà son frère. C’est peut-être l’explication de sa venue. Après, à 11 ans, je le surclassais déjà en U12. L’année d’après, quand il avait 12 ans, je l’ai mis dans une équipe à 11, avec des U14. Donc il jouait sur un grand terrain avec des garçons qui avaient deux ans de plus que lui Ses débuts dans cette équipe n’ont pas été faciles, c’est normal. Je me souviens que je l’avais mis titulaire, puis je l’avais sorti au bout de 25 minutes. Ensuite, en deuxième période, je l’ai remis sur le terrain. Pendant la pause, je pense qu’il avait déjà compris certaines choses parce que c’était beaucoup mieux. Et au fur et à mesure, c’était encore mieux. Il était vraiment le joueur qui sortait du lot par rapport à la compréhension du jeu et, surtout, à l’attitude. Je l’ai entraîné 5-6 ans dans différentes catégories, il était même trop timide. Avec Pierre Ville, dirigeant au club, on se demandait s’il n’était pas trop timide pour percer dans le football, parce que c’est un peu la jungle, il faut être très fort. N’Golo a fait des tests dans différentes clubs professionnels à l’âge de 15-16 ans, mais ça n’a pas marché. Même pour les sélections du District, quand il a été convoqué, ça s’est terminé au premier tour. Donc c’est quelqu’un qui a un parcours complètement atypique.

Il y a une anecdote qui circule depuis toujours, je l’ai racontée dans des interviews. Au niveau du jonglage, quand on faisait des tests, il était pas mal du pied droit, mais ce n’était pas bon du pied gauche et moyen de la tête. Donc je lui ai dit, un peu en rigolant : « N’Golo, après les vacances, c’est 50-50-50 ». Au retour des vacances, il a fait les 50 jongles droit, gauche et tête.

N’Golo Kanté est le premier enfant du premier rang en partant de la gauche

Ce que j’ai vu chez lui, c’est un visage très concentré, toujours à fond à l’entraînement. Pour revenir sur sa timidité, il y a cette anecdote en U18. Il était surclassé en Seniors mais avait quand même pu jouer ce match. Il y avait un pénalty et il n’a pas voulu le tirer. C’était un enfant très discret, qui parlait peu, avec un ou deux copains dans l’équipe, mais qui était un peu dans son coin.

A 16 ans, je l’ai surclassé. J’avais dit à Tomasz Bzymek, qui est toujours l’entraîneur des Seniors du club, de le prendre parce que c’était un garçon très intéressant. Tomasz, qui a aussi eu un rôle important pour N’Golo,  l’a intégré chez les Seniors alors qu’il avait 16 ans et demi. Il s’entraînait avec eux, a commencé à jouer des matchs. Au départ, ce n’était pas un titulaire, mais petit à petit, il est entré dans l’équipe. L’année d’après, quand il avait 17 ans, il avait largement gagné sa place. C’est un joueur indispensable. Mais à l’époque, il jouait plus sur le côté, car il est très endurant et très percutant. Cela marchait à ce niveau-là. Avant, avec moi, c’était un joueur axial. Dans ma philosophie de coach, je mets les meilleurs dans l’axe parce que c’est le cœur du jeu, et les joueurs dans l’axe touchent plus souvent le ballon. Donc ce sont eux qui décident un peu l’image de l’équipe.

Dès l’âge de 14-15 ans, je me suis dit qu’il avait vraiment le potentiel pour être un joueur professionnel. Maintenant, on connaît la musique chez les jeunes : des potentiels, il y en a des milliers et il y en a très peu qui réussissent, donc il n’y a aucune garantie. Quand on entraîne, que l’on forme des joueurs, on ne peut pas dire à untel ou untel « tu vas être professionnel ». Mais, pour moi, il n’y avait aucun doute que N’Golo avait ce potentiel, sinon il n’aurait pas pu faire les essais. Mais je ne juge pas les clubs qui ne l’ont pas pris, je ne sais pas comment se sont passé ces essais. En revanche, avec ce que j’ai pu voir chez nous, au club, avec les Seniors ou mes équipes, je n’avais aucun doute. Heureusement qu’il est resté chez nous. Cela fait 25 ans que je suis au club, j’ai eu des garçons plus doués que lui qui partaient, mais malheureusement, la tête ne suivait pas. Ici, chez nous, il a été protégé. Il a été surclassé, a joué. Quelque part, on l’a guidé. Quand il avait 17-18 ans, il s’entraînait avec moi et avec les Seniors, ça lui faisait cinq entraînements par semaine. Et il ne manquait pas les entraînements. Quelque fois, il n’était pas à l’heure mais ce n’était pas méchant, et je savais qu’il aidait beaucoup sa famille, sa sœur me l’expliquait quand je l’avais au téléphone. N’Golo, c’était une bonne personne, l’un des joueurs les plus attachants que j’ai pu avoir. Et même plus tard, quand je suis venu le voir deux fois à Londres, c’était un grand plaisir de parler, partager avec lui.

