Vaux-le-Pénil La Rochette rejoint le CA Paris 14
Le match au sommet de la 9e journée du championnat R1 Féminine, opposant le CA Paris 14 à l’ES 16e, s’est soldé par un match nul (2-2). Un score de parité qui profite à Vaux-le-Pénil La Rochette qui revient à hauteur des Parisiennes, tandis que le PUC est en embuscade sur la troisième marche du podium.
L’affiche de la 9e journée du championnat de R1 Féminine n’a pas connu de vainqueur (2-2). Le CA Paris 14 et l’ES 16e se sont quittés sur un match nul lors d’une rencontre largement dominée par le leader en première période (1-0), mais qui a vu son adversaire parfaitement réagir dans la seconde. Si bien que l’ES 16e reprendra l’avantage avant d’être rejoint dans les dernières minutes.
Un résultat nul qui profite en premier lieu à Vaux-le-Pénil La Rochette, vainqueur (1-4) à Rueil-Malmaison, qui rejoint le CA Paris 14 en tête du classement. Un duo qui pourrait se transformer en trio tant rien ne semble pouvoir arrêter le PUC en ce moment. Les Pucistes n’ont laissé aucune chance (1-4) au Val-d’Europe et enchaînent avec un quatrième succès consécutif.
Les grandes perdantes de cette journée sont les filles du Cosmo Taverny qui se sont inclinées (2-5), à domicile, face à la VGA Saint-Maur et qui comptent désormais trois points de retard sur la tête du classement.
Dans le bas du classement, la JA Drancy a, une nouvelle fois, été battue (1-4) par Fleury qui prend ses distances avec la zone de relégation.
Les deux promus, Saint-Denis et Osny, se sont quittés sur un nul (2-2).
Les résultats :
Saint-Denis – Osny : 2-2
Rueil-Malmaison – Vaux-le-Pénil La Rochette : 1-4
JA Drancy – Fleury : 1-4
CA Paris 14 – ES 16e : 2-2
Cosmo Taverny – VGA Saint-Maur : 2-5
Val-d’Europe – PUC : 1-4
Ce n’est pas à une Assemblée Générale comme les autres à laquelle ont assisté, ce samedi matin, les clubs franciliens réunis à l’Hôtel Méridien Etoile. En cette année 2019 le centenaire était bien évidemment au centre de toutes les discussions, de tous les hommages et de toutes les rétrospectives. Et si la Ligue avait déjà fêté les 100 ans d’existence du football francilien avec ses clubs en invitant, le 13 octobre dernier, plus d’un millier de jeunes licencié(e)s à Campus Paris, cette Assemblée Générale était aussi une occasion unique pour évoquer et exposer les acteurs, les lieux, les événements qui ont construit notre Ligue lors de ce siècle écoulé. Elle a donc proposé aux clubs présents un magnifique et émouvant voyage dans le temps à travers une exposition et des œuvres originales créées pour l’événement. Un coup d’œil dans le rétroviseur comme une évidence pour le Président de la Ligue, Jamel Sandjak : « Je me suis plongé, depuis plusieurs mois, dans notre histoire commune. Je peux vous assurer deux choses. La première c’est que ce qu’ont réalisé nos anciens, je veux parler de nos bâtisseurs, m’a rendu à la fois plus respectueux et par conséquent beaucoup plus modeste. La seconde c’est que cette magnifique histoire m’a rendu encore plus fier d’être votre Président.« 
