M. Muyshond : « L’objectif est de conserver le trophée national. »
Publié le 23/05/2019
Après s’être emparé du titre de champion de Paris Île-de-France, le club de Best Training Chambourcy veut ajouter à son tableau de chasse le titre national 2019. Les derniers vainqueurs de la Coupe Nationale de Foot Entreprise ont, ce samedi à 16 heures face à USTCAR Rouen, l’occasion de réaliser le doublé. Un souhait qui est porté par le président, Michaël Muyshond, qui dévoile ses ambitions.
Dans quel état d’esprit se trouve votre groupe ?
« Nous sommes plutôt optimistes parce que nous venons d’être champions de Paris Ile-de-France, samedi dernier, en battant le triple champion sortant (le Nike FC). Je ne vous cache pas que l’on est dans un bon état d’esprit. Tous les voyants sont au vert pour aborder la finale. On la prépare en ayant l’esprit plus libre que la semaine dernière. »
Vous êtes le tenant du titre, cela fait-il de vous le favori ?
« C’est ce que tout le monde laisse entendre. Sans fausse modestie, je pense que l’on doit être légèrement favoris parce qu’on a disputé une finale l’an dernier, ce qui n’est pas le cas de notre adversaire (USTCAR Rouen). On va jouer en Normandie. Je ne dirai pas que nous serons confrontés à une atmosphère hostile, mais nous n’aurons pas tous nos supporters pour nous soutenir comme nous avions pu les avoir la saison dernière. Nous allons essayer de créer une ambiance propice à transcender les joueurs. »
Quel est votre sentiment sur votre adversaire ?
« La chance que l’on a c’est que les deux clubs sont très amis. On a eu l’occasion de se rencontrer en match amical dans les précédentes saisons. Le Président, Thierry Doury, le capitaine, Vincent Doury, sont des amis très proches de nos coachs, Patrick Alzina et de Sonny Alzina, son fils. Donc ce sont des personnes avec qui nous avons de très bonnes relations. J’ai même contacté le capitaine, Vincent, je l’ai éclairé sur des questions concernant la finale au niveau des obligations et du cahier des charges. C’est vraiment un climat « ami » qui règne entre ces deux clubs. Je sais que l’on va être très bien reçus, c’est une certitude. Il n y aura pas d’animosité entre nous, quel que soit le résultat, et ça c’est formidable. »
Quelles sont ses forces et ses faiblesses ?
« Dans leur parcours en Coupe Nationale, ils sont invaincus, comme nous, ce qui est un critère très important. De plus, ils ont remporté à deux reprises leurs matches contre Orange Issy (à domicile et à l’extérieur) alors que l’on a gagné une fois en Coupe et fait deux fois match nul en championnat contre cet adversaire. Ce sont des indices qui montrent que la valeur de cette équipe est très élevée. Ils ont des flèches devant, deux attaquants très rapides. Ils sont bien en place derrière. Ils n’aiment pas avoir le ballon pour pouvoir planter des banderilles en contre avec du jeu direct en phase de transition. Ils ont également un excellent gardien. Il faudra que nous soyons vigilants par rapport à tout cela et que nous mettions en place notre jeu habituel comme nous l’avons fait en quart et en demi-finale. Best Training est sûr de ses forces, au niveau collectif notamment. On se déplace en Normandie sans aucune crainte mais avec une part de méfiance. »
Vous êtes champions d’Ile-de-France et qualifiés pour la finale de la Coupe Nationale de Foot Entreprise. Est-ce qu’il s’agissait d’un objectif de début de saison ?
« Oui tout à fait, c’était un objectif de tout faire pour conserver le trophée national. En championnat d’Ile-de-France cela faisait cinq ans que nous n’avions pas été champions (nous avons fini quatre fois à la deuxième place) depuis 2014. Le côté Poulidor nous a usés, donc c’était un objectif majeur de jouer les premiers rôles en championnat afin de prouver que nous sommes l’équipe la plus régulière sur la saison. C’est formidable pour le groupe, pour le coach, pour les dirigeants. Nous allons aborder cette finale en faisant preuve d’une grande détermination pour obtenir le doublé. Pour le palmarès et l’image du club ce serait exceptionnel d’y parvenir. »
L’objectif de la prochaine saison est-il de réitérer cette performance ?
« La saison a été très longue, on a disputé des matches tous les week-end (sauf le 27 avril) depuis le 5 janvier. On a joué tous les samedis, championnat et coupe compris. Nous n’avons pas eu le temps de nous pencher sur la saison prochaine. Il faudra que nous discutions avec les joueurs. On va tâcher de garder la même équipe, de conserver notre titre de champion de Paris, de décrocher le doublé. Si nous avions la chance de remporter la finale, samedi, nous pourrions tenter de tripler le titre national ce qui serait inédit dans la sphère du football entreprise. »
Un renforcement de l’effectif est-il envisageable ?
« On dit que pour faire vivre un groupe il faut apporter certaines retouches et de la concurrence. En tant que Président, ce n’est pas moi qui prendrait les décisions. Ce sont les coachs qui connaissent les besoins. On a une cellule de recrutement en interne qui fonctionne bien depuis cinq ans. Elle va travailler pour apporter les modifications nécessaires aux entraîneurs. »
La saison sera-t-elle quand même réussie si vous ne remportez pas la finale ?
« En terme de performance, oui. Mais si on ne parvient pas à réaliser le doublé, on sera déçu. Je connais mes joueurs, les dirigeants et je sais dans quel état d’esprit ils évoluent. Donc une défaite créera forcément de la déception. »