Je suis en contact avec lui une ou deux fois par an, on s’envoie des messages. Je suis aussi en contact avec son jeune frère, que j’ai entraîné et qui est très sympa.

Je ne crois pas qu’il aurait eu ce parcours s’il était parti à 15-16 ans, parce que je sais comment fonctionnent certains clubs, qui utilisent plutôt des joueurs pour faire des montées, des résultats, mais qui ne s’occupent pas trop des personnes individuellement. Nous nous sommes occupés de lui, j’avais la certitude qu’on n’allait pas « l’abîmer ». Si j’avais été obsédé par les résultats de mon équipe, j’aurais pu ne rien dire à l’entraîneur des Seniors. Et on fonctionne comme ça avec tout le monde, pas seulement avec N’Golo.

On me demande toujours si je suis fier. En tant que coach, je l’ai traité comme tout le monde et je suis surtout content qu’il ait réussi. Humainement, je suis très heureux d’avoir eu l’occasion d’entraîner un joueur comme lui, parce que ce n’est pas donné à tout le monde. Les coachs dans le monde amateur, nous sommes des milliers. Mais tout le monde n’a pas eu N’Golo Kanté. Dans notre club, Tomasz Bzymek l’a entraîné en Seniors, Etienne Ridet l’a eu en U16 une année et je l’ai eu pendant 4-5 saisons en ayant été son premier coach. Et je ne l’ai pas quitté des yeux pendant tout son parcours à Suresnes, même quand il n’était pas dans mon équipe. Mais je ne veux pas dire que c’est grâce à moi, juste que je l’ai eu plusieurs années. Il a quand même passé toute sa formation à Suresnes, avec différents coachs, pas dans un club professionnel.

N’Golo à l’Euro, c’est extraordinaire. Quand j’ai appris qu’il était pris dans la liste de l’équipe de France, j’étais stupéfait. C’était une formidable nouvelle. Quand il est parti en Arabie Saoudite, je l’avais vu au moment d’une trêve internationale. Je lui avais parlé de l’équipe de France, il m’avait dit : « Je ne sais pas, on verra ». Mais je sentais qu’il pensait que ce serait difficile d’être appelé. Mon regard extérieur, c’est qu’en Angleterre, il jouait dans un championnat épuisant mentalement et physiquement, qui est usant psychiquement. En partant en Arabie Saoudite, il s’est un peu exilé, mais il a peut-être aussi pu se reposer et se remettre un peu en état à tous les niveaux. Et au niveau du jeu, il m’a dit qu’il aimerait bien finir sa carrière en jouant un peu plus haut, participer plus aux actions offensives pour prendre du plaisir. C’est un joueur qui aime ça. C’est ce que l’on voit maintenant aussi en équipe de France, il ose beaucoup plus. Il l’a déjà fait à Chelsea, ce n’est pas nouveau et il est capable de le faire. C’est extraordinaire ce qu’il se passe pour lui, je suis très heureux de le regarder jouer et je pense que c’est le cas pour tous les supporters de l’équipe de France et tous les gens qui aiment le foot. Tous doivent être ravis de voir N’Golo avec cet état de forme, cet enthousiasme, cette générosité, tout cet apport offensif et défensif. C’est un vrai plus pour l’équipe de France, j’espère qu’ils vont aller au bout. C’est le dernier trophée qui manque à N’Golo.

Par rapport à ce match contre la Pologne, je lui avais envoyé un message quand il a été convoqué en lui disant : « Bravo, mais ne fais pas mal aux Polonais » (rires). »

QUINCY, CHAMPION NATIONAL !

