« J’AI ENTRAÎNÉ »… S. HALLER

Publié le 10/02/2024

Seul buteur de la demi-finale de la CAN entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo et héros de tout un pays, Sébastien Haller a vécu ses premières années de footballeur en Île-de-France, à Vigneux, où il a grandi. Emmanuel Alves Da Cunha, son premier entraîneur au FC Olympique de Vigneux, raconte les débuts footballistiques du jeune Sébastien Haller.

> La fiche de Sébastien Haller

« C’était un jeune qui était déjà au-dessus du lot, on sentait qu’il avait un gros potentiel. Je l’ai eu entre 9 et 11 ans, pendant deux saisons. C’était un gamin de la cité, et tous les gamins passaient par le club. Avant, il pratiquait le football de rue, dans un city stade, il jouait avec des grands et ça ne lui posait pas de problème. Et ensuite, avec nous, il était capable de gagner un match à lui tout seul.  Je me souviens d’une rencontre contre Sainte-Geneviève-des-Bois, une équipe de bon niveau. On avait encaissé le premier but et après, il avait tout fait et on avait gagné 3-1. Il était hors du commun. Ses qualités, c’étaient le jeu de tête, puisqu’il était déjà grand, mais aussi sa technique, sa frappe du pied droit. Ce qui était important, c’est que ses parents, surtout son père, le suivait beaucoup, il était bien encadré par sa famille. Grâce à cela, il était calme et avait une très bonne mentalité. Par exemple, il ne rechignait pas à aller dans les buts quand il n’y avait pas de gardien. Il était fort aussi à ce poste, avec son envergure. Mais il n’y avait pas de doute, c’était un attaquant. Et après deux ans avec nous, il est parti à Brétigny, puis à Auxerre.
Ensuite j’ai suivi son parcours, avec les sélections de jeunes en équipe de France jusqu’aux Espoirs, puis avec la Côte d’Ivoire. J’ai vu qu’il avait marqué le but de la victoire (face à la République Démocratique du Congo en demi-finale de la CAN), ça me fait plaisir. On est fiers, d’autant plus qu’il n’est pas coupé de la ville. Le stade porte son nom, il était venu pour l’inauguration (voir vidéo Téléfoot ci-dessous). Je croise souvent son frère, qui habite toujours à Vigneux, et j’ai revu aussi Sébastien. Son parcours, c’est bien aussi pour le club de Vigneux, qui évolue bien. Il y a beaucoup de jeunes joueurs et de très bons résultats. »

Par Florent PIASECKI

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