Pascal Bovis réélu représentant des clubs nationaux
Publié le 10/10/2017
La Ligue organisait, hier soir à son siège, la traditionnelle réunion des clubs nationaux. Un rassemblement statutaire qui a débouché sur la réélection de Pascal Bovis, Président du club de Fleury, comme représentant des clubs évoluant dans les championnats nationaux.
C’est une obligation. Mais c’est aussi l’occasion de se rencontrer. La réunion des clubs nationaux est un moment choisi par le Président Sandjak pour échanger avec les 23 clubs franciliens évoluant dans les différents championnats nationaux : « Je ne veux pas vous faire venir ici que pour voter » a ainsi souligné d’emblée le Président de la Ligue. « Si cette réunion est statutaire, nous devons aussi nous saisir de cette occasion pour poursuivre nos échanges. »
Soucieux de communiquer le Président Sandjak a ainsi porté à la connaissance des personnes présentes le contenu de la dernière réunion des présidents de Ligue. « Le Président de la Fédération nous a présenté notamment le nouveau contrat Nike. Nous pouvons au niveau des ligues, des districts et même des clubs nous réjouir de cette signature et aussi de l’arrivée potentielle d’autres gros contrats partenaires. En revanche, nous avons également reçu l’information de la volonté de la FFF d’augmenter le prix des licences. S’il faut en préambule rappeler que depuis de nombreuses années les tarifs des licences de la FFF ou de la Ligue n’ont pas bougé, je vous avoue ne pas comprendre ce souhait. D’un côté on nous présente des contrats de partenariat à venir fructueux et dans le même temps on nous dit que l’on va aller chercher dans les poches des clubs trois millions d’euros pour faire face, entre autre, au coût de la réforme territoriale. Cela n’a pas de sens. Il me semble qu’au contraire il nous faut échanger avec la Fédération sur les nouvelles possibilités qu’offrent ces nouveaux contrats et notamment celles de revoir à la hausse les aides en direction des ligues et des districts au bénéfice de leurs clubs et licencié(e)s. »
Cette décision a bien évidemment interpellé les représentants des clubs franciliens présents qui seront au premier chef concerné. A l’image de Youcef Belkebla, le Directeur d’Aubervilliers : « C’est incompréhensible. Si la FFF a la possibilité de signer de tels contrats de partenariat c’est grâce à l’attractivité du football. Et qui permet au quotidien d’accueillir tous ces licenciés ? De rendre ce football attractif ? Ce sont bien les clubs. On devrait plutôt penser à mieux redistribuer aux clubs amateurs cet argent qui rentre en grande partie grâce à nous. »
« La FFF fait des choix de redistribution via entre autre sa Ligue du Football Amateur » a poursuivi le Président Sandjak. « Notre rôle ici est de vous les expliquer, de vous donner des clés de compréhension. » Et Pascal Bovis, réélu représentant des clubs nationaux, est prêt à faire le nécessaire dans ce sens. « Il y a de réels questionnements sur les chiffres et l’interprétation des chiffres » a ainsi constaté le Président de Fleury. « Désormais que nous avons enfin notre mot à dire, nous allons, nous les représentants des clubs nationaux, en concertation avec notre Ligue, nous battre pour aboutir à un financement pyramidal des clubs évoluant au niveau national afin d’en finir avec ces disparités et ces fractures que l’on peut constater entre le foot pro et le foot amateur. »
Autre sujet prioritaire pour le représentant des clubs nationaux : « lutter pour un réel développement du foot féminin accompagné d’aides sérieuses. Dans notre Ligue le foot féminin doit faire face à un grand manque d’infrastructures. On ne peut pas ériger le foot féminin comme une priorité et en même temps ne pas lui donner les moyens de son développement. Nous avons des spécificités en Ile-de-France que je porterai. »
« Nous avons à la Ligue, dès notre arrivée, pris des décisions pour réellement intégrer les clubs dans le processus de décision. » a conclu le Président Sandjak. « Nous avons inscrit cette priorité dans nos statuts. C’est le sens de l’histoire et rien ne nous fera renoncer à cet engagement. »