Il était donc important pour le Président de la Ligue de s’imprégner de cette histoire qui, comme il l’a souligné, commence bien avant 1919. « En fait elle débute officiellement le 27 août 1910 par la création de la LFA (Ligue de Football Association) grâce à la volonté d’une poignée de clubs parisiens. Dans les documents de l’époque il est précisé que la LFA est une organisation de région parisienne. Les causes qui l’ont fait naître existent aussi en province. Elle aidera donc à la constitution d’autres ligues régionales. Loin de moi l’idée de faire de notre Ligue et de ses clubs les seuls héritiers du football français. Tout ne part pas de Paris. Dès 1900 plusieurs clubs étaient déjà créés en province bien avant les institutions. L’institution qui n’est rien sans les clubs. C’est pour cela que plutôt que de fêter le centenaire de notre Ligue nous avons souhaité fêter le centenaire du football francilien. La Ligue a une belle histoire mais en vérité, sans ses clubs, elle n’en a aucune ou presque pas. » 
C’est donc en s’appuyant sur les leçons et sur les avancées du passé que la Ligue d’aujourd’hui a construit son action. Une action tournée vers la solidarité, l’équité et la prise en compte de tout le monde comme le précisait encore le Président Sandjak : « L’histoire de notre football francilien appartient à toutes et à tous. Elle appartient à chacune et chacun d’entre vous, jeunes et moins jeunes, anonymes ou personnalités connues, car c’est tout simplement vous qui l’avez écrite. Cette histoire est belle et généreuse. Elle a contribué non seulement à former des joueurs et des joueuses de foot mais surtout des femmes et des hommes conscients de leur citoyenneté. » Parmi les personnalités évoquées, Jamel Sandjak a tenu à rendre hommage et à saluer « avec gratitude et respect » les neuf présidents qui se sont succédé à la tête de la Ligue et notamment le Président fondateur, Henri Jevain, bras droit de Jules Rimet, qui présidera la FFF de 1942 à 1944, et qui posera avec ses équipes les bases du fonctionnement des ligues. Sans oublier, plus près de nous, Jean Verbeke qui présida la Ligue de 1988 à 2004. Un ardent défenseur du football d’entreprise, porteur du projet de championnat national amateur et un homme « plein de gentillesse, de bienveillance et toujours prêt à aider les clubs » comme le soulignera Jamel Sandjak. 
Héritière de tous ces grands hommes, la Ligue d’aujourd’hui a entrepris une action qui porte ses fruits comme le prouve les chiffres relevés par le Secrétaire Général, Ahmed Bouajaj, lors de l’exposé du rapport d’activité. 280 422. C’est le nombre record de licencié(e)s atteint la saison dernière par la Ligue. Un troisième record dans la période 2013-2019 qui a vu les effectifs augmenter de près de 50 000 licencié(e)s faisant que les clubs de foot franciliens représentent aujourd’hui 20 % de la totalité des licences sportives en Ile-de-France et comptent pour 21 % du nombre de licencié(e)s supplémentaire de la FFF. Des chiffres qui font de la Ligue de Paris Ile-de-France de Football la onzième fédération sportive au niveau national et évidemment la première ligue au classement des ligues régionales. 
Mais derrière ces aspects quantitatifs c’est bien évidemment la qualité des mesures de soutien et d’accompagnement des clubs qui ont permis cette croissance. Avec des décisions solidaires telles que la rétrocession de la part Ligue sur la licence dirigeant ou le remboursement des frais d’engagement des équipes régionales. Mais aussi des mesures d’accompagnement comme les opérations « Solidarité Clubs », « Topfutsal », le « Football Féminin c’est déjà un but », « 10 000 ballons » ou la permanence téléphonique et l’accompagnement juridique, fiscal et administratif des clubs. La refonte du système d’information et la poursuite du déploiement de la FMI ont aussi permis d’améliorer la communication. 
