Aurélien Drouet passe également à la question

Publié le 15/03/2021

A l’instar de Clément Turpin, Aurélien Drouet, arbitre assistant international francilien, s’était prêté, quelques jours auparavant, à un question-réponse par visioconférence avec une trentaine d’arbitres franciliens. Une occasion, une fois encore, d’ouvrir le débat et de faire passer une expérience dans une période où le manque de terrain se fait cruellement sentir.  

Invariablement la demande d’échanges est au cœur des désidérata des arbitres franciliens en manque de compétition depuis presque quatre mois. La préparation du match, l’ambiance du vestiaire, le contact avec les joueurs, le jeu, lui-même, des absences pesantes pour des passionnés de football. 

Rien de tel donc de s’imprégner de l’expérience d’arbitre de haut niveau pour pallier, un tant soit peu, ce manque. Et d’expérience, Aurélien Drouet n’en manque pas. A 32 ans, l’arbitre assistant international francilien a déjà presque vingt ans d’exercice de l’arbitrage derrière lui. Il débute en 2002 avant de s’orienter vers l’assistanat alors qu’il officie en R2. Bonne décision puisqu’en 2012 il devient arbitre-assistant F3 avant de connaître en 2017 les sommets nationaux en étant nommé arbitre-assistant F1. 

Aux côtés de Benoit Millot, autre arbitre francilien, il décroche en janvier 2020 le titre d’arbitre assistant international. Une consécration et surtout un exemple pour nos arbitres régionaux qui n’ont pas manqué de s’abreuver de toutes ses connaissances et de ses compétences. 

De son statut d’arbitre-assistant, à ses relations personnelles et professionnelles avec les deux autres membres du trio, en passant par sa préparation physique, technique et tactique, son expérience du haut niveau, sa préparation des rencontres, ses rapports avec les joueurs et les techniciens, ses meilleurs et ses pires souvenirs, sans oublier la gestion de la pression médiatique, rien n’a été occulté et Aurélien Drouet s’est soumis avec beaucoup de patience, de gentillesse, de pragmatisme et d’honnêteté à cet exercice. 

Un beau moment de partage à parler d’arbitrage afin de se remotiver et l’occasion aussi de se rappeler pourquoi un jour on a choisi de prendre le sifflet ou le drapeau.          

Par Cyrille Legendre

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