
MAPRIL BAPTISTA (LUSITANOS SAINT-MAUR) : « UNE FIERTÉ »
Publié le 19/08/2025
Promu en National 2, l’US Lusitanos Saint-Maur a débuté sa saison par un très bon nul 1-1 face à un poids lourd de son championnat l’AS Cannes. En revenant sur cette rencontre, le président du club, Mapril Baptista, évoque la montée, cette saison 2024-2025 et la force du football francilien.
Tout abord, revenons rapidement sur votre montée acquise la saison dernière…
La saison en National 3 n’a pas été évidente. Cela a été dur, je ne pensais pas que le niveau était aussi haut. J’ai la chance d’avoir un staff qui a été à la hauteur, ce qui nous a permis de monter en National 2. Ce n’était pas gagné, il fallait être premier. J’en suis ravi et je remercie encore, non seulement mon staff, mais aussi mes joueurs. Nous nous sommes battus et nous avons eu le résultat que nous attendions.
Que ressentez-vous avec ce retour à ce niveau ?
C’est une fierté de revenir en National 2. La place des Lusitanos, ce n’est même pas le National 2, c’est le National voire la Ligue 2. C’est vrai que nous avons tous ça en tête, mais on n’en est pas là, on en est très loin. On va déjà essayer de se maintenir en National 2, parce que je trouve que le niveau est plus rude qu’anciennement. Après avoir discuté avec mon staff, mon directeur sportif et mon entraîneur, on a constaté que le niveau était lourd.
Vous commenciez d’ailleurs face à un des favoris du championnat…
Nous sommes tombés sur une équipe de Cannes qui est vraiment forte. C’est vrai qu’ils nous ont fait peur, nos joueurs ont été très motivés. On a fini par faire 1-1, mais ça n’a pas été facile. Personnellement, j’ai constaté que mes joueurs avaient fait un vrai match, ils étaient en meilleure forme qu’eux. Donc nous avons une équipe qui est vraiment pas mal. Je suis ravi et fier de l’équipe que nous avons pu mettre en place.
Pour ouvrir cette saison, affronter Cannes, demi-finaliste de la Coupe de France la saison dernière, c’était un bon moyen de se jauger…
C’est ça, effectivement. Quand on a vu que l’on commençait par Cannes, on ne faisait pas les fiers parce qu’on connaît le niveau de cette équipe. Quand on voit arriver Grégory Coupet (entraîneur des gardiens) ou Corchia, l’ancien joueur de Benfica, ou encore d’autres noms, on se dit que ça ne va pas être facile du tout. Mais on s’est accroché, toute l’équipe s’est battue. Il faut leur dire : « Jouez au football, soyez le plus correct possible sur le terrain, battez vous intelligemment et essayons de faire face et de faire honneur à notre club de Saint-Maur Lusitanos ». Si on perd, on ne fait que démarrer, si on fait match nul, ce serait magnifique. On n’a pas exigé de résultat, on voulait faire honneur à notre club, c’était notre désir pour ce premier match. Nous avons trouvé face à nous une équipe sensationnelle, qui peut viser la première place. J’ai vu jouer d’autres équipes de National 2, Cannes est un peu au-dessus.
Voir autant de clubs franciliens dans les championnats nationaux, c’est une motivation pour tous les autres…
Paris et l’Ile-de-France, c’est le vivier des meilleurs joueurs du monde, ou au moins d’Europe. C’est très plaisant de voir le PSG avec le Paris FC, d’avoir deux clubs en Ligue 1. En Ligue 2, nous avons le Red Star. Il y a aussi d’autres prétendants qui veulent se rapprocher de la Ligue 1. Paris, c’est Paris, il y a de la place pour plusieurs équipes. Il y a un autre club qui est très prometteur, même s’il est resté en National 3 en terminant un point derrière nous, c’est le Racing. Et je pense que, dans les cinq prochaines années, nous aurons des surprises.