La première édition nationale du Critérium Foot en Marchant avait lieu ce week-end sur les terrains du CNF Clairefontaine. L’US Quincy-Voisins, club représentant l’Île-de-France, a remporté cette compétition et devient le premier champion national du Foot en Marchant. Retour sur cette compétition avec Jean François Derrien, joueur de l’équipe seine-et-marnaise.

Après avoir remporté la phase régionale le 20 avril dernier, l’US Quincy-Voisins s’est rendue au CNF Clairefontaine ces 22 et 23 juin, pour disputer le Critérium National du Foot en Marchant 2024. L’équipe du district 77 a gagné ses cinq matchs joués sous la formule échiquier, et repart donc avec le premier trophée national de l’histoire du Foot en Marchant.

Jean François Derrien, joueur de l’équipe de l’US Quincy-Voisins : « C’est une belle surprise pour nous car on a monté l’équipe un peu au dernier moment. On a trouvé cette nouvelle forme de pratique intéressante. Nous avons disputé le championnat départemental puis la phase régionale que l’on a remportée. À partir de ce moment, une effervescence s’est créée au niveau du club car c’était une activité différente comme le Futnet ou le Foot Golf. 

Nous sommes arrivés motivés à ce tournoi, car c’est dans la culture du club de toujours bien figurer quand on s’engage dans une activité. On savait qu’il y avait un état d’esprit à avoir par rapport à cette compétition, et nous avons été soucieux de le respecter. On est partis avec des points de pénalité car on avait une équipe jeune. On était donc dans l’obligation de remporter tous nos matchs. C’était très intéressant d’être et de jouer à Clairefontaine, là où l’Équipe de France se réunie.

Le Foot en Marchant est une nouvelle pratique qui est développée au niveau départemental, régional et fédéral. Pour les petits clubs, je trouve que c’est une bonne formule et cela permet de découvrir d’autres choses et de performer dans des activités différentes. Ce tournoi a eu des belles répercussions au niveau du club. »

 Bravo à tous pour cette magnifique performance !

CHALLENGE RÉGIONAL U11 !

Le Challenge Régional U11 avait lieu ce samedi 22 juin au stade Pozoblanco du Mée-sur-Seine. Le FC Fleury 91 s’est imposé chez les filles, tandis que Sénart Moissy a remporté le tournoi garçons. Retour sur cette journée.

Les meilleures équipes U11F et U11G s’affrontaient ce samedi 22 juin lors du Challenge U11 Régional au Mée-sur-Seine. Chez les filles, huit clubs étaient en lice, tandis que seize équipes concouraient chez les garçons. Avant les premières rencontres, chaque formation disputait un défi technique de conduite de balle « Double 8 ». En cas d’égalité après les rencontres, le classement de cet atelier technique départage les équipes.

Après les cinq matchs joués par chaque formation, ce sont finalement les équipes du FC Fleury 91 en U11F et de Sénart Moissy en U11G, qui ont terminé victorieuses. Les trophées ont été remis par Christian Pornin, référent des éducateurs au Comité Directeur de la LPIFF.

Classement final U11F

  1.  FC Fleury 91
  2.  Paris Saint-Germain
  3.  Val d’Europe FC
  4.  AAS Sarcelles
  5.  FC Rueil Malmaison
  6.  Paris FC
  7.  Villemomble Sports 
  8.  FC Maisons Alfort

Classement final U11G

  1. Sénart Moissy
  2.  CS Meaux
  3.  US Villejuif
  4.  US Ris-Orangis
  5.  Paris FC
  6.  Racing CFF
  7.  RC Argenteuil
  8.  AAS Sarcelles
  9.  FC Versailles 78
  10.  ESA Linas Montlhéry
  11.  RC Joinville
  12.  FC Montfermeil
  13.  AF Épinay-sur-Seine
  14.  ES Nanterre
  15.  Paris 13 Atletico
  16.  Paris Saint-Germain

La journée était aussi marquée par le trophée de parents supporters, qui récompensait la meilleure équipe de parents. Les gagnants étaient choisis en fonction du visuel (équipements, drapeaux, banderoles etc.), de l’ambiance et du fair-play. Chez les U11F, deux clubs sont arrivés premiers ex-aequo, le FC Val d’Europe et Villemomble Sports. Pour les U11G, les parents de l’ES Nanterre sont repartis avec le trophée.

