LA PERF : CHAMPIGNY CF

Publié le 04/03/2025

La « perf » du week-end, c’est la superbe qualification en quarts de finale de la Coupe Nationale Futsal du Champigny Club Futsal (R1), qui a éliminé Kingersheim, une équipe de D1 sur le score de 6-2 ! Retour sur cet exploit avec l’un des entraîneurs de l’équipe, Christophe Vergier.

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> Les résultats

« Dès le tirage, on savait qu’on avait tiré un gros morceau. Même s’ils sont un peu en difficulté au classement, cela reste une belle équipe de D1, avec de très bons joueurs. On a fait un peu de vidéo par rapport à leurs points forts. On s’est aussi aperçu qu’ils prenaient beaucoup de buts en transition, donc on avait travaillé les transitions défensives et surtout offensives la semaine avant le match. Il y a eu aussi beaucoup de préparation pour les phases arrêtées, ça a marché sur un corner et sur une touche. Cela a payé, la stratégie a fonctionné, on a été solide et cela nous a permis de toujours mener au score. J’avais mis l’accent sur ça, d’essayer de mener au score, de ne jamais courir après le score. Et finalement, cela a payé.
La stratégie, c’était de bien défendre mi-terrain pour avoir des situations de transition où l’on pourrait se retrouver en supériorité numérique offensivement, cela a bien marché. Ce sont des équipes qui travaillent beaucoup sur les adversaires avec la vidéo, et vu qu’ils n’avaient pas cette possibilité avec nous, je pense qu’ils ont été un peu surpris. De notre côté, nous n’avons rien lâché jusqu’au bout. Chaque occasion que l’on a eue, on a été chirurgical. Je pense que c’est ça qui a fait la différence sur la fin.
On a quand même sorti Garges, une institution, Marcouville, une très bonne équipe de D2, Aulnay, qui a beaucoup d’anciens joueurs de D1. On a fait de belles performances en Coupe, on est un peu plus dans le dur en championnat. C’est la magie de la Coupe de France. Il y avait beaucoup de monde, le maire, des gens des clubs voisins, du District. C’était une belle fête.
Si l’on tire une D1 ou une D2, forcément on recevra en quarts de finale. Il ne reste que Saint-Priest et nous du niveau régional. Nous sommes dans les huit meilleures équipes de France, il reste les meilleurs clubs de D1 donc, quoi qu’il arrive ce sera un gros match. Il nous reste deux matchs pour nous donner le droit de rêver. Il faudra tout donner, parce qu’il n’y a plus de petites équipes. »

Par Florent PIASECKI

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