Des résultats et des projets menés à bien par la volonté du Comité Directeur de la Ligue mais aussi grâce au soutien de partenaires publiques mais aussi privés à l’image du Crédit Mutuel Ile-de-France et de son Directeur Général, Raphaël Rebert, qui s’est exprimé à la tribune et s’est adressé aux clubs : « Le Crédit Mutuel a été créé sur l’idée de l’entraide et contre l’individualisme. Le Crédit Mutuel c’est 188 caisses, 1800 collaborateurs et 2000 élus bénévoles comme vous avec des fonctions identiques aux vôtres, vous qui faites tant au quotidien pour le développement de votre sport. Contrairement à ce qui se fait dans un secteur bancaire en pleine transformation, nous avons décidé de garder notre maillage du territoire afin de conserver cette proximité avec nos clients, au plus près, afin de sentir leurs besoins. Notre partenariat avec la Ligue s’est construit progressivement avec confiance et une volonté forte de réussir afin qu’il profite à chacun, aux clubs, aux licencié(e)s qui sont essentiels pour nous. Nous partageons des valeurs communes de solidarité et d’écoute. Nous sommes convaincus de l’utilité de ce que nous construisons ensemble. » 
Forte de ses liens étroits établis avec ses partenaires la Ligue a ainsi pu dévoiler par l’intermédiaire des experts comptables et du Commissaire aux comptes, Monsieur Bracieux, un volet financier florissant que le Président Sandjak a mis en exergue : « La Ligue a aujourd’hui plus d’argent sans charges supplémentaires pour les clubs puisqu’elle est la seule à ne pas avoir augmenté le prix des licences. Notre Ligue est également plus riche en bâti avec Campus Paris. Un centre technique dont le coût n’a pas été supporté et ne sera pas supporté par les clubs mais mis à la charge de la Ligue grâce aux économies effectuées. Je suis fier de ces résultats surtout parce qu’ils sont gage de rigueur et permettent aux clubs de travailler tranquillement. » 
Au moment de quitter tranquillement cette année 2019 qui aura été prolixe en événements exogènes mais aussi endogènes à la Ligue avec l’organisation du colloque au Sénat « les Semeuses de la République », de la Soirée des « Bâtisseuses » qui a réuni plus de 300 femmes qui font le football féminin, des opérations en marge de la Coupe du Monde Féminine que la Ligue a souhaité ouvrir à tous et à toutes au travers de la « Paris Ladies Cup » ou de « Fais briller ton quartier », sans oublier la journée d’inauguration de la nouvelle plaine de jeu de Campus, le bilan est riche. 
Tout ce qui a été entrepris l’a été dans l’objectif d’aider, de soutenir et de mettre en avant le travail des clubs et de ses dirigeants. « Comme je l’ai toujours affirmé, les clubs sont les cellules de vie du football français« , martèlera le Président Sandjak. « L’institution est, et doit être, l’émanation de ces clubs et pas le contraire. » C’est avec cette volonté toujours renouvelée que la Ligue a profité également de cette Assemblée Générale pour mettre à l’honneur deux grands serviteurs du football francilien. Une femme, Geneviève Goffaux, dirigeante pendant de longues années notamment du Paris FC et membre de commission à la Ligue, et un homme, Jean-Pierre Simon, dirigeant mais aussi tour à tour Trésorier et Trésorier adjoint de la Ligue de Paris Ile-de-France. Des individus mais aussi des clubs à l’image de ceux de Montrouge et de Sénart-Moissy qui ont porté au plus haut, la saison dernière, les couleurs de la Ligue en atteignant respectivement les demi-finales du championnat U17 national pour Montrouge, ce qui n’avait été réalisé par aucune autre équipe amateur, et en remportant pour la deuxième fois en trois ans le Festival Foot U13 pour Sénart-Moissy. 
Des performances dans les catégories jeunes gages d’avenir pour le football francilien et la Ligue. Comme le sont également les membres du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ) qui ont réfléchi notamment sur l’évolution du football en Ile-de-France et qui ont présenté à l’assemblée l’objet de leurs travaux. Des travaux qui ont donc permis de se projeter vers l’avenir et vers l’année 2020. « Je veux aussi vous parler d’avenir » conclura le Président Sandjak. « Un avenir qui ne peut s’écrire sans vous, sans votre engagement indéfectible et généreux. Sans vous, pas d’histoire, pas de Ligue, pas de districts. Le gamin qui franchit pour la première fois les grilles du stade de son futur club, la dirigeante qui l’accueille et l’accompagne avec ses potes le week-end sur les terrains, les éducateurs qui vont le faire progresser et lui transmettre les valeurs du football, la femme qui l’arbitrera un jour de finale régionale et peut-être même le Président des instances qui lui remettra un soir la Coupe de France, à l’instar du parcours d’une vie, le football francilien forme une chaîne dont les clubs sont les maillons et la Ligue la gardienne bienveillante. » 