Bravo à toutes et tous pour cette magnifique journée, et merci au club du Mée Sports Football pour leur collaboration avec la Ligue de Paris Île-de-France !

CHALLENGE U11 : PROGRAMME

Le Challenge Régional U11 a lieu ce samedi 22 juin au stade Pozoblanco du Mée-sur-Seine. Les meilleures équipes franciliennes U11F et U11G s’affrontent autour d’un défi technique de conduite de balle et de rencontres sous la formule échiquier. Présentation de cette journée.

Ce samedi 22 juin, huit équipes U11F et seize équipes U11G seront présentes au Mée-sur-Seine pour disputer le Challenge Régional U11 2024. Issues des phases départementales, les meilleures équipes franciliennes vont s’affronter à travers 5 rencontres de 14 minutes. Le tournoi s’organisera en utilisant la formule échiquier (un classement est effectué après chaque rencontre afin de déterminer le match suivant). Seuls les premiers tours de rencontres ont été tirés au sort et aucune équipe ne peut rencontrer deux fois le même adversaire.

Avant le début des premiers tours de rencontres, les équipes participent à un défi Conduite « Double 8 ». Le principe : une conduite de balle en slalom sous forme de relais chronométré. Si deux ou plusieurs équipes se trouvent à égalité de points après les matchs, le classement du défi technique sera utilisé pour les départager.

Les équipes qualifiées :

U11F (8 équipes):
75 : PARIS FC
77 : VAL D’EUROPE FC
78 : PARIS SAINT GERMAIN FC
91 : FLEURY 91 FC
92 : RUEIL MALMAISON FC
93 : VILLEMOMBLE SPORTS
94 : MAISONS ALFORT FC
95 : SARCELLES AAS

U11G (16 équipes):
75 : PARIS FC & PARIS 13 ATLETICO
77 : SENART MOISSY & CS MEAUX ACADEMY FOOTBALL
78 : PARIS SAINT GERMAIN FC & VERSAILLES 78 FC
91 : LINAS MONTLHERY ESA & RIS ORANGIS US
92 : RACING CLUB DE FRANCE FOOTBALL & NANTERRE ENT.
93 : AF EPINAY & MONTFERMEIL FC
94 : JOINVILLE RC & VILLEJUIF US
95 : RC ARGENTEUIL & SARCELLES AAS

Le programme des premiers tours de rencontres

U11G

U11F

Bonnes rencontres à toutes et tous !

(Photos des vainqueurs de l’an passé)

« HISTORIQUE POUR LA LIGUE »

Membre de la commission Futnet de la Ligue de Paris Île-de-France, Vincent Voisinot a remporté son sixième titre à l’occasion de la Coupe de France Simple Élite Futnet qui s’est déroulée le week-end dernier à Bastia. Il revient sur cette superbe performance individuelle mais aussi collective, puisque les quatre premiers joueurs du classement final de cette Coupe sont franciliens ! 

Vincent Voisinot
« J’ai participé à ce tournoi  avec deux jeunes de mon club (Emerainville Futnet Club) mon fils Tom et Eythan Ternoir, qui font partie de l’équipe de France U21. Ils sont la relève de la discipline. Nous sommes donc arrivés sur cette magnifique île qu’est la Corse, le lieu où nous avons joué était une structure tennis. Ma phase de poule a été moyenne, avec deux victoires et une défaite, ce qui est aurait pu m’ouvrir un tableau des plus compliqués. Mais j’ai pu terminer premier de poule et éviter un 8ème de finale partiel. Tom a terminé 4ème de poule, donc la compétition était terminée pour lui, mais je lui ai demandé d’être avec moi sur le banc et de me coacher, du haut de ses 13 ans. Dans le même temps, Eythan Ternoir a continué sa route en se qualifiant pour les 8èmes de finale, puis en passant ce tour. En quarts de finale, j’affrontais Julien Riotteau, qui est sélectionné en équipe de France catégorie simple comme moi, donc un des tous meilleurs joueurs français, il a été champion de France 2022. Je l’ai battu en trois sets, après un match de très bon niveau. Eythan s’est qualifié aussi et nous nous sommes retrouvés en demi-finale, pour le duel entre le vieux et le jeune (rires). Je m’en suis sorti, non sans mal, après une grosse résistance de sa part (11-8, 13-11). J’étais donc qualifié pour ma septième finale en simple, j’en avais gagné cinq et perdu une. Je jouais un novice à ce stade de la compétition, David Cubells, du club de Créteil. En demi-finale, il avait battu Jérémy Caramelle (GIFT Issy), triple champion de France de simple, qui s’était malheureusement blessé. Il n’y a donc pas eu de finale pour la 3ème place, et Eythan finit 3ème de ce tournoi. La finale s’est très bien déroulée pour moi, mon adversaire n’a jamais eu la possibilité d’exister (11-6, 11-8). C’est une très grosse satisfaction. J’ai été le plus régulier sur les qualifications tout au long de l’année. Ensuite, il ne faut pas passer à côté le jour J. J’ai réussi à aller au bout en battant l’un de mes concurrents directs, Julien Riotteau. C’est une énorme satisfaction, et le fait de partager ça avec mon fils, c’est le petit truc en plus. Tom était le plus jeune participant (13 ans), et le plus vieux avait presque 64 ans.

