Retour sur un championnat haletant

Publié le 31/05/2017

Alors que le Championnat de Division d’Honneur vient tout juste de se refermer avec un nombre historique de montées, retour sur cet exercice inédit qui s’est disputé sur un rythme effréné jusqu’au sacre de Versailles.

Cette saison 2016-2017 va assurément rester dans le annales du football francilien. Avec une multitude de places à pourvoir pour le niveau supérieur, la Division d’Honneur a vu une foule de candidats se bousculer au portillon jusqu’au dernier moment. Ce sont huit équipes au final qui ont validé leur ticket pour le National 3 et ce groupe exclusivement réserve aux formations d’Île-de-France. De quoi éclipser presque le sacre logique de Versailles (1er) qui a mené les débats quasiment de bout en bout cette saison. Un champion récompensé de ses efforts depuis plusieurs années, porté par une grande régularité dans les résultats et un projet ambitieux.

Coup d’éclat juste derrière pour les Gobelins (2e), très offensifs, qui ont écrit la plus belle page de leur histoire avec cette montée. Soulagement aussi pour les Mureaux (3e), auteur d’une excellente deuxième partie de saison pour accrocher le podium. Blanc-Mesnil (4e) et Bobigny (5e), deux formations expérimentées, viennent gonfler l’important contingent sénaquo-dyonisien à l’étage au-dessus. Elles seront accompagnées des Ulis (6e) mais aussi du Racing-Colombes (7e) qui renoue avec son glorieux passé en retrouvant les joutes nationales.

Ultime invité, le club des Lilas (9e) a gagné sa place à la dernière journée devant le Mée (10e), promu vaillant et malheureux. Pour son retour dans l’élite, le PSG (8e) s’est rassuré avec une saison sans frayeur en milieu de tableau. Ce qui n’est pas le cas de Montreuil (11e) qui a conservé sa place au prix d’une fin de Championnat très intense. La Garenne Colombes (12e) a également connu toutes les peines du monde pour assurer son maintien. Mais le club des Hauts-de-Seine termine devant son voisin d’Issy (13e) et Evry (14e), finalement condamnés à la relégation.

Par Cyrille Legendre

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