Des lauréats à la fois conquis et reconnaissants
Publié le 04/07/2017
Dans la foulée de leur passage sur l’estrade en vue de recevoir un prix fort en émotions, les nombreux lauréats de la Soirée des Etoiles du Foot Amateur se sont confiés au sujet de cet honneur grandiose conféré par la Ligue.
Christian Fouche (Entente Sannois Saint-Gratien – Club de l’Année) :« Si je suis présent ce soir lors de cette cérémonie de récompenses au nom de l’Entente SSG, c’est avant tout grâce à une personne. Il s’agit de Bruno Fouchet, mon prédécesseur à la tête du club. Ça ne nous rajeunit pas. Nous travaillons dans la continuité dans ce qu’il avait fait. Les mêmes principes, les mêmes valeurs. Nous tenons plus que tout à nos valeurs et tant que je serais en vie, nous les respecterons. Nous sommes des RAPS : Respect – Affection – Plaisir – Solidarité. »
Catherine Guillou (FC Draveil – Présidente de club) :« Très heureuse au moment de recevoir cette distinction. Un sentiment de fierté. Le club de Draveil a eu le grand honneur d’accueillir les finales de Coupes de Paris IDF Foot-Entreprise, CDM et Anciens. Deux journées mémorables avec une organisation impeccable. J’ai le statut de présidente certes, mais au final je suis comme tout le monde. Pas de différence. Ça permet au club de compter sur un collectif extrêmement soudé. Je suis une bénévole parmi tant d’autres. »
Moussa Nianghane (Garges Djibson – Prix Spécial de la Ligue) :« Au club, on ne s’y attendait pas du tout. C’est une énorme satisfaction tout d’abord vis-à-vis de cette saison si difficile mais tellement belle. Très heureux d’être récompensés par la Ligue. Depuis la fusion, la Ligue nous a accompagné dans tout le développement du club. De l’ouverture de la section féminine, où notre demande a été entendue et aidée, à la création de l’école de futsal. L’accompagnement est primordial pour nous diriger vers les bons choix et une évolution pérenne avec la formation de nos éducateurs. Un suivi intéressant. Tout le Championnat de la Ligue en Futsal bénéficie d’un très haut niveau. Conséquence logique de cette politique. »
Woury Ndongo (PSG – Trophée Educatrice) :« Au fur et à mesure des indices, je me suis reconnue (rires). Après, c’est toujours une belle surprise de figurer au palmarès. Beaucoup d’émotions de voir son travail et ses efforts mis en valeur. Ce qui a joué en ma faveur, c’est avant tout la finale du Festival Foot U13 à Capbreton. Je finis meilleure éducatrice chez les féminines lors de cette finale nationale. Malheureusement on ne remporte pas la Coupe mais dans l’état d’esprit, tout a été impeccable. Je pense que nous, plus jeunes, n’avons pas eu la chance de bénéficier d’un tel encadrement. Tant que je peux aider ces filles, je le ferais… »
Sabri Saïd (FC Versailles – Soulier d’Or) :« Ce prix vient concrétiser les efforts de ces trois dernières années. La saison passée, j’avais inscrit plus de buts avant d’être finalement dépassé d’une unité. C’est la récompense d’une certaine régularité dans les performances couplées à une grande saison avec Versailles. Le titre en Division d’Honneur et la montée. Tout le mérite revient au collectif et non pas à l’individualité. Mes coéquipiers méritent ce trophée autant que moi. A travers cette cérémonie de récompenses, on peut voir qu’il y a de plus en plus d’engouement pour le football amateur. Cette visibilité, c’est une bonne chose. On entre dans la lumière à notre tour ! »
Siham Benmahammed (Trophée Arbitre Féminin – Sevran FC) :« J’étais super contente mais je m’y attendais aussi puisque tout me décrivait. Véritablement contente de cette désignation. Il n’y a pas de recette magique. On effectue nos matches avec sérieux en espérant être repéré. C’est ce que je fais toujours. Au début, quand j’ai commencé au sein de l’arbitrage en Seine-Saint-Denis, nous étions deux arbitres féminines. Maintenant, une dizaines de filles officient dans le District et le développement se traduit aussi au niveau de la Ligue. Cette évolution est particulièrement encourageante. Nous sommes davantage valorisées. Très contente d’être de plus en plus considérées par les institutions et sur les terrains. »