Ce podium 100% francilien, et même ces quatre premières places, c’est vraiment exceptionnel. L’Île-de-France a très souvent été représentée parce que le simple est une discipline très présente dans la région et dans les quelques clubs qui fournissent le très haut niveau français. Mais une telle razzia, ça n’était jamais arrivé, c’est historique pour la Ligue.

Depuis un an et demi, on travaille énormément pour le développement du Futnet sur la Ligue de Paris Île-de-France. Ce type de résultat fait parler du futnet, c’est un énorme plus pour la discipline. On a vraiment la volonté de le développer dans la région parisienne de façon importante. On y croit vraiment à ce sport hybride. »

Le classement 
1er : Vincent VOISINOT, 39 ans, ÉMERAINVILLE FUTNET CLUB
2e : David CUBELLS, 23 ans, CRÉTEIL SHOWTIME
3e : Eythan TERNOIR, 17 ans, ÉMERAINVILLE FUTNET CLUB
4e : Jérémy CARAMELLE, 36 ans, GIFT ISSY LES MOULINEAUX

> Le détail des résultats 

FINALES JEUNES DU 16 JUIN !

Ce dimanche 16 juin avaient lieu quatre finales jeunes de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. Les catégories U16, U17, U18 et U20 étaient mises à l’honneur au stade Léo Lagrange du CO Vincennes. Retour sur ces rencontres.

Finale U16
RACING CFF 🆚 FC CERGY PONTOISE 6-1

Les joueurs du Racing CFF avaient pour objectif de réaliser le doublé coupe-championnat après leur montée en U17 Nationaux. Contrat rempli lors de cette finale, après cette victoire contre une vaillante équipe du FC Cergy Pontoise.

Dhiner Da Costa, entraîneur adjoint du Racing CFF

Finale U17
FC 93 BOBIGNY 🆚 FC MELUN 0-2

Dans une rencontre très accrochée, ce sont les joueurs du FC Melun qui ont trouvé la faille les premiers, puis ont doublé la mise en fin de rencontre. Une belle victoire pour l’équipe seine-et-marnaise dans ce duel 100% U17 R1.

Rémi et Jean David, coachs du FC Melun 

Finale U18
VERSAILLES 78 FC 🆚 AAS SARCELLES 1-0

Pour clôturer ce week-end, le FC Versailles s’est défait de l’AAS Sarcelles par le plus petit des scores, après une rencontre très disputée jusqu’à la fin.

Jordy Cabarrecq, entraîneur du Versailles 78 FC 

Finale U20
ENTENTE SSG 🆚 FC CERGY PONTOISE 4-1

Ce duel d’équipes Val-d’Oisiennes a tourné à l’avantage de l’Entente Sannois Saint-Gratien. Après une première mi-temps équilibrée, les joueurs de l’Entente prennent l’ascendant sur leurs adversaires en seconde période et remporte cette Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF.

Serge Zomo, entraîneur de l’Entente SSG 

Bravo à tous pour ces magnifiques finales !

FINALES JEUNES DU 15 JUIN !

Ce samedi 15 juin avaient lieu quatre finales de la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. En effet, deux finales voyaient s’affronter les sections féminines en U15 et U18, tandis que deux autres départageaient les U14 et U15 masculins. Retour sur cette journée riche en rebondissements.

Finale U15 : Montrouge FC 92 2-1 FC Brunoy

Avec un début de rencontre équilibré, les valeureux U15 de Brunoy FC, pourtant en R2, rentrent à la mi­-temps sur le score de 1-1. Cependant, les garçons du Montrouge FC finiront par l’emporter sur le score de 2-1, remportant ainsi la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF. 

Hermann Kangomba, entraîneur du Montrouge FC

Finale U15F : Paris Saint Germain 1-0 Paris FC

Les féminines du Paris Saint-Germain et du Paris FC se sont rendus coup pour coup jusqu’à la fin de la rencontre. La rencontre s’est jouée sur des détails mais finalement, les filles du PSG l’emportent sur le score de 1-0 et terminent leur saison sur un doublé championnat (R1) – coupe.

Noémie Luce, Coach du PSG

Finale U14 : Joinville RC 2-2 (8-9 T.A.B) FC Issy

Les acteurs de cette rencontre ont brillé dans une finale au scénario renversant. La première mi-temps est à sens unique pour les joueurs du RC Joinville qui rentrent à la pause sur le score de 2-0. Cependant, les U14 du FC Issy reviennent avec d’autres intentions en marquant dès les premiers instants de la seconde période et en toute fin de rencontre. Les deux équipes se départageront aux tirs au buts pour voir le FC Issy l’emporter 9-8. 

Stéphane Maly, entraîneur adjoint du Issy FC

Finale U18F : AAS Sarcelles 3-2 FC Rueil Malmaison

Les féminines de l’AAS Sarcelles (Championnes U18 R1) affrontaient le FC Rueil Malmaison (5ème U18 R1) et l’ont emporté sur le score de 3-2. Il faut cependant noter la belle réaction des joueuses du FC Rueil Malmaison qui sont passées proches de rattraper un handicap de 3 buts en une mi-temps.

Barded Touahria, entraîneur adjoint de l’AAS Sarcelles

Bravo à toutes et tous pour ces belles finales !

UN WEEK-END DE FINALES !

Le week-end du 15 et 16 juin marque la fin des finales de Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF avec les catégories jeunes et féminines. Au programme, huit finales sur deux jours au Stade Léo Lagrange du CO Vincennes. Présentation de ces rencontres.

Samedi 15 juin :

U15 : MONTROUGE FC 92 – BRUNOY FC 2 (14h)

Montrouge a terminé troisième du championnat U15 R1, pendant que le FC Brunoy s’est classé deuxième de sa poule en U15 R2.

U15F : PARIS SG – PARIS FC (14h30)

En U15F R1, le PSG finit champion tandis que les filles du Paris FC se sont classées à la troisième place.

U14 : JOINVILLE RC – ISSY FC (15h)

Le RC Joinville a fini en tête de la poule A de U14 R1, alors que dans la poule B, le FC Issy s’est positionné sur la troisième marche du podium.

U18F : SARCELLES AAS – RUEIL MALMAISON FC (16h15)

Championnes de U18F R1, les joueuses sarcelloises se sont qualifiées en U19 National. Le FC Rueil Malmaison termine lui à la 5ème place de ce championnat R1.

Dimanche 16 juin :

U16 : RACING CF – CERGY PONTOISE FC (13h)

Les U16 du Racing CF ont fini champions de U16 R1 et valident leur montée en U17 Nationaux. Le FC Cergy Pontoise s’est classé 8ème de la poule B de U16 R2.

U17 : FC 93 BOBIGNY – MELUN FC (14h)

Les deux équipes étaient en U17 R1 cette année. Le FC 93 Bobigny termine deuxième du championnat et le FC Melun huitième.

U20 : ENTENTE SSG – CERGY PONTOISE FC (15h)

En U20 R1, l’Entente SSG finit son championnat à la huitième position. Le FC Cergy Pontoise, en U20 R2, est lui deuxième de la poule B.

U18 : VERSAILLES 78 FC – SARCELLES AAS (15h30)

En U18 R1, le FC Versailles 78 FC s’est classé deuxième à l’issue de la saison, tandis que l’AAS Sarcelles termine cinquième.