Thimoté Bonnot (Trophée Arbitre Espoir – ES Guyancourt) : « Un aboutissement tout simplement au terme de cette saison. Je pense en premier lieu à tous ceux qui ont œuvré pour que j’en arrive là aujourd’hui. A la Ligue, au sein du District des Yvelines, grâce à mes formateurs et ma famille qui m’aident au quotidien. Une petite pensée pour eux. Mon nom ressort au moment de l’annonce sur l’estrade mais c’est toute une équipe qui est surtout récompensée. En tant que jeune arbitre espoir, il faut alterner entre les études et le sport. C’est un challenge. Je prends l’arbitrage comme une passion. Un plaisir et un divertissement sur le terrain, tout devient simple. si je devais adresser un message aux jeunes licenciés qui ont peur de se lancer dans l’arbitrage, ce serait de tenter avant de se poser trop de questions. À nous aussi de les motiver, il y a tellement à apprendre. L’arbitrage, c’est une école de vie. »
Aurélien Faivre (Trophée Arbitre – FC Champigny) :« Au fur et à mesure de la saison, les prestations ont été bonnes. Du coup, même s’il s’agit toujours d’une surprise, je m’attendais à obtenir un classement honorable cette saison. Être récompensé en premier, c’est forcément agréable. Dans ce moment convivial et festif, c’est un signe de reconnaissance par rapport au travail effectué sur l’ensemble de la saison. L’opération « L’Arbitre, c’est sacré » est une véritable réussite puisqu’il y a grande implication de la Ligue auprès des arbitres. A travers les dotations en début de saison afin de porter les mêmes équipements. Grâce à un nouveau barème disciplinaire pour faire face à la recrudescence des incivilités sur le terrain. La Journée de Solidarité aussi pour montrer aux clubs que le corps arbitral peut s’investir sans attendre obligatoirement une rémunération. Aujourd’hui, nous sommes vraiment reconnus comme des passionnés au service du jeu. Avec un niveau de qualité qui s’accroît au fil des années, eu égard à l’accompagnement de la CRA ainsi qu’au travail gigantesque des bénévoles. »
Toufik Moukrim (Saint-Ouen l’Aumône – Trophée d’Honneur) :« Je suis ravi d’être là parmi vous. Ce trophée est symbolique puisqu’il félicite le travail acharné de tout un club. Les efforts de toute une nouvelle direction derrière moi. Je n’oublierais jamais qu’au moment de prendre les rênes de cette formation, le contexte était difficile. Les premières personnes venues apporter leur soutien au club, elles venaient de la Ligue. Une présence, une aide. Ce sont des choses qui comptent dans la progression d’une équipe. Merci pour tout ce que vous avez fait et ce que vous faites chaque jour en faveur du football parisien. Merci pour cet accompagnement bienvenu afin de nous aider, en tant que président, à prendre les bonnes décisions. »
Loic Rannou (Claye-Souilly – Trophée Président) : « Une année exceptionnelle pour Claye-Souilly. Si, en début d’exercice, on m’avait parlé du doublé et de notre parcours en Coupe de France jusqu’au septième tour… C’est l’équipe la plus soudée qui a gagné la Coupe de Paris. La solidarité sur le terrain et tout ce qui entoure ce type d’exploits, ça peut niveler les niveaux. Avec moins de talent mais davantage de solidarité et de cohésion, il est possible de s’en tirer. Le président Sandjak, je n’ai jamais eu l’occasion de jouer face à lui par le passé. J’ai affronté ses frères sur les terrains franciliens. Lorsqu’il vient à Claye, il sait qu’il va retrouver une équipe qui lui ressemble : compétitrice et ambitieuse. Je souhaite le remercier car Jamel Sandjak a beaucoup de mérite de faire tout ce qu’il fait, au poste de président de la Ligue où il se trouve aujourd’hui. Il a dû batailler avec talent pour arriver jusqu’ici et œuvrer, en toute logique, pour le bien des clubs franciliens depuis. »