SARCELLES, QUELLE SAISON !

L’AAS Sarcelles enregistre plusieurs montées sur la saison 2023-2024 avec notamment les Seniors Féminines en D3F, les Seniors en R1 et les U18F en U19F Nationaux. De plus, le club sarcellois jouera des finales de Coupe de Paris ce week-end. Retour sur cette magnifique fin de saison avec Boubakar Coulibaly, président de l’AAS Sarcelles.

L’AAS Sarcelles réalise une très belle saison avec plusieurs montées et finales de Coupe. Après avoir remporté la Coupe de Paris Crédit Mutuel IDF, les Seniors Féminines ont validé leur ticket pour la D3F en battant le FC Tours 4-0 ce dimanche lors du match retour. Les joueuses sarcelloises avaient gagné l’aller 2-0 en Indre-et-Loire. Une semaine auparavant, ce sont les U18F qui retrouvaient le championnat U19 National après avoir battu à deux reprises l’US Orléans (0-1 et 3-2). De leur côté, les Seniors garçons montent en R1 en obtenant leur accession lors de la journée avec une victoire contre Courbevoie Sports. Trois montées obtenues eu quelques semaines pour l’AAS Sarcelles qui peut encore ramener deux trophées dans le Val d’Oise. Ce dimanche, ils joueront la finale U18 de la Coupe de Paris contre le FC Versailles 78 et samedi celle des U18F contre le FC Rueil Malmaison.

Boubakar Coulibaly, président de l’AAS Sarcelles : « C’est une super fin de saison pour nous, on est très contents. Malheureusement pour moi, comme il y avait plusieurs rencontres en même temps je n’ai pas pu me multiplier et tout voir. Les U18F jouaient leur montée à domicile contre Orléans pendant que les Seniors étaient à l’extérieur pour la montée aussi. C’est une fierté et cela récompense tous les efforts effectués depuis dix ans, on récolte le fruit de notre travail donc on est forcément heureux. On est contents de voir les montées des filles. Dimanche dernier, c’était le match retour des Seniors F, il y avait énormément de monde, les joueuses étaient très contentes, elles ont fait un super match en gagnant 4-0, c’était la cerise sur le gâteau.

Les objectifs du début de saison étaient de monter, de grimper au classement. Chez les filles, l’objectif en U18F était clairement de monter en U19 Nationaux. On était descendus l’année dernière avec beaucoup de frustration et on voulait absolument retrouver le niveau national. On savait qu’on allait jouer le haut du tableau en U18F R1, et cela a été une lutte féroce avec Saint-Maur. Avec les Seniors Féminines, on espérait monter mais c’était une belle surprise de le faire car quand on joue avec la réserve du Paris FC ou de Fleury, on ne peut pas savoir comment ça va se passer. On a fait une super saison.

Chez les garçons, c’était sans aucun doute l’objectif de monter. Nous avons raté cette montée en R1 la saison passée en finissant deuxièmes alors que nous étions longtemps en tête. Cette année, je pense que l’on avait la meilleure équipe, on devait monter, on a réussi et on est contents. En Coupe de Paris, on espère gagner en U18 Garçons mais cela ne va pas être facile contre Versailles et pour les U18F je pense que l’on peut gagner. Nous allons notre chance à fond car cela nous tient à cœur de gagner la Coupe de Paris, que nous avons déjà remportée les Seniors F il y a deux semaines. On espère ramener encore des trophées à la maison. »

Crédit photos : @47pic_s @aas_sarcelles_feminines @AassFootball

RÉUNION DES CLUBS NATIONAUX

Lundi soir, le Président de la LPIFF Jamel Sandjak a reçu les clubs franciliens évoluant dans les championnats Nationaux Seniors féminins et masculins libres au siège de la Ligue. Le but était de préparer la réunion statutaire qui aura lieu fin août, au cours de laquelle sera effectuée l’élection du représentant de ces clubs.

Les dirigeants des clubs présents ont également pu faire le point sur les sujets les concernant. Pascal Bovis, Président du FC Fleury 91 et représentant des clubs franciliens des championnats Nationaux depuis 2016, a évoqué l’ensemble des groupes de travail mis en place par la Fédération (aides aux clubs des championnats Nationaux, structuration des clubs…).

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